L’agenda politique

Août
30
lun
3ème dose de vaccin : ouverture des rendez-vous pour une vaccination à partir du 1er septembre @ France
Août 30 – Sep 1 Jour entier

À partir de ce lundi 30 août, les personnes âgées d’au moins 65 ans ainsi que celles souffrant de comorbidités, peuvent réserver un créneau – notamment sur Doctolib – pour recevoir une injection de rappel contre le Covid-19.  La campagne de doses de rappel démarrera mercredi 1er septembre. Seule condition pour en bénéficier : que la dernière injection remonte à au moins six mois.

Initialement, seules les personnes d’au moins 80 ans et celles souffrant d’une maladie les rendant à très haut risque de faire une forme grave étaient concernées. Mais à la suite d’un avis de la Haute Autorité de Santé datant du mardi 24 août, le gouvernement avait annoncé que désormais, toutes les personnes d’au moins 65 ans ainsi que celles souffrant de comorbidités (diabètes, obésité,…) pourraient recevoir une troisième dose de vaccin à partir du 1er septembre.

Dans les Ehpad, cette troisième injection débutera à partir du 12 septembre a indiqué le 26 août dernier, le Premier ministre, Jean Castex.

 

 

Sep
1
mer
Covid-19 : lancement de la campagne de rappel vaccinal @ France
Sep 1 Jour entier

La campagne de rappel vaccinal est lancée. Après l’ouverture des premiers créneaux de rendez-vous lundi, les injections d’une troisième dose de vaccin contre la Covid-19 commencent ce mercredi 1er septembre dans les centres de vaccination et en ville. En ce qui concerne la vaccination des résidents des Ehpad et des unités de soins de longue durée (USLD), elle se fera directement au sein des établissements et elle démarrera dès le 13 septembre. Sont concernés les plus de 65 ans, les personnes à haut risque de forme grave, les personnes immunodéprimées et celles vaccinées avec le vaccin Janssen.

Les détails

Emmanuel Macron en déplacement à Marseille @ Marseille
Sep 1 – Sep 3 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu à Marseille pour un séjour de trois jours, du mercredi 1er au vendredi 3 septembre. Le président ne vient pas seul dans la cité phocéenne. Ce sont pas moins de six ministres qui seront à ses côtés lors de ce déplacement : Gérald Darmanin (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Jean-Baptiste Djebarri (Transports), Barbara Pompili (Transition écologique) sont notamment prévus.

Mercredi, le chef de l’État sera accueilli en début d’après-midi à l’Hôtel de Ville par le maire PS Benoit Payan, avant de recevoir l’ensemble des élus locaux dans la soirée, au fort d’Entrecasteaux. Il y prononcera un discours avant d’opérer une déambulation dans la ville.

Les thèmes de la visite

Envisagé de longue date à l’occasion de la tenue à Marseille du Congrès mondial de la nature, ce déplacement prend une autre dimension après les derniers assassinats liés au trafic de drogue. Le 24 août, interrogé sur BFM TV, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal déclarait : “S’il se déplace à Marseille, le président de la République, ce n’est pas pour rien, c’est même pour parler de beaucoup de sujets parce que Marseille, évidemment, a besoin qu’on travaille sur beaucoup de sujets.“ Trois thèmes seront en l’occurrence au programme de ce déplacement : l’annonce d’un plan pour aider Marseille, la rentrée des classes et le congrès mondial de la nature.

La présentation du plan “Marseille en grand“

Alors que la cité phocéenne a été en proie au cours de l’été à des règlements de comptes à répétition sur fond de trafics de drogues, Emmanuel Macron présentera jeudi, à 16h45, au palais du Pharo, le plan “Marseille en grand“ qui comporte un volet pour la réhabilitation des écoles, un volet mobilité et un volet rénovation urbaine. Présenté comme “historique“, l’Elysée assure que “ce plan  a été co-construit en lien étroit avec différents acteurs, en particulier les élus locaux“ et qu’il ne s’agit pas que “Paris vienne gérer Marseille“.

