L’agenda politique

Mar
28
dim
Marche pour une “vraie loi Climat“ @ France
Mar 28 Jour entier

Quelques mois après le rendu de leur rapport au gouvernement, certains des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat appellent à manifester dimanche 28 mars, contre la loi “Climat et Résilience“, issue de leurs propres travaux. “A la veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat“, déclarent-ils.

Ce mouvement est soutenu par une centaine d’associations qui appellent à signer un appel “pour une vraie loi Climat“. Parmi celles ci, outre celle des 150, on retrouve notamment les Citoyens pour le Climat, Zero Waste France, CARE France ou encore Youth For Climate France.

 Le réalisateur Cyril Dion aux commandes

C’est le gardien de l’institution, Cyril Dion, qui s’adresse à l’ensemble des Français, pour que le travail des 150 membres tirés au sort, ne tombe pas aux oubliettes.

“Les 150 citoyens et citoyennes de la Convention Citoyenne pour le Climat ont fait leur travail. Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont pas tenu leurs engagements et le projet de loi issu de leurs travaux n’est pas du tout à la hauteur selon les experts : HCC, CE, CESE… et ne répond pas aux attentes des 150 qui ont jugé insuffisant, avec une note de 3,3/10, la manière dont le gouvernement a donné suite à leurs propositions. Ils espèrent désormais que les parlementaires rehaussent l’ambition du texte. Maintenant, il faut donc que toutes les citoyennes et les citoyens qui croient en les mesures de la CCC soutiennent les 150 pour que la loi Climat soit vraiment ambitieuse.“ “Le 28 mars, soyons toutes et tous au rendez-vous !“ réagit Cyril Dion dans un appel lancé sur les réseaux sociaux.

Depuis l’étude de leurs travaux par le gouvernement, les 150  alertent sur le retrait, ou l’édulcoration dans le projet de loi “Climat et Résilience“ de plusieurs éléments importants selon eux, en particulier la création d’un “crime d’écocide“, devenu délit dans le texte actuellement devant le Parlement. Car pour les membres de cette convention, leur travail a été fortement affaibli. La majorité a jugé sévèrement la “prise en compte“ de ses propositions par l’exécutif, ne lui accordant pas la moyenne au cours d’une série de votes sur les six grands thèmes de mesures. Elle a d’ailleurs au final jugé le résultat “insatisfaisant“, avec une note moyenne de 2,5 sur 10 attribuée au texte du gouvernement.

Des rassemblements dans toute la France

A Paris, rendez-vous est donné le 28 mars, à 14h00, place de l’Opéra (2arrdt), d’où le cortège s’élancera en direction de la place de la république. De nombreux rassemblements sont également prévus un peu partout en France. A Avignon, Bordeaux, Brest, Lille, Strasbourg, Nice, Toulon et même Tahiti, pour n’en citer que quelques uns.

La liste des mobilisations en régions

 

Mar
29
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Examen du projet de loi “ climat et résilience“ @ Assemblée nationale
Mar 29 – Avr 16 Jour entier

Le projet de loi “climat et résilience“ qui traduit une partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, est examiné en 1ère lecture à l’Assemblée nationale à partir de ce lundi 29 mars, et pour une durée de trois semaines.

 

Le texte fait déjà débat dans l’opinion publique. Hier, plusieurs milliers de personnes, 110 000 selon les organisateurs, 44 000 selon la police ont défilé partout en France, dénonçant le “saccage“ des propositions initiales et demandant “une vraie loi climat“. En cause, le manque d’ambition du texte dont la majorité présidentielle défend l’“équilibre“, mais qui est fustigé par les écologistes.

la ministre de la Transition écologique qui porte le texte a bien sûr défendu sa démarche en commission spéciale. Depuis plusieurs semaines, Barbara Pompili, qui porte le texte a essuyé des critiques de toutes parts. Non seulement par les ONG, qui trouvent le texte insuffisant, mais aussi au sein de sa propre majorité. La ministre de la Transition écologique s’est même posée en gardienne du projet de loi, assurant qu’elle s’opposerait à tous les amendements “qui baissent l’ambition du texte“. Plus de 7000 ont été déposés, et la séance promet des temps forts avec des mesures âprement discutées comme la suppression des vols intérieurs en cas d’alternatives de moins de 2h30 en train, ou l’interdiction de la mise en location des passoires thermiques en 2028.

