L’agenda politique

Juin
23
mer
Bruno Le Maire et Ursula von der Leyen sur le campus de Ter@tec @ campus Ter@tec,
Juin 23 Jour entier

A Paris ce mercredi pour annoncer le feu vert de l’exécutif européen sur le plan national de relance post-covid soumis par la France, la présidente de la commission européenne se rendra en fin de journée sur le campus de Ter@tec, le pôle européen de compétence en “Simulation numérique haute performance“, sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et aux énergies alternatives de Bruyères-le-Châtel (Essonne). Le plan de relance français consacre en effet quelque 350 millions d’euros au calcul quantique.

Ursula Von der Leyen sera accompagnée lors de cette visite, par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire et le secrétaire aux affaires européennes, Clément Beaune. Ils visiteront le projet porté par HPCQS (consortium regroupant la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande et l’Autriche) et visant à développer le premier prototype d’ordinateur hybride intégrant un accélérateur quantique d’ici à 2023.

Plan de relance français : Ursula Von Der Leyen à Paris @ Palais de l'Elysée
Juin 23 Jour entier

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rend à l’Elysée, ce mercredi 23 juin pour s’entretenir avec Emmanuel Macron et annoncer le feu vert de l’exécutif européen sur le plan national de relance post-covid soumis par la France en mai. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée des Etats membres de l’UE, entamée le 16 juin, en Espagne et au Portugal, par la patronne de l’exécutif européen. Avant l’étape parisienne, Me Von Der Leyen s’est rendu mardi en Allemagne et en Italie pour le même exercice. Cette tournée se poursuivra jeudi et vendredi en Grèce, au Danemark et au Luxembourg.

Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le plan de relance du gouvernement français, Paris devrait en faire financer 40 milliards par Bruxelles. La France se situe dans les clous des critères fixés par Bruxelles, qui imposait au moins 37 % de dépenses en faveur de la transition écologique et 20 % pour la transition numérique. Dans le plan français, ces taux atteignent 50 % et 25 %, se targue Bercy.

En fin de journée, la présidente de la commission européenne, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire et le secrétaire aux affaires européennes, Clément Beaune, se rendront sur le campus de Ter@tec, pôle européen de compétence en “Simulation numérique haute performance“, sur le site du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et aux énergies alternatives, à Bruyères-le-Châtel (Essonne). Le plan de relance consacre en effet quelque 350 millions d’euros au calcul quantique.

Juin
24
jeu
Conseil européen @ Bruxelles
Juin 24 – Juin 25 Jour entier

Les 27 dirigeants de l’UE se réunissent à Bruxelles ce jeudi 24 juin et vendredi 25, pour un Conseil européen. Un sommet consacré notamment à la  pandémie de Covid, mais aussi à d’autres sujets non moins brûlants, parmi lesquels la politique migratoire et les relations avec la Russie et la Turquie et les droits des LGBT en Hongrie.

Le Covid-19

Sans surprise, la crise sanitaire liée au Covid sera une nouvelle fois au programme de ce sommet. Les vingt-sept feront le point sur la situation épidémiologique et la vaccination en Europe. La propagation inquiétante sur le Vieux Continent du variant Delta, apparu en Inde, devrait être au coeur des discussions. Les dirigeants de l’UE “se pencheront sur les derniers obstacles au droit à la libre circulation au sein de l’UE“ précise également le programme du sommet, à quelques jours de la mise en place du certificat sanitaire européen le 1er juillet.

Le plan de relance européen

Les dirigeants de l’UE feront le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de “Next Generation EU, le plan de relance économique européen. Et ce alors que plusieurs pays, dont le Portugal, l’Allemagne, l’Italie et la France, ont reçu le feu vert de la Commission européenne pour leur plan de relance national. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen est actuellement en tournée en Europe pour valider les plans présentés par les vingt-sept, et financés en partie par l’UE. Elle était notamment de passage en France mercredi, où elle a annoncé le soutien par la commission européenne, du plan de relance français.