Sur le premier volet, le maire de Marseille, Benoit Payan, avait rencontré le Premier ministre Jean Castex en juin pour parler du plan de rénovation de 200 des 472 écoles de la ville. Il avait à cette occasion annoncé la mise en place, avec l’aide de l’Etat, de travaux de rénovation pour un budget de plus de 1,2 milliard d’euros. “Il faut mettre le paquet sur la question des écoles“ a répété lundi 23 août l’édile marseillais, après une semaine noire marquée par la mort de quatre personnes au cours de fusillades.

“Nous travaillons à sa venue depuis le 20 juillet, beaucoup de notes précises ont été demandées pour connaître la réalité des écoles marseillaises. Sur les 472 écoles, 170 ont besoin de travaux et une trentaine sont à reconstruire. Seul l’État peut prendre en main cette rénovation sur la partie la plus douloureuse et veillera à sa mise en œuvre“, a indiqué vendredi, le recteur de l’Académie d’Aix-Marseille, Bernard Beignier.

Le lancement du Congrès mondial de la nature

L’autre temps fort de ce déplacement sera le lancement par le président du Congrès mondial de la nature UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ce Congrès sera le premier événement hybride, en présentiel et en virtuel, lié à l’environnement depuis le début de la pandémie. Il permettra d’agir pour une reconstruction fondée sur la nature, pour le changement climatique et pour la biodiversité post-2020.

La rentrée scolaire

La visite d’une école marseillaise est également prévue  jeudi 2 septembre, jour de la rentrée scolaire. L’occasion idéale pour le président de faire des annonces sur l’école.

La question sécuritaire

Emmanuel Macron est également attendu sur la question de la sécurité et de la lutte contre le trafic de stupéfiants, alors que les règlements de comptes se multiplient dans la cité phocéenne depuis deux mois. Le chef de l’état pourrait faire des annonces à ce sujet.

Le programme de la visite

Mercredi : à la rencontre des élus locaux et des policiers et habitants des quartiers nord

C’est sur le Vieux-Port que va débuter la visite du chef de l’État à Marseille. Emmanuel Macron sera reçu à 15h30 à l’Hôtel de ville par le maire PS Benoît Payan. Un rendez-vous au cours duquel le chef de l’Etat aura des échanges avec des élus des Bouches-du-Rhône.  Dans l’après-midi, le président de la République ira à la rencontre des habitants des quartiers nord, à la cité Bassens (15e arrondissement).

Un déplacement est prévu en fin d’après-midi après-midi au commissariat nord de Marseille (15e), et une rencontre avec la brigade anti-stup. Le président reviendra notamment sur le renfort de 300 policiers à Marseille sur trois ans déjà annoncé en début d’année.

Dans la soirée, le chef de l’État sera au fort d’Entrecasteaux, pour rencontrer des élus locaux et des « forces vives » de la société civile marseillaise.

Jeudi : écoles, transports, et présentation du plan « Marseille en grand »

Emmanuel Macron est attendu jeudi 2 septembre dans une école élémentaire des quartiers nord à l’occasion de la rentrée des classes. Il doit y rencontrer des parents et des enfants de CM2 mais aussi les équipes pédagogiques, dont les AESH, les accompagnants des élèves en situation de handicap. Après l’école, le Président s’attaquera aux transports lors d’un déjeuner en présence des représentants des collectivités territoriales. C’est à 16h45 que le chef de l’Etat rejoindra le palais du Pharo pour présenter son plan “Marseille en grand“. Au programme jeudi soir, un dîner avec Mario Draghi, le président du conseil des ministres italien,

Vendredi : ouverture du sommet mondial de la nature

Cette journée sera essentiellement consacrée à l’environnement avec une sortie en mer prévue dans le Parc national des Calanques le matin, pour illustrer la protection de la biodiversité, des pôles, des océans et de la Méditerranée. À midi, le président déjeunera avec des personnalités impliquées dans la conservation de la Nature.  En fin de journée, à partir de 17h, le chef de l’État inaugurera le Congrès mondial de la nature, qui rassemblera au parc Chanot des chefs d’États, des ONG et des citoyens de 160 pays.

