L’agenda politique

Avr
22
jeu
Covid long : Emmanuel Macron à l’hôpital Foch à la rencontre de soignants @ Hôpital Foch
Avr 22 Jour entier

Emmanuel Macron rencontrera ce jeudi 22 avril des soignants et des patients à l’hôpital Foch de Suresnes, dans la banlieue Ouest de Paris, pour évoquer la prise en charge des patients qui souffrent de symptômes persistants du Covid, a indiqué l’Elysée. Il échangera avec des médecins, infirmiers et kinésithérapeutes qui traitent ces patients qui souffrent de symptômes persistants. L’hôpital Foch a en effet mis en place une prise en charge coordonnée entre plusieurs services (pneumologie, médecine physique et réadaptation, ORL) pour diagnostiquer et prendre en charge le Covid long.

Une étude nationale consacrée aux patients souffrant des symptômes les plus invalidants « Cocolate« , pour “coordination sur le covid tardif“, a  en été lancée fin 2020, par le CH Dron de Tourcoing. L’objectif est de définir les symptômes que l’on peut vraiment associer au Covid persistant, qui n’a pas aujourd’hui « de définition médicale parce qu’on n’a pas encore assez de données épidémiologiques fiables« , explique le médecin coordinateur de l’étude, le Dr Olivier Robineau, du CH Dron.

 

Faciliter la reconnaissance des malades

Perte de goût ou d’odorat, céphalées, fatigue, douleurs musculaires, essoufflement, sensation de “brouillard“ cérébral… autant de symptômes ressentis par ces malades. L’OMS estime qu’un quart des personnes infectées par le Covid présentent des symptômes persistants pendant un mois et qu’une personne sur dix ressent des symptômes après trois mois. Certains sont encore affectés un an plus tard et errent de médecins en médecins. “L’adaptation du système de santé pour assurer la prise en charge du Covid long et l’engagement des recherches nécessaires à la connaissance de ces symptômes représente aujourd’hui un enjeu majeur“, souligne l’Elysée.

L’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité le 17 février une résolution visant à reconnaître et à prendre en charge les complications à long terme du Covid-19. Elle recommandait aussi de “faciliter la reconnaissance en tant que maladie professionnelle des affections causées par les formes graves“ de cette maladie dans les cas où celle-ci aurait été contractée au travail. A ce stade, le gouvernement a accordé une reconnaissance automatique en maladie professionnelle aux seuls soignants malades du Covid avec des séquelles respiratoires. Un dispositif jugé trop restrictif par de nombreux élus.

Le secrétaire d’Etat aux Retraites et à la Santé au travail, Laurent Pietraszewski avait indiqué à l’époque aux députés que le gouvernement était “prêt à examiner l’évolution de son dispositif“. A la même époque, la Haute autorité de santé avait émis en février des recommandations de prise en charge, suggérant une approche “personnalisée“, coordonnée par le médecin traitant et une “place centrale“  pour la rééducation, notamment respiratoire.

Préparation de l’après-crise avec les partenaires sociaux @ Ministère de l'Economie
Avr 22 Jour entier

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, animent ce jeudi matin une visioconférence avec les partenaires sociaux sur la sortie de crise.

Annoncées par le Premier ministre lors du dernier sommet social, ces concertations visent à réfléchir aux moyens de diminuer progressivement les aides aux entreprises au fur et à mesure de la réouverture des secteurs fermés. Concrètement, il s’agit de préparer le retour à la vie normale économique. Notamment  de sécuriser la reprise, alors que nombre d’entreprises ont dû puiser dans leur trésorerie pour financer leurs frais fixes et que l’activité ne reprendra pas à plein régime. Mais également de préparer à terme la disparition du dispositif d’activité partielle à 100%, prévue fin juin.

La séance débutera par le présentation du rapport Coeuré sur le soutien financier aux entreprises, suivie de celle d’une étude de la DARES, la Direction statistique du ministère du travail, du Trésor, sur les scénarios de sortie de crise. Au coeur des échanges, les évolutions possibles. Il s’agit de trouver des solutions concrètes afin de s’affranchir de ce dispositif d’activité partielle très généreux, tout en évitant un arrêt brusque de la mesure,  pour ne pas provoquer “un tsunami,“ de licenciements et de suppressions d’emploi.

