Du lundi 7 au jeudi 10 octobre, l’Assemblée nationale termine l’examen en séance du projet de loi relatif à la bioéthique, engagé en commission, le 24 septembre par les députés. Les explications de vote et le vote auront lieu mardi 15 octobre après les questions au Gouvernement.
Jour 12 : fin de l’examen du projet de loi en 1ère lecture, à l’Assemblée
Ce jeudi 10 octobre, a sonné la fin de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique, commencé le 24 septembre dernier. Des dizaines d’heure de débats, plus de 4 600 amendements examinés, un temps contraint de 50 heures dans l’hémicycle… Après plus d’un mois de travail, commencé en commission le 10 septembre, les députés ont achevé, ce jeudi à 0h30, les discussions. Le vote solennel du projet de loi est prévu mardi 15 octobre à 15 heures.
Ce texte va être maintenant présenté au Sénat. Il est très probable que la chambre haute, majoritairement à droite, n’adoptera pas l’ensemble du projet de loi dans les mêmes termes. Dans ce cas, un texte de compromis, acceptable par les deux assemblées pourra être élaboré en Commission Mixte Paritaire (CMP). A défaut de compromis entre les deux chambres, le dernier mot reviendra aux députés.
?️ Les députés ont achevé hier soir l'examen du #PJLBioéthique.
6⃣0⃣ H d'auditions
5⃣0⃣ H d'examen en commission
8⃣0⃣ H d'examen en séance publique?️ Vote sur l'ensemble du texte mardi 15 octobre.#DirectAN pic.twitter.com/QRkjDOdv9n
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 10, 2019
Jour 11 : l’Assemblée fait marche arrière sur la filiation des enfants nés par GPA à l’étranger
Après avoir adopté le 3 octobre dernier, contre l’avis du gouvernement, l’amendement Touraine qui prévoyait une reconnaissance automatique en France de la filiation d’enfants conçus par GPA (mère porteuse) dans un pays étranger, les députés sont revenus sur leur décision mercredi 9 octobre dans la soirée, lors d’une deuxième délibération. L’Assemblée a à cet effet adopté par 139 voix, contre 23, un amendement du gouvernement qui supprime le dispositif.
Enfants nés de GPA à l'étranger : lors d'une seconde délibération demandée par le gouvernement, les députés rejettent finalement l'amendement de Jean-Louis Touraine.#PJLBioéthique #DirectAN pic.twitter.com/4OSDVMCXzt
— LCP (@LCP) October 9, 2019
Selon cet amendement, les dispositions adoptées auraient pu « ouvrir une brèche dans la prohibition de la GPA, prohibition que le gouvernement souhaite absolument maintenir ».
Amendement Touraine sur la GPA : @NBelloubet explique pourquoi elle demande une nouvelle délibération.
>> "Ces dispositions introduisent une contradiction avec nos principes éthiques et juridiques qui interdisent la GPA."#PJLBioéthique #DirectAN pic.twitter.com/5CLiqA92i9— LCP (@LCP) October 9, 2019
Jour 10 : la situation des enfants intersexués encadrée par la loi
Après plus deux heures de débats enflammés mardi 8 octobre, les députés ont adopté en première lecture à la quasi-unanimité (91 voix pour, 3 voix contre) un amendement du député LaREM Raphaël Gérard, soutenu par tous les parlementaires de la majorité, qui prend en compte la situation délicate des enfants intersexes.
Je me réjouis de l'adoption de mon amendement qui permet une meilleure prise en charge des enfants #intersexes en les orientant systématiquement vers les centres de référence spécialisés et en garantissant un accompagnement psychologique et social des parents. #PJLBioéthique pic.twitter.com/U5l1QPkEbj
— Raphaël Gérard (@RaphaelGerard17) October 8, 2019
Dans le détail, l’amendement n°2334 prévoit que la prise en charge des enfants intersexes soit assurée après concertation avec les équipes pluridisciplinaires de l’un des quatre centres de référence des maladies rares du développement génital, situés à Paris, Lille, Lyon et Montpellier. Ces équipes devront « assurer une information complète et un accompagnement psycho-social approprié de l’enfant et de sa famille », en les informant notamment de l’existence d’associations spécialisées. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a précisé que « cette mesure législative va être déclinée par un arrêté qui précisera la composition » de ces équipes.