La question migratoire

La délicate question des migrations sera au coeur des débats de ce Conseil européen, à la demande de l’Italie et de son chef de gouvernement Mario Draghi, inquiet du nouvel afflux de migrants aux frontières italiennes observé le mois dernier. Les dirigeants doivent discuter de “la situation migratoire sur les différentes routes“, via la Méditerranée ou passant par des voies terrestres telles que les enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla, en Afrique du Nord. Selon Frontex, le nombre de franchissements illégaux aux frontières extérieures de l’Europe a culminé à 47 100 durant les cinq premiers mois de 2021 – soit presque le double que durant la même période l’année précédente, même si la pandémie avait en partie gelé les déplacements.

Trois jours avant le sommet à Bruxelles, le ministre allemand des affaires étrangères Heiko Maas a relancé le débat, en exigeant, dans les colonnes du journal Die Welt, que l’accord entre l’UE et la Turquie soit remis à jour. Dans leurs conclusions, les vingt-sept ont eux aussi prévu de vanter les mérites de “la coopération et des partenariats avec les pays d’origine et de transit “. Ils devraient demander à la Commission de plancher sur des “actions concrètes“, comportant  des mesures tangibles et un calendrier clair, en vue d’améliorer la relation de l’UE avec les pays tiers.

La Turquie et la Russie

Turquie

La Turquie avec laquelle les relations semblent s’améliorer depuis plusieurs mois, après de fortes frictions sur de nombreux dossiers (Syrie, Libye, Méditerranée orientale…), fera également partie des sujets abordés lors de ce sommet à Bruxelles. Les deux parties se disent aujourd’hui prêtes à discuter d’une révision de l’union douanière UE-Turquie, ainsi qu’à lancer des dialogues de haut niveau sur des domaines tels que la santé publique, le climat et la lutte contre le terrorisme.

Russie

Conformément à ses conclusions des 24 et 25 mai 2021, le Conseil européen reprendra les discussions sur les relations avec la Russie, sur la base d’un rapport du haut représentant et de la Commission. Les dirigeants européens devraient adopter une stratégie plus dure face à Moscou, avec laquelle les tensions ne manquent pas (Alexeï Navalny, Biélorussie, conflit en Ukraine, ingérence dans les élections…).

La politique actuelle de l’UE basée sur des sanctions a en effet montré ses limites, n’ayant eu aucun effet. chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a été chargé d’élaborer une nouvelle doctrine, plus agressive, présentée la semaine dernière et articulée autour du triptyque “riposter, contraindre, dialoguer“. Elle devra être détaillée et votée à l’unanimité lors de ce sommet.

Les droits des LGBT en Hongrie

Le sujet n’est pas inscrit au programme officiel du sommet, mais il devrait s’inviter dans les discussions, au vu de l’ampleur qu’il a pris ces derniers jours. Après l‘adoption d’une loi interdisant la “promotion“ de l’homosexualité auprès des mineurs dans le pays, 13 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ont appelé Bruxelles à agir, face à un texte jugé “discriminatoire à l’égard des personnes LGBTQI et violant le droit à la liberté d’expression“.

Le ton est monté d’un cran mercredi, lorsque la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen, a qualifié de “honte“ cette loi, une déclaration à son tour fustigée comme une “honte“ par Budapest. La polémique a gagné le terrain sportif, avec le refus décrié de l’UEFA d’autoriser l’illumination du stade de Munich aux couleurs de l’arc-en-ciel à l’occasion du match de l’Euro Allemagne-Hongrie.

 

Covid-19 : Jean Castex et Olivier Véran dans les Landes @ Département des Landes
Juin 24 Jour entier

Le premier ministre, Jean Castex et le ministre de la Santé, Olivier Véran, se rendent ce jeudi 24 juin dans les Landes où la situation sanitaire se dégrade, en raison d’une circulation accrue du variant Delta, originaire d’Inde,  a annoncé mercredi 13 juin le porte-parole du gouvernement.

Les Landes sont “le seul département où nous observons une hausse de l’épidémie“, “le seul département de l’Hexagone à être repassé au-dessus du seuil d’alerte de 50 cas pour 100.000 habitants“, a souligné Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres. Ce variant identifié pour la première fois en Inde en avril, “représente 70 % des cas positifs détectés dans ce même département“ où le taux d’incidence a connu une augmentation “de l’ordre de 10% en une semaine“, a fait valoir M. Attal.

