L’agenda politique

Jan
20
mer
Investiture du 46ème président des Etats-Unis, Joe Biden
Jan 20 Jour entier

Ce mercredi, l’Amérique va définitivement tourner la page Trump. Soixante quatorze jours après l’annonce de sa victoire à l’élection présidentielle sur son adversaire républicain, le démocrate Joe Biden deviendra officiellement le 46e président des Etats-Unis. Le président élu et sa vice-présidente, Kamala Harris, prêteront serment, à l’extérieur du Capitole comme le veut la tradition, au cours d’une cérémonie d’investiture sous haute-surveillance, marquée par le contexte sécuritaire après l’invasion du Congrès américain par des manifestants pro-Trump.

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Dans un contexte de tension après l’intrusion violente de partisans de Donald Trump au Capitole et face à l’avancée de la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 380 000 morts aux Etats-Unis, cette « Inauguration Day » ne ressemblera pas aux précédentes. Tout ce qu’il faut savoir sur cette journée en format restreint : déroulé de la cérémonie, invités, guest stars, sécurité…

En Savoir Plus ICI

Suivre en direct la cérémonie d’investiture

L’inauguration débutera à 12 h HE (18h00 en France) le mercredi 20 janvier, mais la couverture débutera plus tôt dans la journée. Tous les grands réseaux d’information américains, y compris ABC , CBS , NBC , Fox , PBS , CNN et MSNBC ,  diffuseront l’événement en direct.

En France, la cérémonie devrait être diffusée en direct par les principales chaines d’infos. Sur Twitter, des flux en direct de plusieurs organes de presse sont également prévus ainsi que des fils d’inauguration officiels, notamment ceux du  @JCCIC et @BidenInaugural, et sur Facebook, sur le fil du JCCIC. Le  “Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies“ (JCCIC) responsable de la planification et de l’exécution des cérémonies inaugurales du président élu et du vice-président élu de la États-Unis au Capitole, proposera également la retransmission en direct de l’évènement.

 

 

 

Jan
21
jeu
Covid-19 : conseil européen virtuel @ Europe
Jan 21 Jour entier

Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne (UE) se réunissent en visioconférence ce jeudi 21 janvier, pour un Conseil européen spécial dédié à la pandémie. Les chefs d’état et de gouvernement de l’UE débattront de la coordination de la riposte face à la pandémie de COVID-19, y compris le déploiement à grande échelle de vaccins et la mobilisation de tous les outils disponibles pour limiter la propagation du virus. Ils débattront également des perspectives pour les semaines à venir.

La Commission européenne fera le point sur l’état d’avancement du déploiement de la vaccination dans l’UE ainsi que la manière d’assurer une augmentation de la production dans le futur. Au menu des échanges également : l’accès au vaccin pour le plus grand nombre et de la manière la plus équitable possible, alors que Pfizer-BioNTech a annoncé la semaine dernière la réduction temporaire de ses livraisons en Europe. Mais aussi la question des frontières de l’UE, notamment les frontières intra européennes, qui pour l’heure restent ouvertes. La chancelière allemande, Angela Merkel, a indiqué mardi soir, “qu’un rétablissement des contrôles entre Etats de l’UE n’était pas exclu si la situation venait à se dégrader“.

“La France est favorable à ce que des contrôles sanitaires puissent s’opérer aux frontières intra-européennes“ pour faire face au danger du variant au Covid, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.  “Il y a des questions qui sont posées sur les frontières au sein de l’Union européenne, et ce sera l’objet des discussions qui auront lieu demain dans le cadre du Conseil européen“, a t-il ajouté.

La question très sensible d’un passeport vaccinal, auquel plusieurs Etats comme la Hongrie, Chypre ou le Danemark sont favorables, devrait également être abordée. Plusieurs pays, comme l’Allemagne et l’Italie, demandent déjà un test négatif aux visiteurs pour pénétrer sur leur territoire.