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Vaccin AstraZeneca : l’EMA convoque un groupe d’experts @ Agence européenne des médicaments
Mar 29 Jour entier

L’Agence Européenne des Médicaments veut poursuivre l’évaluation des cas de thrombose signalés chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade.

Ces cas isolés avaient conduit à la suspension temporaire par plusieurs pays européens, dont la France, de l’injection du vaccin britannique.

L’EMA avait établi la semaine dernière que le vaccin AstraZeneca est “sûr et efficace“ et n’est pas lié à un risque plus élevé de caillots sanguins. L’agence basée à Amsterdam avait toutefois indiqué ne pas être en mesure d’“exclure définitivement“ un lien entre le vaccin et des troubles de la coagulation rares.  Le comité de sécurité de l’agence “poursuit son évaluation des cas signalés. Dans ce contexte, l’EMA convoque un groupe d’experts ad hoc le 29 mars pour apporter une contribution supplémentaire à l’évaluation“, a déclaré jeudi le régulateur européen dans un communiqué.

 

Mar
30
mar
Le Sénat poursuit son examen du projet de loi contre les « séparatismes » @ Sénat
Mar 30 – Avr 12 Jour entier

MISE A JOUR 10.04.2021

Les modifications apportées au texte par les sénateurs, lors de la première semaine d’examen du projet de loi.

Après son examen en première lecture par l’Assemblée nationale, les sénateurs se saisissent à partir de ce mardi 30 mars du projet de loi “confortant le respect des principes de la République“, qui vise à combattre les séparatismes, notamment islamistes. Plus de 600 amendements ont été déposés pour ce texte sur ce texte, en première lecture, ainsi qu’une motion socialiste visant à son rejet d’emblée.

 

Comme au Palais Bourbon , la question de l’école à la maison devrait animer leurs débats, la majorité de droite du Sénat souhaitant défendre la “liberté d’instruction à domicile“. Mais pas uniquement. Le texte comporte un champ très large. Entre autres, il vise à accroître le contrôle des associations, la transparence des cultes et de leur financement, à lutter contre la polygamie, les certificats de virginité, les mariages forcés ou encore la haine en ligne.

La majorité sénatoriale entend aller plus loin, notamment sur le principe de neutralité dans le service public. Un élu propose de l’appliquer aux accompagnateurs de sortie scolaire et aux élus locaux. D’autres veulent renforcer cette neutralité dans l’enseignement supérieur. Enfin, il sera à nouveau question de voile et de burkini, des amendements promouvant leur interdiction dans les compétitions sportives et les espaces de baignade publics. Fin de l’examen du texte au Sénat le 8 avril.

Mar
31
mer
Emmanuel Macron s’adresse aux français à 20 heures @ Palais de l'Elysée
Mar 31 Jour entier

Emmanuel Macron s’adressera ce mercredi soir aux français, à 20 heures, lors d’une allocution télévisée en direct a annoncé ce matin l’Elysée. Alors qu’un nouveau conseil de défense se tient dans la matinée, le chef de l’état annoncera de nouvelles mesures de restriction contre la Covid-19. Doit-on s’attendre à un possible tour de vis sanitaire allant jusqu’à un reconfinement de type printemps 2020, voire une fermeture des écoles?

Les options sur la table

Reconfinement plus ou moins strict, fermeture des écoles, allongement de la liste des départements confinés… Toutes les options sont encore sur la table. À quelques heures de l’allocution d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal a assuré que “des décisions ont été actées“ au cours du Conseil de défense sanitaire qui s’est déroulé à l’Élysée, avant le Conseil des ministres.“Le président de la République a rappelé que protéger les Français était notre seule ligne depuis l’apparition de cette pandémie. C’est elle qui nous a poussés à prendre des décisions fortes chaque fois que c’était nécessaire“, a argué le porte-parole du gouvernement. “Nous freinons l’épidémie autant que nous pouvons“, a-t-il poursuivi.