La France sera en première ligne. Emmanuel Macron a déjà annoncé sa volonté de devancer l’horizon onusien et de protéger 30 % de son territoire dès 2022.  “La France a une stratégie pour sortir du plastique à usage unique. Nous serons les premiers, le 1er janvier prochain, à ne plus avoir de plastiques autour de nos fruits et légumes. (…) Dans le plan de relance, nous accompagnons les industriels pour réduire la place du plastique“, a déclaré le chef de l’Etat ce vendredi midi. Il a par ailleurs indiqué qu’il allait annoncer cet après-midi, “une multiplication par 25 des aires maritimes naturelles à très forte exception“, c’est à dire des espaces protégés où on ne fait plus de pêche. La France va par ailleurs organiser un sommet “One Ocean“ entre la fin d’année et le début d’année prochaine.

Les partenaires sociaux reçus à Matignon @ Hôtel de Matignon
Sep 1 – Sep 2 Jour entier

 

Pour la troisième fois depuis son entrée en fonction, le Premier ministre, Jean Castex, rencontrera à tour de rôle les partenaires sociaux à Matignon, les mercredi 1er et jeudi 2 septembre. Selon le secrétaire général de la CFTC, Cyril Chabanier, qui sera reçu par le chef du gouvernement, le jeudi 2 septembre dans l’après-midi, ces entretiens auront pour objet “un tour complet“ de l’actualité sociale. “Il s’agira aussi pour le Premier ministre de prendre un peu la température“, déclare François Hommeril de la CFE-CGC.

Les entretiens

Le Premier ministre mènera ces entretiens avec le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire et la ministre du travail, Elisabeth Borne et Laurent Pietraszewski. Ils recevront à tour de rôle :

mercredi 1er septembre, à 16h00, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, à 17h15 Yves Veyrier, secrétaire général de FO, et à 18h30 François Hommeril, président de la CFE-CGC.

Jean Castex poursuivra les entretiens jeudi 2 septembre. Le chef du gouvernement recevra à 8 heures Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, à 10 heures Dominique Métayer, président de l’U2P, à 11h15 Hugues Vidor, président de l’UDES, à 14 heures Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (en présence aussi du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie), à 15h15 Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, à 16h30 Cyril Chabanier, président de la CFTC, à 17h45 Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, et à 19 heures François Asselin, président de la CPME.

L’ordre du jour

Réforme des retraites et du chômage

Ces tête à tête matérialiseront à n’en pas douter le coup d’envoi d’une rentrée sociale qui s’annonce chargée à moins d’un an de l’élection présidentielle. Même si l’ordre du jour de ces rencontres bilatérales n’est pas définitivement arrêté, pourraient être sur la table, la situation sanitaire, l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage et la réforme des retraites, et ce, alors que d’une seule voix,, les partenaires sociaux estiment que ce n’est pas le moment d’en parler. Reste que lors de son allocution télévisée du 12 juillet, le chef de l’Etat a demandé à Jean Castex d’ouvrir une concertation à la rentrée pour “engager la réforme“.

S’il y a une concertation, je ne dis pas que je n’irai pas mais je refuserai de m’inscrire dans une logique de recul de l’âge de départ“, prévient Yves Veyrier, secrétaire général de FO, pour qui Emmanuel Macron “doit trouver un moyen d’enjamber la présidentielle“, faute de quoi “il nous trouvera sur son chemin“.

Les syndicats restent également unanimement opposés à la réforme de l’assurance chômage, reportée plusieurs fois pour cause de crise sanitaire, puis d’une décision récente du Conseil d’Etat, mais qu’Emmanuel Macron souhaite voir “pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre“.

Or, pour Yves Veyrier, “plutôt que de taper sur les chômeurs, il faut résoudre la question de l’accès à l’emploi.“ Si la réforme des retraites est remise à l’agenda du gouvernement, le syndicaliste avertit que cela “donnerait lieu à un conflit important“.

Dépendance

La dépendance pourrait être être aussi à l’ordre du jour de ces rencontres. Le 12 juillet, Emmanuel Macron a donné son feu vert au projet de loi sur l’Autonomie porté par la ministre chargé du dossier, Brigitte Bourguignon.

