L’agenda politique

Sep
11
sam
Eric Zemmour invité de l’émission “On Est En Direct“ (OEED) @ Studios France télévision
Sep 11 Jour entier

Le journaliste ne s’en cache pas, il jouera un rôle dans la campagne présidentielle de 2022. Il faut dire que le polémiste laisse apparaître de nombreux indices quant à une volonté de se présenter devant les Français. Le dernier en date : la publication d’un nouveau livre, La France n’a pas dit son dernier mot“, à paraître jeudi 16 septembre. À l’occasion de la sortie de ce livre, Eric Zemmour est l’invité ce samedi soir, à partir de 00h10, de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Le chroniqueur accordera une interview exclusive à la journaliste Léa Salamé et à Laurent Ruquier, coanimateurs du talk show de france 2.

Une interview qui va faire beaucoup parler… et tiendra lieu de retrouvailles. “Il sera invité en tant qu’homme politique et non éditorialiste“, précise Laurent Ruquier. “Nous allons le faire réagir, bien sûr sur toutes ses affiches électorales qui fleurissent sur les murs de Paris“, précise t-il.  Avant d’ajouter : “c’est quand même assez amusant de voir cela, surtout quand je pense qu’il y a dix ans ce gars-là était sur mon plateau. J’ai l’impression que c’est un gag“

Une candidature à la présidentielle ?

Sera-t-il réellement candidat à la présidentielle en 2022 ? Depuis plusieurs mois, Eric Zemmour laisse sur ce point, planer le doute. Selon certains, il pourrait annoncer sa candidature à la l’élection suprême dans les prochains jours à l’occasion de la sortie de son livre. Peut-être ce samedi soir, peut être le 15 septembre sur BFMTV et RMC, dans l’interview matinale de Jean-Jacques Bourdin.

Le gendarme de l’audiovisuel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), a quant à lui peu de doutes et a demandé aux médias de décompter le temps de parole du polémiste. Ses interventions “portant sur le débat politique national“ devant être désormais prises en compte. “Au regard des récents développements, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a considéré que M. Zemmour pouvait être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national“, a indiqué le Conseil.

Le polémiste a réagi à cette décision dans un communiqué de presse transmis mercredi soir. “Relaxé à 16 heures par la justice pour un énième procès politique, j’ai la joie d’apprendre à 19 heures qu’on essaie de me faire taire par un autre moyen“. “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a donc rendu publique ce 8 septembre une étrange expertise juridique, aux termes de laquelle je serais devenu une “personnalité politique“ méritant que mon temps de parole dans les médias soit décompté.“ “Je dois avouer qu’après les menaces du gouvernement à mots à peine couverts depuis des semaines, cette décision ne m’étonne guère. Pourtant, cette intimidation porte atteinte à l’exercice de mon métier, et pire, au principe de pluralisme des idées et de l’expression, que le CSA est justement censé assurer sur les antennes de radios et les chaînes de télévision“, déclare Eric Zemmour.

“Comme éditorialiste, j’ai toujours pris des positions d’ordre politique – et dans le profession je suis loin d’être le seul ! (…) A l’inverse, le CSA n’a ni le droit ni la légitimité de juger de l’opinion des gens, et a fortiori de celle des journalistes dont les droits sont garantis par la Loi de notre République (…), ajoute t-il.

Est-il crédible ?

Pour Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l’extrême droite européenne, la candidature d’Eric Zemmour est une option sur la table. “On sait que son entourage le pousse ardemment depuis des semaines et des semaines et je pense qu’il a effectivement une carrière politique devant lui“, déclare le chercheur au centre d’études de l’Europe latine à l’université de Montpellier. “Il a même utilisé plusieurs fois le futur en disant non pas qu’il préconiserait de faire telle ou telle chose à des hommes politiques comme il le faisait jadis, mais en disant : “Je serai pour… je ferai“, précise Nicolas Lebourg.