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Joe Biden dévoile un plan d’infrastructure de plusieurs milliards de dollars @ Pittsburgh
Mar 31 Jour entier

Le président américain, Joe Biden, se rendra Mercredi 31 mars, à Pittsburgh, où il a lancé sa campagne présidentielle en 2019, pour dévoiler un plan de plusieurs milliards de dollars visant à reconstruire l’infrastructure américaine, a annoncé la Maison Blanche. Le choix de cette agglomération en toile de fond ne doit rien au hasard. Héritière d’une longue histoire syndicale, Pittsburgh est une ville industrielle qui abrite le syndicat United Steel Workers, longtemps allié de Biden.

Les détails de ce plan intitulé “Reconstruire mieux“, qui pourrait coûter jusqu’à 4 billions de dollars au total, révèlent une approche à plusieurs volets visant à s’attaquer aux problèmes nationaux. En plus des milliards de dollars pour les infrastructures, il permettrait de remédier aux inégalités, de créer des emplois et de financer des programmes d’éducation, sans frais de scolarité.

Ce plan comporterait deux volets :

  • un premier consacré aux infrastructures. Il comprendrait des améliorations physiques des routes, des ponts, des lignes ferroviaires, des ports et du réseau électrique qui pourraient à elles seules représenter près de 1000 milliards de dollars. Il inclurait également des mises à niveau d’énergie propre, une écurie de bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le pays, le développement d’un réseau de télécommunications 5G, le déploiement du haut débit en milieu rural, 1 million d’unités de logement abordables et écoénergétiques et une formation avancée pour des millions de travailleurs.

  • un second volet  vise à créer 5 millions de nouveaux emplois tout en restaurant ceux perdus dans l’économie au sens large au cours de l’année écoulée en raison de la crise du COVID-19, selon le New York Times .

Ce plan comprendrait plusieurs incitatifs fiscaux, comme des crédits pour aider les familles à payer la garde d’enfants et pour encourager l’efficacité énergétique dans les bâtiments existants. Il pourrait également prolonger les réductions d’impôts temporaires destinées à lutter contre la pauvreté, ce qui pourrait augmenter la taille de la proposition de centaines de milliards de dollars, selon des estimations préparées par des responsables de l’administration.

Le financement de ce dispositif est l’un des nombreux défis auxquels va être confronté Joe Biden, alors même que ce plan intervient après l’adoption récente par le Congrès du plan de sauvetage américain de 1,9 billion de dollars. Les conseillers du président américain prévoient de recommander que l’effort soit divisé en deux blocs  : le Congrès s’attaquant à l’infrastructure avant de passer à un deuxième paquet qui comprendrait des propositions plus axées sur les personnes, comme un collège communautaire gratuit, une prématernelle universelle ou encore, un programme national de congés payés.

L’administration envisage de hausser les impôts pour les entreprises et les riches Américains, ainsi que d’augmenter les impôts sur les revenus de placement, selon le Washington Post . Biden, lors de la campagne électorale, a de son côté indiqué qu’il paierait en partie le paquet en abrogeant les réductions d’impôt du président Donald Trump pour les hauts revenus. Les républicains du Congrès ont déjà signalé qu’ils pourraient s’opposer au plan en raison des augmentations d’impôts attendues.

Régionales : remise par l’exécutif d’un rapport sur la tenue des élections @ Matignon
Mar 31 – Avr 1 Jour entier

Le Conseil scientifique a formellement remis lundi 29 mars, au Premier ministre, son rapport sur la tenue des élections régionales et départementales en juin et sur l’éventualité d’un nouveau report du scrutin. Un document  “strictement sanitaire“ insistent ses auteurs.

Les élections régionales et départementales, initialement prévues en mars, ont déjà été décalées aux 13 et 20 juin en raison de l’épidémie de coronavirus. La loi permettant ce premier report sollicitait cependant une analyse du Conseil scientifique “sur l’état de l’épidémie de covid-19, sur les risques sanitaires à prendre en compte et sur les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales les précédant“.

