L’agenda politique

Sep
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Primaire écologiste : deux nouveaux débats @ France
Sep 8 – Sep 10 Jour entier

Les cinq candidats à la primaire écologiste se sont affrontés ce dimanche lors d’un premier débat, pour tenter de convaincre au-delà des militants Europe Écologie Les Verts (EELV).

Pour rappel cinq prétendants sont en lice pour cette primaire : Delphine Batho, députée et présidente du parti Génération Ecologie, qui revendique la décroissance. Jean-Marc Governatori, centriste et cofondateur de Cap 21, qui entend “sortir l’écologie politique de la gauche“. Yannick Jadot, eurodéputé et favori, sur une ligne très sociale-démocrate. Eric Piolle, maire de Grenoble qui défend une écologie de rupture mais pas punitive. Et Sandrine Rousseau, pionnière du mouvement #metoo qui porte l' »écoféminisme » comme étendard.

Pendant une heure trente, les cinq candidats à la primaire des Verts se sont expliqués sur la “décroissance« , la laïcité, le nucléaire. C’était la première fois que les cinq challengers débattaient ensemble dans le cadre de cette primaire. Diffusé sur France Inter et France info le canal 27, ce débat a permis aux cinq candidat d’exposer les lignes fortes de leurs programmes.

 

Mercredi 8 septembre, à 20h45, les cinq candidats croiseront de nouveau le fer, dans le cadre d’un débat organisé sur LCI, en partenariat avec Le Figaro et avec la participation du media en ligne Loopsider.

A Suivre en Direct

Dans le cadre de son émission “À l’air libre“, Mediapart organisera le vendredi 10 septembre, un troisième débat réunissant les 5 candidats. En accès libre et en direct à partir de 19H30, il sera diffusé sur Médiapart et ses réseaux sociaux, et sera simultanément retransmis sur les chaînes Twitch de ses chroniqueurs Usul et Ostpolitik, et ainsi “commenté en direct par les internautes“, souligne le communiqué publié. Présenté par Mathieu Magnaudeix et Valentine Oberti, il sera aussi ponctué “d’interventions thématiques de différents journalistes de la rédaction“, a précisé le premier .

Ce débat inaugure une série de “lives événements » mensuels destinés “à prendre le pouls du pays en cette année présidentielle“, en complément des quotidiennes d‘À l’air libre » au sein de la rédaction ou “hors les murs », selon le communiqué de Mediapart.

Séminaire gouvernemental de rentrée @ Palais de l'Elysée
Sep 8 Jour entier

Les ministres se retrouvent ce mercredi 8 septembre à l’Elysée pour un séminaire gouvernemental de rentrée, sous la houlette d’Emmanuel Macron. Une réunion consacrée aux “deux cents jours“ utiles qui restent d’ici à la fin de l’année et à la campagne présidentielle.

Chaque membre du gouvernement a été instamment prié d’arriver avec trois projets de réformes ou mesures susceptibles d’être rapidement mis en œuvre, en plus d’en évoquer trois déjà réalisée et qui pourront servir à valoriser le bilan.“Chaque ministre devra présenter trois propositions de politiques publiques à appliquer dans les 100 jours et trois réformes déjà votées à mieux valoriser avant la fin du quinquennat“, a indiqué une source gouvernementale. “Ce séminaire n’a pas vocation à définir le programme présidentiel pour 2022, mais ce qu’il faut faire de la fin du quinquennat“, ajoute cette même source.

Le but c’est de montrer qu’on reste soudés et énergiques, et de trouver des propositions concrètes et réalisables en peu de temps, sans sortir l’artillerie lourde d’un projet de loi“. “Ça peut être en passant par un décret ou en se greffant à un texte déjà dans les tuyaux“, résumait hier par téléphone un conseiller de l’exécutif joint par Playbook.  Au terme de la réunion, Jean Castex s’exprimera devant la presse.

Les sujets sur la table

Plusieurs points seront également tranchés, notamment les contours de la loi Griset “pour soutenir les indépendants et les auto-entrepreneurs affectés par la crise“, le plan d’investissement pour bâtir la France de 2030 qui doit être présenté début octobre.

