L’agenda politique

Juin
11
ven
47ème sommet du G7 @ château de Tregenna,
Juin 11 – Juin 13 Jour entier

Les dirigeants des pays les plus influents du monde se rencontrent du 11 au 13 juin lors d’un 47ème sommet du G7. Ce sera la première réunion physique des dirigeants du G7 en près de deux ans, après l’annulation du sommet l’an dernier, en raison de la pandémie de Covid-19.

Le G7, également connu sous le nom de Groupe des Sept, est une organisation internationale composée des sept plus grandes économies avancées du monde : l’Allemagne, l’Italie, le Canada, la France, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis. Le Royaume-Uni qui exerce cette année la présidence, est chargé d’organiser et d’accueillir le sommet 2021.

Où se tient le sommet 2021 ?

Le bord de mer anglais de Cornouailles accueille le 47e sommet des dirigeants mondiaux. La réunion du G7 se tiendra dans la station balnéaire de Carbis Bay à Cornwall, sur la côte sud-ouest du Royaume-Uni. Les dirigeants séjourneront au château de Tregenna, un hôtel à St Ives, pendant toute la durée du sommet.

Qui sera présent ?

Les membres de droit

Ce 47ème sommet du G7 accueillera les chefs d’état et de gouvernement des États membres, ainsi que les représentants de l’Union européenne. Outre son organisateur, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se rassembleront dans le Sud-Ouest de l’Angleterre : le président américain Joe Biden, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga, le Premier ministre italien Mario Draghi et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le Premier ministre Modi apparaîtra virtuellement au lieu de se rendre au Royaume-Uni en raison de la gravité de la pandémie de Covid en Inde. Seront également présents le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cette réunion sera le premier sommet du G7 de Joe Biden et du Premier ministre Suga. Elle sera la dernière de la chancelière Merkel avant qu’elle ne quitte ses fonctions. Le dirigeant américain se rendra ensuite à Bruxelles pour un sommet de l’OTAN le 14 juin. Cette tournée en Europe vise “ à mettre en évidence son engagement à restaurer nos alliances, à revitaliser les relations transatlantiques et à travailler en étroite coopération avec nos alliés“, a déclaré l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki. L’annonce de la Maison Blanche est intervenue alors que M. Biden concluait l’organisation d’un sommet mondial sur le climat qui signalait un engagement renouvelé des États-Unis dans les efforts environnementaux.

Les invités

Parmi les autres représentants de pays non membres, présents en tant qu’invités, figurent le Premier ministre australien Scott Morrison, le président sud-coréen Moon Jae-in, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le Premier ministre indien Narendra Modi.

Quel est le programme ?

Ce 47ème sommet du G7 sera la première réunion des dirigeants mondiaux depuis le début de la pandémie de Covid. Les questions mises en évidence par le Royaume-Uni comme priorités politiques au cours de sa présidence du G7, seront au coeur des discussions lors de cette réunion :

  • diriger la reprise mondiale du coronavirus tout en renforçant notre résilience face aux futures pandémies“ ;
  • promouvoir notre prospérité future en défendant le commerce libre et équitable“ ;
  • lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité de la planète“ ;
  • défendre nos valeurs communes“.

Le coronavirus est sans aucun doute la force la plus destructrice que nous ayons vue depuis des générations et le plus grand test de l’ordre mondial moderne que nous ayons connu“, a déclaré le chef du gouvernement britannique. “Il est juste que nous abordions le défi de reconstruire mieux en nous unissant avec un esprit d’ouverture pour créer un avenir meilleur.“

Le Premier ministre, Boris Johnson souhaite également que ce sommet du G7 parvienne à un accord sur les passeports vaccinaux et lance des discussions sur un “traité mondial“ pour faire face aux pandémies. “Nous avons besoin d’accords sur des questions comme les passeports vaccinaux, la certification du statut Covid, et le reste“, a indiqué le patron du 10 Downing street dans une interview diffusée par la chaîne publique canadienne CBC. “Il faut qu’il y ait une forme d’accord, au niveau du G7, sur la façon dont les passeports vaccinaux vont fonctionner“, a-t-il ajouté.