Dans cet avis de 16 pages avec ses annexes, le Conseil pèse le pour et le contre de la tenue des élections à la mi-juin, en identifiant “cinq types de risques“ : pour les candidats et équipes de campagne ; pour les électeurs allant voter; pour les « personnes participants aux opérations de vote et en particulier lors du dépouillement“ ; mais aussi “des risques liés à l’utilisation des locaux, notamment scolaires“; et ceux liés “à une reprise de l’épidémie“ après les élections “sous forme de clusters ou d’une petite vague“.  Le Conseil effectue également une série de préconisations. D’abord pour la campagne électorale, durant laquelle il faut “encourager au maximum l’usage des moyens dématérialisés“, mais aussi pour le jour du vote, en recommandant que les bureaux soient tenus par des personnes vaccinées ou que des plages horaires soient réservées “pour les personnes vulnérables“.

Mais ce même Conseil se garde bien de se prononcer clairement sur l’organisation des élections régionales. Il renvoie même explicitement la balle au gouvernement : “les autorités publiques prendront les décisions qui leur incombent, lesquelles sont éminemment politiques s’agissant de l’organisation de scrutins électoraux“, peut-on y lire dans le rapport remis à l’exécutif.

Quelle suite maintenant ? La décision est entre les mains du gouvernement qui doit rendre un rapport au Parlement d’ici le jeudi 1er avril. “Comme prévu par la loi, le gouvernement remettra au Parlement d’ici le 1er avril un rapport sur la base de cet avis, qui donnera lieu également à une consultation des formations politiques“, a fait savoir lundi, Matignon. Officiellement, l’heure est donc à la rédaction par les services du Premier ministre d’un nouveau document concocté sur la base de l’avis du Conseil.

Le Premier ministre n’y exprimera pas nécessairement une position claire et pourrait même “sortir le parapluie“.  L’idée étant de consulter  les chefs de file de partis. C’est à dire en réalité, obliger les oppositions — vent debout au nom du nécessaire non-confinement de la démocratie — à se prononcer, elles aussi, sur l’enjeu sanitaire. Pas question en effet pour l’exécutif d’endosser seul la responsabilité de cette décision, qu’il s’agisse d’un maintien, avec le risque judiciaire qui lui est lié, ou d’un report à l’automne.

 

 

Avr
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Nouvelles restrictions sanitaires : le Premier ministre devant les parlementaires @ Assemblée nationale- Sénat
Avr 1 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex,  prononcera jeudi matin une déclaration, qui sera suivie d’un débat et d’un vote devant les deux chambres du parlement, “sur l’évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre“.  Le débat se tiendra le matin à l’Assemblée nationale, puis au Sénat l’après-midi a précisé Matignon, en ajoutant qu’il s’effectuait sur la base de l‘article 50-1 de la Constitution qui n’engage pas la responsabilité du gouvernement.

L’intervention du Premier ministre portera sur les nouvelles mesures de lutte contre la troisième vague de l’épidémie de Covid-19  qui seront annoncées mercredi à 20 heures par Emmanuel Macron. Lors du dernier comité de liaison parlementaire, réunissant le 17 mars le Premier ministre et les différents chefs de groupes à l’Assemblée et au Sénat, Jean Castex s’était engagé à se présenter devant le Parlement en cas de nouvelles décisions de portée nationale. “Demain nous aurons seulement à dire si nous sommes d’accord ou pas avec ce que le Président de la République a déjà acté et qui sera de toute façon mis en œuvre“, résume au HuffPost une source parlementaire, soulignant que ““e dernier débat de ce type remonte à l’annonce du second confinement fin octobre“.

Avr
6
mar
La République en Marche fête ses 5 ans @ Virtuel
Avr 6 Jour entier

Voilà cinq ans jour pour jour qu’Emmanuel Macron, à l’occasion d’une réunion publique dans sa ville natale d’Amiens, a lancé “En Marche”. Pour fêter les 5 ans du mouvement, rebaptisé dans l’intervalle La République en Marche (LaREM),  les macronistes organisent ce mardi à 19h30 un “meeting 100% digital“, sur le thème de l’Engagement, avec notamment un discours du délégué général, Stanislas Guerini.