Mais c’est surtout le dossier de la réforme des retraites qui occupera une place centrale lors de ce séminaire. Stoppé par la crise sanitaire depuis des mois, la promesse de campagne d’Emmanuel Macron n’est pas enterré, même si lors de son son allocution du 12 juillet dernier, le président de la République avait déclaré qu’il ne lancerait pas cette réforme “tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise assurée“.

Le sujet, que l’on pensait aux oubliettes, est en effet de nouveau sur la table. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a d’ailleurs confirmé dans un entretien au Monde paru mardi, qu’une réforme des retraites n’était pas exclue, à ce stade. Une hypothèse qui avait été révélée dans la soirée de dimanche par le site du quotidien économique Les Echos, selon lequel le chef de l’État souhaiterait mettre en œuvre au moins en partie la réforme dès cette année, afin de supprimer les régimes spéciaux de retraite et instaurer le minimum de pension à 1 000 euros.

Sep
9
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Avant congrès du Parti Socialiste @ France
Sep 9 Jour entier

Ce jeudi 9 septembre, de 17 à 22 heures, quelques 12.000 adhérents au Parti socialiste, à jour de cotisation, sont invités à voter dans leur section ou en ligne en faveur d’un des deux “textes d’orientation“ qui leur sont proposés par les deux candidats au poste de premier secrétaire du PS, dont l’élection se tiendra le week-end du 18 septembre au congrès de Villeurbanne. Deux candidats sont en lice, le sortant Olivier Faure, opposé à la maire de Vaulx-en-Velin et ex-secrétaire d’Etat, Hélène Geoffroy.

Derrière ce vote d’avant congrès, se joue officieusement l’adoubement d’Anne Hidalgo, comme candidate du PS à la présidentielle de 2022. Car le texte d’Olivier Faure mentionne explicitement son intention de soutenir la maire de Paris en 2022 “avec l’ambition qu’elle devienne la candidature de la gauche et de l’écologie“. L’approbation se ferait via un vote militant et non pas une “primaire citoyenne ouverte“, comme le prévoyait les statuts du parti. Ses modalités exactes— date, nombre de parrainages requis, et ainsi de suite — seront tranchées à Villeurbanne. Ce qui fait dire à l’entourage du premier secrétaire sortant : “Si le texte est largement majoritaire, ça signifiera aussi qu’Anne Hidalgo a un appui très important dans le parti“.

Des modalités qui ne font pas l’unanimité. L’ancien grognard de la Hollandie, Stéphane Le Foll, conteste le procédé et réclame la tenue d’une véritable primaire — c’est-à-dire un vote qui ne soit pas réservé aux encartés — à laquelle il souhaite participer. Il soutient la candidature d’Hélène Geoffroy. Le score de cette dernière sera donc lu par certains, notamment du côté de la direction du PS, comme un indicateur du niveau d’acceptation de la solution d’Olivier Faure.

Hommage national à Jean Paul Belmondo, aux Invalides @ Hôtel des Invalides
Sep 9 Jour entier

Figure mythique du cinéma français, Jean-Paul Belmondo est décédé lundi 6 septembre, à l’âge de 88 ans. La France lui rend hommage ce jeudi, lors d’une cérémonie aux Invalides organisée à partir de 16h30. Un “hommage populaire“. “Un hommage où les Français se sentiront associés“, a mis en avant l’Elysée.

Le président de la République, Emmanuel Macron a salué sur les réseaux sociaux, la mémoire d’“un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots“.

L’hommage national est une cérémonie officielle historiquement et traditionnellement destinée aux militaires morts pour la France, ce qui explique le choix des Invalides, institution qui accueille notamment le musée de l’Armée. Mais en 1997, Jacques Chirac a décidé d’ouvrir cet honneur aux personnalités civiles : le commandant Cousteau a ainsi été le premier à en bénéficier.

Depuis, plusieurs personnalités civiles ont reçu un hommage dans ce lieu, comme l’Abbé Pierre (2007), ou plus récemment Jean d’Ormesson (2017) et Charles Aznavour (2018). Plusieurs personnalités politiques, dont Jacques Jacques Chaban-Delmas (2000), Pierre Mauroy (2013) ou encore Simone Veil (2017), y ont également eu le droit. En 2015, le président François Hollande a innové en décidant d’organiser aux Invalides une cérémonie pour les victimes attentats du 13-novembre, premières personnalités civiles anonymes à en bénéficier.