Les vaccins au coeur du débat

L’objectif premier de ce G7 sera de prendre des décisions concrètes sur le don de doses, la levée des brevets sur les vaccins et surtout pour trouver un accord entre Européens et Américains sur la levée des restrictions à l’export de composants du vaccin que les Etats-Unis continuent d’imposer, empêchant des pays comme l’Inde d’en produire. Biden a cherché à redorer le blason mondial de l’Amérique en annonçant juste avant le sommet que les États-Unis feraient don de 500 millions de doses de vaccin BioNTech/Pfizer pour aider les pays nécessiteux du monde entier.

Publiquement, les dirigeants européens ont applaudi cette décision, mais ils se sont également hérissés étant donné que pendant plus d’un an, les États-Unis ont effectivement interdit les exportations de vaccins alors qu’ils s’efforçaient de vacciner leur propre population.

La présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen, lors d’une conférence de presse jeudi matin, a vanté à plusieurs reprises comment l’UE avait été le principal exportateur mondial de vaccins, qualifiant l’annonce de Biden de “potentielle“.“Nous souscrivons à l’objectif du G7 de mettre fin à la pandémie d’ici 2022 en intensifiant la vaccination mondiale“, a-t-elle déclaré.  “L’Union européenne a dès le début contribué massivement à cela… Nous avons également, dès le début, veillé à ce que la vaccination nationale aille de pair avec les exportations vers le reste du monde“, a t-elle ajouté.

Les dirigeants du G7 doivent “annoncer qu’ils fourniront au moins un milliard de doses de vaccins en partageant des doses et en les finançant“, a annoncé le gouvernement britannique.

 

Juin
14
lun
28ème sommet de l’OTAN @ Bruxelles
Juin 14 Jour entier

Les membres de l’Otan se retrouvent, lundi 14 juin à Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden. Ce 28ème sommet appelé à ne durer que deux heures et trente minutes, va lancer la révision du concept stratégique de l’Alliance adopté en 2010 afin de la préparer à faire face aux nouvelles menaces dans l’espace et le cyberespace. Mais il promet surtout d’être surtout celui d’un retour au calme. Il. L’Otan doit panser les plaies ouvertes par Donald Trump. Le retrait d’Afghanistan, décidé sans concertation avec les alliés, a mis à mal la crédibilité des opérations extérieures de l’Alliance.

Une alliance fragilisée

L’ordre du jour devrait être dominé par la Russie, la Chine, le retrait des troupes d’Afghanistan et l’avenir de l’alliance militaire des 30 pays, notamment  l’éternelle question d’amener les alliés de l’OTAN à contribuer davantage à la défense commune. Un message rassurant est attendu du président Biden, là où Donald Trump était passé maître dans la critique de l’organisation et notamment de son financement. Le président républicain avait en effet rejeté l’OTAN, qualifié d’obsolète, appelé ses pays membres “resquilleurs“ , et au premier chef, refusé d’approuver explicitement le principe fondamental de défense mutuelle de l’OTAN. La réunion de lundi doit donc être l’occasion de réaffirmer des valeurs partagées, et pour Paris, de rappeler les principes de solidarité et de concertation préalable entre alliés.

Du côté américain, comme le confirme une source diplomatique, c’est le slogan “America is back“ et la sérénité qui doivent être privilégiés. S’adressant à son arrivée aux troupes américaines stationnées à la base de la Royal Air Force Mildenhall, Joe Biden a d’ailleurs souligné l’engagement des États-Unis envers l’alliance de l’OTAN, mais a déclaré que l’organisation devait moderniser et étendre ses cybercapacités.“Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine“, indique la même source.

Côté européens, on souhaite une plus grande “autonomie stratégique“, moins dépendante du leadership américain, tout en appelant de ses voeux une concertation étroite avec Washington. Mais la réorientation stratégique voulue par les Américains suscite la méfiance de certains États membres de l’UE. Deux points d’achoppement émergent : le financement de la défense et la Chine. “Il y a des convergences et des divergences“, reconnaît le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, qui s’est rendu il y a une semaine à Washington pour finaliser la déclaration du sommet.

