Premier tour de la primaire écologiste

Quand :
16/09/2021 Jour entier
2021-09-16T00:00:00+02:00
2021-09-17T00:00:00+02:00
Où :
Virtuel
France

Les écologistes donnent le top départ de la course à l’Elysée. Le premier tour de la primaire qui doit départager les cinq candidats se déroulera en ligne du jeudi 16 septembre au dimanche 19 septembre. Les votants départageront les finalistes lors d’un second tour organisé du 25 au 28 septembre. Cinq formations écologistes organisent ce scrutin : Europe Écologie Les Verts, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie et l’Alliance écologiste indépendante.

Qui peut voter ?

Le vote est ouvert à toutes les personnes âgées de 16 ans ou plus, françaises ou non, en échange de 2 euros et de la signature d’une charte de valeurs qui défend certains principes comme “la reconnaissance de l’état d’urgence climatique“, “la remise en cause du libéralisme économique et des logiques de prédation“, le “féminisme comme valeur émancipatrice“, le “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes“ ou encore “la construction d’une Europe fédérale et sociale et d’une gouvernance mondiale démocratique“. A noter que cette participation de 2 euros n’est pas obligatoire pour les adhérents à l’un des partis organisateurs de cette primaire.

Attention : ce dimanche 12 septembre marquait la fin de la période d’inscription sur le site Lesecologistes.fr. Si vous ne vous êtes pas inscrit avant cette date, il n’est plus possible de participer à ce scrutin.

Quels sont les candidats ?

Cinq prétendants sont sur la ligne de départ.

Yannick Jadot 54 ans, député européen depuis 2009, et vainqueur de la primaire d’EELV en 2016 avant de rejoindre le PS Benoît Hamon, fait figure de favori. À quelques jours du début du premier tour de la primaire écologiste, il est plébiscité par près de sept sympathisants EELV sur dix, loin devant ses adversaires, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié le samedi 4 septembre pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd’hui en France. L’eurodéputé recueille 47% d’opinion favorable devant ses concurrents : Sandrine Rousseau (18%), Delphine Batho (16%), Éric Piolle (11%) et Jean-Marc Governatori (8%).

Éric Piolle, 48 ans. Ancien cadre dirigeant de Hewlett-Packard a lui aussi toutes ses chances. Bien introduit au sein du parti, disposant d’un bon réseau militant et fort de son statut de maire de Grenoble, il reste bien placé dans la primaire, même s’il reste encore inconnu de l’immense majorité des électeurs. Entre un Yannick Jadot plus social-démocrate qui séduit plus les électeurs écologistes que le parti lui-même, et une Sandrine Rousseau que ses chevaux de bataille féministo-décoloniaux ont placée du côté de la gauche plus radicale, il apparaît comme une option crédible au centre.

Sandrine Rousseau 49 ans,. Enseignante-chercheuse en économie à l’université de Lille 49 ans, et numéro 2 d’EELV en 2016, avant d’en claquer la porte, un an après, elle est celle qui perturbe le jeu. Ses convictions irréversibles sur l’écoféminisme, risquent toutefois de lui faire perdre le vote des écolos purs. La candidate peut toutefois compter sur le soutien de l’élue parisienne féministe Alice Coffin et des réseaux écoféministes hors parti qui peuvent faire la différence lors du vote du premier tour de cette primaire ouverte.

Jean-Marc Governatori 62 ans. Il s’est un peu “incrusté“ dans cette primaire, aux dires de membres d’EELV, mais qu’importe, Jean-Marc Governatori et sa candidature centriste sont là pour rester. Même si ça doit fâcher une famille en quête de crédibilité, notamment sur la vaccination. Résolument “anti- passe sanitaire“, cet entrepreneur co-président de Cap Écologie est un habitué des causes hors-partis. Décrit comme “attachant“ par Julien Bayou, le candidat plaide pour “une France du potager“ dans un discours “tout spontané“. Végétarien, défenseur du bien-être animal, il pourrait toutefois mobiliser les réseaux animalistes à la présidentielle, si ces derniers n’avaient pas déjà Hélène Thouy, candidate déclarée.

Delphine Batho 48 ans. Des cinq postulants à la primaire écologiste, elle est celle dont le parcours, commencé à 16 ans dans le syndicalisme lycéen et à SOS-Racisme, compte peut-être le plus d’échelons, de députée des Deux-Sèvres à ministre de l’écologie de François Hollande, de candidate à la direction du Parti socialiste (PS), en 2018, à présidente de parti. Si l’on estime le poids politique accumulé dans ses combats, notamment contre les pesticides néonicotinoïdes, on appréhende aussi chez EELV, son tranchant. “C’est une candidate qui porte l’écologie dans des termes qui ne sont pas ceux qu’on utilise à EELV “, indique Alain Coulombel, membre du bureau exécutif du parti.

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