La cérémonie

700 invités et 1000 places ouvertes au public

La cérémonie organisée par l’Elysée se déroulera à partir de 16h30 en présence de la famille et des proches de l’acteur, des membres du gouvernement et de personnalités du monde de la culture et du sport. 700 invités seront présents dans la cour d’Honneur des Invalides. Les acteurs, Patrick Bruel, Jean Dujardin, Albert Dupontel, Richard Anconina, Michel Boujenah, Guillaume Canet ou encore Philippe Lellouche sont notamment attendus.

Les français ne seront pas oubliés et pourront rendre un dernier hommage à leur comédien fétiche. Depuis lundi, plusieurs personnalités du monde du cinéma avaient déclaré souhaiter que l’hommage national à Jean-Paul Monde soit ouvert au public. “C’est à la dimension du personnage et j’espère surtout que ce sera ouvert en partie au public. Parce que Jean-Paul Belmondo avait un respect sacré du public“, avait notamment estimé le producteur Alain Terzian sur LCI. Un millier de places seront ainsi disponibles pour le public qui pourra se présenter (sans inscription) aux Invalides, sous réserve de présenter un pass sanitaire valide. Ceux qui ne pourront pas rentrer pourront suivre la cérémonie. Installé sur le parvis, et visible depuis l’esplanade, un grand écran retransmettra les discours, ainsi que des extraits de répliques cultes du comédien.

Un éloge funèbre

Etant organisée dans un lieu militaire, la cérémonie est codifiée et s’articule autour de l’éloge funèbre prononcé par le chef de l’État devant le cercueil du défunt, après avoir passé les troupes en revue. Comme le veut la tradition, la cérémonie s’ouvrira donc avec l’entrée dans la cour des Invalides du cercueil de l’acteur recouvert du drapeau français, voire d’un signe distinctif. L’éloge funèbre prononcé par Emmanuel Macron sera suivi d’une minute de silence et de la Marseillaise.

Editions spéciales

Les grandes chaînes nationales ont bouleversé leur programme ce jeudi et proposeront des éditions spéciales;  Sur TF1, Gilles Bouleau présentera à partir de 16h05 une édition spéciale en direct, retransmise simultanément sur LCI. En plateau, le journaliste sera entouré de plusieurs invités, de spécialistes de la rédaction de la Une. Plusieurs reporters seront présents aux Invalides pour faire vivre cette cérémonie aux téléspectateurs. France 2 proposera elle aussi une édition spéciale à partir de 16h05 pilotée par Julian Bugier. Il sera accompagné de Nathalie Saint-Cricq qui sera, elle, en direct depuis l’hôtel des Invalides.

Les chaînes d’infos ne seront pas en reste. Sur la chaîne du service public, Franceinfo TV (canal 27), Naoufel El Kaouafi et Madrid Khiat recueilleront à partir de 14 heures les réactions des Français sur place ou dans les rues. BFMTV et CNews mettent également en place un dispositif à partir de 14h30 : couverture en direct avec des envoyés spéciaux aux Invalides et invités pour analyser, commenter l’événement.  Candice Mahout, cheffe du service culture de BFMTV officiera en plateau tandis qu’Olivier Benkemoun, spécialiste culture de CNews, sera en direct de la cour des Invalides.

Suivi d’un moment de recueillement

A l’issue de l’hommage national, le public pourra se recueillir devant le cercueil de Jean Paul Belmondo dans la cour des Invalides, a annoncé ce mercredi l’Elysée. L’immense cour, au centre de laquelle sera posé le cercueil, sera ouverte à partir de 19h30 à toutes les personnes qui voudront saluer l’acteur.

Les obsèques du comédien auront lieu vendredi 10 septembre, dès 11 heures en l’église de Saint-Germain-des-Prés. Elles seront suivis par une cérémonie de crémation, qui se tiendra dans la plus stricte intimité, en présence de la famille et des proches du comédien

Sep
11
sam
Eric Zemmour invité de l’émission “On Est En Direct“ (OEED) @ Studios France télévision
Sep 11 Jour entier

Le journaliste ne s’en cache pas, il jouera un rôle dans la campagne présidentielle de 2022. Il faut dire que le polémiste laisse apparaître de nombreux indices quant à une volonté de se présenter devant les Français. Le dernier en date : la publication d’un nouveau livre, La France n’a pas dit son dernier mot“, à paraître jeudi 16 septembre. À l’occasion de la sortie de ce livre, Eric Zemmour est l’invité ce samedi soir, à partir de 00h10, de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Le chroniqueur accordera une interview exclusive à la journaliste Léa Salamé et à Laurent Ruquier, coanimateurs du talk show de france 2.