Les priorités

La relation avec la Chine et la Russie sera au coeur des débats de ce 28ème sommet. Il est essentiel qu’Européens et Américains parlent d’une même voix avant la rencontre prévue mercredi, à Genève, entre le président des Etats-Unis, Joe Biden, et son homologue russe, Vladimir Poutine. Si la Russie reste “la priorité numéro un“, les membres de l’Alliance sont également appelés à lutter contre “les chevaux de Troie chinois“, note Alessandro Marrone dans une analyse publiée par l’Istituto Affari Internazionali. Il ne s’agit pas de déplacer l’Otan vers l’Asie, mais de tenir compte du fait que la Chine se rapproche de nous et qu’elle essaie de contrôler des infrastructures stratégiques », a expliqué Jens Stoltenberg à l’AFP. “L’Alliance doit se consulter davantage et investir mieux“, plaide le Norvégien.

Egalement sur la table, les dépenses militaires, à la hausse depuis sept ans, avec 215 milliards d’euros de plus,  le climat, la lutte contre les menaces cyber et un investissement accru dans la politique spatiale, la création d’un nouveau centre de technologies de pointe en liaison avec l’industrie, etc. Parmi les autres grands thèmes à aborder, figure aussi celui, majeur, de la maîtrise des armements, notamment nucléaires. Paris considère qu’il faut faire une priorité de ce sujet essentiel “pour la sécurité du continent européen afin de pouvoir agir en partenariat et en concertation avec les Etats-Unis “, indique-t-on à l’Elysée. Dans son intervention devant la presse, jeudi 10 juin, Emmanuel Macron a évoqué dans le cadre de la “grande clarification stratégique“ qu’il prône, la nécessité, pour les Européens, d’être “les acteurs de la maîtrise des armements sur leur sol “.

Le programme

10h00 : discours d’ouverture du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg

10h30 : arrivée des dirigeants

10h30 : déclarations des dirigeants

13h00 : salutations officielles du secrétaire général de l’OTAN

13h25 : portrait officiel des alliés de l’OTAN

13h30 : réunion du Conseil de l’Atlantique Nord au niveau des chefs d’État et de gouvernement

16h15 : conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN

Tous ces évènements sont diffusés en direct sur le site de l’OTAN, nato.int

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Le projet de loi « Climat résilience » arrive en séance au Sénat @ Sénat
Juin 14 – Juin 18 Jour entier

Le projet de loi “Climat et Résilience“ voté en mai à une large majorité par les députés, arrive ce lundi 14 juin en séance publique au Sénat. Les débats vont s’étendre sur deux semaines et demi. Pas moins de cinq commissions permanentes au Sénat ont planché sur ce texte. Sur quelque 1900 amendements déposés, près de 700 amendements ont été adoptés en commission. Ils durcissent ou au contraire adoucissent les mesures votées en première lecture par l’Assemblée nationale. Les sénateurs veulent “rendre crédibles“ les engagements [climatiques] européens de la France, a affirmé il y a quelques jours lors d’un point presse, le centriste Jean François Longeot, président de la commission de développement durable.

La ministre de la Transition énergétique a déploré lors de ce premier jour d’examen du texte, des reculs lors de la discussion générale, alors que la majorité sénatoriale a, au contraire, affirmé que la portée des dispositions avait été “rehaussée“ en commission.

Les principaux changements apportés au texte

 

Juin
15
mar
Édouard Philippe élevé au grade de grand officier de la Légion d’honneur @ Palais de l'Elysée
Juin 15 Jour entier

Emmanuel Macron remettra les insignes de grand officier de la Légion d’honneur à Edouard Philippe, son ancien Premier ministre, ce mardi 15 juin, à 12h00, à l’Elysée. Initialement prévue en octobre 2020, la cérémonie avait été annulée à cause de l’épidémie de Covid-19. Il avait ensuite été question de la tenir à la mairie du Havre, mais les empêchements se sont multipliés. Enfin, la date du 22 mars avait été cochée. Ce sera finalement ce mardi, quasiment un an jour pour jour, après le départ de l’intéressé de Matignon.

Depuis 2008 et un décret de Nicolas Sarkozy, ce titre est automatiquement dû après deux ans passés à la tête du gouvernement. Edouard Philippe – qui est actuellement en promotion pour son livre Impressions et lignes claires – y est resté 3 ans, 1 mois et 18 jours.

L’ancien Premier ministre qui ambitionne de “porter des idées fortes dans la présidentielle“ selon un de ses proches, prononcera un discours, tout comme Emmanuel Macron. Les retrouvailles entre les deux ne doivent donner lieu à aucune image filmée, juste quelques photos, pour la postérité. Mais elles seront à coup sûr observées de près, tout comme le discours du chef de l’Etat. A ce titre, une question demeure encore : connaîtra-ton sa teneur ? Pas sûr. En novembre 2017, celui qui avait accompagné la remise de la grand-croix du mérite à Edouard Philippe était resté privé.