 

Sep
2
jeu
Afghanistan : réunion des ministres des affaires étrangères des 27 @ Kongresni center Brdo
Sep 2 – Sep 3 Jour entier

Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se réunissent ce soir à Kranj, en Slovénie, pour évoquer la situation en Afghanistan, alors que les opérations d’évacuation de leur ressortissants et de civils afghans de Kaboul sont désormais terminées. Dans le prolongement du Conseil des affaires étrangères extraordinaire du 17 août dernier, les ministres feront un point sur la situation humanitaire, sécuritaire et politique en Afghanistan. Ce sera notamment le moment de débattre sur la méthode que l’UE choisira pour dialoguer avec les talibans sans pour autant les reconnaître diplomatiquement.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères français, participera à cette réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Kranj en Slovénie, les 2 et 3 septembre 2021. Le patron du quai d’Orsay rappellera selon France diplomatie les exigences de la France vis-à-vis des Talibans : “le respect du droit humanitaire et la protection de toutes celles et ceux qui ont le droit d’être protégés par l’asile, ainsi que la liberté pour ceux qui voudraient partir d’Afghanistan de le faire, le respect des droits de l’Homme.“ En particulier “le respect de la dignité des femmes afghanes, le renoncement au terrorisme, l’accès libre à l’aide humanitaire et la mise en place d’un gouvernement de transition dans le contexte des négociations qui se poursuivent à Doha“.

Anticiper des arrivées massives de réfugiés en Europe

Mais l’objectif est aussi d’anticiper d’éventuelles arrivées massives de réfugiés en Europe. Réunis mardi à Bruxelles, les ministres de l’Intérieur de l’UE se sont mis d’accord sur les grandes lignes d’un plan destiné à faire preuve de solidarité vis-à-vis des Afghans qui souhaitent quitter leur pays, tout en évitant de provoquer une nouvelle crise migratoire en Europe. Ce plan prévoit trois volets distincts et s’inspire beaucoup du pacte Asile et migration présenté il y a un bientôt un an.

La création d’une force de réaction rapide

Deux hauts responsables de l’Union européenne ont exhorté jeudi les gouvernements du bloc à mettre en place une force militaire rapidement déployable pour intervenir dans le monde, affirmant que la crise en Afghanistan offrait une chance de mettre fin à des années d’inaction. Le plus haut diplomate de l’UE et son chef militaire ont déclaré que le bloc devait réagir aux conflits au-delà de ses frontières et que la création d’une “première force d’entrée“ de 5 000 soldats était la voie à suivre, réduisant la dépendance vis-à-vis des États-Unis.

Sep
4
sam
Huitième semaine de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 4 Jour entier

Pour la huitième semaine consécutive, les opposants au pass sanitaire battront une nouvelle fois le pavé un peu partout en France ce samedi 4 septembre. Plus de 200 manifestations sont prévues demain sur tout le territoire, après une rentrée scolaire marquée par le lancement d’une campagne de vaccination ouverte aux plus de 12 ans. Les autorités attendent “entre 130 000 et 170 000“ manifestants, dont “17 000 à 27 000“ personnes à Paris, a précisé une source policière à l’AFP.

La mobilisation a faibli au cours des dernières semaines, avec 160 000 manifestants recensés samedi 28 août par le ministère de l’Intérieur, contre 175 000 la semaine précédente et 215 000 sept jours plus tôt. Le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie un décompte ville par ville, avait de son côté comptabilisé 323 294 manifestants “minimum“ samedi dernier, contre 361 818 la semaine précédente.

Ces nouvelles manifestations interviennent alors que 67% des Français approuvent l’instauration du pass sanitaire, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié ce vendredi. Cette étude révèle que 8 adultes sur 10 (79%) sont complètement vaccinés – 85% avec une dose- Elle précise que la moitié des récalcitrants refuse toujours de recevoir le sérum. D’“irréductibles antivax quoi qu’il arrive“, selon l’institut.

Cinq cortèges dans la capitale

Le nombre de manifestants pourrait augmenter ce samedi par rapport à la semaine passée, selon la police qui évoque un “probable effet du retour de nombreux vacanciers“. Cinq cortèges, dont trois à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront ce samedi dans les rues de la capitale.

Place du 18 juin 1940 – place de la Bastille (gilets jaunes)

Un premier rassemblement organisé par “Résistance Gilets Jaunes de France“ est organisé ce samedi sur la place du 18-Juin-1940 (6e). Rendez-vous est donné à 12h00 pour un départ du cortège à 14h00, en direction de la place de la Bastille (11e). Itinéraire : bd du Montparnasse > bd de Port-royal > bd saint Marcel > bd de l’hôpital > pl. Valhubert > Pont d’Austerlitz> pl. Mazas > quai de la Rapée > bd de la Bastille.