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Emmanuel Macron au chevet des étudiants @ Université Paris-Saclay
Jan 21 Jour entier

 

Emmanuel Macron est attendu ce jeudi  à l’Université Paris Saclay (Essonne), pour évoquer les ambitions françaises dans la recherche quantique mais également les difficultés des étudiants liées à la crise du Covid-19. Le chef de l’état se rendra à la Maison des étudiants, où il échangera avec des étudiants sur les problématiques liées à la crise sanitaire, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.

De nouvelles mesures d’accompagnement pour les étudiants ?

Lassés, démoralisés, précarisés, les étudiants ont été appelés à descendre dans la rue mercredi pour faire entendre leur voix, alors que seule une partie d’entre eux pourra reprendre les cours en présentiel fin janvier. Face à l’ampleur du désarroi de ces jeunes, il semble difficile pour le président de faire l’économie de nouvelles mesures de soutien. Ils réclament notamment la réouverture de leurs universités et la mise en place de mesures gouvernementales pour les accompagner. La semaine dernière, Frédérique Vidal a annoncé que les étudiants de première année à l’université pourraient reprendre à partir du 25 janvier les travaux dirigés en présentiel par demi-groupes. Une ouverture jugée insuffisante par les étudiants et les professeurs.

Emmanuel Macron “est revenu sur l’impact de la crise sur la jeunesse et demandé au gouvernement de continuer à l’accompagner sur le plan social“, a précisé le porte-parole du gouvernement ce mercredi, lors du compte-rendu du conseil des ministres . Gabriel  Attal a rappelé que des aides importantes avaient été décidées pour l’embauche et l’alternance, et que les jeunes en difficulté avaient reçu des aides ponctuelles. Mais il a souligné également l’impact psychologique de la crise et “la souffrance liées à l’isolement et l’incertitude“. Dans chaque cité universitaire, des étudiants référents ont été recrutés pour faire le lien avec les jeunes en difficultés.

Le chef de l’Etat pourrait annoncer jeudi de nouvelles mesures d’accompagnement, a déclaré à l’Agence France-Presse une source gouvernementale. Parmi celles ci, pourrait figurer la distribution de “chèque santé mentale“, pour permettre aux étudiants de bénéficier de deux à trois consultations gratuite avec un spécialiste sans avoir à avancer les frais. Lors de sa rencontre avec les organisations étudiantes, le 15 janvier, le premier ministre avait évoqué la création d’un “chèque soutien psychologique“, pour que les étudiants puissent consulter des médecins de ville. Un dispositif dont le montant et les modalités de délivrance n’ont à ce jour pas été communiqués.

Un plan de 1,8 milliard pour les technologies quantiques

Emmanuel Macron doit également présenter ce jeudi matin sur le plateau de Saclay un plan d’investissement national de 1,8 milliard d’euros sur cinq ans dans les technologies quantiques, appelées à transformer l’informatique et l’industrie, a indiqué l’Elysée. Les grands pays industriels sont lancés dans une course scientifique et technologique dans ce domaine qui donnera aux ordinateurs des puissances de calcul incomparables à celles d’aujourd’hui.

L’enveloppe qui sera annoncée par le président de la République regroupe à la fois les efforts de l’Etat et des organismes affiliés (1,05 milliard d’euros) mais aussi des crédits européens (200 millions d’euros), et du secteur privé (550 millions).  L’objectif est de placer la France parmi les premiers pays à atteindre une souveraineté technologique dans ce domaine.

 

RATP : appel à la grève jeudi sur les RER A et B @ Ile de France
Jan 21 Jour entier

Les syndicats CGT, Unsa, SUD et FO de la RATP appellent les conducteurs des RER A et B à la grève jeudi 21 janvier. Il s’agit notamment de protester contre des “pressions managériales constantes“ et une “non-reconnaissance financière“, ont-ils annoncé ce mardi. “Nombreux seront les agents de conduite à ne pas prendre les commandes de leurs trains et de nombreuses perturbations sont à prévoir“, indiquent les quatre syndicats dans un communiqué commun.