Plusieurs scénarios vont être présentés ce jeudi aux partenaires sociaux, avec une probable différenciation du calendrier entre la baisse de l’indemnisation (par paliers) du chômage partiel de droit commun et de celle qui touche les secteurs protégés. À l’issue de la notification de ces différentes pistes, les ministres sonderont les représentants des syndicats et du patronat pour recueillir leurs propositions et amendements. “Il faut que ça se fasse le plus doucement possible jusqu’à la rentrée prochaine. Il est nécessaire de se laisser la possibilité de faire perdurer le tout si la sortie de la crise sanitaire n’est pas au rendez-vous“, prévient Michel Beaugas, de FO.

Elisabeth Borne va également proposer aux partenaires sociaux une énième version du calendrier, à confirmer. L’objectif, à savoir parvenir à un régime de croisière pour toutes les entreprises et tous les salariés, est reporté de deux mois, au 1er septembre. Le calendrier va aussi évoluer dans le détail.

Rentrée scolaire : réunion au ministère des syndicats d’enseignants @ Ministère de l'Education nationale
Avr 22 Jour entier

Avant le retour en classe des écoliers prévu lundi 26 avril, le ministère de l’Education nationale réunit ce jeudi 22 avril les syndicats d’enseignants, pour les informer des conditions et du protocole sanitaire mis en en place à l’occasion de cette rentrée. Le gouvernement doit annoncer ce jeudi 22 avril lors d’une conférence de presse, les mesures prises pour ce retour de vacances, trois semaines après la fermeture des établissements scolaires.

Emmanuel Macron a fixé la réouverture des classes au 26 avril, tandis que les collégiens et lycéens restent en distanciel une semaine supplémentaire. Un décalage que les syndicats d’instituteurs ne voient pas du bon œil, jugeant cette rentrée scolaire “prématurée“. “On n’a pas encore assez de recul sur les effets du confinement, donc on est un peu circonspects. Il aurait peut-être fallu reporter la rentrée des maternelles-primaires en présentiel, comme celles des collèges-lycées“, réagit auprès de BFMTV, Laurent Hoefman, président du Syndicat national des écoles. L’un des points d’inquiétude majeur pour ce retour à l’école est le nombre de contaminations qui reste élevé.

Une pétition intersyndicale

La santé des personnels “passe après l’ouverture quoi qu’il en coûte des écoles et établissements scolaires“, alerte la FSU de Seine-Saint-Denis. Un discours partagé par les syndicats enseignants, à l’origine d‘une pétition intersyndicale (FSU, Unsa, CFDT, CGT, SUD…) lancée avec l’appui de la principale fédération de parents d’élèves, la Fédération des parents d’élèves (FCPE),

Cette pétition réclame “des conditions sanitaires strictes“ pour permettre de “ maintenir les écoles et établissements scolaires ouverts“ : des moyens pour assurer les remplacements d’enseignants malades,  “une amélioration significative de la politique de tests“, “l’équipement des locaux en capteurs de CO2“, “la vaccination de tous les personnels volontaires“ et la fermeture des classes dès le premier cas de Covid avéré (élève ou personnel).

 

Sommet Climat international à l’initiative de Joe Biden @ Virtuel
Avr 22 – Avr 23 Jour entier

Le nouveau président américain Joe Biden a annoncé mercredi 27 janvier, l’organisation d’un sommet international sur le climat : le Earth Day qui se tiendra les 22 avril et 23 avril. Une date qui qui correspond au jour de la Terre et au cinquième anniversaire de la signature de l’accord de Paris, que les Etats-Unis ont de nouveau rejoint après l’entrée en fonction de Joe Biden.

Le retour des Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique

Il s’agira pour la présidence Biden, de son premier rendez-vous d’ampleur sur la question climatique.  L’élection du 46ème président américain en novembre dernier a en effet ramené les États-Unis au sein du concert des Nations unies, pour lutter contre le réchauffement climatique. Non seulement, l’administration américaine a bien réintégré l’Accord de Paris que Donald Trump avait quitté en 2017, mais elle se pose désormais en meneuse du combat.