Une interview qui va faire beaucoup parler… et tiendra lieu de retrouvailles. “Il sera invité en tant qu’homme politique et non éditorialiste“, précise Laurent Ruquier. “Nous allons le faire réagir, bien sûr sur toutes ses affiches électorales qui fleurissent sur les murs de Paris“, précise t-il.  Avant d’ajouter : “c’est quand même assez amusant de voir cela, surtout quand je pense qu’il y a dix ans ce gars-là était sur mon plateau. J’ai l’impression que c’est un gag“

Une candidature à la présidentielle ?

Sera-t-il réellement candidat à la présidentielle en 2022 ? Depuis plusieurs mois, Eric Zemmour laisse sur ce point, planer le doute. Selon certains, il pourrait annoncer sa candidature à la l’élection suprême dans les prochains jours à l’occasion de la sortie de son livre. Peut-être ce samedi soir, peut être le 15 septembre sur BFMTV et RMC, dans l’interview matinale de Jean-Jacques Bourdin.

Le gendarme de l’audiovisuel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), a quant à lui peu de doutes et a demandé aux médias de décompter le temps de parole du polémiste. Ses interventions “portant sur le débat politique national“ devant être désormais prises en compte. “Au regard des récents développements, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a considéré que M. Zemmour pouvait être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national“, a indiqué le Conseil.

Le polémiste a réagi à cette décision dans un communiqué de presse transmis mercredi soir. “Relaxé à 16 heures par la justice pour un énième procès politique, j’ai la joie d’apprendre à 19 heures qu’on essaie de me faire taire par un autre moyen“. “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a donc rendu publique ce 8 septembre une étrange expertise juridique, aux termes de laquelle je serais devenu une “personnalité politique“ méritant que mon temps de parole dans les médias soit décompté.“ “Je dois avouer qu’après les menaces du gouvernement à mots à peine couverts depuis des semaines, cette décision ne m’étonne guère. Pourtant, cette intimidation porte atteinte à l’exercice de mon métier, et pire, au principe de pluralisme des idées et de l’expression, que le CSA est justement censé assurer sur les antennes de radios et les chaînes de télévision“, déclare Eric Zemmour.

“Comme éditorialiste, j’ai toujours pris des positions d’ordre politique – et dans le profession je suis loin d’être le seul ! (…) A l’inverse, le CSA n’a ni le droit ni la légitimité de juger de l’opinion des gens, et a fortiori de celle des journalistes dont les droits sont garantis par la Loi de notre République (…), ajoute t-il.

Est-il crédible ?

Pour Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l’extrême droite européenne, la candidature d’Eric Zemmour est une option sur la table. “On sait que son entourage le pousse ardemment depuis des semaines et des semaines et je pense qu’il a effectivement une carrière politique devant lui“, déclare le chercheur au centre d’études de l’Europe latine à l’université de Montpellier. “Il a même utilisé plusieurs fois le futur en disant non pas qu’il préconiserait de faire telle ou telle chose à des hommes politiques comme il le faisait jadis, mais en disant : “Je serai pour… je ferai“, précise Nicolas Lebourg.

Aujourd’hui crédité de 6 à 8 % dans les enquêtes d’opinion (sondage Ipsos Steria), le polémiste oriente déjà les thèmes du débat à droite et à l’extrême droite. A ce titre, sa candidature à l’élection présidentielle pourrait “semer le chaos“, estime Nicolas Lebourg. “Tout le monde a compris (…) qu’Eric Zemmour est une chimère médiatique, une grenade dégoupillée qui n’a qu’un seul objectif : faire exploser la droite“ a indiqué pour sa part le patron des députés LR, Damien Abad, jeudi, lors des journées parlementaires du parti à Nîmes (Gard).