“En pleine crise sanitaire, alors que les salariés sont mobilisés tous les jours sur le terrain, ils ont l’impression de ne pas être entendus ni respectés », expliquent-ils. Ils protestent également contre le non-respect d’accords internes et une « insécurité grandissante » sur le réseau.

Contactée par l’Agence France-Presse, la direction de la RATP a indiqué qu’il y aurait “au moins 50 % de trains“ en circulation jeudi sur les RER A et B, avec des “interconnexions assurées“. Des prévisions plus détaillées seront publiées dans la fin d’après-midi de ce mardi. La RATP va mettre en place “un plan de transport adapté en donnant la priorité aux heures de pointe du matin et du soir“, tandis que “des trains circuleront par ailleurs sur l’ensemble de la journée.“

Les prévisions de trafic pour la journée

La RATP a publié ses prévisions de trafic. Elle prévoit “au moins 50 % des trains“ toute la journée sur toutes les branches du RER A. Les horaires détaillés sont accessibles ici sur le site de la RATP. Côté RER B, l’offre sera un peu plus importante à l’heure de pointe, sur cette ligne souvent plus chargée. Comptez “au moins 50 % des trains en heures creuses, et 2 trains sur 3 en heures de pointe“.

Jan
25
lun
Assurance chômage: la concertation reprend avec les syndicats reprend @ Ministère du travail
Jan 25 Jour entier

La ministre du Travail reprend la concertation sur la réforme controversée de l’assurance-chômage, par une journée de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux ce lundi 25 janvier. Elisabeth Borne, rencontrera un à un dirigeants syndicaux et patronaux.

Décidée en juillet 2019 par le gouvernement Philippe après l’échec d’une négociation sociale, , la réforme visait à réaliser 1 à 1,3 milliard d’économies par an, notamment en durcissant les règles d’indemnisation et en taxant le recours abusif aux contrats courts. Mais la brutalité de la crise a contraint le gouvernement à reporter son application, actuellement prévue au 1er avril, et à proposer en novembre des aménagements sur les quatre grand paramètres contestés de la réforme: conditions d’ouverture des droits, mode de calcul de l’indemnisation, dégressivité de l’allocation et “bonus-malus“ sur les cotisations des entreprises.

Sans illusion sur la possibilité d’obtenir l’adhésion des cinq organisations syndicales et trois patronales reçues tout au long de la journée, le ministère veut néanmoins rediscuter “des pistes de convergence“ possibles avant de présenter ses arbitrages lors d’une réunion multilatérale courant février.

Elisabeth Borne compte proposer de lier l’entrée en vigueur de tout ou partie des nouvelles règles à l’amélioration d’indicateurs économiques à discuter, comme les créations d’emploi ou le taux de chômage. La temporalité de la réforme au regard de la conjoncture actuelle et à venir est un point essentiel“ des discussions, confirme-t-on au ministère du travail. Côté patronat, cette idée est jugée plutôt pertinente. Pour François Asselin (CPME), “la réforme devrait être actionnée en fonction de l’évolution et de la dynamique des offres d’emploi“.

Côté syndicats, cela ne suffirait pas à changer l’opposition unanime à une réforme “par essence erronée“ (Yves Veyrier, FO), qui “doit être annulée « (Philippe Martinez, CGT) ou réécrite “à partir d’une feuille blanche » (Laurent Berger, CFDT). Le point le plus controversé de la réforme reste les nouvelles modalités de calcul de l’allocation, qui risque de pénaliser fortement, selon l’Unédic, les “permittents“, souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts.