Parmi les autres intervenants de cette soirée anniversaire, la ministre en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, le ministre des Outre-Mers, Sébastien Lecornu et Jean Marc Borello, numéro 2 de LaREM. Selon la newsletter Playbook , l’ancien premier ministre Édouard Philippe devrait également apparaître dans une vidéo pour saluer les militants.

“Remobiliser les troupes“

L’occasion de revenir sur ces premières années à l’Élysée et surtout de mettre le mouvement présidentiel en ordre de bataille pour 2022. Cet événement sera l’occasion du lancement officiel de la plateforme des causes. “Une occasion unique pour réunir les membres de notre coalition et inviter tous les citoyens intéressés par nos sujets“, indique le mouvement sur Facebook.L’idée c’est de remobiliser les troupes, de resserrer les rangs, de préparer les échéances qui viennent“ a expliqué ce mardi matin sur RTL Roland Lescure, député et porte-parole de La République en marche.

200 causes présentées

Quelque 200 causes regroupées en “coalitions“ seront présentées ce soir. Chacun des 4500 participants pourra en présenter une, qui sera portée par un parlementaire, un expert et un marcheur. Parmi les thématiques retenues, pour n’en citer que quelques uns,  le “vieillissement“, la “solidarité“, le “Climat“, ou encore le “bien être animal“.

Assister à l’évènement

L’évènement est accessible uniquement sur inscription. Inscrivez-vous maintenant, et vous recevrez un lien vous permettant d’assister à la “soirée anniversaire“ de La REM. “Nous vous donnons rendez-vous mardi 6 avril, dès 19h30, pour une soirée exceptionnelle dédiée à l’Engagement. Organisé pour les 5 ans du mouvement, cet événement sera l’occasion du lancement officiel de la plateforme des causes. C’est une occasion unique pour réunir les membres de notre coalition ainsi que d’inviter tous les citoyens intéressés par nos sujets ! “inscrivez-vous maintenant et faites circuler l’invitation“ indique le mouvement sur Facebook.

 

Vote d’une proposition de loi sur une “fin de vie libre et choisie“ @ Assemblée nationale
Avr 6 – Avr 8 Jour entier

L’Assemblée nationale doit débattre ce jeudi 8 avril d’une proposition de loi “donnant et garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie“ portée par le député de Charente-Maritime, Olivier Falorni (Libertés et Territoires). L’examen de la proposition de loi est prévue ce jeudi à 15 heures, selon l’agenda en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, et est prévu pour durer jusqu’au soir, minuit. Un texte qui fait l’objet de l’obstruction une poignée de députés. Sur les 3000 amendements déposés sur le texte, 2158 sont à l’initiative de cinq députés Les Républicains. Plusieurs d’entre eux n’en sont d’ailleurs pas à leur coup d’essai.

Ces mêmes députés avaient déjà utilisé cette technique classique contre une proposition de loi socialiste sur l’IVG (et notamment sur l’allongement du délai de recours) en février dernier. L’objectif pour Olivier Falorni est de mettre la pression sur le groupe LR et sur son président Damien Abad. En espérant, qu’ils retirent une partie de leurs amendements ou qu’ils s’abstiennent a minima de les défendre. “C’est une image désastreuse que renvoie le groupe LR sur un sujet très attendu, dont tout le monde parle. Cinq députés prétendent par leurs méthodes empêcher leurs collègues de s’exprimer par leur vote sur ce texte, faute d’arguments. Ce qui va ressortir, c’est que le groupe LR empêche l’expression et le vote d’un texte“, a réagi le député de Charente-Maritime lundi soir auprès de Playbook. “

Le député Falorni a indiqué qu’il maintiendra son texte. Et ce, quitte à faire durer le débat. « Il y a 5 députés qui veulent empêcher que les parlementaires votent sur un des plus grands sujets de société qui intéresse tous les français et que 96% de nos concitoyens approuvent« , a t-il déploré ce mardi, à l’issue d’une conférence de presse.

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