Du côté du Rassemblement National, les proches de Marine Le Pen multiplient les déclarations pour minimiser le potentiel électoral d’Eric Zemmour, tout en incitant le principal intéressé à renoncer à ses projets. “Nous ne sommes pas inquiets par la perspective d’une candidature d’Eric Zemmour“, tempère Philippe Olivier, député européen et conseiller spécial de la candidate. “Il n’est pas l’alpha et l’oméga de la politique française, ni notre obsession. Des candidats en marge de Marine Le Pen, il y en a toujours eu, et ils ont toujours fini entre 3 et 7 % au premier tour de la présidentielle“, indique t-il.

Déclarée ou non, sa candidature potentielle a été évoquée par Jean Castex, samedi 4 septembre, sur le plateau d’On est en direct. Pour le Premier ministre, Éric Zemmour est avant tout “un commentateur“.Il manie les idées, il a le droit d’avoir les siennes, je ne les partage pas“, a déclaré le chef du gouvernement sur France 2.

A Suivre en Direct à partir de 00h10

 

Marine Le Pen fait sa rentrée politique @ Fréjus et TF1
Sep 11 – Sep 12 Jour entier

Discrète dans les médias tout l’été, Marine Le Pen fait sa rentrée politique ce week-end. Une rentrée à “huis-clos“ pour la présidente du Rassemblement National (RN) qui tiendra un discours dimanche, lors de la journée de clôture du Conseil national du RN, réuni à Fréjus (Var). La candidate à l’Elysée y présentera son équipe de campagne, avant de passer les manettes du parti à son numéro deux, Jordan Bardella, 26 ans lundi 13 septembre, le temps de la présidentielle.

Libertés, libertés chéries ! “, sera le slogan de la patronne du RN. Une expression, au singulier, inspirée de La Marseillaise. Sur les affiches : pas de nom Le Pen, ni le nom du parti Rassemblement national.

La candidate à la présidentielle sera par ailleurs l’invitée du 20 Heures de TF1, dimanche. Au lieu et place d’Anne Hidalgo, annoncée dans un premier temps, c’est donc une autre femme qui fera face à Anne-Claire Coudray ce  12 septembre. Marine Le Pen y annoncera qu’elle quitte la présidence du Rassemblement national, passant le flambeau à Jordan Bardella, afin de se lancer dans la campagne présidentielle.

 

Neuvième samedi de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 11 Jour entier

Le nombre de manifestants recule semaine après semaine, mais la mobilisation contre le pass sanitaire se poursuit. La date du 11 septembre est ainsi cochée depuis plusieurs semaines dans le calendrier des opposants à la mesure, qui appellent à un rassemblement national à Paris ce samedi 11 septembre.

A l’origine de cet appel, Hadama Traoré et le mouvement “Le dernier rempart créé pour l’occasion. Une mobilisation pour réclamer “l’abolition du pass sanitaire“, mais également “une révision constitutionnelle“ et la “réforme du Conseil économique, social et environnemental“. “La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter“, écrit sur sa page Facebook celui considéré comme un personnage sulfureux.


Âgé de 36 ans, Hadama Traoré qui se définit lui même comme un “gars de quartier“, un “ex-délinquant“, un “révolutionnaire“ ou encore comme un “Noir de banlieue“, n’en est pas à son coup d’essai. Bien que nouveau venu dans les manifestations anti-pass sanitaire à Paris, l’homme originaire de la cité des 3 000, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lance en 2017 le collectif citoyen “La Révolution est en marche“. Après s’être fait un nom sur les réseaux sociaux à grand renfort de vidéos, il lance des mobilisations plus ou moins suivies : devant CNews pour protester contre la ligne éditoriale de la chaîne, devant le syndicat de police Alliance ou encore devant le ministère de l’Intérieur. Ses cibles : les violences policières, mais également le mal-logement, la rénovation urbaine ou le racisme.

Cinq manifestations à Paris

Comme cela est le cas depuis plusieurs semaines, cinq cortèges déclarés auprès de la préfecture de police, sont prévues ce samedi dans les rues de la capitale.

Place Wagram-Conseil d’Etat (gilets jaunes)

Le principal cortège dans la capitale devrait être celui partant de la place Wagram (17ème), organisé à à l’initiative notamment des “Gilets jaunes“ de “Luttes Invisibles“,  et de “Lyon rebellion“, qui lancent un appel national à “se mobiliser massivement“. Rendez-vous est donné à 10 heures, pour un départ de la manifestation à 13 heures, en direction du Conseil d’Etat (1er) où l’arrivée est prévue vers 15 heures. La dispersion des manifestants devrait avoir lieu aux alentours de 18 heures.