Ce même amendement prévoit par ailleurs pour tout traitement ou absence de traitement, que « le consentement du mineur doit être systématiquement recherché s’il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision« . Le gouvernement devra également remettre au Parlement dans un délai de douze mois un « rapport relatif à l’activité et au fonctionnement » de ces centres. Ce rapport devra s’accompagner « d’éléments chiffrés quant au nombre de personnes concernées chaque année ».
L'amendement LaREM a été adopté ainsi que deux sous-amendements identiques. Les enfants intersexués devront donc être orientés vers les 4 centres spécialisés. Le sous-amendement rappelle le nécessaire "principe de précaution" dans les pratiques médicales.#DirectAN #Intersexe pic.twitter.com/Cwrl8S0BiH
— LCP (@LCP) October 8, 2019
Pour la ministre de la Santé Agnès Buzyn, c’est “la voie la plus appropriée” pour informer les familles et les adresser à des équipes spécialisées. Selon elle, interdire toute opération chirurgicale, hors nécessité vitale immédiate, n’était pas adéquat. Vital ou pas serait trop “binaire”, “cela ne règlerait pas 99% des situations intermédiaires”, où il existe notamment des risques de cancer.
#Intersexués : "La souffrance de ces enfants nécessitait un geste fort de cadrage de la prise en charge", justifie @agnesbuzyn. Les enfants intersexués seront orientés vers les 4 centres spécialisés pour éviter les "mauvaises pratiques médicales", explique la ministre.#DirectAN pic.twitter.com/hv6VMhcqBm
— LCP (@LCP) October 8, 2019
Jour 9 : » les députés interdisent la pratique du bébé médicament »
C’est une décision inattendue qu’ont pris les députés, lundi 7 octobre. Après quelques minutes de débat, ils ont voté un amendement de la députée LR, Annie Genevard, proposant d’interdire la pratique du « bébé médicament », aussi appelé le « DPI-HLA ». La ministre de la Santé, Agnès Buyzin, avait émis sur ce dernier un « avis de sagesse », estimant ne pas avoir le recul nécessaire pour « donner un avis libre et indépendant.« On les appelle bébés médicaments, mais ce sont avant tout des parents qui ont un projet parental pour avoir un autre enfant. Ce ne sont pas des enfants faits pour sauver un autre bébé », a-t-elle souligné. »On les appelle bébés médicaments, mais ce sont avant tout des parents qui ont un projet parental pour avoir un autre enfant. Ce ne sont pas des enfants faits pour sauver un autre bébé », avait-elle-t-elle souligné au préalable.
Après un vote serré, la technique dite du 'bébé médicament' est finalement supprimée par les députés après l'adoption d'un amendement Les Républicains.#DirectAN #PJLBioéthique pic.twitter.com/fadhrrnKI6
— LCP (@LCP) October 7, 2019
– @agnesbuzyn émet un "avis de sagesse" sur l'amendement de suppression de la technique du 'Bébé médicament' : "Cela a été mon activité professionnelle pendant des années, j’estime ne pas avoir le recul nécessaire pour donner un avis libre et indépendant", dit-elle.#DirectAN pic.twitter.com/hEWW6nLCZ0
— LCP (@LCP) October 7, 2019
Résumé des dispositions adoptées les semaines 1 et 2
A partir du mardi 8 octobre à 17h15, et jusqu’au jeudi 10 octobre, la commission des finances de l’Assemblée examine la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2020. Ce PLF est fondé sur l’hypothèse d’une croissance de 1,4% en 2019 et de 1,3% en 2020. Il est aussi marqué par un soutien au pouvoir d’achat dans un contexte de ralentissement attendu de la croissance et d’inquiétudes sur l’économie mondiale.