Séance inaugurale du “Beauvau de la sécurité“ @ Ministère de l'Intérieur
Jan 25 Jour entier

Le “Beauvau de la sécurité“, grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie, est présenté à la police et la gendarmerie, ce lundi 25 janvier. Leurs syndicats et représentants ont rendez-vous ce jour, à 15 heures, en visioconférence, avec leur ministre de tutelle Gérald Darmanin. “Cette journée inaugurale réunira les différents protagonistes, pour leur présenter le détail de la démarche“, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. “Le lancement officiel aura lieu dans les quelques jours qui suivent“, a précisé à l’AFP l’entourage du ministre.

Des échanges sous forme de “grand débat“

Annoncé le 8 décembre dernier par Emmanuel Macron, en pleine polémique sur les “violences policières“, afin d’« améliorer les conditions d’exercice des forces de l’ordre et de « consolider“ leurs liens avec les Français, le Beauvau de la sécurité, du nom de la place où est situé le ministère de l’Intérieur, associera des représentants des forces de l’ordre, des élus et citoyens.

Deux des trois principaux syndicats policiers, Alliance et Unsa-Police, qui avaient indiqué leur intention de boycotter cette concertation, ont finalement annoncé leur participation après que Gérald Darmanin ait accepté leurs conditions, notamment sur la “réponse pénale“ ou sur des mesures sociales comme la gratuité des transports pour les policiers.

Organisé jusqu’en mai, le « Beauvau de la sécurité“ sera accompagné de réunions régulières avec les syndicats de police, a annoncé le ministère. Cette “grande concertation“ réunira tous les 15 jours “des experts français et internationaux ainsi que des maires et des parlementaires“. Le ministre de l’Intérieur se rendra également dans les territoires pour des échanges hebdomadaires, “sous la forme de grands débats avec les policiers et les gendarmes, qui pourront remplir des cahiers de doléances, ainsi que des débats citoyens (jeunesse, maires, agriculteurs, etc.)“.

« Sept péchés capitaux“, pour thèmes de réforme

Lors de ses séances de travail seront abordés les “sept péchés capitaux“ exposés par Gérald Darmanin fin novembre devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. A savoir : la formation, l’encadrement, les moyens humains et matériels, la captation de vidéos, au coeur de la controverse dans la loi Sécurité globale , la réforme de l’IGPN, accusée de manquer d’indépendance, et le lien entre forces de l’ordre et population, dégradé par la succession d’affaires de violences policières. A la demande du syndicat de police Alliance, le ministère de l’Intérieur a accepté d’ajouter un huitième chantier, relatif à “la relation à l’autorité judiciaire“.

“Consolider les liens avec les Français“

En pleine polémique sur les violences policières, Emmanuel Macron avait annoncé le 8 décembre la tenue de cette concertation, afin d » »améliorer les conditions d’exercice“ des forces de l’ordre et de “consolider“ leurs liens avec les Français. Plutôt volontaristes, les syndicats voient dans ces échanges une occasion de “sortir les policiers de la tourmente médiatique.“ Mais les conclusions de ce Beauvau de la sécurité doivent avant tout servir de base à la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi) prévue en 2022.

Ce que demandent les syndicats de police

Les syndicats Alliance et Unsa-Police, ont déjà obtenu gain de cause sur une partie de leurs revendications : l’obtention de garanties sur la gratuité des transports publics au-delà du simple aller et retour travail/domicile, une subvention pour leur mutuelle et surtout des engagements sur la réponse pénale, comme l’instauration de peines minimales dans les cas d’agressions de policiers. Mais pas question pour eux de lâcher du lest.

Leurs revendications à la veille du “Beauvau de la sécurité“, portent aussi bien sur leurs conditions matérielles de travail que sur leur formation. Les syndicats n’ont enfin toujours pas digéré les propos de d’Emmanuel Macron, sur les contrôles au faciès. Il n’est donc question pour eux de remettre en cause “l’outil légal“ que constitue le contrôle d’identité.