Aujourd’hui crédité de 6 à 8 % dans les enquêtes d’opinion (sondage Ipsos Steria), le polémiste oriente déjà les thèmes du débat à droite et à l’extrême droite. A ce titre, sa candidature à l’élection présidentielle pourrait “semer le chaos“, estime Nicolas Lebourg. “Tout le monde a compris (…) qu’Eric Zemmour est une chimère médiatique, une grenade dégoupillée qui n’a qu’un seul objectif : faire exploser la droite“ a indiqué pour sa part le patron des députés LR, Damien Abad, jeudi, lors des journées parlementaires du parti à Nîmes (Gard).

Du côté du Rassemblement National, les proches de Marine Le Pen multiplient les déclarations pour minimiser le potentiel électoral d’Eric Zemmour, tout en incitant le principal intéressé à renoncer à ses projets. “Nous ne sommes pas inquiets par la perspective d’une candidature d’Eric Zemmour“, tempère Philippe Olivier, député européen et conseiller spécial de la candidate. “Il n’est pas l’alpha et l’oméga de la politique française, ni notre obsession. Des candidats en marge de Marine Le Pen, il y en a toujours eu, et ils ont toujours fini entre 3 et 7 % au premier tour de la présidentielle“, indique t-il.

Déclarée ou non, sa candidature potentielle a été évoquée par Jean Castex, samedi 4 septembre, sur le plateau d’On est en direct. Pour le Premier ministre, Éric Zemmour est avant tout “un commentateur“.Il manie les idées, il a le droit d’avoir les siennes, je ne les partage pas“, a déclaré le chef du gouvernement sur France 2.

A Suivre en Direct à partir de 00h10

 

Marine Le Pen fait sa rentrée politique @ Fréjus et TF1
Sep 11 – Sep 12 Jour entier

Discrète dans les médias tout l’été, Marine Le Pen fait sa rentrée politique ce week-end. Une rentrée à “huis-clos“ pour la présidente du Rassemblement National (RN) qui tiendra un discours dimanche, lors de la journée de clôture du Conseil national du RN, réuni à Fréjus (Var). La candidate à l’Elysée y présentera son équipe de campagne, avant de passer les manettes du parti à son numéro deux, Jordan Bardella, 26 ans lundi 13 septembre, le temps de la présidentielle.

Libertés, libertés chéries ! “, sera le slogan de la patronne du RN. Une expression, au singulier, inspirée de La Marseillaise. Sur les affiches : pas de nom Le Pen, ni le nom du parti Rassemblement national.

La candidate à la présidentielle sera par ailleurs l’invitée du 20 Heures de TF1, dimanche. Au lieu et place d’Anne Hidalgo, annoncée dans un premier temps, c’est donc une autre femme qui fera face à Anne-Claire Coudray ce  12 septembre. Marine Le Pen y annoncera qu’elle quitte la présidence du Rassemblement national, passant le flambeau à Jordan Bardella, afin de se lancer dans la campagne présidentielle.

 

Neuvième samedi de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 11 Jour entier

Le nombre de manifestants recule semaine après semaine, mais la mobilisation contre le pass sanitaire se poursuit. La date du 11 septembre est ainsi cochée depuis plusieurs semaines dans le calendrier des opposants à la mesure, qui appellent à un rassemblement national à Paris ce samedi 11 septembre.

A l’origine de cet appel, Hadama Traoré et le mouvement “Le dernier rempart créé pour l’occasion. Une mobilisation pour réclamer “l’abolition du pass sanitaire“, mais également “une révision constitutionnelle“ et la “réforme du Conseil économique, social et environnemental“. “La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter“, écrit sur sa page Facebook celui considéré comme un personnage sulfureux.


Âgé de 36 ans, Hadama Traoré qui se définit lui même comme un “gars de quartier“, un “ex-délinquant“, un “révolutionnaire“ ou encore comme un “Noir de banlieue“, n’en est pas à son coup d’essai. Bien que nouveau venu dans les manifestations anti-pass sanitaire à Paris, l’homme originaire de la cité des 3 000, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lance en 2017 le collectif citoyen “La Révolution est en marche“. Après s’être fait un nom sur les réseaux sociaux à grand renfort de vidéos, il lance des mobilisations plus ou moins suivies : devant CNews pour protester contre la ligne éditoriale de la chaîne, devant le syndicat de police Alliance ou encore devant le ministère de l’Intérieur. Ses cibles : les violences policières, mais également le mal-logement, la rénovation urbaine ou le racisme.