MISE A JOUR
Début de l’examen du #PLF2020 en commission des finances : "1576 amendements déposés cette année contre 1467 l’an dernier" annonce @ericwoerth, le président de la commission des finances #DirectAN #Budget2020 pic.twitter.com/ywjPQ7hGiz
— LCP (@LCP) October 8, 2019
Pouvoir d’achat, baisses d’impôts : l’essentiel du budget 2020 examiné en commission des finances à l'Assemblée, à partir de demainhttps://t.co/GZte0ibABh pic.twitter.com/8PIkGM63tE
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 7, 2019
Neuf organisations syndicales, dont les trois principaux syndicats de la fonction publique hospitalière, ont appelé mardi 1er octobre à se joindre aux mobilisations des retraités le 8 octobre avant une « journée morte » annoncée début novembre. C’est assez rare pour être souligné : la CFDT, la CGT et FO seront côte à côte, pour un appel « à la mobilisation des salariés et des usagers« . Le mot d’ordre concerne le secteur de la santé et de l’action sociale et engage aussi les syndicats SUD et CFE-CGC, ainsi que l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) et le collectif Inter-Urgences, à l’origine d’une grève inédite par sa durée – plus de 6 mois – et son ampleur – 264 hôpitaux à ce jour.
« Les services d’urgence montrent la voie » affirment les neuf organisations dans un communiqué, déplorant « un profond malaise » et « l’absence d’écoute du gouvernement ». Exigeant d’être reçus par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, elles réclament des recrutements « immédiatement« , une hausse générale des salaires et « l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits ».
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2019/10/20190930_preavis_de_greve_8_octobre_2019.pdf »]
Emmanuel Macron rendra hommage ce mardi 8 octobre, à 11h00, aux quatre fonctionnaires de la Préfecture de police de Paris tués par leur collègue radicalisé le 3 octobre dernier. Le chef de l’État sera accompagné du Premier ministre, Édouard Philippe, et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly. Il prononcera un discours à 11 h dans la cour de la préfecture, où a été abattu Mickaël Harpon, employé comme informaticien à la Préfecture. Auparavant, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner remettra la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre victimes, dont une femme. Le policier stagiaire qui a tué l’assaillant de 45 ans sera également décoré mais à une date ultérieure.
MISE A JOUR
« Macron appelle la nation à lutter contre «l’hydre islamiste »
Emmanuel Macron a rendu hommage ce mardi matin aux quatre policiers, tués le 3 octobre. Le chef de l’état a prononcé un discours martial dans la cour d’honneur de la préfecture, où Mickaël Harpon a été abattu. « Ce n’est en aucun cas un combat contre une religion mais contre son dévoiement et ce qui conduit au terrorisme », a t-il martelé, appelant à l’unité des citoyens pour combattre le terrorisme islamiste. « Les institutions seules n’y arriveront pas, l’administration et les services de l’Etat ne sauraient venir à bout de l’hydre islamiste. « C’est la nation toute entière qui doit s’unir, se mobiliser et agir« , a indiqué le président de la république. « Ce qui se joue c’est l’avenir d’une nation » a assuré Emmanuel Macron.
Ne nous habituons pas au terrorisme islamiste. Jamais.
Ne nous habituons pas au terrorisme islamiste. Jamais. Ce qui se joue, c’est le combat de toute une Nation contre ceux qui souhaitent menotter la liberté, les femmes, la civilité, contre ceux qui veulent diviser, séparer, manipuler. Pour nos morts, pour nos enfants, nous mènerons toujours le combat contre ces idéologies mortifères. Et à la fin, nous l’emporterons.
Publiée par Emmanuel Macron sur Mardi 8 octobre 2019
"La nation toute entière doit se mobiliser et agir face à l'hydre islamiste. 1 société de vigilance voilà ce qu'il nous revient de bâtir. Savoir repérer au travail, à l’école, les relâchements, déviations. Cela commence par vous, fonctionnaires, serviteurs de l'Etat" #prefecture pic.twitter.com/IBw20XvV1E
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 8, 2019
"Ce n'est en aucun cas un combat contre une religion, mais bien son dévoiement qui conduit au terrorisme" ajoute le président de la république #prefecturedepoliceParis https://t.co/buM7D49NZ6 pic.twitter.com/dAQyrpj01T
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 8, 2019
Nous ferons bloc. Pour la République, auprès de nos forces de l’ordre, nous ferons bloc. Contre cette obscurantisme islamiste, nous ferons bloc.
Notre Nation était rassemblée ce matin à la #préfecture de Police de Paris pour Aurélia, Brice, Damien et Anthony. pic.twitter.com/TtmE33E9nn
— Mounir Mahjoubi (@mounir) October 8, 2019
Attentat à la Préfecture de police: Macron appelle la nation à lutter contre «l’hydre islamiste» https://t.co/Na479ER0kB
— l'Opinion (@lopinion_fr) October 8, 2019
Les temps forts de l’hommage
La cérémonie intégrale
Hommage aux victimes de l'attaque à la Préfecture de Police de Paris.