Projet de loi bioéthique : dernier passage au Sénat avant l’adoption par l’Assemblée @ Sénat
Juin 24 Jour entier

Le projet de loi de bioéthique, dont la mesure phare est l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, est brièvement de retour ce jeudi au Sénat. Dominé par l’opposition de droite, la chambre haute s’apprête à le rejeter en bloc, laissant le dernier mot à l’Assemblée nationale. La rapporteure, Muriel Jourda (LR), va proposer au nom de la commission spéciale d’opposer la “question préalable“, une motion de procédure qui entraîne le rejet d’emblée du texte, sans examen des articles.

La motion présentée par la commission spéciale acte de profondes divergences entre députés et sénateurs sur les évolutions de l’assistance médicale à la procréation (PMA), mais aussi sur la question de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires.

Outre l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, le projet de loi, porteur de la première grande réforme sociétale du quinquennat, prévoit une délicate réforme de la filiation et de l’accès aux origines, et aborde nombre de sujets complexes comme l’autoconservation des ovocytes ou la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

Pour le troisième passage dans l’hémicycle du Sénat de ce texte, dont l’examen a été lancé au Parlement à l’automne 2019, les débats seront donc limités à la discussion générale, qui permettra à chacun des groupes politiques de s’exprimer une dernière fois. L’Assemblée nationale devrait  adopter définitivement le projet de loi à l’issue d’une ultime lecture mardi prochain.

 

Juin
26
sam
“Reviens la Nuit“ : une soirée test dans deux discothèques parisiennes @ Cabaret sauvage, la La Machine du Moulin Rouge
Juin 26 Jour entier

À l’instar du concert-test organisé à l’Accor Arena de Paris il y a quelques semaines, l’AP-HP et l’ANRS, une antenne de l’Inserm, vont piloter, le samedi 26 juin au soir, une expérimentation en conditions réelles dans deux boîtes parisiennes. La soirée se déroulera au Cabaret Sauvage et à La Machine du Moulin Rouge, de 23 heures à 6 heures. Neuf artistes français issus de la jeune génération sont programmés pour cette soirée expérimentale : Laurent Garnier, Étienne De Crécy, Pedro Winter, Kiddy Smile, Chloé, Bambounou, Mad Rey, Roni et Rag.

Une soirée dans la continuité du concert-test de Bercy

Ce projet “ITOC* – Reviens, la nuit“ vise à évaluer le risque de transmission du SARS-CoV-2 chez des personnes vaccinées participant à une soirée clubbing à jauge pleine, sans masque et en lieu clos. Il s’inscrit totalement dans la continuité du concert-test du groupe Indochine,“Ambition Live Again“ qui s’est tenu à Bercy, le 29 mai dernier. Ce sera la première étude à ne regrouper que des personnes vaccinées ne portant pas de masques et sans distanciation physique.

Quel protocole sanitaire ?

Le port du masque ne sera pas obligatoire en intérieur, et aucune notion de distanciation sociale ne sera appliquée lors de cette soirée. Mais, attention : tous les participants devront certifier avoir reçu un schéma complet de vaccination et réaliser un premier auto-prélèvement salivaire, trois jours avant la soirée et un second sept jours après celle ci. L’objectif étant d’évaluer l’absence ou non d’augmentation du risque d’infection par le virus lors de la soirée test. Le staff artistique et technique aura bénéficié quant à lui d’un dépistage dans les 48 heures précédant l’événement et devra porter le masque lors de ce dernier.

Comment sont sélectionnés les participants ?

Le projet doit recruter en tout 4 400 volontaires âgés de 18 à 49 ans, sans comorbidités et vivant en Île-de-France. Ils seront répartis en deux groupes : 2 200 d’entre eux assisteront à la soirée et 2 200 n’y participeront pas. La sélection des participants a lieu via le site www.revienslanuit.org. Un formulaire est disponible sur ce site afin de réunir toutes les demandes de personnes souhaitant participer à cette soirée. S’ils répondent aux critères d’inclusion de l’étude, les volontaires peuvent s’inscrire et constituer un groupe d’amis allant jusqu’à 10 participants.

Quels critères ?

Les volontaires doivent être âgés de 18 à 49 ans, habiter en Île-de-France et bien sur, être tous vaccinés. Un tirage au sort répartira ensuite les candidats dans un groupe d’affiliation, sans possibilité de choix. Trois options sont possibles : une participation à la soirée à la Machine du Moulin Rouge, au Cabaret Sauvage ou bien, une affectation dans le groupe contrôle. Les candidats affectés au groupe contrôle ne se rendront pas à la soirée et seront indemnisés.