Outre ses proches, la liste des invités composée par l’ex-“PM“ comprend plusieurs ministres, dont ses amis transfuges, comme lui, des Républicains, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Mais aussi les plus récents, comme le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le ministre de la Santé Olivier Véran, ou encore celui en charge des Relations avec le parlement, Marc Fesneau. Plusieurs personnalités politiques proches de l’ancien Premier ministre assisteront elles aussi à la cérémonie. Ce sera le cas de deux compagnons de route d’Édouard Philippe, l’eurodéputé LREM Gilles Boyer et le conseiller d’Emmanuel Macron Thierry Solère. Alain Juppé, ex-maire de Bordeaux et mentor de l’ancien chef du gouvernement, a été convié.

 

Ouverture de la vaccination au 12-17 ans @ France
Juin 15 Jour entier

Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron le 2 juin dernier lors de son déplacement à Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot, la vaccination contre le Covid-19 des jeunes est ouverte aux 12-17 ans en France, à partir de ce mardi 15 juin. Elle se fera en centre de vaccination et avec le vaccin Pfizer.

Elle “sera évidemment sur la base du volontariat avec l’accord des parents“ avait indiqué Olivier Véran le 2 juin. Tous les adolescents de 12 à 18 ans auront besoin de l’autorisation de leurs deux parents, comme l’a précisé sur Tf1 le ministre de la Santé.

Une attestation d’autorisation parentale a été publiée sur le site du ministère de la Santé. Sur celle-ci le ministère précise que la vaccination des mineurs nécessite l’autorisation des deux titulaires de l’autorité parentale. Un seul des deux parents peut venir accompagner le mineur le jour de la vaccination, mais il doit s’engager sur l’honneur à ce que l’autre parent ait donné son autorisation. Les conditions diffèrent pour les mineurs de 16 ans et plus souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19. Dans ce cas, comme la vaccination est recommandée et le bénéficie individuel évalué favorablement pour le jeune enfant, la vaccination peut relever de l’autorisation d’un seul des deux titulaires de l’autorité parentale.

En Savoir Plus

Autorisation parentale vaccination
Santé : appel à la grève et à la manifestation @ France
Juin 15 Jour entier

A l’initiative de la CGT-Santé, neuf organisations  ( AMUF, APH, CGT, SNPI CFE-CGC, SUD, le prin­temps de la psy­chia­trie avec la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité) appellent à une journée de grève et de manifestations mardi 15 juin, dans les établissements du sani­taire, du médico-social et du social public et privé.

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Si la question du pouvoir d’achat est au cœur de cette mobilisation, d’autres exigences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée d’action unitaire, indiquent dans un communiqué les organisations mobilisées.

Ensemble, nous exi­geons l’ouver­ture de véri­ta­bles négo­cia­tions sur l’avenir de l’hôpi­tal public et des établissements de Santé et d’Action Sociale com­por­tant :
- L’équité de trai­te­ment dans l’attri­bu­tion des mesu­res sala­ria­les issues du pro­to­cole d’accord du Ségur de la santé, l’attri­bu­tion immé­diate des 183 euros pour l’ensem­ble du per­son­nel des sec­teurs du médico-social et social asso­cia­tif, ainsi que pour les établissements auto­no­mes ;
- La reconnais­sance et la fran­che reva­lo­ri­sa­tion géné­rale des rému­né­ra­tions et évolutions des car­riè­res médi­ca­les et non médi­ca­les, se tra­dui­sant par une aug­men­ta­tion qui cor­res­ponde aux qua­li­fi­ca­tions et res­pon­sa­bi­li­tés de ces métiers ;
- Le recru­te­ment immé­diat de cen­tai­nes de mil­liers de pro­fes­sion­nels sup­plé­men­tai­res, un plan de for­ma­tion plu­ri­dis­ci­pli­naire cor­res­pon­dant et l’ouver­ture immé­diate d’un grand nombre de places d’étudiants dans les dif­fé­ren­tes écoles et facultés pour nos pro­fes­sions ;
- L’arrêt des fer­me­tu­res de ser­vi­ces, d’établissements et des réou­ver­tu­res de lits, de struc­tu­res, par­tout où cela est néces­saire ;
- Une gou­ver­nance des hôpi­taux, des établissements du sani­taire, du médico-social et du social plus ouverte aux per­son­nels et aux usa­gers ;
- L’égalité d’accès, d’accueil et de prise en charge de qua­lité pour la popu­la­tion sur tout le ter­ri­toire ;
- L’aug­men­ta­tion du budget consa­cré à l’hôpi­tal et à nos établissements dans la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2022.