EN DIRECT | Hommage aux victimes de l'attaque du 3 octobre 2019 à la Préfecture de Police de Paris.
Publiée par Emmanuel Macron sur Mardi 8 octobre 2019
Pour la huitième fois depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’intersyndicale des retraités appelle à la mobilisation le 8 octobre. A l’ordre du jour, le pouvoir d’achat des pensions et la création d’emplois à la hauteur des besoins dans les Ehpad et le secteur de l’aide à domicile. Les précédentes actions, en 2018 et au premier semestre 2019, ont déjà conduit le gouvernement à quelques reculs. La hausse de la CSG a été annulée dès 2019 pour les retraités gagnant moins de 2 000 euros, cette mesure devant être étendue à tous en 2020. Le gouvernement a également rétabli l’indexation des pensions sur l’indice des prix à la consommation, mais uniquement, là encore, pour les retraités percevant moins de 2 000 euros.
L'intersyndicale des retraités appelle à manifester dans toute la France le 8 octobre @La_NVO #RETRAITES
https://t.co/Flu6zMKB61— CGT FERC Sup (@CgtFercSup) August 26, 2019
Pour autant, les neuf organisations syndicales de retraités (FO, CGT, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, UNRPA, LSR) estiment que le gouvernement est encore loin du compte et annoncent donc, une nouvelle mobilisation ce mardi 8 octobre. A Paris, une manifestation « Les retraités réclament justice ! » partira à 14h30 de Montparnasse (pl. du 18 juin 1940), direction les Invalides. D’autres initiatives (manifestations, rassemblements, conférences de presse, meetings…) sont également organisées un peu partout en France.
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2019/10/Manifestation-retraités-1.pdf »]
Mardi 8 octobre, à 10h00 (16h heure de Paris), la nouvelle directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, prononcera un discours « Lever de rideau » en amont des réunions d’automne.
2019 Annual Meetings Curtain Raiser Speech
[LIVE] Tuesday, October 8 at 10:00 am ET (2:00 pm UTC) for IMF Managing Director Kristalina Georgieva's maiden speech on the state of the global economy. This will be followed by a conversation with Tom Keene of Bloomberg Radio on the priorities ahead of the 2019 Annual Meetings. Click or tap on 'Get Reminder' to receive a notification when the event starts and watch LIVE here: http://ow.ly/ubFL50wCvBx #IMFmeetings
Publiée par International Monetary Fund sur Mardi 8 octobre 2019
Le 25 septembre dernier, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a officiellement nommé la Bulgare Kristalina Georgieva directrice générale du FMI. Cette économiste, désignée par les pays européens membres du FMI, dirigeait jusqu’à présent la Banque mondiale. Âgée de 66 ans, elle avait bénéficié, à la dernière minute, d’un changement de statut du FMI, relatif à la limite d’âge, pour rendre valide sa candidature.Depuis 1951, le règlement du Fonds interdisait en effet la désignation d’un candidat âgé de 65 ans ou plus à ce poste et ne permettait pas au titulaire du poste d’exercer ses fonctions au-delà de son 70e anniversaire. Mme Georgieva succède à la française, Christine Lagarde, appelée à prendre la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) dans le courant de l’automne. »Je prends mes nouvelles fonctions en étant consciente des gros défis à relever », a-t-elle déclaré immédiatement après sa nomination au poste de directrice générale par le conseil d’administration.
Titulaire d’un doctorat en sciences économiques et titulaire d'une maîtrise en économie politique et en sociologie de l'Université d'économie nationale et mondiale de Bulgarie, où elle a également enseigné de 1977 à 1991, Mme Georgevia est directrice générale de la Banque mondiale depuis janvier 2017. Du 1er février 2019 au 8 avril 2019, elle a été présidente par intérim du groupe de la Banque mondiale. Auparavant (à partir de 2010), elle a travaillé à la Commission européenne en tant que commissaire chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réaction aux crises, puis en tant que vice-présidente du budget et des ressources humaines. |
Kristalina Georgieva, un profil atypique à la tête du FMI https://t.co/d2ifQK4iR4 via @lemondefr
— Le Monde Eco/Ent (@LeMondeEcoEnt) September 30, 2019
Le mandat de la nouvelle directrice du FMI a démarré le 1er octobre pour une durée de cinq ans.
