L’agenda politique

Avr
19
lun
Emmanuel Macron à Montpellier sur le thème de la sécurité au quotidien @ Montpellier
Avr 19 Jour entier

Il en a fait l’une des priorités pour la fin de son quinquennat : Emmanuel Macron est attendu ce lundi  19 avril à Montpellier pour un déplacement sur le thème de la sécurité. Il sera accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Ce sera “l’‘occasion d’illustrer sur le terrain les résultats de la politique de sécurité du quotidien“ qui “vise à donner aux forces de l’ordre – policiers et gendarmes – les moyens d’accomplir leur mission au service de la population“, souligne l’Elysée dans un communiqué ce samedi.

Cette nouvelle offensive sur le régalien a été lancée par un long entretien au Figaro dans lequel le chef de l’État défend son bilan sur la sécurité et affiche sa fermeté, au moment où la France doit faire face, selon lui à “une forte augmentation des violences sur les personnes“. Un sujet d’une importance particulière pour les électeurs de droite, courtisés par le chef de l’état à un an de la présidentielle de 2022. Pour autant, bien qu’érigée en priorité de l’exécutif, il reste identifié comme l’un des talons d’Achille d’Emmanuel Macron, qui peine à investir ce terrain face à la droite.

C’est la première fois que le chef de l’état s’exprimera le sujet depuis le lancement en février du “Beauvau de la sécurité“ qu’il avait annoncé à l’automne en pleine polémique sur les violences policières. Ce déplacement sera l’occasion de rappeler la méthode du gouvernement qui tient en quatre points : “Davantage de moyens, avec notamment 10 000 recrutements sur le quinquennat ; une présence accrue sur le terrain ; des actions visant à contrecarrer l’ensemble des faits, des actes de terrorisme à ceux de petite délinquance ; un travail en commun de tous les acteurs“.

Dans les colonnes du Figaro, le président défend pied à pied sa stratégie depuis quatre ans, notamment sa décision d’augmenter de 10.000 membres les effectifs des forces de l’ordre d’ici la fin du quinquennat, qu’il promet de mener “jusqu’au bout“. “Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants. Je me bats pour le droit à la vie paisible“, assure-t-il.

C’est sur ce dernier point qu’il insistera lors de la première partie de sa visite à Montpellier, où il se rendra à l’Hôtel de police en fin de matinée. Ainsi, il devrait annoncer que 50 policiers supplémentaires viendront en renfort à Montpellier d’ici fin 2002. La création d’une “école de guerre avec de la formation continue“ pour les policiers ainsi que la modernisation de leur uniforme et le remplacement de la casquette par un calot feront également partie des annonces présidentielles. Emmanuel Macron devrait également promouvoir la loi sur “la sécurité globale“, adoptée par le Parlement la semaine dernière malgré une vive contestation de la part des défenseurs des libertés publiques.

Le chef de l’état se rendra ensuite dans le quartier de la Mosson, au nord-est de Montpellier, pour échanger sur la prévention de la délinquance avec les acteurs de terrain au Centre social de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Un Quartier de reconquête républicaine (QRR), 58,4 % des 21.650 habitants vivent sous le seuil de pauvreté et le taux de chômage atteint 47%.

 

 

Quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de certains pays : prise de mesures complémentaires @ France et UE
Avr 19 – Avr 20 Jour entier

Quelques jours après avoir suspendu les vols en provenance du Brésil, le gouvernement a annoncé, samedi 17 avril, l’instauration d’une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d’Argentine, du Chili, d’Afrique du Sud et de Guyane.

Désormais, comme recommandé par le dernier avis du Conseil scientifique du 16 avril, les voyageurs en provenance de ces pays et du territoire français de la Guyane seront soumis à un isolement plus strict de dix jours avec des contrôles de la part de policiers ou gendarmes, sous arrêtés préfectoraux, et avec des permissions de sortie à des horaires précis et restreints pour faire des courses essentielles. L’exécutif estime le nombre de passagers concernés autour de 350 par jour.