Le Président Biden a indiqué, vendredi 26 mars, dans un communiqué : “Le sommet mettra également en évidence des exemples de la manière dont une ambition climatique renforcée, créera des emplois bien rémunérés, fera progresser les technologies innovantes et aidera les pays vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques“. Les États-Unis devraient aussi annoncer “un objectif ambitieux d’émissions pour 2030“. Une partie des dirigeants invités à cette réunion, devrait également présenter des engagements en matière de baisse d’émissions de CO2. Selon la presse américaine, des annonces sont attendues du côté du Japon, de la Corée du Sud et du Canada.

Le Président Jair Bolsonaro Brésil a d’ores et déjà adressé une lettre à son homologue américaine promettant d“’éradiquer toute déforestation illégale au Brésil d’ici 2030“. Il se dit aussi “prêt à travailler avec la communauté internationale pour la protection de l’environnement et le développement durable en Amazonie“.

Une quarantaine de dirigeants internationaux

Joe Biden a convié à ce sommet, les dirigeants des 17 pays responsables d’environ 80% des émissions globales de gaz à effet de serre et du produit intérieur brut mondial, a expliqué la présidence américaine. Dans son invitation, le président américain a exhorté les dirigeants à profiter du sommet pour expliquer comment leur pays compte contribuer aussi à une ambition climatique renforcée.

La liste des 40 nations présentes comprend le Canada, le Mexique, Israël, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Nigeria, l’Afrique du Sud ainsi que des alliés européens et asiatiques des Etats-Unis. Sont également conviés les Etats moteurs dans la lutte contre le changement climatique ou particulièrement exposés à ses effets. Un petit nombre de dirigeants d’entreprises et de la société civile participeront également à cette réunion.

La maire de Paris sera également de la partie. Le président américain l’avait conviée par l’intermédiaire de John Kerry qu’elle avait rencontré le 12 mars. Anne Hidalgo, s’exprimera sur le rôle moteur des villes en matière d’enjeux climatiques, ainsi que la nécessité d’une relance verte et juste socialement et enfin, sur la jeunesse, d’après l’un de ses conseillers.

La Chine et la Russie, présentes

Tout en affichant une très grande fermeté face à la Chine et à la Russie, le président américain a invité à ce sommet les présidents russe, Vladimir Poutine, de la Chine Xi Jinping, affirmant vouloir coopérer avec ces deux puissances adversaires des États-Unis, face aux défis communs et en premier lieu en matière climatique.

Font également partie des invités, pour la France, le président Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson. Parmi les autres participants notamment, le roi saoudien Salman bin Abdulaziz, le Président brésilien Jair Bolsonaro, le Premier ministre indien Narendra Modi et le Président turc Recep Tayyip Erdogan. L’Afrique sera également représentée lors de ce sommet. Outre le président nigérian, Muhammadu Buhari, quatre autres dirigeants africains figurent parmi les invités. Il s’agit du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, du Sud-Africain Cyril Ramaphosa, du Kenyan Uhuru Kenyatta et de Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo.