Cinq manifestations à Paris

Comme cela est le cas depuis plusieurs semaines, cinq cortèges déclarés auprès de la préfecture de police, sont prévues ce samedi dans les rues de la capitale.

Place Wagram-Conseil d’Etat (gilets jaunes)

Le principal cortège dans la capitale devrait être celui partant de la place Wagram (17ème), organisé à à l’initiative notamment des “Gilets jaunes“ de “Luttes Invisibles“,  et de “Lyon rebellion“, qui lancent un appel national à “se mobiliser massivement“. Rendez-vous est donné à 10 heures, pour un départ de la manifestation à 13 heures, en direction du Conseil d’Etat (1er) où l’arrivée est prévue vers 15 heures. La dispersion des manifestants devrait avoir lieu aux alentours de 18 heures.

Une manifestation dont les objectifs qui dépassent largement le cadre sanitaire, est organisée :

  • pour le retrait du pass sanitaire et de l’obligation vaccinale ;
  • pour la levée des brevets sur les vaccins ;
  • pour la gratuité des tests PCR et antigéniques ;
  • pour  le retour à une véritable politique de recherche ;
  • pour l’arrêt des réformes des retraites et de l’assurance chômage ;
  • pour  le retrait de la loi de gestion de la crise sanitaire, de la loi sécurité globale, de la loi séparatisme et les autres mesures liberticides prises par le gouvernement.

Place Jacques-Chaban-Delmas- place du Palais royal (gilets jaunes)

Un deuxième cortège à destination Conseil constitutionnel et du Conseil d’État a vu son point de départ modifié, suite à un arrêté de la préfecture de police de Paris. Rendez-vous est donné à midi place Jacques-Chaban-Delmas (7e), pour un départ à 13h30 de la manifestation en direction du Palais Royal. Il empruntera l’itinéraire suivant : avenue de Breteuil > boulevard Pasteur > place de Catalogne > rue Jean Zay >place Denfert Rochereau > boulevard de l’hôpital > pont d’Austerlitz > boulevard Morland > quai des Célestins > place du Châtelet > rue de Rivoli (itinéraire complet dans le tweet).

Place du Châtelet

Un troisième rassemblement partira à 14 heures de la place du Châtelet à l’appel du “dernier Rempart“. Aucune indication n’est donnée sur le point d’arrivée et l’itinéraire de la manifestation.

Porte Dauphine (Les Patriotes)

Florian Philippot, fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle de 2022, lance une nouvelle fois un nouvel appel à ses partisans : l’homme politique propose une manifestation, au départ de la Porte Dauphine, sur la place du Paraguay (16e), à 14h. Dans sa publication sur Twitter, le président des Patriotes n’a pas dévoilé la destination, se bornant a annoncer la présence de l’avocat Fabrice Di Vizio à ses côtés.

Place Pierre Laroque- place Denfert Rochereau (soignants)

A l’appel des blouses blanches : infirmiers, médecins, pompiers, étudiants et autres soignants, un dernier cortège se rassemblera enfin à midi place Pierre Laroque (7ᵉ) , devant le ministère de la Santé, pour un départ prévu à 14 heures en direction de la place Denfert-Rochereau (14e) : avenue de Ségur > boulevard de Garibaldi > place Henri Queille > boulevard Pasteur > place de la Catalogne > rue Jean Zay > rue Froidevaux.

Des manifestations dans plus de 100 villes en régions

Quelque 170 000 manifestants contre le passe sanitaire sont attendus dans une centaine de rassemblements dans toute la France, dont 8 000 à Montpellier, et 3 000 à Toulouse et Annecy. Pour ce neuvième samedi de mobilisation, les anti-pass sanitaire et anti-Covax appellent à manifester dans plus de 150 villes de France : dans les grandes villes, à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (4h30 place Massena), à Toulouse (12h, allée Jean Jaurès), à Lille (12h, place de la République), pour n’en citer que quelques unes. Mais également dans des agglomérations de moindre importance, notamment à Dijon (4h, place de la République), à Grenoble (14h, place de Verdun), à Nancy (14h, place Maginot) ou encore à Orléans (14h30, place de la République).