Des modalités définies dans les prochains jours par l’exécutif

Les équipes ministérielles vont plancher sur les modalités de cette quarantaine dans les jours qui viennent, pour en définir les contours juridiques, notamment les horaires précis de sortie ou le contrôle des lieux. L’Etat ne peut pas imposer de lieu d’isolement comme des hôtels, même s’ils sont disponibles, mais peut contrôler ce lieu. Selon le projet de décret en cours d’élaboration, tous les passagers venus du Brésil, d’Argentine, du Chili et d’Afrique du Sud seraient soumis à un arrêté préfectoral individuel leur imposant de s’isoler pour une durée de dix jours “à l’adresse unique qu’ils indiqueront“, sous peine d’une amende.

Il y aura des contrôles de police et de gendarmerie pour vérifier que les voyageurs restent bien dans leur lieu de quarantaine“, a confirmé Gabriel Attal, invité ce lundi matin de la matinale d’Europe 1. En cas de non-respect de la quarantaine, une amende de 1.500 euros pourra être appliquée. Le montant passera à 3.000 euros en cas de récidive, a souligné le porte-parole du gouvernement.

Une coordination au niveau européen

Deux réunions, prévues ce lundi 19 avril et mardi 20 avril, sont aussi prévues pour coordonner la mesure au niveau européen. Ceci pour éviter que certains passagers passent par d’autres pays de l’espace Schengen pour contourner la mesure de quarantaine applicable aux pays en cause. La première aura lieu au niveau des ambassadeurs à Bruxelles et la seconde au niveau des ministres des affaires européennes, afin de coordonner la liste des pays concernés et les critères de rajout. La circulation des variants — notamment le brésilien P1 — sur le continent pourrait également s’inviter dans les débats. La France fait partie des pays, avec la Belgique, qui souhaitent une meilleure coordination européenne pour y faire face.

On a d’un côté cette volonté de prendre des mesures au plus tôt et c’est ce que l’on fait et de l’autre la nécessité pour l’efficacité de chercher une coordination européenne“, a indiqué ce matin le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

Il faut qu’on soit coordonnés [au niveau européen] parce que sinon il y a toujours la possibilité à venir dans notre pays en échappant à certaines mesures« , a ajouté M. Attal.

Le cas de l’Inde est notamment surveillé de près. Pour le moment, le pays ne figure pas dans la nouvelle liste, par manque d’informations sur les variants qui y circulent. Mais d’après un des conseillers de l’exécutif, il pourrait être ajouté.

Avr
20
mar
L’EMA rend son avis sur le vaccin Johnson & Johnson @ Amsterdam
Avr 20 Jour entier

L’Agence européenne des médicaments (EMA) va rendre ce mardi son avis sur le vaccin Johnson & Johnson, dont l’utilisation a été suspendue la semaine dernière aux Etats-Unis en raison de l’apparition rare de graves caillots sanguins.

Les autorités sanitaires américaines avaient recommandé le mardi 13 avril  “une pause“ dans l’utilisation du Johnson & Johnson afin d’enquêter sur l’apparition de cas graves de caillots sanguins chez plusieurs personnes aux Etats-Unis. Cette suspension avait été prolongée le lendemain d’au moins une semaine, après qu’un groupe d’experts a dit avoir besoin de plus de temps pour enquêter à ce sujet. Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson avait de son côté fait savoir qu’il avait “pris la décision de retarder le déploiement“ de son vaccin contre le Covid-19 en Europe après la recommandation sur la “pause“ dans son utilisation aux Etats-Unis.

https://twitter.com/EchiquierSocial/status/1382034427228909570?s=20

L’EMA, qui a son siège à Amsterdam, doit donner ce mardi aux alentours de 17h00 (heure française), une “conférence de presse virtuelle sur les conclusions à propos de l’évaluation de la sûreté“ de ce vaccin unidose. La décision européenne est d’autant plus  importante que plusieurs pays européens comptent sur ce vaccin pour accélérer leur campagne d’immunisation. Elle sera particulièrement scrutée en France où la distribution des doses de ce sérum devait commencer ce mercredi auprès des pharmaciens, des médecins généralistes et des infirmiers. Notre pays attend d’ici à la fin juin plus de 8 millions de doses de ce vaccin, qui ne nécessite qu’une injection.