La liste complète des invités

  • Prime Minister Gaston Browne, Antigua and Barbuda
  • President Alberto Fernandez, Argentina
  • Prime Minister Scott Morrison, Australia
  • Prime Minister Sheikh Hasina, Bangladesh
  • Prime Minister Lotay Tshering, Bhutan
  • President Jair Bolsonaro, Brazil
  • Prime Minister Justin Trudeau, Canada
  • President Sebastián Piñera, Chile
  • President Xi Jinping, People’s Republic of China
  • President Iván Duque Márquez, Colombia
  • President Félix Tshisekedi, Democratic Republic of the Congo
  • Prime Minister Mette Frederiksen, Denmark
  • President Ursula von der Leyen, European Commission
  • President Charles Michel, European Council
  • President Emmanuel Macron, France
  • President Ali Bongo Ondimba, Gabon
  • Chancellor Angela Merkel, Germany
  • Prime Minister Narendra Modi, India
  • President Joko Widodo, Indonesia
  • Prime Minister Benjamin Netanyahu, Israel
  • Prime Minister Mario Draghi, Italy
  • Prime Minister Andrew Holness, Jamaica
  • Prime Minister Yoshihide Suga, Japan
  • President Uhuru Kenyatta, Kenya
  • President David Kabua, Republic of the Marshall Islands
  • President Andrés Manuel López Obrador, Mexico
  • Prime Minister Jacinda Ardern, New Zealand
  • President Muhammadu Buhari, Nigeria
  • Prime Minister Erna Solberg, Norway
  • President Andrzej Duda, Poland
  • President Moon Jae-in, Republic of Korea
  • President Vladimir Putin, The Russian Federation
  • King Salman bin Abdulaziz Al Saud, Kingdom of Saudi Arabia
  • Prime Minister Lee Hsien Loong, Singapore
  • President Matamela Cyril Ramaphosa, South Africa
  • Prime Minister Pedro Sánchez, Spain
  • President Recep Tayyip Erdoğan, Turkey
  • President Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, United Arab Emirates
  • Prime Minister Boris Johnson, United Kingdom
  • President Nguyễn Phú Trọng, Vietnam

Les principaux thèmes du sommet

Parmi les principaux thèmes annoncés par la présidence américaine pour ce sommet, figurent notamment :

  • l’intensification des efforts déployés par les principales économies du monde pour réduire les émissions au cours de cette décennie critique afin de maintenir à portée de main une limite de réchauffement de 1,5 degré Celsius ,
  • la mobilisation des financements des secteurs public et privé pour conduire la transition du net zéro et aider les pays vulnérables à faire face aux impacts climatiques ;
  • la stimulation des technologies de transformation qui peuvent aider à réduire les émissions et à s’adapter au changement climatique, tout en créant d’énormes nouvelles opportunités économiques et en développant les industries de l’avenir ;
  • l’aide aux pays vulnérables, afin de faire face aux impacts climatiques.

 

 

 

 

 

 

 

Avr
23
ven
Emmanuel Macron au Tchad pour les obsèques de Déby @ N’Djamena
Avr 23 Jour entier

Emmanuel Macron assistera ce vendredi aux obsèques nationales d’Idriss Déby, le président tchadien tué mardi à 68 ans par les rebelles. Il sera accompagné de Franck Paris, son conseiller Afrique, et de Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères. Onze chefs d’États parmi lesquels le président Français, le Congolais Félix Tshisekedi, le Nigérien Mohamed Bazoum ou encore le représentant de la diplomatie européenne Josep Borrell assisteront à N’Djamena, la capitale tchadienne, aux funérailles du président Déby. Une absence remarquée, celle du Congolais Denis Sassou-Nguesso qui a invoqué des raisons familiales.

Le président de la république a rencontré mercredi soir, à son arrivée dans le pays, le fils de Déby, Mahamat, qui dirige le conseil militaire de transition depuis sa mort, Il a aussi tenu une réunion avec ses partenaires du G5 le président de la transition au Mali Bah N’daw, le président Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le président du Niger Mohamed Bazoum. Il a ensuite eu un tête-à-tête avec le président de l’Union africaine Moussa Faki, d’après l’Elysée.

La cérémonie

À l’arrivée de la dépouille mortelle à 9h sur la place de la Nation, Idriss Déby recevra les hommages de sa famille biologique, politique, de ses compagnons d’armes puis des chefs d’États étrangers qui seront présents sur la place en face du palais présidentiel où des tentes ont été dressées. Le vice-président du conseil militaire de transition, le général Djimadoum Tiraina, un des fidèles d’Idriss Déby qui a été son dernier ministre de la Défense, doit ensuite prononcer l’oraison funèbre. Les attributs de maréchal seront déposés sur le cercueil pendant que vont tonner 21 coups de canons pour saluer la mémoire du disparu. La dépouille sera remise à la famille, le temps d’une prière à la grande mosquée de Ndjamena avant le départ pour Amdjarass, non loin de son village natal où le corps d’Idriss Déby Itno reposera désormais.