Deux autres cortèges (gilets jaunes)

Deux autres cortèges à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront dans la capitale ce samedi. Le premier partira à 14h00 de la place de la bourse (2e), en direction de la place du Palais royal (1er).  Il devrait emprunter le même itinéraire que la semaine dernière : Rue Réaumur > rue Beaubourg > rue du Renard > rue de Rivoli. L’autre partira de la porte de Montreuil (20e), vers le Quai de la Loire (19e) .

Place du Châtelet-place Armand Carrel (Union citoyenne pour la Liberté)

Un quatrième cortège déclaré à l’initiative de l’“Union citoyenne pour la Liberté“ devrait partir à midi de la place du Châtelet (1er), en direction de la place Armand Carrel (20e). Le collectif a toutefois indiqué ce vendredi sur Facebook, avoir reçu un “arrêté d’interdiction partiel“ qui lui imposerait de partir de la place du 8 novembre 1942 (10e). Le collectif indique dans son communiqué avoir déposé un référé liberté en urgence pour contester cet arrêté.

Très vraisemblablement et comme l’indique l’“Union citoyenne pour la Liberté“, après un départ à 12h00 de la place du 8 novembre 1942 (angle rue Lafayette et faubourg Poissonnière), le cortège passera par l’hôpital Lariboisiere “pour saluer le courage des soignants qui travaillent dans des conditions toujours aussi déplorables et de pure en pure chaque année“, puis empruntera la rue Secretan avant de rejoindre la rue Manin, pour arriver place Armand Carrel, aux pieds du parc des Buttes Chaumont.

Place Jacques Rueff- Champs de Mars (Les Patriotes)

Pour la huitième semaine consécutive, Florian Philippot espère qui espère relancer la mobilisation à la faveur d’un “cortège historique“, lance un nouvel appel ce samedi. Le fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle donne rendez-vous à ses partisans place Jacques Rueff  (7e), pour un départ du cortège à 14h00 en direction des Invalides. L’itinéraire de la manifestation n’a pas été dévoilé dans la publication, faite mercredi 1er septembre, par le président des Patriotes.

Une centaine de rassemblements en régions

Des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans une centaine de villes françaises. Des mobilisations auxquelles les Gilets jaunes sont appelés à se joindre. Des rassemblements sont notamment prévus dans les principales grandes villes. C’est le cas notamment à :

  • Marseille (14h au Vieux Port) ;
  • Lyon (14h Place des 24 colonnes et à 14h Place Croix Rousse) ;
  • Toulouse (12h Allées Jean Jaurès et à 14h métro Jean Jaurès) ;
  • Nice (11h Place Massena en direction de la Pl. Garibaldi et 14h Place Garibaldi) ;
  • Nantes, (14h à la croisée des trams) ;
  • Rennes (14h Place de la République) ;
  • Montpellier (14h sur la Place de la Comédie) ;
  • Bordeaux (14h sur la Place de la Bourse) ;
  • Lille (14h sur la Place de la République- RDV dès 13h).

Des cortèges limités à un itinéraire défini à Toulouse et à Montpelier

À la veille de cette mobilisation, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé vendredi, l’interdiction d’accès à l’hypercentre de Toulouse, en dehors d’un itinéraire déterminé.

A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois d’interdire par arrêté  les manifestations dans le centre-ville ce samedi 4 septembre 2021, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé  : place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

Des rassemblements se tiendront également dans des villes de moindre importance : à Reims (13h45 Pl.Boulingrin), à Saint-Étienne (14h au départ de la Pl. du Bicentenaire), au Havre (14h à Hôtel de Ville), à Grenoble (14h30 devant la préfecture) ou encore à Versailles ( 11h30 Pl. d’Armes), pour n’en citer que quelques unes.

La liste des rassemblements samedi 14 septembre 2021

 

Le Premier ministre, Jean Castex, fait sa rentrée médiatique sur france 2 @ Studios France télévision
Sep 4 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex, est l’invité ce samedi 4 septembre à 23h30 de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Un joli coup pour le talk-show de deuxième partie de soirée qui change de formule cette année avec l’arrivée de Léa Salamé, co-présentatrice de l’émission avec Laurent Ruquier.  La journaliste de france 2 se chargera également d’une rubrique “Face à face“ avec des personnalités politiques.