Aux Etats-Unis, la pause pourrait être levée dès cette semaine. “Je ne pense pas [qu’elle] continuera au-delà de vendredi. Nous aurons très probablement une décision“, a indiqué dimanche le conseiller médical de la Maison-Blanche, Anthony Fauci. « Je pense que [la vaccination] reprendra, peut-être avec des restrictions. » “Je ne suis pas certain de ce que ce sera, si elles seront liées à l’âge ou au sexe, ou s’il sera simplement accompagné d’un avertissement“, a-t-il ajouté.

Lancement des états généraux de la laïcité @ Conservatoire national des arts et métiers
Avr 20 Jour entier

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé dimanche la tenue d’“Etats généraux de la laïcité“ qui donneront notamment lieu à une “grande consultation“ auprès des jeunes.

Le coup d’envoi de ces États généraux sera donné mardi 20 avril au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris, “avec une conférence de haut niveau entre des intellectuels de toutes les sensibilités“, précise la ministre dans un entretien accordé au Journal du Dimanche , citant entre autres l’académicienne Barbara Cassin, l’essayiste Caroline Fourest ou encore, le philosophe Gaspard Koenig.

Une grande consultation auprès des jeunes

Jusqu’à l’été, “des tables rondes et des groupes de travail sur la liberté d’expression la recherche, la jeunesse, l’intégration citoyenne“ seront organisées, indique Me Schiappa, assurant qu’elle laissera aussi “carte blanche“ à des associations et à des syndicats. Une “grande consultation avec Make.orgsera également lancée “auprès de 50.000 jeunes“ ajoute la ministre, pour qui l’ensemble des échanges doit “être l’occasion de nous rassembler autour de la laïcité à la française“.

“La laïcité n’est en aucun cas une arme de répression contre les religions“, assure Marlène Schiappa. “Nous voulons justement sortir de la tenaille entre d’un côté les identitaires d’extrême droite et de l’autre les indigénistes et Europe Écologie-Les Verts“, fait-elle valoir en invitant “chacun à prendre la parole dans le cadre des Etats généraux“.

Des critiques de toutes parts

A peine annoncés ce dimanche, les “Etats généraux de la laïcité“ ont fait l’objet de critiques. L’initiative de la ministre déléguée à la Citoyenneté laisse dubitatif dans l’opposition et parmi les chercheurs. Il est vrai que cette annonce survient en plein bras de fer sur le devenir de l’Observatoire de la laïcité, dont l’exécutif veut remplacer le président et le rapporteur général.

“Le débat c’est une chose mais je souhaiterais qu’on ait des armes pour lutter contre ceux qui s’en prennent à la laïcité“,  a réagi sur France Inter le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle de 2022. Pour le patron des Verts Julien Bayou, ces Etats généraux, “c’est bidon“, alors qu’est discuté au parlement le projet de loi séparatismes. “Que va-t-il en sortir ? Des propositions qu’on aurait dû mettre“ dans le projet de loi ?, a-t-il interrogé sur RTL-LCI-Le Figaro.

Le député ex-LaREM, Aurélien Taché, a quant à lui dénoncé sur Twitter une “mascarade“, appelant Emmanuel Macron à la “stopper“ pour « laisse(r) “un peu de dignité à la France et à son gouvernement“.

Parmi les spécialistes de la question de la laïcité, certains aussi sont dubitatifs. Interrogé sur franceinfo, Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS se dit ainsi “un peu surpris parce qu’en général on fait des états généraux avant de passer une loi. Or, là, il y a une loi qui est en train d’être votée par le Parlement, qui n’a pas fini d’ailleurs d’être discutée, qui va peut-être faire l’objet d’un débat au Conseil constitutionnel.“

Avr
22
jeu
Covid long : Emmanuel Macron à l’hôpital Foch à la rencontre de soignants @ Hôpital Foch
Avr 22 Jour entier

Emmanuel Macron rencontrera ce jeudi 22 avril des soignants et des patients à l’hôpital Foch de Suresnes, dans la banlieue Ouest de Paris, pour évoquer la prise en charge des patients qui souffrent de symptômes persistants du Covid, a indiqué l’Elysée. Il échangera avec des médecins, infirmiers et kinésithérapeutes qui traitent ces patients qui souffrent de symptômes persistants. L’hôpital Foch a en effet mis en place une prise en charge coordonnée entre plusieurs services (pneumologie, médecine physique et réadaptation, ORL) pour diagnostiquer et prendre en charge le Covid long.