Inquiétude pour la stabilité du Tchad

Après un communiqué de condoléances qui parlait de l’ancien rebelle comme d’“un ami courageux, ce déplacement du chef de l’Etat est un nouveau geste fort envers le pays sahélien, allié indispensable dans la lutte contre les mouvements djihadistes de la région. La France “perd un ami courageux“ avec la mort du président tchadien Idriss Déby Itno, a annoncé ce mardi l’Élysée dans un communiqué, soulignant également l’importance d’une “transition pacifique“ au Tchad, son allié au Sahel. Paris “exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad “, poursuit l’Élysée dans ce message de condoléances.

La relation entre le président tchadien et la France remonte aux années 1980. Paris prend alors fait et cause pour Idriss Déby, lâchant Hissène Habré, le président en exercice. Après son accession au pouvoir en 1990, la coopération entre les deux pays s’intensifie. La France décide d’y positionner une partie de ses forces et, en 2014, d’installer le centre opérationnel de sa nouvelle opération, baptisée Barkhane, à Ndjamena. La France volera à plusieurs reprises au secours de Déby lorsque celui-ci sera menacé par les rebelles. Ce fut le cas en en 2008 sous Nicolas Sarkozy ou sous la présidence d’Emmanuel Macron en 2019. Le président français aura d’ailleurs entretenu pendant près de quatre ans une relation de proximité avec Idriss Déby, allié indéfectible de la France depuis 1990.

Après sa mort, la France s’est dit déjà à plusieurs reprises préoccupée de “la stabilité et l’intégrité territoriale du Tchad“.Est-ce que le Conseil militaire de transition va assurer la stabilité, l’intégrité du Tchad ?“, s’est demandé jeudi Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, s’interrogeant également sur sa capacité à “mettre en œuvre un processus démocratique“, tout en respectant ses engagements militaires dans la région. Le constat et les mots sont presque les mêmes pour Josep Borell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne. “Il faut aider le Tchad. Il faut passer outre les considérations politiques »“ a-t-il dit jeudi lors d’une visite en Mauritanie, avant de se rendre lui aussi aux funérailles d’Idriss Déby.

Reste qu’au Tchad, ce témoignage d’amitié de la France risque d’être interprété par certains comme un blanc-seing accordé au fils d’Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby, qui de facto s’est emparé du pouvoir, suspendant la Constitution et dissolvant gouvernement et Assemblée nationale. Le Conseil militaire de transition dont il a pris la tête a notamment annoncé que des élections ne seraient pas organisées avant dix-huit mois. Les principaux partis d’opposition ont mis en garde la France. Les enjeux dans le pays sont donc d’ampleur. La disparition subite de Deby aux mains de rebelles risquant de mettre en difficulté le cadre de coopération régionale et l’opération militaire.

Avr
24
sam
Début de la quarantaine pour les voyageurs en provenance de certains pays @ France
Avr 24 Jour entier

Une quarantaine obligatoire pour les voyageurs venant du Brésil, du Chili, d’Argentine et d’Afrique du Sud et d’Inde “sera mis en place à partir de samedi matin“, a déclaré mardi 20 avril, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. La mesure concerne aussi les voyageurs venant de Guyane, a précisé Clément Beaune car “il y a un risque plus important en raison de la proximité avec le Brésil“La mesure a été confirmée jeudi soir, par le Premier ministre Jean Castex.

Concrètement, seuls les ressortissants français et européens en provenance de ces pays et du territoire de la Guyane. pourront rentrer sur le territoire national à partir du samedi. 24 avril Tout passager venant de l’un deux sera soumis à un contrôle renforcé s’appuyant sur un arrêté préfectoral. Il “fera l’objet d’une quarantaine stricte“ de 10 jours qui sera soumise “aux contrôles des forces de l’ordre“. Une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros pourra être dressée en cas de non-respect de cette quarantaine.

Les personnes concernées par cette quarantaine, devront  indiquer le lieu de leur isolement à la compagnie aérienne en amont du vol et “fournir un justificatif attestant de l’existence de ce lieu“, comme une attestation de domicile ou une réservation d’hôtel. Les sorties pour des motifs impérieux seront limitées entre 10 heures et 12 heures.