Une manifestation dont les objectifs qui dépassent largement le cadre sanitaire, est organisée :

  • pour le retrait du pass sanitaire et de l’obligation vaccinale ;
  • pour la levée des brevets sur les vaccins ;
  • pour la gratuité des tests PCR et antigéniques ;
  • pour  le retour à une véritable politique de recherche ;
  • pour l’arrêt des réformes des retraites et de l’assurance chômage ;
  • pour  le retrait de la loi de gestion de la crise sanitaire, de la loi sécurité globale, de la loi séparatisme et les autres mesures liberticides prises par le gouvernement.

Place Jacques-Chaban-Delmas- place du Palais royal (gilets jaunes)

Un deuxième cortège à destination Conseil constitutionnel et du Conseil d’État a vu son point de départ modifié, suite à un arrêté de la préfecture de police de Paris. Rendez-vous est donné à midi place Jacques-Chaban-Delmas (7e), pour un départ à 13h30 de la manifestation en direction du Palais Royal. Il empruntera l’itinéraire suivant : avenue de Breteuil > boulevard Pasteur > place de Catalogne > rue Jean Zay >place Denfert Rochereau > boulevard de l’hôpital > pont d’Austerlitz > boulevard Morland > quai des Célestins > place du Châtelet > rue de Rivoli (itinéraire complet dans le tweet).

Place du Châtelet

Un troisième rassemblement partira à 14 heures de la place du Châtelet à l’appel du “dernier Rempart“. Aucune indication n’est donnée sur le point d’arrivée et l’itinéraire de la manifestation.

Porte Dauphine (Les Patriotes)

Florian Philippot, fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle de 2022, lance une nouvelle fois un nouvel appel à ses partisans : l’homme politique propose une manifestation, au départ de la Porte Dauphine, sur la place du Paraguay (16e), à 14h. Dans sa publication sur Twitter, le président des Patriotes n’a pas dévoilé la destination, se bornant a annoncer la présence de l’avocat Fabrice Di Vizio à ses côtés.

Place Pierre Laroque- place Denfert Rochereau (soignants)

A l’appel des blouses blanches : infirmiers, médecins, pompiers, étudiants et autres soignants, un dernier cortège se rassemblera enfin à midi place Pierre Laroque (7ᵉ) , devant le ministère de la Santé, pour un départ prévu à 14 heures en direction de la place Denfert-Rochereau (14e) : avenue de Ségur > boulevard de Garibaldi > place Henri Queille > boulevard Pasteur > place de la Catalogne > rue Jean Zay > rue Froidevaux.

Des manifestations dans plus de 100 villes en régions

Quelque 170 000 manifestants contre le passe sanitaire sont attendus dans une centaine de rassemblements dans toute la France, dont 8 000 à Montpellier, et 3 000 à Toulouse et Annecy. Pour ce neuvième samedi de mobilisation, les anti-pass sanitaire et anti-Covax appellent à manifester dans plus de 150 villes de France : dans les grandes villes, à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (4h30 place Massena), à Toulouse (12h, allée Jean Jaurès), à Lille (12h, place de la République), pour n’en citer que quelques unes. Mais également dans des agglomérations de moindre importance, notamment à Dijon (4h, place de la République), à Grenoble (14h, place de Verdun), à Nancy (14h, place Maginot) ou encore à Orléans (14h30, place de la République).

Des périmètres d’interdiction de manifester

 A Nancy, la préfecture de Meurthe-et-Moselle a annoncé  jeudi l’élargissement du périmètre d’interdiction de manifester à une large partie du centre ville, de 6 heures à 22 heures, ce samedi 11 septembre. Dans le détail, ce périmètre d’interdiction concerne toute la vieille ville, l’ensemble XVIIIe siècle ainsi que la rue Saint-Jean et le secteur du marché central. La préfecture annonce un dispositif de sécurité renforcé.