 

 

Sommet de Davos
Jan 25 – Jan 29 Jour entier

Davos ne sera pas cette année, le poste de pilotage de la mondialisation. Alors que l’édition 2020 du “World Economic Forum“ dans la station suisse avait été épargnée de peu par le tout nouveau coronavirus, il n’en sera pas de même de cette édition 2021. La crise sanitaire liée au Covid-19 a eu raison du congrès annuel des élites et des milliardaires de la planète, qui se tiendra en effet sous un format virtuel du 25 au 29 janvier 2021.

Sous le thème “Une année charnière pour rétablir la confiance“,  la réunion rassemblera plus de 1.500 dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile de plus de 70 pays et régions pour discuter en profondeur de la manière de relever les défis économiques, environnementaux, sociaux et technologiques auxquels le monde est aujourd’hui confronté.

Les thèmes

La collaboration sur des questions telles que la vaccination contre le COVID-19, la création d’emplois et le changement climatique devrait dominer le sommet en 2021. Les sept thèmes clés de ce Davos, sont  : “comment sauver la planète“, “des économies plus justes“, “la technologie pour le bien“, “la société et l’avenir du travail », ““de meilleures affaires“,  et “un avenir sain et au-delà de la géopolitique“.

Davos Agenda“ marquera également le lancement de la “Great Reset Initiative“ du WEF et commencera les préparatifs de la réunion annuelle spéciale qui se tiendra à Singapour en mai. La grande réinitialisation,

The Great Reset“, est une proposition du Forum économique mondial (WEF) de planification économique visant à reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie de Covid-19.

Les participants

Le Premier ministre Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping seront parmi les principaux dirigeants mondiaux à assister au sommet de l’agenda de Davos du Forum économique mondial (WEF).

Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga figurent parmi les autres dirigeants attendus lors de l’événement. Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, participeront également à la réunion. Le président américain nouvellement élu Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont susceptibles de « sauter » le sommet.

La liste des participants inscrits comprend également Christine Lagarde, directrice de la Banque Centrale Européenne (BCE), les ministres de l’Union Nitin Gadkari, Smriti Irani et Piyush Goyal ainsi que des chefs d’entreprise tels queBill Gates, Punit Renjen de Deloitte, Brian T Moynihan de Bank of America, Al Gore, Ishaan Tharoor, Mark Carney, Angel Gurria de l’OCDE, Ajay Banga, KT Rama Rao et Masayoshi Son de Softbank.

 

Jan
27
mer
Urgence sanitaire : examen en séance au Sénat @ Sénat
Jan 27 Jour entier

Mercredi 27 janvier, à partir de 16h30, le Sénat examine le projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. Le texte, adopté par les députés par 113 voix contre 43, avec une opposition marquée des groupes de droite et de gauche, doit être soumis à la chambre haute, afin d’être adopté définitivement, avant la date initialement prévue de sortie d’état d’urgence au 16 février.

Jan
30
sam
Nouvelles manifestations contre la proposition de loi “sécurité globale“ @ France
Jan 30 Jour entier

À l’appel du collectif #StopLoiSécuritéGlobale et d’autres coordinations engagés dans la mobilisation contre la proposition de loi sur la “sécurité globale“, de nouveaux rassemblements ont lieu ce samedi en France pour obtenir l’abandon du texte.

Votée en première lecture à l’Assemblée nationale en novembre 2020, la proposition de loi  arrivera au Sénat mi-mars avant de revenir devant les députés.

Dans un communiqué publié le 26 janvier, le collectif indique : “Depuis bientôt trois mois, nous disons non à la loi « Sécurité Globale », à la surveillance généralisée, au fichage généralisé et aux drones, à l’interdiction de filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre. La majorité en place organise une entreprise de démolition des libertés publiques fondamentales, à travers la multiplication de décrets et de lois liberticides. Sourd aux mises en garde des organisations internationales, aveugle aux principes fondamentaux de la République, le gouvernement n’a de cesse d’être dans la surenchère répressive. Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés !“

La coordination Stop Loi Sécurité Globale affirme qu’avec la proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée, “viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression“, comme par exemple “empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité“.