Il y aura quelque chose de différent par rapport à une matinale où on interviewe un Premier ministre, je me refuse de poser des questions trop fermées, et il sait qu’il ne fera pas un entretien classique“, indique Léa Salamé à propos de la venue dans l’émission du chef du gouvernement. “C’est important d’écrire la politique différemment, et je suis intriguée de voir Castex réagir avec Laurent à côté“, ajoute t-elle.

A Suivre en Direct à partir de 23h30

 

Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg annonce sa candidature @ Clamecy
Sep 4 Jour entier

Remisés la marinière Armor Lux et la tenue d’apiculteur. C’est dans une mise en scène sobre qu’Arnaud Montebourg va se déclarer ce samedi, candidat à l’élection présidentielle de 2022. L’ancien ministre du redressement productif de François Hollande annoncera sa candidature à 16 heures, au cours d’un discours prononcé dans sa ville natale de Clamecy (Nièvre).

Et, sans passer cette fois par la case du Parti Socialiste. S’il a été par deux fois candidat dans le cadre d’une primaire socialiste, en 2012 et en 2017, ce ne sera en effet pas le cas pour 2022. “Je me présente devant les Français sans parti politique, parfaitement libre, armé de mes convictions, de mon expérience d’entrepreneur“, explique-t-il dans une interview au Journal du Centre. Et Arnaud Montebourg l’assure: “Je pars pour être au second tour.

L’ancien ministre du Redressement productif de François Hollande qui souhaite rassembler le “bloc populaire“ parmi les abstentionnistes, défendra la France des “sous-préfectures“ et présentera un programme de “remontada“ pour le pays.

Pour parler à cet électorat là, il ne faut pas y aller dans la dentelle“, explique Willy Bourgeois, vice-président du conseil régional de la Bourgogne Franche-Comté. “Le but c’est de casser la baraque“, poursuit le soutien de l’ancien ministre qui promet un temps de clarté centré autour de quatre axes : “l’emploi, le pouvoir d’achat, l’écologie et l’exercice du pouvoir“. Les propositions plus détaillées du programme seront débattues et présentées plus tard, d’ici à la prochaine échéance  fixée à la fête de la Rose de Frange-en-Bresse. Entre les deux événements, les équipes scrutent les mouvements d’Anne Hidalgo, censée se déclarer prochainement.

 

 

Sep
6
lun
Journées parlementaires LaREM @ Angers
Sep 6 – Sep 7 Jour entier

Les députés et sénateurs élus de La République En Marche (LaREM) ont rendez-vous ce lundi et mardi 7 septembre à Angers pour les journées parlementaires du parti présidentiel. La ville n’a pas été choisie au hasard : son maire de droite, Christophe Béchu, proche d’Edouard Philippe et, à l’origine en 2019 du collectif baptisé “La République des maires“, “soutient l’action” d’Emmanuel Macron.

Au moins 200 parlementaires de la majorité, dont le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, sont attendus dans la capitale de l’Anjou. Ils seront accompagnés de près d’une trentaine de ministres et secrétaires d’état. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ne fait pas partie des participants.Initialement inscrit, il a dû annuler sa visite.

Le président du groupe à l’Assemblée, Christophe Castaner, le patron du parti Stanislas Guérini et le ministre des Relations avec le parlement, Marc Fesneau, étaient déjà présents dimanche soir pour “un moment convivial” avec quelques militants locaux. Mais c’est ce soir qu’aura lieu la “sauterie“ la plus attendue. Pas moins d’une vingtaine de ministres sont en effet attendus pour un cocktail au Musée Jean Lurçat,  suivi d’un dîner auquel participera le Premier ministre en personne  “Il faut bien montrer son influence au sein de la majorité…“ sourit-on du côté de l’Assemblée, où l’on estime, Castex le premier,  que le groupe s’est pacifié et a gagné en poids politique, depuis un an.