Les résultats de cette étude seront disponibles courant juillet. Ils ne conditionneront pas l’ouverture des discothèques le 9 juillet, confirmée par le gouvernement.

Juin
28
lun
Conseil stratégique de LR : des annonces sur la “Primaire“ @ Siège Les Républicains
Juin 28 Jour entier

Les Républicains tenaient ce lundi midi un conseil stratégique où l’analyse des bons résultats aux Régionales était au programme. Mais revers de la médaille pour la droite, avec trois présidents de région présidentiables, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, tous trois largement réélus, chacun peut légitimement afficher ses ambitions. Chacun l’a d’ailleurs fait dimanche, quelques heures après l’annonce des résultats, dans des allocutions, plus tournées plus vers la France que leur région. Autrement dit, les régionales n’ont pas encore réglé le problème de leadership de la droite, même si Xavier Bertrand tente de s’imposer.

Le calendrier fixé par le parti était déjà pour partie connu. Début juin, les Républicains ont arrêté le principe d’une grande étude d’opinion auprès de 15.000 personnes, qui en septembre et octobre sera censé aider à trouver le meilleur ou la meilleure candidate. En parallèle, Jean Leonetti planche sur le système de départage, si aucun candidat n’écrase naturellement le match. L’idée est de trouver un candidat à l’automne et être alors en ordre de bataille.

Des annonces sur le processus de désignation d’un candidat

A l’issue de la réunion du conseil stratégique du parti, lundi matin, le patron des Républicains Christian Jacob a fait quelques annonces techniques en point presse sur le déroulé de son processus de désignation d’un candidat pour la présidentielle.

La date du 30 septembre a notamment été fixée pour décider, si cela s’avère nécessaire, d’un futur “système de départage“ – le mot “primaire“ ayant été banni du vocabulaire du parti, histoire de ne pas réveiller les vieux démons. Le patron de LR a précisé que l’option choisie serait en tout état de cause soumise au vote du congrès du parti, autrement dit à ses militants. Le tout dans le but affiché d’“avoir un candidat dans la première quinzaine de novembre“. Des précisions qui ont été interprétées par plusieurs participants au bureau stratégique joints comme autant d’idées destinées à enterrer le principe de la primaire.

D’ici à la rentrée de septembre, le bureau politique se réunira le 6 juillet. Le maire d’Antibes, Jean Léonetti, chargé par Jacob de travailler sur la méthode de désignation, devrait y présenter ses propositions.

François Baroin, lui, s’est vu prier de clarifier ses intentions pour 2022. Il faut dire que le président de l’Association des maires de France, qui a donné une interview au Figaro dans l’entre-deux-tours, continue de ne pas dire clairement qu’il ne sera pas candidat, laissant planer le doute alors que rien n’indique qu’il s’y prépare. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, notamment, l’a interrogé. Sa réponse ne fut pas explicite, de l’avis général. “Je ne peux pas être plus clair“ aurait-il conclu malgré tout, comme rapporté par LCI.

Emmanuel Macron à Douai @ site Renault de Douai
Juin 28 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu lundi 28 juin, à Douai, dans les Hauts-de-France, pour illustrer l’impact de sa politique d’attractivité menée notamment via la baisse d’impôts de production. Rendez-vous est pris sur le site local de Renault qui doit héberger une usine de batteries de l’entreprise chinoise Envision, filiale dans laquelle Nissan a des participations. Le groupe fondé par Lei Zhang, est aujourd’hui le numéro cinq mondial des batteries statiques et pour véhicule.

Cette implantation industrielle à près de deux milliards d’euros sur la décennie pèse à elle seule plus de la moitié du montant prévu pour 25 projets – créateurs de 7.000 emplois au total – qui devraient être annoncés ce lundi à l’occasion du sommet Choose France. “Nous voyons cela comme une relation gagnant-gagnant entre Renault, Envision et le gouvernement français. Cela n’aurait pas été possible il y a deux ans. C’est désormais le bon moment grâce au plan de relance français“, a déclaré dimanche dans un entretien à l’AFP Lei Zhang, le PDG d’Envision. A la clé de ce projet, la création de quelque 1000 emplois au plan local.