Quelques points forts de la première journée de @KGeorgieva au poste de directrice générale du FMI. pic.twitter.com/pGUgAQqRvY
— FMIactualites (@FMIactualites) October 1, 2019
La CFE-CGC tient ces mercredi et jeudi 9 et 10 octobre, son 37e congrès à Deauville. La centrale des cadres, ingénieurs et techniciens, numéro 4 sur l’échiquier de la représentativité – avec ses 10,69 % obtenus dans le privé en 2017 et ses 147.000 adhérents revendiqués, contre 143.000 en 2012.
#CongrèsCFECGC : François Hommeril, réélu président du syndicat pour un nouveau mandat de 3 ans. Le congrès vient par ailleurs d'élire à la direction confédérale :@GerardMardine secrétaire général @TangheJeanPhil2, trésorier pic.twitter.com/hPCNpSHIE2
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 9, 2019
Dans deux jours s'ouvrira notre 37e Congrès à Deauville. Découvrez ci-dessous le programme des 9 et 10 octobre, la liste des candidats et un bref résumé de la dernière mandature de François Hommeril. #CongrèsCFECGC @fhommeril https://t.co/7wD3H0u44O
— CFE-CGC (@CFECGC) October 7, 2019
François Hommeril, actuel secrétaire général, est le seul candidat à sa succession à la présidence de la CFE-CGC pour un nouveau mandat de trois ans, a-t-il déclaré jeudi 19 septembre à l’AFP, à l’issue du conseil juridictionnel du syndicat des cadres. Ce Normand adhérent au syndicat des cadres depuis près de 30 ans, sera donc officiellement réélu le 9 octobre lors du congrès de la confédération, aux côtés des nouveaux secrétaire général et trésorier.
CFE-CGC : Hommeril seul candidat à sa succession comme président https://t.co/rKI6qQItWw
— CFECGC PaysdelaLoire (@CfecgcP) September 19, 2019
Gérard Mardiné, secrétaire national en charge de l’économie et ingénieur aéronautique chez Safran, né le 29 juin 1959, est également le seul candidat pour occuper le poste de secrétaire général de la CFE-CGC, en remplacement d’Alain Giffard, à ce poste depuis 2016. Le poste de trésorier, détenu par Franck Zid depuis 2013, doit passer aux mains de Jean-Philippe Tanghe, issu de la fédération banque et né le 31 décembre 1963, lui aussi seul candidat.
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2019/10/37E-CONGRES-2019-DOSSIER-PRESSE-WEB.pdf »]
Après l’Assemblée lundi 7 octobre, le Sénat se penche à son tour sur le sujet de l’immigration. Une déclaration du gouvernement sur la politique migratoire en France et en Europe suivie d’un débat selon la même forme, aura lieu le mercredi 9 octobre à partir de 16h30 au Sénat, en application de l’article 50-1 de la Constitution
@EPhilippePM a lancé ce lundi à l'Assemblée le coup d'envoi du débat sur l’immigration.
➡️Ce qu’il faut retenir du discours du 1er ministre et des membres de son gouvernement
➡️ Les temps forts du débat parlementaire qui a suivi https://t.co/6tKE4udV8S#debatimmigration pic.twitter.com/V5dQgobSJA— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 8, 2019
Outre Bruno Retailleau, le patron du groupe LR, qui compte le plus grand nombre de sénateurs, d’autres présidents de groupe s’exprimeront : Jean-Claude Requier (RDSE à majorité radicale), Eliane Assassi (CRCE à majorité communiste) et Claude Malhuret (Indépendants). Les socialistes et les centristes ont choisi comme intervenants leurs spécialistes du sujet: respectivement Jean-Yves Leconte et Philippe Bonnecarrère. L’ancien ministre Alain Richard prendra la parole pour LREM, et Stéphane Ravier (RN) au titre des non-inscrits.