Une étude nationale consacrée aux patients souffrant des symptômes les plus invalidants « Cocolate« , pour “coordination sur le covid tardif“, a  en été lancée fin 2020, par le CH Dron de Tourcoing. L’objectif est de définir les symptômes que l’on peut vraiment associer au Covid persistant, qui n’a pas aujourd’hui « de définition médicale parce qu’on n’a pas encore assez de données épidémiologiques fiables« , explique le médecin coordinateur de l’étude, le Dr Olivier Robineau, du CH Dron.

 

Faciliter la reconnaissance des malades

Perte de goût ou d’odorat, céphalées, fatigue, douleurs musculaires, essoufflement, sensation de “brouillard“ cérébral… autant de symptômes ressentis par ces malades. L’OMS estime qu’un quart des personnes infectées par le Covid présentent des symptômes persistants pendant un mois et qu’une personne sur dix ressent des symptômes après trois mois. Certains sont encore affectés un an plus tard et errent de médecins en médecins. “L’adaptation du système de santé pour assurer la prise en charge du Covid long et l’engagement des recherches nécessaires à la connaissance de ces symptômes représente aujourd’hui un enjeu majeur“, souligne l’Elysée.

L’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité le 17 février une résolution visant à reconnaître et à prendre en charge les complications à long terme du Covid-19. Elle recommandait aussi de “faciliter la reconnaissance en tant que maladie professionnelle des affections causées par les formes graves“ de cette maladie dans les cas où celle-ci aurait été contractée au travail. A ce stade, le gouvernement a accordé une reconnaissance automatique en maladie professionnelle aux seuls soignants malades du Covid avec des séquelles respiratoires. Un dispositif jugé trop restrictif par de nombreux élus.

Le secrétaire d’Etat aux Retraites et à la Santé au travail, Laurent Pietraszewski avait indiqué à l’époque aux députés que le gouvernement était “prêt à examiner l’évolution de son dispositif“. A la même époque, la Haute autorité de santé avait émis en février des recommandations de prise en charge, suggérant une approche “personnalisée“, coordonnée par le médecin traitant et une “place centrale“  pour la rééducation, notamment respiratoire.

Préparation de l’après-crise avec les partenaires sociaux @ Ministère de l'Economie
Avr 22 Jour entier

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, animent ce jeudi matin une visioconférence avec les partenaires sociaux sur la sortie de crise.

Annoncées par le Premier ministre lors du dernier sommet social, ces concertations visent à réfléchir aux moyens de diminuer progressivement les aides aux entreprises au fur et à mesure de la réouverture des secteurs fermés. Concrètement, il s’agit de préparer le retour à la vie normale économique. Notamment  de sécuriser la reprise, alors que nombre d’entreprises ont dû puiser dans leur trésorerie pour financer leurs frais fixes et que l’activité ne reprendra pas à plein régime. Mais également de préparer à terme la disparition du dispositif d’activité partielle à 100%, prévue fin juin.

La séance débutera par le présentation du rapport Coeuré sur le soutien financier aux entreprises, suivie de celle d’une étude de la DARES, la Direction statistique du ministère du travail, du Trésor, sur les scénarios de sortie de crise. Au coeur des échanges, les évolutions possibles. Il s’agit de trouver des solutions concrètes afin de s’affranchir de ce dispositif d’activité partielle très généreux, tout en évitant un arrêt brusque de la mesure,  pour ne pas provoquer “un tsunami,“ de licenciements et de suppressions d’emploi.