Des périmètres d’interdiction de manifester

 A Nancy, la préfecture de Meurthe-et-Moselle a annoncé  jeudi l’élargissement du périmètre d’interdiction de manifester à une large partie du centre ville, de 6 heures à 22 heures, ce samedi 11 septembre. Dans le détail, ce périmètre d’interdiction concerne toute la vieille ville, l’ensemble XVIIIe siècle ainsi que la rue Saint-Jean et le secteur du marché central. La préfecture annonce un dispositif de sécurité renforcé.

A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois d’interdire par arrêté  les manifestations dans le centre-ville ce samedi 4 septembre 2021, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé  : place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

A Lyon, la préfecture du Rhône a pris vendredi 10 septembre en fin d’après-midi un arrêté d’interdiction de manifester de midi à 21h ce samedi 11 septembre. Il concerne une partie de la presqu’île, des Terreaux jusqu’à Bellecour ainsi que la rue Victor Hugo et la place Carnot (Lyon2e). Le secteur autour de la préfecture, non loin de la place Guichard (Lyon 3e) est lui aussi concerné.

Liste des manifestations samedi 11 septembre 2021

 

 

 

Sep
12
dim
Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo annonce sa candidature @ Rouen
Sep 12 Jour entier

Fin du suspense… La maire de Paris Anne Hidalgo déclarera sa candidature à l’élection présidentielle, dimanche 12 septembre dans la matinée, lors d’un déplacement à Rouen, a appris l’AFP auprès de plusieurs élus socialistes. Son équipe entretenait jusqu’alors le plus grand secret sur le programme de celle considérée d’ores et déjà comme une candidate pour 2022, depuis qu’elle avait affirmé, mardi, lors des journées parlementaires du PS à Montpellier, que “plus rien“ ne l’empêchait de se déclarer.

Quelque 200 élus socialistes seront sur place,  dont la  garde rapprochée de la candidate : Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, Johanna Rolland, la maire de Nantes, et Jean-François Debat, le maire de Bourg-en-Bresse… Des personnalités de la société civile sont également attendues.

La ville de Rouen qui est à 136 km au nord-ouest de Paris et dont le maire, Nicolas Mayer-Rossignol, est un soutien de l’élue, faisait partie des options pour cette annonce. Le cabinet de la maire de Paris, contacté par Playbook mardi soir, n’avait pas souhaité commenter. Mais la capitale normande, récemment traversée par son fils à la nage et où elle s’est rendue en février dernier pour parler du développement de la Vallée de la Seine, offre indéniablement un parfait storytelling à l’élue.

La future candidate a surtout choisi Rouen car la ville normande soulève plusieurs problématiques qu’elle souhaite aborder au long de sa campagne. “C’est une ancienne ville industrielle, tournée vers l’avenir, en proie à une réindustrialisation en lien avec l’économie verte“, souligne un élu. Autre avantage : sa proximité avec Paris, où la candidate reviendra dimanche soir pour un entretien au 20H de France 2.

Une interview au 20 heures de france 2

Ce déplacement à Rouen sera en effet suivi d’une interview dans la soirée de dimanche dans un journal télévisé. Non pas au 20 heures de Tf1, comme comme cela semblait initialement prévu, mais sur la chaîne du service public. Anne Hidalgo sera finalement l’invitée du journal de Laurent Delahousse, sur France 2, une semaine après le passage d’Arnaud Montebourg sur le même plateau. Une annonce qui clôturera “une journée très dense passée sur le terrain, dans l’ouest de la France“, indique Le Parisien.

Une esquisse de programme

Anne Hidalgo rajoute ainsi son nom à la longue liste de candidats déclarés ou putatifs à gauche, dont l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’ex-socialiste Arnaud Montebourg, qui s’est lancé samedi dernier, le communiste Fabien Roussel ou encore le candidat qui émergera de la primaire écologiste, dont le 1er tour est programmé du 16 au 19 septembre prochains. La maire de Paris n’est pour l’heure créditée que de 7 à 9% des intentions de vote selon les sondages, mais ses soutiens affirme que “le match n’est pas joué“.