Un rendez-vous stratégique à huit mois de la présidentielle

Ce rendez-vous stratégique à huit mois de l’élection présidentielle, est placé sous le signe de la mobilisation générale.  L’état-major du parti présidentiel n’en fait pas mystère : il faut dès maintenant “partir en campagne“, indique t-il.  Emmanuel Macron  a donné le là à Marseille et le parti présidentiel veut embrayer en défendant en cette rentrée le bilan du quinquennat. “Assumer“, “ne pas se planquer“, sont les mots d’ordre du patron de LaREM. Autrement dit, refaire de la politique. Stanislas Guérini va dévoiler, ce lundi, un tract qui sera imprimé à un million d’exemplaires.

Jean Castex quant à lui ira naturellement vers son message de “cohésion“ dans son discours de clôture, mardi matin. Rien que du “très classique“, de l’aveu même d’un proche : à huit mois de l’élection présidentielle, il enjoindra les parlementaires à “porter les messages que les Français n’ont pas entendus“.  Autrement dit, à vanter le bilan du quinquennat. Le plan de relance, dont le Premier ministre fête les un an aujourd’hui et qui dixit Matignon “n’a pas trouvé l’intérêt qu’il mérite dans la vie des Français“, devrait être l’un des axes forts du discours du chef du gouvernement.

Nul doute également que les conversations porteront sur ce que mijotent les caciques de la majorité présidentielle au sens large. Le président du MoDem, François Bayrou, qui lui ne réunira ses troupes que le 24 septembre, à Guidel, a en effet déjà fait sa rentrée dans les colonnes du Figaro, ce week-end. Il y propose rien de moins que de faire “un pas décisif vers l’unité“ entre des partis qui n’ont “pas de divergence idéologique“, mais “seulement une histoire différente”. Bref de créer un seul “grand mouvement politique central“, où les “sensibilités seraient préservées“, mais où il serait possible d’adhérer sans avoir à choisir une chapelle.

 

 

Sep
8
mer
Primaire écologiste : deux nouveaux débats @ France
Sep 8 – Sep 10 Jour entier

Les cinq candidats à la primaire écologiste se sont affrontés ce dimanche lors d’un premier débat, pour tenter de convaincre au-delà des militants Europe Écologie Les Verts (EELV).

Pour rappel cinq prétendants sont en lice pour cette primaire : Delphine Batho, députée et présidente du parti Génération Ecologie, qui revendique la décroissance. Jean-Marc Governatori, centriste et cofondateur de Cap 21, qui entend “sortir l’écologie politique de la gauche“. Yannick Jadot, eurodéputé et favori, sur une ligne très sociale-démocrate. Eric Piolle, maire de Grenoble qui défend une écologie de rupture mais pas punitive. Et Sandrine Rousseau, pionnière du mouvement #metoo qui porte l' »écoféminisme » comme étendard.

Pendant une heure trente, les cinq candidats à la primaire des Verts se sont expliqués sur la “décroissance« , la laïcité, le nucléaire. C’était la première fois que les cinq challengers débattaient ensemble dans le cadre de cette primaire. Diffusé sur France Inter et France info le canal 27, ce débat a permis aux cinq candidat d’exposer les lignes fortes de leurs programmes.

 

Mercredi 8 septembre, à 20h45, les cinq candidats croiseront de nouveau le fer, dans le cadre d’un débat organisé sur LCI, en partenariat avec Le Figaro et avec la participation du media en ligne Loopsider.

A Suivre en Direct

Dans le cadre de son émission “À l’air libre“, Mediapart organisera le vendredi 10 septembre, un troisième débat réunissant les 5 candidats. En accès libre et en direct à partir de 19H30, il sera diffusé sur Médiapart et ses réseaux sociaux, et sera simultanément retransmis sur les chaînes Twitch de ses chroniqueurs Usul et Ostpolitik, et ainsi “commenté en direct par les internautes“, souligne le communiqué publié. Présenté par Mathieu Magnaudeix et Valentine Oberti, il sera aussi ponctué “d’interventions thématiques de différents journalistes de la rédaction“, a précisé le premier .

Ce débat inaugure une série de “lives événements » mensuels destinés “à prendre le pouls du pays en cette année présidentielle“, en complément des quotidiennes d‘À l’air libre » au sein de la rédaction ou “hors les murs », selon le communiqué de Mediapart.