A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois d’interdire par arrêté  les manifestations dans le centre-ville ce samedi 4 septembre 2021, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé  : place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

A Lyon, la préfecture du Rhône a pris vendredi 10 septembre en fin d’après-midi un arrêté d’interdiction de manifester de midi à 21h ce samedi 11 septembre. Il concerne une partie de la presqu’île, des Terreaux jusqu’à Bellecour ainsi que la rue Victor Hugo et la place Carnot (Lyon2e). Le secteur autour de la préfecture, non loin de la place Guichard (Lyon 3e) est lui aussi concerné.

Liste des manifestations samedi 11 septembre 2021

 

 

 

Sep
12
dim
Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo annonce sa candidature @ Rouen
Sep 12 Jour entier

Fin du suspense… La maire de Paris Anne Hidalgo déclarera sa candidature à l’élection présidentielle, dimanche 12 septembre dans la matinée, lors d’un déplacement à Rouen, a appris l’AFP auprès de plusieurs élus socialistes. Son équipe entretenait jusqu’alors le plus grand secret sur le programme de celle considérée d’ores et déjà comme une candidate pour 2022, depuis qu’elle avait affirmé, mardi, lors des journées parlementaires du PS à Montpellier, que “plus rien“ ne l’empêchait de se déclarer.

Quelque 200 élus socialistes seront sur place,  dont la  garde rapprochée de la candidate : Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, Johanna Rolland, la maire de Nantes, et Jean-François Debat, le maire de Bourg-en-Bresse… Des personnalités de la société civile sont également attendues.

La ville de Rouen qui est à 136 km au nord-ouest de Paris et dont le maire, Nicolas Mayer-Rossignol, est un soutien de l’élue, faisait partie des options pour cette annonce. Le cabinet de la maire de Paris, contacté par Playbook mardi soir, n’avait pas souhaité commenter. Mais la capitale normande, récemment traversée par son fils à la nage et où elle s’est rendue en février dernier pour parler du développement de la Vallée de la Seine, offre indéniablement un parfait storytelling à l’élue.

La future candidate a surtout choisi Rouen car la ville normande soulève plusieurs problématiques qu’elle souhaite aborder au long de sa campagne. “C’est une ancienne ville industrielle, tournée vers l’avenir, en proie à une réindustrialisation en lien avec l’économie verte“, souligne un élu. Autre avantage : sa proximité avec Paris, où la candidate reviendra dimanche soir pour un entretien au 20H de France 2.

Une interview au 20 heures de france 2

Ce déplacement à Rouen sera en effet suivi d’une interview dans la soirée de dimanche dans un journal télévisé. Non pas au 20 heures de Tf1, comme comme cela semblait initialement prévu, mais sur la chaîne du service public. Anne Hidalgo sera finalement l’invitée du journal de Laurent Delahousse, sur France 2, une semaine après le passage d’Arnaud Montebourg sur le même plateau. Une annonce qui clôturera “une journée très dense passée sur le terrain, dans l’ouest de la France“, indique Le Parisien.

Une esquisse de programme

Anne Hidalgo rajoute ainsi son nom à la longue liste de candidats déclarés ou putatifs à gauche, dont l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’ex-socialiste Arnaud Montebourg, qui s’est lancé samedi dernier, le communiste Fabien Roussel ou encore le candidat qui émergera de la primaire écologiste, dont le 1er tour est programmé du 16 au 19 septembre prochains. La maire de Paris n’est pour l’heure créditée que de 7 à 9% des intentions de vote selon les sondages, mais ses soutiens affirme que “le match n’est pas joué“.

Il ne faut pas s’attendre ce dimanche à de grandes annonces : ses proches l’affirment, le temps est encore à “l’écoute“. La prise de parole de la candidate à Rouen ne sera donc pas encore un discours-programme. Trop prématuré. Mais, “il y aura des premières pistes d’engagements autour du travail, de l’emploi et de la réindustrialisation“, indique au JDD un membre de la campagne. Certaines propositions affleurent déjà dans le livre de Anne Hidalgo, “Une femme française“, qui sortira mercredi. Elle y plaide notamment pour “un grand mouvement de revalorisation des salaires“, qu’elle juge aujourd’hui trop “faibles pour les classes moyennes et les catégories populaires“, comme elle l’explique dans  un entretien au Point ce mercredi, où elle esquisse quelques traits du programme qu’elle va porter lors de la campagne.