Le temps attribué aux orateurs des groupes, à raison d’un orateur par groupe, sera de :
- 16 minutes pour le groupe Les Républicains,
- 12 minutes pour le groupe Socialiste et républicain,
- 10 minutes pour le groupe Union Centriste,
- 8 minutes pour les groupes La République En Marche, Rassemblement Démocratique et Social Européen, communiste républicain citoyen et écologiste, Les Indépendants – République et Territoires
- 5 minutes pour les sénateurs ne figurant sur la liste d’aucun groupe
Le président de la République Emmanuel Macron sera en déplacement à Lyon les mercredi 9 et jeudi 10 octobre dans le cadre de la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Organisée tous les trois ans, cette conférence réunit des chefs d’État et de gouvernement, des leaders d’opinion, des dirigeants du secteur privé, des représentants de la société civile et des acteurs de la santé publique. « Elle offre aux donateurs du monde entier une plateforme internationale pour annoncer leur promesse de dons et réaffirmer leur engagement à lutter contre trois maladies qui tuent près de 3 millions de personnes chaque année dans le monde« , a indiqué ce dimanche la préfecture du Rhône.
L’objectif est ambitieux: éradiquer ces trois maladies d’ici 2030, comme le prévoient les Objectifs de développement durable des Nations-Unies. A la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron déclarait le 24 septembre dernier: « L’éradication du sida, de la tuberculose et du paludisme est à notre portée. Nous pouvons sauver 16 millions de vies dans les années qui viennent. Il s’agit simplement de dire que plus personne ne peut comprendre que pour des raisons financières, pour des raisons d’inégalité, il soit aujourd’hui impossible d’accéder à des traitements pour prévenir ou guérir de telles maladies. C’est pourquoi il nous faut à Lyon, 14 milliards de dollars. Nous mettrons toute notre énergie pour qu’à nouveau le Fonds mondial soit au rendez-vous de notre ambition.«
L’éradication du sida, de la tuberculose et du paludisme est à notre portée. Nous pouvons sauver 16 millions de vies dans les 3 prochaines années. Nous avons 3 semaines pour réunir 14 milliards de dollars. Mobilisons-nous ! pic.twitter.com/bYs0T7sy2I
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 24, 2019
La France est, derrière les États-Unis, le deuxième pays contributeur au Fonds mondial. Depuis 2010, elle n’a toutefois pas augmenté sa contribution, ni sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ni sous celle de François Hollande, qui a refusé par deux fois, en 2013 et 2016, d’augmenter les efforts nationaux. Un choix vivement critiqué à l’époque par les associations.
En France, le président seul décide du montant accordé au Fonds, contrairement aux Etats-Unis où la décision est prise par le Congrès.
L’association Aides attend du chef de l’Etat une augmentation de 25% de la contribution financière de la France au Fonds mondial, en passant à 450 millions d’euros par an contre 360 millions actuellement. « On attend d’Emmanuel Macron ce qu’il avait notamment mis en avant lors de sa campagne présidentielle, à savoir ajouter 0,7 % du PNB à l’aide au développement » a déclaré Aurélien Beaucamp, président de l’association Aides. Le Canada, pays hôte de la dernière conférence en 2016 avait donné l’exemple en augmentant sa contribution de plus de 20%.
Le programme officiel
A son arrivée à Lyon, mercredi 9 octobre à 17h45, Emmanuel Macron sera accueilli à la préfecture de région, où il remettra les insignes de Grand-Croix de la Légion d’Honneur au résistant Jean Nallit.Il se rendra ensuite à l’hôtel de ville de Lyon pour accueillir les chefs d’Etat et de gouvernement. Suivra un dîner avec tous les acteurs présents dans le cadre de la Conférence. Le lendemain, jeudi, le chef de l’état s’entretiendra avec le président du Niger, de Madagascar et du Cameroun. Il participera ensuite à un panel avec plusieurs participants à la Conférence. Il répondra enfin à 13h30 aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse conjointe avec Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial.
Une rencontre avec Collomb et Kimelfeld
Mais si Emmanuel Macron est attendu à Lyon, c’est aussi pour trancher le conflit qui oppose le maire de Lyon Gérard Collomb et le président de la métropole David Kimelfeld en vue des municipales. Après des mois de guerre fratricide, les deux hommes ont tenté de trouver un terrain d’entente ces dernières semaines. Mais ils ne sont finalement pas parvenus à trouver un accord lors de leur dernière rencontre vendredi.