Plusieurs scénarios vont être présentés ce jeudi aux partenaires sociaux, avec une probable différenciation du calendrier entre la baisse de l’indemnisation (par paliers) du chômage partiel de droit commun et de celle qui touche les secteurs protégés. À l’issue de la notification de ces différentes pistes, les ministres sonderont les représentants des syndicats et du patronat pour recueillir leurs propositions et amendements. “Il faut que ça se fasse le plus doucement possible jusqu’à la rentrée prochaine. Il est nécessaire de se laisser la possibilité de faire perdurer le tout si la sortie de la crise sanitaire n’est pas au rendez-vous“, prévient Michel Beaugas, de FO.

Elisabeth Borne va également proposer aux partenaires sociaux une énième version du calendrier, à confirmer. L’objectif, à savoir parvenir à un régime de croisière pour toutes les entreprises et tous les salariés, est reporté de deux mois, au 1er septembre. Le calendrier va aussi évoluer dans le détail.

Rentrée scolaire : réunion au ministère des syndicats d’enseignants @ Ministère de l'Education nationale
Avr 22 Jour entier

Avant le retour en classe des écoliers prévu lundi 26 avril, le ministère de l’Education nationale réunit ce jeudi 22 avril les syndicats d’enseignants, pour les informer des conditions et du protocole sanitaire mis en en place à l’occasion de cette rentrée. Le gouvernement doit annoncer ce jeudi 22 avril lors d’une conférence de presse, les mesures prises pour ce retour de vacances, trois semaines après la fermeture des établissements scolaires.

Emmanuel Macron a fixé la réouverture des classes au 26 avril, tandis que les collégiens et lycéens restent en distanciel une semaine supplémentaire. Un décalage que les syndicats d’instituteurs ne voient pas du bon œil, jugeant cette rentrée scolaire “prématurée“. “On n’a pas encore assez de recul sur les effets du confinement, donc on est un peu circonspects. Il aurait peut-être fallu reporter la rentrée des maternelles-primaires en présentiel, comme celles des collèges-lycées“, réagit auprès de BFMTV, Laurent Hoefman, président du Syndicat national des écoles. L’un des points d’inquiétude majeur pour ce retour à l’école est le nombre de contaminations qui reste élevé.

Une pétition intersyndicale

La santé des personnels “passe après l’ouverture quoi qu’il en coûte des écoles et établissements scolaires“, alerte la FSU de Seine-Saint-Denis. Un discours partagé par les syndicats enseignants, à l’origine d‘une pétition intersyndicale (FSU, Unsa, CFDT, CGT, SUD…) lancée avec l’appui de la principale fédération de parents d’élèves, la Fédération des parents d’élèves (FCPE),

Cette pétition réclame “des conditions sanitaires strictes“ pour permettre de “ maintenir les écoles et établissements scolaires ouverts“ : des moyens pour assurer les remplacements d’enseignants malades,  “une amélioration significative de la politique de tests“, “l’équipement des locaux en capteurs de CO2“, “la vaccination de tous les personnels volontaires“ et la fermeture des classes dès le premier cas de Covid avéré (élève ou personnel).

 

Sommet Climat international à l’initiative de Joe Biden @ Virtuel
Avr 22 – Avr 23 Jour entier

Le nouveau président américain Joe Biden a annoncé mercredi 27 janvier, l’organisation d’un sommet international sur le climat : le Earth Day qui se tiendra les 22 avril et 23 avril. Une date qui qui correspond au jour de la Terre et au cinquième anniversaire de la signature de l’accord de Paris, que les Etats-Unis ont de nouveau rejoint après l’entrée en fonction de Joe Biden.

Le retour des Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique

Il s’agira pour la présidence Biden, de son premier rendez-vous d’ampleur sur la question climatique.  L’élection du 46ème président américain en novembre dernier a en effet ramené les États-Unis au sein du concert des Nations unies, pour lutter contre le réchauffement climatique. Non seulement, l’administration américaine a bien réintégré l’Accord de Paris que Donald Trump avait quitté en 2017, mais elle se pose désormais en meneuse du combat.

Le Président Biden a indiqué, vendredi 26 mars, dans un communiqué : “Le sommet mettra également en évidence des exemples de la manière dont une ambition climatique renforcée, créera des emplois bien rémunérés, fera progresser les technologies innovantes et aidera les pays vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques“. Les États-Unis devraient aussi annoncer “un objectif ambitieux d’émissions pour 2030“. Une partie des dirigeants invités à cette réunion, devrait également présenter des engagements en matière de baisse d’émissions de CO2. Selon la presse américaine, des annonces sont attendues du côté du Japon, de la Corée du Sud et du Canada.

