« Stop covid » : débat et vote à l’Assemblée nationale et au Sénat

Quand :
27/05/2020 Jour entier
2020-05-27T00:00:00+02:00
2020-05-28T00:00:00+02:00
Où :
Assemblée nationale
126 Rue de l'Université
75007 Paris
France

Mercredi 27 mai, députés et sénateurs débattront simultanément de l’application de traçage numérique « Stop covid », piloté en France par l’Inria, qui vise à développer une application mobile de « tracking » dans le cadre de la lutte  contre l’épidémie de COVID-19. Après une déclaration du gouvernement, les députés débattront à partir de 15 heures. Chaque groupe politique aura un temps de parole (7 minutes pour les groupes LR, PS et UC, 5 minutes pour les autres), suivi d’une séquence de onze questions/réponses avec le gouvernement. Cette déclaration sera suivie un vote. Plus tard dans la journée (16h15-20h00), ce sera au tour des sénateurs de se prêter à cet exercice. Devant les deux chambres, il s’agit d’un vote purement consultatif.

En France, le principe de cette application a largement fait polémique, que ce soit sur le plan des libertés individuelles ou de son efficacité. Le gouvernement avait d’abord refusé un tel débat au Parlement, avant de reculer face aux demandes multiples de l’opposition mais aussi d’une partie des députés de la République En Marche (LaREM).

Les députés du groupe Les Républicains (LR) avaient notamment demandé, jeudi 16 avril, un vote sur cette application. « Si nous avons décidé d’aller devant le Parlement, c’est bien parce que nous sommes prêts », assure le ministre en charge du Numérique, O, qui confie : « J’ai déjà une première version de l’appli sur mon téléphone. » Si les députés votent en faveur de ce dispositif, l’application sera déployée dès le 2 juin. La fin d’une épique bataille politique.

En quoi consiste l’application Stop Covid ?

L’application « StopCovid » qui reposerait sur le Bluetooth, vise à  « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission », selon les propos du secrétaire d’Etat au numérique Cédric O interrogé par Le Monde. En clair,  si une personne contracte le Covid-19, ses contacts l’ayant récemment croisée seront automatiquement prévenus via l’application.

Pour tenter de rassurer sur ce sujet sensible, le secrétaire d’état promet qu’il ne devrait pas avoir de géolocalisation des personnes. L’installation de l’application devrait reposer uniquement sur la base du volontariat, conformément aux recommandations de la Commission Informatique et Libertés (CNIL).

 

 

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