A Paris, un rassemblement aura lieu entre 12h et 14h devant Bercy. Des rassemblements sont organisés également dans de nombreuses villes de France.

L’appel à mobilisation pour cette même journée côté Fonction publique territoriale

Sommet UE-USA @ Bruxelles
Juin 15 Jour entier

Mardi 15 juin, le président Joe Biden, sera reçu en fin de matinée par le roi des Belges avant de participer à un sommet UE-USA avec le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. La dernière rencontre d’un président américain avec les dirigeants des institutions européennes à Bruxelles remonte à la visite de Donald Trump fin mai 2017.

La réunion doit durer deux heures. Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu’il ne participerait à la conférence de presse avec les présidents des deux institutions et quittera Bruxelles à 15 heures pour Genève pour rencontrer Vladimir Poutine.

Ce sommet “soulignera notre engagement en faveur d’un partenariat transatlantique fort, fondé sur des valeurs et des intérêts communs“, a souligné la Maison-Blanche dans un communiqué. Les trois présidents discuteront “d’un programme commun visant à assurer la sécurité sanitaire mondiale ; stimuler la reprise économique ; lutter contre le changement climatique ; renforcer la coopération numérique et commerciale ; consolider la démocratie et répondre aux préoccupations mutuelles en matière de politique étrangère“, a indiqué l’exécutif américain.

Nous avons beaucoup à faire ensemble“, a insisté pour sa part sur Twitter, la présidente de la commission européenne Mme von der Leyen. Charles Michel, le président du Conseil a lui appelé à “rebâtir une alliance forte“ entre l’UE et les États-Unis.

 

Juin
16
mer
Sommet Biden-Poutine @ Villa La Grange
Juin 16 Jour entier

 

Ce sera leur premier tête-à-tête et sans doute le point culminant de la tournée européenne de Biden. “Le président américain rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 16 juin à Genève, en Suisse“, a annoncé la Maison Blanche, qui précise par ailleurs que cette rencontre ne se conclura pas par une conférence de presse commune. Seul Joe Biden prendra la parole à l’issue d’un entretien qui sera l’occasion d’“échanges francs et directs“, assure l’exécutif américain. Il s’agira de la première réunion de ce niveau entre les États-Unis et la Russie depuis le sommet Reagan-Gorbatchev de novembre 1985. Elle se tiendra dans le cadre majestueux du Parc La Grange surplombant le lac Léman.

Ce rendez-vous intervient dans un climat de vives tensions entre Washington et Moscou, sur fond d’échanges de sanctions et d’accusations. Le grand enjeu de cette rencontre sera de les faire baisser, d’essayer de trouver un moyen pour les deux pays de communiquer sereinement afin de pouvoir régler les conflits. L’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les deux dirigeants “discuteraient de toute la gamme des problèmes urgents, alors que nous cherchons à restaurer la prévisibilité et la stabilité des relations américano-russes“.

Le président américain a toutefois marqué son intention de dire à son homologue russe “ce que je veux qu’il sache“ . Et répété son avertissement : “Nous ne cherchons pas à entrer en conflit avec la Russie“, a t-il déclaré le 10 juin au début de sa visite de huit jours en Europe. “Nous voulons une relation stable et prévisible … mais j’ai été clair: les États-Unis réagiront de manière robuste et significative si le gouvernement russe s’engage dans des activités préjudiciables.

Lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC News, Vladimir Poutine a pour sa part décrit son homologue américain comme un “carriériste“ ayant passé sa vie en politique, tandis que Donald Trump est, lui, décrit comme un  “individu talentueux“ et “haut en couleur“. “J’ai grand espoir que, oui, il y ait certains avantages, certains inconvénients, mais qu’il n’y ait plus de manœuvres impulsives de la part du président américain en exercice“, a-t-il dit, selon une traduction fournie par NBC News. Le président russe se défend également d’être un “tueur“, contrairement aux affirmations de Biden.