Il ne faut pas s’attendre ce dimanche à de grandes annonces : ses proches l’affirment, le temps est encore à “l’écoute“. La prise de parole de la candidate à Rouen ne sera donc pas encore un discours-programme. Trop prématuré. Mais, “il y aura des premières pistes d’engagements autour du travail, de l’emploi et de la réindustrialisation“, indique au JDD un membre de la campagne. Certaines propositions affleurent déjà dans le livre de Anne Hidalgo, “Une femme française“, qui sortira mercredi. Elle y plaide notamment pour “un grand mouvement de revalorisation des salaires“, qu’elle juge aujourd’hui trop “faibles pour les classes moyennes et les catégories populaires“, comme elle l’explique dans  un entretien au Point ce mercredi, où elle esquisse quelques traits du programme qu’elle va porter lors de la campagne.

 

 

Sep
14
mar
Emmanuel Macron à Roubaix en clôture du Beauvau de la sécurité @ Roubaix
Sep 14 Jour entier

Quatre ans après une première visite sur le thème de la politique de la ville, Emmanuel Macron est de retour à Roubaix. Il y clôturera ce mardi 14 septembre le Beauvau de la sécurité, cette concertation nationale lancée en janvier sur la police et la gendarmerie. “Le président de la République s’exprimera le 14 septembre prochain dans le cadre du Beauvau de la sécurité“, a déclaré Gérald Darmanin, le 8 septembre sur France Inter. Le chef de l’État sera accompagné du ministre de l’intérieur, ancien maire de la ville voisine de Tourcoing. On évoque aussi la venue du garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti.

Le président devrait se rendre à l’école nationale de police où il est attendu pour 12 h 15. Il y croisera notamment le maire de la ville, Guillaume Delbar, mais aussi le président de Région Xavier Bertrand, candidat à l’élection présidentielle. “C’était important pour le président, note l’Élysée, alors que 10 000 renforts de policiers au niveau national sont attendus, de venir parler avec les élèves.“ Emmanuel Macron doit également prononcer le discours de clôture du “Beauvau de la sécurité“, au terme des neuf tables rondes qu’il avait initiées en décembre dernier.

Annoncée fin 2020 par le chef de l’Etat en pleine polémique sur les violences policières, le Beauvau de la sécurité interrompue au printemps en raison de la crise sanitaire puis des élections régionales et départementales, doit poser les bases d’une future loi de programmation de la sécurité intérieure à l’horizon 2022. Depuis son lancement, six tables rondes réunissant syndicats de policiers, représentants de la gendarmerie, élus et intervenants extérieurs ont été organisées sur les thèmes de la formation et du recrutement, de l’encadrement, des liens police-population, des relations police-justice, du contrôle interne et du maintien de l’ordre. Une dernière table ronde, consacrée aux “conditions matérielles et soutien et à la captation vidéo“, doit se tenir le 13 septembre, a indiqué à l’AFP l’entourage du ministre de l’Intérieur.

Outre des annonces substantielles sur le plan budgétaire, le chef de l’État va présenter lors de sa visite à Roubaix, des mesures “qui vont moderniser la politique publique de sécurité“, et permettre à “la police de demain d’être plus proche de la population, et notamment des plus vulnérables“, selon un conseiller élyséen. Il devrait annoncer à ce sujet, un “renforcement du contrôle des forces de l’ordre“, pour répondre aux critiques à l’encontre de l’IGPN. Emmanuel Macron entend demander un “contrôle parlementaire et d’évaluation de l’action des forces de l’ordre“. Les modalités de ce “contrôle indépendant“ n’ont pas été précisées, mais en avril dernier, le chef de l’État avait évoqué dans un entretien au Figaro la création d’une “délégation parlementaire chargée du contrôle (des) forces de l’ordre“, à l’image de la délégation pour le renseignement.