Le Président Jair Bolsonaro Brésil a d’ores et déjà adressé une lettre à son homologue américaine promettant d“’éradiquer toute déforestation illégale au Brésil d’ici 2030“. Il se dit aussi “prêt à travailler avec la communauté internationale pour la protection de l’environnement et le développement durable en Amazonie“.

Une quarantaine de dirigeants internationaux

Joe Biden a convié à ce sommet, les dirigeants des 17 pays responsables d’environ 80% des émissions globales de gaz à effet de serre et du produit intérieur brut mondial, a expliqué la présidence américaine. Dans son invitation, le président américain a exhorté les dirigeants à profiter du sommet pour expliquer comment leur pays compte contribuer aussi à une ambition climatique renforcée.

La liste des 40 nations présentes comprend le Canada, le Mexique, Israël, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Nigeria, l’Afrique du Sud ainsi que des alliés européens et asiatiques des Etats-Unis. Sont également conviés les Etats moteurs dans la lutte contre le changement climatique ou particulièrement exposés à ses effets. Un petit nombre de dirigeants d’entreprises et de la société civile participeront également à cette réunion.

La maire de Paris sera également de la partie. Le président américain l’avait conviée par l’intermédiaire de John Kerry qu’elle avait rencontré le 12 mars. Anne Hidalgo, s’exprimera sur le rôle moteur des villes en matière d’enjeux climatiques, ainsi que la nécessité d’une relance verte et juste socialement et enfin, sur la jeunesse, d’après l’un de ses conseillers.

La Chine et la Russie, présentes

Tout en affichant une très grande fermeté face à la Chine et à la Russie, le président américain a invité à ce sommet les présidents russe, Vladimir Poutine, de la Chine Xi Jinping, affirmant vouloir coopérer avec ces deux puissances adversaires des États-Unis, face aux défis communs et en premier lieu en matière climatique.

Font également partie des invités, pour la France, le président Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson. Parmi les autres participants notamment, le roi saoudien Salman bin Abdulaziz, le Président brésilien Jair Bolsonaro, le Premier ministre indien Narendra Modi et le Président turc Recep Tayyip Erdogan. L’Afrique sera également représentée lors de ce sommet. Outre le président nigérian, Muhammadu Buhari, quatre autres dirigeants africains figurent parmi les invités. Il s’agit du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, du Sud-Africain Cyril Ramaphosa, du Kenyan Uhuru Kenyatta et de Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo.

La liste complète des invités

  • Prime Minister Gaston Browne, Antigua and Barbuda
  • President Alberto Fernandez, Argentina
  • Prime Minister Scott Morrison, Australia
  • Prime Minister Sheikh Hasina, Bangladesh
  • Prime Minister Lotay Tshering, Bhutan
  • President Jair Bolsonaro, Brazil
  • Prime Minister Justin Trudeau, Canada
  • President Sebastián Piñera, Chile
  • President Xi Jinping, People’s Republic of China
  • President Iván Duque Márquez, Colombia
  • President Félix Tshisekedi, Democratic Republic of the Congo
  • Prime Minister Mette Frederiksen, Denmark
  • President Ursula von der Leyen, European Commission
  • President Charles Michel, European Council
  • President Emmanuel Macron, France
  • President Ali Bongo Ondimba, Gabon
  • Chancellor Angela Merkel, Germany
  • Prime Minister Narendra Modi, India
  • President Joko Widodo, Indonesia
  • Prime Minister Benjamin Netanyahu, Israel
  • Prime Minister Mario Draghi, Italy
  • Prime Minister Andrew Holness, Jamaica
  • Prime Minister Yoshihide Suga, Japan
  • President Uhuru Kenyatta, Kenya
  • President David Kabua, Republic of the Marshall Islands
  • President Andrés Manuel López Obrador, Mexico
  • Prime Minister Jacinda Ardern, New Zealand
  • President Muhammadu Buhari, Nigeria
  • Prime Minister Erna Solberg, Norway
  • President Andrzej Duda, Poland
  • President Moon Jae-in, Republic of Korea
  • President Vladimir Putin, The Russian Federation
  • King Salman bin Abdulaziz Al Saud, Kingdom of Saudi Arabia
  • Prime Minister Lee Hsien Loong, Singapore
  • President Matamela Cyril Ramaphosa, South Africa
  • Prime Minister Pedro Sánchez, Spain
  • President Recep Tayyip Erdoğan, Turkey
  • President Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, United Arab Emirates
  • Prime Minister Boris Johnson, United Kingdom
  • President Nguyễn Phú Trọng, Vietnam