 

Jean Castex auditionné avec Angela Merkel par l’Assemblée parlementaire franco-allemande @ Assemblée parlementaire franco-allemande
Juin 28 Jour entier

Lundi 28 juin 2021 à partir de 10h, l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA) se réunira pour la troisième fois de l’année, en séance plénière, sous la présidence de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et de Wolfgang Schäuble, président du Bundestag allemand. Cette réunion, par visioconférence, marquera la dernière séance de l’APFA avant le renouvellement du Bundestag allemand le 26 septembre 2021. A cette occasion, les membres de l’APFA recevront à 11h le Premier ministre de la République française, Jean Castex, et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, pour une séance de questions.

L’APFA est composée de 50 députés français et de 50 députés allemands et présidée par le Président de l’Assemblée nationale et par le Président du Bundestag allemand. Instituée par l’Accord parlementaire franco-allemand du 11 mars 2019, l’APFA a tenu sa réunion constitutive le 25 mars 2019 à Paris. L’Assemblée veille à l’application des traités de l’Élysée et d’Aix-la-Chapelle et à la mise en œuvre et à l’évaluation des projets qui en découlent. Elle suit les Conseils des ministres franco-allemands et invite les gouvernements français et allemand à en rendre compte. Elle assure le suivi des affaires internationales et européennes présentant un intérêt commun. Elle est force de proposition afin de faire converger les droits français et allemand et afin d’identifier des positions communes.

La réunion sera également l’occasion de clôturer quatre groupes de travail. Les groupes “Pacte vert pour l’Europe“ et “Harmonisation des droits français et allemand des affaires et des faillites“ présenteront deux propositions de résolution commune dressant un état des lieux et recommandant des positions ou actions communes. Les groupes de travail “Politique étrangère et de défense“ et “Migration, asile et intégration“ feront quant à eux le bilan de leurs travaux au cours de l’année écoulée. Ces sujets témoignent d’une assemblée inédite, directement au contact des préoccupations des citoyens.

Enfin, l’ordre du jour comprend le vote des deux propositions de résolution commune présentées lors de la 5ème séance de l’APFA le 22 janvier 2021, du rapport sur la coopération parlementaire franco-allemande pour l’année 2020 et d’une réforme du règlement.

Le fil des déclarations

Relations franco-allemande

Crise sanitaire

Plan de relance européen

Nucléaire

Climat

Relations internationales

Sommet avec la Russie

Kosovo

Biélorussie

Loi hongroise anti-LGBT

 

 

 

 

PJL confortant le respect des principes de la République : nouvelle examen à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Juin 28 – Juil 2 Jour entier

À partir du lundi 28 juin à 16 heures, l’Assemblée nationale examine en nouvelle lecture, le projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme. Après avoir été voté en première lecture le 16 février dernier (par 347 voix contre 151), le texte est ensuite parti au Sénat ou la droite majoritaire l’a considérablement durci, y ajoutant toute une série de mesures coercitives. Lors de son passage devant la chambre haute, la loi avait plus que doublé de volume, passant de 54 à 129 articles.

Après l’absence d’accord en en commission mixte paritaire le 12 mai dernier, les députés ont détricoté les dispositions que le Sénat avait tenu à intégrer au texte. Lors de son examen en commission en nouvelle lecture, l’Assemblée nationale a notamment rétabli la réforme de l’instruction en famille (IEF) voulu par le gouvernement et supprimé par les sénateurs. La commission spéciale est également revenue sur nombre mesures portant sur des sujets divers du projet de loi, que le Sénat, à majorité à droite, avait durci. C’est le cas, de la possibilité de dissoudre une association qui organise des réunions non-mixtes, de l’interdiction des “listes communautaires“ lors des élections, ou encore de l’interdiction de faire figurer des emblèmes confessionnaux ou nationaux sur les bulletins de vote et sur les affiches électorales.

Même chose pour le nouveau délit de “séparatisme“, qui consiste à faire pression ou menacer un agent public pour obtenir un traitement particulier. Le Sénat avait doublé les peines encourues ; la commission spéciale a rétabli celles retenues dans l’hémicycle : 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.