 

 

Sep
14
mar
Emmanuel Macron à Roubaix en clôture du Beauvau de la sécurité @ Roubaix
Sep 14 Jour entier

Quatre ans après une première visite sur le thème de la politique de la ville, Emmanuel Macron est de retour à Roubaix. Il y clôturera ce mardi 14 septembre le Beauvau de la sécurité, cette concertation nationale lancée en janvier sur la police et la gendarmerie. “Le président de la République s’exprimera le 14 septembre prochain dans le cadre du Beauvau de la sécurité“, a déclaré Gérald Darmanin, le 8 septembre sur France Inter. Le chef de l’État sera accompagné du ministre de l’intérieur, ancien maire de la ville voisine de Tourcoing. On évoque aussi la venue du garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti.

Le président devrait se rendre à l’école nationale de police où il est attendu pour 12 h 15. Il y croisera notamment le maire de la ville, Guillaume Delbar, mais aussi le président de Région Xavier Bertrand, candidat à l’élection présidentielle. “C’était important pour le président, note l’Élysée, alors que 10 000 renforts de policiers au niveau national sont attendus, de venir parler avec les élèves.“ Emmanuel Macron doit également prononcer le discours de clôture du “Beauvau de la sécurité“, au terme des neuf tables rondes qu’il avait initiées en décembre dernier.

Annoncée fin 2020 par le chef de l’Etat en pleine polémique sur les violences policières, le Beauvau de la sécurité interrompue au printemps en raison de la crise sanitaire puis des élections régionales et départementales, doit poser les bases d’une future loi de programmation de la sécurité intérieure à l’horizon 2022. Depuis son lancement, six tables rondes réunissant syndicats de policiers, représentants de la gendarmerie, élus et intervenants extérieurs ont été organisées sur les thèmes de la formation et du recrutement, de l’encadrement, des liens police-population, des relations police-justice, du contrôle interne et du maintien de l’ordre. Une dernière table ronde, consacrée aux “conditions matérielles et soutien et à la captation vidéo“, doit se tenir le 13 septembre, a indiqué à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur.

Outre des annonces substantielles sur le plan budgétaire, le chef de l’État va présenter lors de sa visite à Roubaix, des mesures “qui vont moderniser la politique publique de sécurité“, et permettre à “la police de demain d’être plus proche de la population, et notamment des plus vulnérables“, selon un conseiller élyséen. Il devrait annoncer à ce sujet, un “renforcement du contrôle des forces de l’ordre“, pour répondre aux critiques à l’encontre de l’IGPN. Emmanuel Macron entend demander un “contrôle parlementaire et d’évaluation de l’action des forces de l’ordre“. Les modalités de ce “contrôle indépendant“ n’ont pas été précisées, mais en avril dernier, le chef de l’État avait évoqué dans un entretien au Figaro la création d’une “délégation parlementaire chargée du contrôle (des) forces de l’ordre“, à l’image de la délégation pour le renseignement.

 

 

Obligation vaccinale : appel de la CGT à manifester @ France
Sep 14 Jour entier

La CGT-Santé a appelle à manifester le mardi 14 septembre contre l’obligation vaccinale et les sanctions liées qui s’appliqueront dès le lendemain aux personnels des hôpitaux et des Ehpad, a indiqué le 8 septembre sa secrétaire générale, Mireille Stivala, à l’AFP. “Nous ne voulons pas de sanctions pour les salariés“qui ne seront pas vaccinés contre le Covid-19, explique t-elle, redoutant que l’obligation vaccinale ne “génère des tensions ingérables sur les effectifs​“.

À compter du 15 septembre, les soignants et personnels des Ehpad qui n’auront pas reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 pourront être suspendus, sans rémunération. Le 15 octobre, la punition sera étendue à tous ceux qui ne justifieront pas d’un schéma vaccinal complet. Elle pourra être appliquée jusqu’au 15 novembre, date prévue de la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Cette journée nationale de mobilisation se déclinera par de multiples initiatives dans les territoires, comme des rassemblements devant les établissements ou les agences régionales de santé (ARS). “Ces actions seront comme à l’accoutumée couvertes par des préavis de grève, mais l’idée n’est pas de partir sur un mouvement de grève ce jour-là“, ajoute Mireille Stivala.

La carte des mobilisations et des rassemblements