Les principaux thèmes du sommet

Parmi les principaux thèmes annoncés par la présidence américaine pour ce sommet, figurent notamment :

  • l’intensification des efforts déployés par les principales économies du monde pour réduire les émissions au cours de cette décennie critique afin de maintenir à portée de main une limite de réchauffement de 1,5 degré Celsius ,
  • la mobilisation des financements des secteurs public et privé pour conduire la transition du net zéro et aider les pays vulnérables à faire face aux impacts climatiques ;
  • la stimulation des technologies de transformation qui peuvent aider à réduire les émissions et à s’adapter au changement climatique, tout en créant d’énormes nouvelles opportunités économiques et en développant les industries de l’avenir ;
  • l’aide aux pays vulnérables, afin de faire face aux impacts climatiques.

 

 

 

 

 

 

 

Avr
23
ven
Emmanuel Macron au Tchad pour les obsèques de Déby @ N’Djamena
Avr 23 Jour entier

Emmanuel Macron assistera ce vendredi aux obsèques nationales d’Idriss Déby, le président tchadien tué mardi à 68 ans par les rebelles. Il sera accompagné de Franck Paris, son conseiller Afrique, et de Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères. Onze chefs d’États parmi lesquels le président Français, le Congolais Félix Tshisekedi, le Nigérien Mohamed Bazoum ou encore le représentant de la diplomatie européenne Josep Borrell assisteront à N’Djamena, la capitale tchadienne, aux funérailles du président Déby. Une absence remarquée, celle du Congolais Denis Sassou-Nguesso qui a invoqué des raisons familiales.

Le président de la république a rencontré mercredi soir, à son arrivée dans le pays, le fils de Déby, Mahamat, qui dirige le conseil militaire de transition depuis sa mort, Il a aussi tenu une réunion avec ses partenaires du G5 le président de la transition au Mali Bah N’daw, le président Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le président du Niger Mohamed Bazoum. Il a ensuite eu un tête-à-tête avec le président de l’Union africaine Moussa Faki, d’après l’Elysée.

La cérémonie

À l’arrivée de la dépouille mortelle à 9h sur la place de la Nation, Idriss Déby recevra les hommages de sa famille biologique, politique, de ses compagnons d’armes puis des chefs d’États étrangers qui seront présents sur la place en face du palais présidentiel où des tentes ont été dressées. Le vice-président du conseil militaire de transition, le général Djimadoum Tiraina, un des fidèles d’Idriss Déby qui a été son dernier ministre de la Défense, doit ensuite prononcer l’oraison funèbre. Les attributs de maréchal seront déposés sur le cercueil pendant que vont tonner 21 coups de canons pour saluer la mémoire du disparu. La dépouille sera remise à la famille, le temps d’une prière à la grande mosquée de Ndjamena avant le départ pour Amdjarass, non loin de son village natal où le corps d’Idriss Déby Itno reposera désormais.

Inquiétude pour la stabilité du Tchad

Après un communiqué de condoléances qui parlait de l’ancien rebelle comme d’“un ami courageux, ce déplacement du chef de l’Etat est un nouveau geste fort envers le pays sahélien, allié indispensable dans la lutte contre les mouvements djihadistes de la région. La France “perd un ami courageux“ avec la mort du président tchadien Idriss Déby Itno, a annoncé ce mardi l’Élysée dans un communiqué, soulignant également l’importance d’une “transition pacifique“ au Tchad, son allié au Sahel. Paris “exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad “, poursuit l’Élysée dans ce message de condoléances.