 

 

Obligation vaccinale : appel de la CGT à manifester @ France
Sep 14 Jour entier

La CGT-Santé a appelle à manifester le mardi 14 septembre contre l’obligation vaccinale et les sanctions liées qui s’appliqueront dès le lendemain aux personnels des hôpitaux et des Ehpad, a indiqué le 8 septembre sa secrétaire générale, Mireille Stivala, à l’AFP. “Nous ne voulons pas de sanctions pour les salariés“qui ne seront pas vaccinés contre le Covid-19, explique t-elle, redoutant que l’obligation vaccinale ne “génère des tensions ingérables sur les effectifs​“.

À compter du 15 septembre, les soignants et personnels des Ehpad qui n’auront pas reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 pourront être suspendus, sans rémunération. Le 15 octobre, la punition sera étendue à tous ceux qui ne justifieront pas d’un schéma vaccinal complet. Elle pourra être appliquée jusqu’au 15 novembre, date prévue de la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Cette journée nationale de mobilisation se déclinera par de multiples initiatives dans les territoires, comme des rassemblements devant les établissements ou les agences régionales de santé (ARS). “Ces actions seront comme à l’accoutumée couvertes par des préavis de grève, mais l’idée n’est pas de partir sur un mouvement de grève ce jour-là“, ajoute Mireille Stivala.

La carte des mobilisations et des rassemblements

 

Sep
15
mer
L’obligation vaccinale pour les soignants entre en vigueur @ France
Sep 15 Jour entier

Ce mercredi 15 septembre, la vaccination contre le Covid-19 devient obligatoire pour plusieurs professions de santé, parmi lesquelles les personnels soignants, les pompiers ou encore les ambulanciers. Dès cette date, les règles se durcissent : ne peuvent continuer à exercer que les personnels dotés d’un schéma vaccinal complet ainsi que ceux ayant reçu une première dose, à condition de présenter un test négatif toutes les 72 heures.

Cette mesure s’applique jusqu’au 15 octobre. Au-delà de cette date, les personnes concernées devront justifier auprès de leur employeur, avoir un schéma vaccinal complet ou ne pas y être soumises en raison de contre-indication médicale ou d’un rétablissement après une contamination par le Covid-19.

Un schéma vaccinal est considéré comme complet :

  • 1 semaine pour les activités en France après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca) ;
  • 4 semaines après l’injection pour les vaccins à une seule injection (Janssen/Johnson & Johnson) ;
  • 1 semaine pour les activités en France après l’injection du vaccin chez les personnes ayant eu le Covid-19 (1 seule injection).

Quels sont les personnels concernés ?

Ce 15 septembre 2021, devront être obligatoirement vaccinés :

  • tous les personnels (y compris administratifs) des établissements de santé, des établissements médico-sociaux (Ehpad, USLD, résidences autonomie, structures handicap avec ou sans hébergement et y compris non médicalisées), des établissements sociaux rattachés à un établissement de santé ;
  • les aides à domicile intervenant auprès des personnes touchant l’APA ou la PCH, dans le cadre de services à domicile ou en tant que salariés des particuliers employeurs ;
  • les personnels des entreprises de transport sanitaire (y compris taxis conventionnés) ;
  • toutes les professions visées par le livre IV du Code de la santé publique, qu’ils soient conventionnées ou non, ainsi que leurs salariés : secrétaires médicales, assistants dentaires… ;
  • tous les étudiants en santé ;
  • les pompiers (professionnels et volontaires) des services d’incendie et de secours ;
  • les personnels des services de santé au travail.

Quelles sanctions en cas de non-respect de l’obligation ?

À compter du 15 septembre 2021, des contrôles seront opérés et des sanctions prises le cas échéant. À défaut d’avoir été vaccinés dans les temps, les personnels concernés peuvent être suspendus, sans rémunération, jusqu’à ce qu’ils se mettent en conformité. La suspension prononcée par l’employeur est applicable à compter de la notification à l’agent de l’obligation de vaccination. Elle peut être retardée si l’agent utilise des jours de repos ou de congés. La mesure prend fin dès que l’intéressé(e) remplit les conditions nécessaires à l’exercice de son activité. Dans tous les cas, le licenciement pour défaut de vaccination, n’est pas possible.