Un rassemblement statique dans la capitale

Il n’y aura cette fois pas de manifestation prévue à Paris. Un rassemblement se tiendra à 13 h00, place de la République, avec des scènes vivantes et des prises de paroles de représentants d’organisations, l’intervention d’artistes et de musicien(nnes) “pour proclamer la liberté de créer, d’exercer, de jouer pour un public résolument vivant“. ““A l’heure d’un reconfinement annoncé et d’un janvier glaçant, ce rendez- vous est une étape. Pour souffler. Pour danser. Et affûter armes et mobilisations des semaines à venir, notamment début mars avec le retour au Sénat de la loi dite de « Sécurité globale“, précise le collectif Stop Loi Sécurité Globale.

Les sympathisants des dernières “marches de libertés organisées depuis fin 2020, les collectifs de « gilets jaunes » sont eux aussi appelés à rejoindre le mouvement.

De nombreux rassemblements en régions

La coordination nationale Stop Loi Sécurité Globale appelle à la mobilisation sur tout le territoire. De nombreux rassemblements sont prévus sur tout le territoire le samedi 30 janvier

La carte des manifestations du 30 janvier 2021

Pour ne citer que quelques uns des rassemblements. Rendez-vous est donné ce samedi 30 janvier :

  • Lille : 14h000, porte de Paris
  • Arras : 11h00, place du théâtre
  • Le Havre : 15h00, place de l’hôtel de ville
  • Rennes : 11h00, esplanade Charles de Gaulle
  • Le Mans : 15h00, place de la préfecture
  • Nantes : 14h30, nefs de l’île
  • Tarbes : 10h00, marché Brauhauban
  • Montpellier : 11h00 devant la préfecture
  • Toulon : 10h00, place de l’Opéra
  • Nice : 14h00 devant la gare SNCF
  • Lyon : 13h00, place du maréchal Lyautey
  • Dijon : 14h00, place de la Libération
  • Strasbourg : 13h00, place de la République
  • Nancy : 14h30, place Maginot
  • Reims : 14h00, square Colbert

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Fév
1
lun
Lancement du Beauvau de la sécurité @ Ministère de l'Intérieur
Fév 1 Jour entier

Le “Beauvau de la sécurité“, grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie, est lancé officiellement ce lundi 1er février. Le lancement de cette consultation annoncée par Emmanuel Macron en décembre, doit avoir lieu en présence du premier ministre Jean Castex, ont précisé les syndicats de police après leur entretien le 25 janvier, avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Ouverture par le Premier ministre Jean Castex – 01/02/2021

Cette consultation s’étalera sur quatre mois et concernera huit thèmes, dont les “sept péchés capitaux“ de la police déclinés par le ministre, fin novembre, devant l’Assemblée nationale. A savoir,  la formation, l’encadrement, les moyens humains et matériels, la captation de vidéos, la réforme de l’IGPN, le lien entre forces de l’ordre et population, ainsi qu’un huitième chantier consacré à “la relation à l’autorité judiciaire“.

Des syndicats de police et de gendarmerie, mais également des parlementaires et des représentants des maires de France seront invités à participer à des tables rondes, qui auront lieu tous les 15 jours, a détaillé M. Darmanin.

Les débats doivent débuter le 8 février sur les relations entre forces de l’ordre et population, puis, le 22 février, seront consacrés à la question de l’encadrement. Viendront ensuite la formation, puis la relation à l’autorité judiciaire en mars, en présence du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Seront enfin abordés en avril et mai les autres sujets, dont les moyens humains et matériels, les inspections, l’IGPN.

Ces débats s’accompagneront de “30 déplacements“ du ministre de l’Intérieur dans plusieurs villes de France, à la rencontre notamment des policiers et gendarmes locaux. L’objectif est “d’aboutir à sept ou huit propositions très fortes“ qui donneront lieu à “une grande loi de programmation du ministère de l’Intérieur qui soit prête avant l’élection présidentielle“, a précisé la place Beauvau.