La relation entre le président tchadien et la France remonte aux années 1980. Paris prend alors fait et cause pour Idriss Déby, lâchant Hissène Habré, le président en exercice. Après son accession au pouvoir en 1990, la coopération entre les deux pays s’intensifie. La France décide d’y positionner une partie de ses forces et, en 2014, d’installer le centre opérationnel de sa nouvelle opération, baptisée Barkhane, à Ndjamena. La France volera à plusieurs reprises au secours de Déby lorsque celui-ci sera menacé par les rebelles. Ce fut le cas en en 2008 sous Nicolas Sarkozy ou sous la présidence d’Emmanuel Macron en 2019. Le président français aura d’ailleurs entretenu pendant près de quatre ans une relation de proximité avec Idriss Déby, allié indéfectible de la France depuis 1990.

Après sa mort, la France s’est dit déjà à plusieurs reprises préoccupée de “la stabilité et l’intégrité territoriale du Tchad“.Est-ce que le Conseil militaire de transition va assurer la stabilité, l’intégrité du Tchad ?“, s’est demandé jeudi Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, s’interrogeant également sur sa capacité à “mettre en œuvre un processus démocratique“, tout en respectant ses engagements militaires dans la région. Le constat et les mots sont presque les mêmes pour Josep Borell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne. “Il faut aider le Tchad. Il faut passer outre les considérations politiques »“ a-t-il dit jeudi lors d’une visite en Mauritanie, avant de se rendre lui aussi aux funérailles d’Idriss Déby.

Reste qu’au Tchad, ce témoignage d’amitié de la France risque d’être interprété par certains comme un blanc-seing accordé au fils d’Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby, qui de facto s’est emparé du pouvoir, suspendant la Constitution et dissolvant gouvernement et Assemblée nationale. Le Conseil militaire de transition dont il a pris la tête a notamment annoncé que des élections ne seraient pas organisées avant dix-huit mois. Les principaux partis d’opposition ont mis en garde la France. Les enjeux dans le pays sont donc d’ampleur. La disparition subite de Deby aux mains de rebelles risquant de mettre en difficulté le cadre de coopération régionale et l’opération militaire.

Avr
24
sam
Début de la quarantaine pour les voyageurs en provenance de certains pays @ France
Avr 24 Jour entier

Une quarantaine obligatoire pour les voyageurs venant du Brésil, du Chili, d’Argentine et d’Afrique du Sud et d’Inde “sera mis en place à partir de samedi matin“, a déclaré mardi 20 avril, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. La mesure concerne aussi les voyageurs venant de Guyane, a précisé Clément Beaune car “il y a un risque plus important en raison de la proximité avec le Brésil“La mesure a été confirmée jeudi soir, par le Premier ministre Jean Castex.

Concrètement, seuls les ressortissants français et européens en provenance de ces pays et du territoire de la Guyane. pourront rentrer sur le territoire national à partir du samedi. 24 avril Tout passager venant de l’un deux sera soumis à un contrôle renforcé s’appuyant sur un arrêté préfectoral. Il “fera l’objet d’une quarantaine stricte“ de 10 jours qui sera soumise “aux contrôles des forces de l’ordre“. Une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros pourra être dressée en cas de non-respect de cette quarantaine.

Les personnes concernées par cette quarantaine, devront  indiquer le lieu de leur isolement à la compagnie aérienne en amont du vol et “fournir un justificatif attestant de l’existence de ce lieu“, comme une attestation de domicile ou une réservation d’hôtel. Les sorties pour des motifs impérieux seront limitées entre 10 heures et 12 heures.

Le dispositif de test avant l’embarquement sera lui aussi renforcé. Seront ainsi désormais nécessaires, un test PCR négatif de moins de 36 heures (au lieu de 72 heures), ou un PCR négatif de moins de 72 heures accompagné d’un test antigénique négatif de moins de 24 heures seront désormais nécessaires. La réalisation d’un test antigénique sera également rendue systématique à l’arrivée en France, avant de quitter l’aéroport.