Les sujets sur la table

Joe Biden a dit qu’il discuterait de “toutes les questions qui fâchent“. Car la raison même de cette rencontre, c’est la diplomatie. Ce sommet avec Poutine sera l’occasion de soulever directement auprès du dirigeant russe les inquiétudes des États-Unis concernant les cyberattaques émanant de la Russie et une foule d’autres questions : agression de Moscou contre l’Ukraine, droits humains et Navalny, face-à-face militaire en Ukraine, en Syrie ou dans l’Arctique…

Au menu des discussions également, l’interdiction par la Russie du groupe d’opposition d’Aleksei A. Navalny qualifié d’extrémiste par un tribunal russe mercredi 9 juin. La décision a accru les enjeux du sommet de Genève pour le président américain, qui a promis de repousser les violations des normes internationales par son homologue russe.

Cette réunion sera enfin aussi l’occasion de rappeler des deux côtés les lignes rouges à ne pas franchir. Côté russe, on ne veut voir l’Ukraine intégrer l’Otan sous aucun prétexte. Côté américain, on remerciera les Russes de ne plus réitérer les tentatives d’intrusion plus ou moins discrètes via des cyberattaques dans les affaires des États-Unis.

Juin
17
jeu
Levée du port du masque en extérieur @ France
Juin 17 Jour entier

Suivant un avis du Haut conseil de santé publique, le Premier ministre a annoncé mercredi la fin du port du masque obligatoire en extérieur dès ce jeudi 17 juin. Celui-ci ne sera donc plus obligatoire “sauf dans certaines circonstances : quand on se regroupe, quand on se trouve dans un lieu bondé, des files d’attente, sur un marché ou encore dans les tribunes d’un stade“, a précisé Jean Castex. “Les arrêtés préfectoraux qui régissent le port du masque en extérieur vont modifiés dès aujourd’hui pour traduire cette nouvelle règle.

La mesure étendue aux cours d’école

Après avoir reçu un avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS), Matignon a indiqué mercredi 16 juin que  le port du masque ne sera plus obligatoire dans les cours de récréation à partir de jeudi  Le gouvernement est revenu sur sa décision initiale de considérer les cours d’écoles comme des espaces de “regroupement et de proximité“ et d’y maintenir l’obligation du port du masque.

Où le port du masque restera-t-il obligatoire ?

Outre dans les lieux clos, le port du masque restera obligatoire en extérieur dans certaines circonstances. Matignon n’a pas fixé à ce titre de liste exhaustive. Concrètement, l’obligation est maintenue dans toutes les situations où il n’est pas possible de maintenir une distanciation sociale entre les individus. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, est revenu ce jeudi sur le sujet, énonçant différentes situations dans lesquelles il faudra porter un masque en extérieur.

 

Tour de France des territoires : Emmanuel Macron dans la Somme et l’Aisne @ Somme et Aisne
Juin 17 Jour entier

Après le Lot et la Drôme, Emmanuel Macron poursuit son tour de France des territoires. Le chef de l’état se rend ce jeudi 17 mai, dans la Somme, puis dans l’Aisne. Il sera accompagné de son épouse, Brigitte Macron et du comédien, Fabrice Luchini. Car ce déplacement est placé sous le thème de l’éducation et de la langue française. Le président de la république devrait annoncer que la lecture sera la prochaine grande cause nationale.

Le programme de la visite

Le chef de l’état commencera sa visite à l’école élémentaire de Poix-de-Picardie, le village de sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, qui fut directrice de cette école pendant 20 ans. Il y rencontrera des parents d’élèves pour échanger notamment sur l’impact de la crise sanitaire sur les enfants.

Le président de la République se rendra ensuite dans l’Aisne. D’abord à Chateau-Thierry, pour rendre hommage à Jean de la Fontaine, dont on célèbre les 400 ans. Emmanuel Macron échangera à nouveau avec des élèves de primaire, collège et lycée, autour de l’oeuvre de Jean de La Fontaine.  A la fin de la journée, le président de la République se rendra à Villers-Cotterêts, sur les lieux du chantier du château de François 1er, qui deviendra la Cité internationale de la langue française.