Municipales 2020 à Lyon : Le divorce est consommé entre David Kimelfeld et Gérard Collomb https://t.co/XR5hhCWE1X via @20minutesLyon pic.twitter.com/Sl13PHsVtv
— 20 Minutes Lyon (@20minuteslyon) October 4, 2019
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2019/10/Programme-6e-conference-de-reconstitution-des-ressources-du-fonds-mondial-sida….pdf »]
Jeudi 10 octobre, la proposition de loi du député Les Républicains (LR), Aurélien Pradié, contre les violences faites aux femmes est débattue à l’Assemblée nationale, avant un vote mardi prochain.
La proposition de loi du député #LR @AurelienPradie
contre les Violences faites aux femmes est adoptée à la quasi unanimité à l'Assemblée :
?Nombre de votants : 554
?Pour 551
?Contre 2#DirectAN #ViolencesConjugales pic.twitter.com/nJpLXq4HVN— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 15, 2019
Unanimité. Ce soir, l’Assemblée Nationale s’est unanimement rassemblée autour de notre Proposition de Loi de lutte contre les #ViolencesConjugales. Ce soir, nous avons permis une avancée majeure dans ce combat. Loin des mots, des déclarations, nous sommes passés aux actes forts. pic.twitter.com/i4CQ8f1PLr
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 15, 2019
"J'espère que cette journée pourra donner beaucoup de force à toutes ces femmes qui à travers notre pays espèrent que notre pays soit à la hauteur pour les protéger", conclut @AurelienPradie à l'issue de 10h de débats sur sa loi contre les violences faites aux femmes #DirectAN pic.twitter.com/oGmv5wFaA8
— LCP (@LCP) October 10, 2019
"Cette année 113 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon. La peur doit changer de camp".@AurelienPradie présente une proposition de loi visant à agir contre les violences faites aux femmes :
➡️Ordonnance de protection
➡️Bracelet anti-rapprochement#DirectAN pic.twitter.com/P1tM2s8d27— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 10, 2019
Le texte est examiné ce jeudi à l’Assemblée dans le cadre de la « niche parlementaire« , des Républicains. Une séance mensuelle où les groupes parlementaires d’opposition peuvent proposer leurs projets de loi.
Confiant, le jeune élu pense que ce texte sera voté par une large majorité de députés : « Nous abordons ce sujet avec une vraie sérénité : tous les groupes parlementaires dont ceux de la majorité ont donné leur accord de principe », indique t-il. Soutenue par l’ensemble des groupes parlementaires, la proposition présentée dans le cadre d’une procédure accélérée repose sur deux outils : le bracelet électronique et l’ordonnance de protection.
Si un seul d’entre nous venait à hésiter, à être pris d’une prudence excessive dans les mesures à mettre en œuvre, alors je l’invite à se remémorer un chiffre : 117. 117 femmes qui nous pousseront à ne pas trembler dans nos décisions. #ViolencesConjugales pic.twitter.com/96ZtQ4O1SN
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 10, 2019
La première permet de géolocaliser et de maintenir à distance les conjoints et ex-conjoints violents par le déclenchement d’un signal, avec un périmètre d’éloignement fixé par un juge. Il existe dans plusieurs pays, dont l’Espagne régulièrement citée en exemple, pays dans lequel les féminicides ont baissé de manière significative. Le dispositif figurait parmi les mesures annoncées début septembre par le Premier ministre à l’ouverture du Grenelle des violences conjugales, prévu jusqu’au 25 novembre. Nicole Belloubet espérait sa mise en place « début 2020« . Aurélien Pradié a pris de court la majorité présidentielle, obtenant l’inscription de sa proposition de loi, dans la niche parlementaire.
« Notre Proposition de Loi #ViolencesConjugales permet la généralisation immédiate du Bracelet. Dès l’ordonnance de protection. Dans un cadre préventif. Parce qu’il s’agit de la vie d’une femme, nous ne devons pas hésiter. » pic.twitter.com/1gLpdAgwcb
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 10, 2019
Violences conjugales : pourquoi En marche va voter une loi des Républicains https://t.co/Git5VYhzI2 pic.twitter.com/9yc9XFVzh3
— Le JDD (@leJDD) October 10, 2019