Le dispositif de test avant l’embarquement sera lui aussi renforcé. Seront ainsi désormais nécessaires, un test PCR négatif de moins de 36 heures (au lieu de 72 heures), ou un PCR négatif de moins de 72 heures accompagné d’un test antigénique négatif de moins de 24 heures seront désormais nécessaires. La réalisation d’un test antigénique sera également rendue systématique à l’arrivée en France, avant de quitter l’aéroport.

 

Avr
26
lun
Rentrée sous haute surveillance : Macron et Blanquer en visite dans une école de Melun
Avr 26 Jour entier

Emmanuel Macron se rend ce lundi matin, jour d’une rentrée sous surveillance sanitaire pour les maternelles et primaires, dans une école de Melun, pour échanger avec des élèves et des enseignants, accompagné du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Cette visite vise à “les remercier de leur engagement depuis le début de la crise et aborder avec eux le cadre sanitaire spécifique aux écoles et les moyens mis en œuvre pour assurer la continuité pédagogique“, indique l’Élysée dans un communiqué.

Une rentrée sous haute surveillance

Ce lundi 26 avril, six millions et demi d’élèves de maternelle et de primaire vont faire leur retour à l’école, alors que collégiens et lycéens effectueront une dernière semaine de cours à distance. Une rentrée sous haute surveillance, pas tout à fait comme les autres.

Une réouverture contestée des écoles

Nous maintenons un protocole sanitaire strict“ a lancé ce jeudi le ministre de l’Éducation nationale. “La stratégie “tester, alerter, protéger“, nous permet d’ouvrir les écoles, pour une année aussi normale que possible“.

Les chiffres ne sont pas encourageants“ a déploré pour sa part ce lundi matin sur BFMTV le professeur Eric Caumes, infectiologue et chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Rouvrir les écoles “ce n’est pas très raisonnable mais on suit les décisions politiques“, a-t-il souligné.

Même constat pour le Snes-FSU. “Il reste encore beaucoup trop de flou et les annonces ministérielles sont loin de lever toutes les inquiétudes en matière sanitaire et pédagogique“ : tel est le constat que fait le syndicat enseignant, pour qui le compte n’y est pas.

Un renforcement du protocole sanitaire

Cette rentrée s’accompagnera notamment d’un renforcement du protocole sanitaire avec d’une part, la montée en puissance de tests salivaires dans les maternelles, primaires et collèges. Un objectif de 600.000 tests salivaires hebdomadaires est souhaité par le gouvernement d’ici mi-mai. Par ailleurs, comme au mois de mars, dès qu’un cas de Covid-19 sera détecté dans une classe, elle sera fermée. “Je préfère avoir à fermer 1 % des classes que 100 % des écoles“, a expliqué le ministre en fin de semaine.

Les cantines : un maillon faible

Il n’y a pas de changement pour la cantine. “Nous allons quand même, à partir de maintenant, recommander aux parents de ne pas envoyer leur enfant à la cantine quand ils peuvent le faire“ a indiqué jeudi Jean Michel Blanquer. Des propos complétés hier par le ministre, qui a lui même qualifié une nouvelle fois ces dernières sur RTL  de “maillon faible” du dispositif. Des propos déjà tenus dans la semaine par le ministre, qui avait déclaré sur Franceinfo : “Quand on peut avoir son enfant chez soi pour le déjeuner, c’est mieux.“ “Ce n’est pas complètement nouveau, mais c’est vrai qu’on peut souligner cette recommandation. C’est aussi bien de façon à ce qu’il y ait moins d’enfants à la cantine, que ce soit les enfants qui en ont le plus besoin qui puissent bénéficier de la cantine“, avait-il ajouté.

 

 

Télétravail, restaurants d’entreprise… Elisabeth Borne consulte les partenaires sociaux @ Ministère du travail
Avr 26 Jour entier

A quelques jours d’un possible déconfinement prévu à la mi-mai, Elisabeth Borne, rencontre ce lundi 26 avril les partenaires sociaux. L’objectif  est de “Faire évoluer les règles à partir de la mi-mai“, a indiqué vendredi la ministre du Travail.