Sep
16
jeu
Emmanuel Macron reçoit une dernière fois Angela Merkel à l’Elysée @ Palais de l'Elysée
Sep 16 Jour entier

C’est une visite sous forme d’adieu entre les deux chefs d’état, mais aussi amis. Ce jeudi 16 septembre, Emmanuel Macron reçoit pour un dernier dîner de travail à l’Elysée la chancelière Angela Merkel, dont le mandat prendra fin avec les élections allemandes du 26 septembre. Une dernière occasion pour les deux dirigeants de mettre en scène la proximité politique franco-allemande. Le président français et la chancelière allemande feront une déclaration à 19H00, avant un entretien suivi d’un dîner de travail, a indiqué l’Élysée mercredi.

Au menu, un ensemble studieux de sujets internationaux, “en tout premier lieu l’Afghanistan“, a annoncé Steffen Seibert, le porte-parole de Mme Merkel. L’Élysée a évoqué également mercredi “l’Iran, la Libye, l’Ukraine, la Biélorussie »“mais aussi “les grands défis européens en matière de défense, d’asile et migration, et de transition climatique et numérique“. Cette réunion sera aussi l’occasion pour les deux dirigeants de préparer ensemble le sommet entre l’Union européenne et les Balkans occidentaux, à Ljubljana, le 6 octobre prochain -une date à laquelle il est probable que le successeur d’Angela Merkel ne sera pas nommé -, et la future présidence française de l’Union européenne, au premier semestre de 2022.

Au-delà de ces enjeux, l’invitation d’Angela Merkel à Paris met une dernière fois en lumière la relation personnelle et de travail entre Emmanuel Macron et Angela Merkel, qui a considérablement évolué depuis 2017. Le président français s’est longtemps heurté aux réticences allemandes envers la hausse des dépenses de l’UE. Mais face au Covid, les deux dirigeants ont su resserrer leurs liens pour conclure une alliance aboutissant en mai 2020 à la proposition d’un plan de relance européen de 750 milliards d’euros, largement financé par des emprunts européens mutualisés. Ils ont ensuite œuvré ensemble pour arracher un accord historique sur ce plan.

Premier tour de la primaire écologiste @ Virtuel
Sep 16 Jour entier

Les écologistes donnent le top départ de la course à l’Elysée. Le premier tour de la primaire qui doit départager les cinq candidats se déroulera en ligne du jeudi 16 septembre au dimanche 19 septembre. Les votants départageront les finalistes lors d’un second tour organisé du 25 au 28 septembre. Cinq formations écologistes organisent ce scrutin : Europe Écologie Les Verts, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie et l’Alliance écologiste indépendante.

Qui peut voter ?

Le vote est ouvert à toutes les personnes âgées de 16 ans ou plus, françaises ou non, en échange de 2 euros et de la signature d’une charte de valeurs qui défend certains principes comme “la reconnaissance de l’état d’urgence climatique“, “la remise en cause du libéralisme économique et des logiques de prédation“, le “féminisme comme valeur émancipatrice“, le “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes“ ou encore “la construction d’une Europe fédérale et sociale et d’une gouvernance mondiale démocratique“. A noter que cette participation de 2 euros n’est pas obligatoire pour les adhérents à l’un des partis organisateurs de cette primaire.

Attention : ce dimanche 12 septembre marquait la fin de la période d’inscription sur le site Lesecologistes.fr. Si vous ne vous êtes pas inscrit avant cette date, il n’est plus possible de participer à ce scrutin.

Quels sont les candidats ?

Cinq prétendants sont sur la ligne de départ.

Yannick Jadot 54 ans, député européen depuis 2009, et vainqueur de la primaire d’EELV en 2016 avant de rejoindre le PS Benoît Hamon, fait figure de favori. À quelques jours du début du premier tour de la primaire écologiste, il est plébiscité par près de sept sympathisants EELV sur dix, loin devant ses adversaires, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié le samedi 4 septembre pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd’hui en France. L’eurodéputé recueille 47% d’opinion favorable devant ses concurrents : Sandrine Rousseau (18%), Delphine Batho (16%), Éric Piolle (11%) et Jean-Marc Governatori (8%).