“Lundi prochain, on parlera avec les organisations patronales et syndicales de la façon dont on pourra faire évoluer les règles à partir de la mi-mai“, a a précisé Me Borne sur LCI. À cette échéance, “on commencera à rouvrir les commerces, les terrasses, certains établissements culturels, on aura aussi à faire bouger les règles sur le télétravail“, a-t-elle souligné, précisant qu’elle “souhaite qu’on puisse redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l’organisation de ce télétravail“.

Un allègement du télétravail

La première mesure d’allègement sur la table ce lundi concernera le télétravail. L’idée est de passer des quatre ou cinq jours de télétravail par semaine, comme actuellement, à trois voire deux jours. A l’échéance de la mi-mai, “on commencera à rouvrir les commerces, les terrasses, certains établissements culturels, on aura aussi à faire bouger les règles sur le télétravail“, a souligné la ministre, précisant qu’elle “souhaite qu’on puisse redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l’organisation de ce télétravail“.

Des assouplissements en vue dans les restaurants d’entreprise

Après celles des écoles, les cantines d’entreprise sont dans le viseur du gouvernement. L’assouplissement des règles sanitaires dans les restaurants d’entreprise est une des mesures en discussion ce lundi. Mi-mai, il serait à nouveau possible de déjeuner avec un ou plusieurs collègues, tout en respectant un certain nombre de gestes barrière. Mais attention, pas question de faire le distinguo entre les salariés vaccinés et les autres. Les règles seront les mêmes pour tous. Il faudra dans tous les cas continuer à respecter les geste barrières.

Et l’entourage de la ministre précise que “ce n’est pas demain qu’on risque d’enlever le masque en entreprise“. Les salariés français pourraient en outre avoir de nouveau la possibilité de se retrouver entre collègues, pour des moments de convivialité, tels que des pots de départ, dans le respect d’un protocole sanitaire qui reste à préciser.

 

 

Avr
27
mar
“Tous anti-Covid- carnet“ : Jean-Baptiste Djebbari et Cédric O à l’aéroport Paris-Orly @ Aéroport Paris-Orly
Avr 27 Jour entier

Dans le cadre des expérimentations de  “TousAntiCovid Carnet“ pour les vols vers la Corse, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, se rendent à l’aéroport Paris-Orly ce mardi 27 avril 2021 à 09h30.

L’application française de traçage des contaminations à la Covid-19 “Tous Anti Covid“ va intégrer une nouvelle fonctionnalité appelée « TousAntiCovid-Carnet“. Elle permet aux utilisateurs de justifier d’un résultat positif ou négatif à un test de détection du virus (antigénique ou PCR) depuis le 19 avril, mais aussi de télécharger gratuitement, le cas échéant, une attestation de vaccination en format PDF dès le 29 avril, a indiqué le Ministère de la Santé dans un communiqué du 19 avril 2021.  Tous anti-COVID Carnet va d’abord être expérimenté pour les vols à destination de la Corse ou des territoires d’Outre-mer.

Brexit : le Parlement européen se prononce sur l’accord commercial UE-Royaume-Uni @ Parlement européen
Avr 27 Jour entier

Mardi 27 avril, le Parlement européen se prononcera lors d’un vote en plénière sur l’accord commercial post-Brexit, qui fixe le cadre des futures relations entre entre l’Union Européenne (UE) et le Royaume-Uni.  Les députés débattront et se prononceront aussi sur une résolution évaluant l’accord, dans laquelle ils insistent sur sa mise en œuvre totale, avec l’accord de retrait, et soulignent le rôle du Parlement pour contrôler l’application pratique des accords. Le résultat des votes sera annoncé mercredi à 9 heures.

Le 24 décembre 2020, les négociateurs de l’UE et du Royaume-Uni ont conclu l’accord de commerce et de coopération établissant les termes de la future coopération UE-Royaume-Uni sur le libre-échange sans quotas ni droits de douane, la pêche, l’énergie, la sécurité intérieure et des normes de concurrence équitables. Afin de limiter au maximum les perturbations, cet accord s’applique provisoirement depuis le 1er janvier 2021 et prendra fin le 30 avril 2021. L’approbation du Parlement est donc nécessaire pour que le texte entre en vigueur de façon permanente.