Éric Piolle, 48 ans. Ancien cadre dirigeant de Hewlett-Packard a lui aussi toutes ses chances. Bien introduit au sein du parti, disposant d’un bon réseau militant et fort de son statut de maire de Grenoble, il reste bien placé dans la primaire, même s’il reste encore inconnu de l’immense majorité des électeurs. Entre un Yannick Jadot plus social-démocrate qui séduit plus les électeurs écologistes que le parti lui-même, et une Sandrine Rousseau que ses chevaux de bataille féministo-décoloniaux ont placée du côté de la gauche plus radicale, il apparaît comme une option crédible au centre.

Sandrine Rousseau 49 ans,. Enseignante-chercheuse en économie à l’université de Lille 49 ans, et numéro 2 d’EELV en 2016, avant d’en claquer la porte, un an après, elle est celle qui perturbe le jeu. Ses convictions irréversibles sur l’écoféminisme, risquent toutefois de lui faire perdre le vote des écolos purs. La candidate peut toutefois compter sur le soutien de l’élue parisienne féministe Alice Coffin et des réseaux écoféministes hors parti qui peuvent faire la différence lors du vote du premier tour de cette primaire ouverte.

Jean-Marc Governatori 62 ans. Il s’est un peu “incrusté“ dans cette primaire, aux dires de membres d’EELV, mais qu’importe, Jean-Marc Governatori et sa candidature centriste sont là pour rester. Même si ça doit fâcher une famille en quête de crédibilité, notamment sur la vaccination. Résolument “anti- passe sanitaire“, cet entrepreneur co-président de Cap Écologie est un habitué des causes hors-partis. Décrit comme “attachant“ par Julien Bayou, le candidat plaide pour “une France du potager“ dans un discours “tout spontané“. Végétarien, défenseur du bien-être animal, il pourrait toutefois mobiliser les réseaux animalistes à la présidentielle, si ces derniers n’avaient pas déjà Hélène Thouy, candidate déclarée.

Delphine Batho 48 ans. Des cinq postulants à la primaire écologiste, elle est celle dont le parcours, commencé à 16 ans dans le syndicalisme lycéen et à SOS-Racisme, compte peut-être le plus d’échelons, de députée des Deux-Sèvres à ministre de l’écologie de François Hollande, de candidate à la direction du Parti socialiste (PS), en 2018, à présidente de parti. Si l’on estime le poids politique accumulé dans ses combats, notamment contre les pesticides néonicotinoïdes, on appréhende aussi chez EELV, son tranchant. “C’est une candidate qui porte l’écologie dans des termes qui ne sont pas ceux qu’on utilise à EELV “, indique Alain Coulombel, membre du bureau exécutif du parti.

Sep
17
ven
Emmanuel Macron au 8ème sommet de Med7 @ Athènes
Sep 17 – Sep 18 Jour entier

Le président Emmanuel Macron participera vendredi 17 septembre et samedi 18 à Athènes au 8e sommet de MED7, regroupant sept pays du sud de l’Europe : la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Malte et Chypre. Cette « alliance du Sud » accueillera pour la première fois cette année les Premiers ministres de Slovénie et de Croatie.

Le Med 7 vise à réaliser des projets communs sur diverses thématiques autour de la politique économique, sociale, migratoire ou encore de défense. Les différents sommets permettent également de faire entendre à l’échelle européenne la voix des pays méditerranéens qui représentent près de 40% du PIB global de l’UE. Les membres du Med7 font aussi des déclarations, en amont ou en aval, des sommets réunissant l’ensemble des pays européens pour présenter une ligne commune.

Si l’an dernier une bonne partie des travaux s’était focalisée sur les menaces que font peser la Turquie et la Libye sur la sécurité des pays du sud de l’UE, les thèmes de ce huitième sommet porteront sur la question migratoire et la gestion du combat commun contre le changement climatique après un été d’intempéries particulièrement meurtrières. Lors de la réunion ministérielle de ce forum en juin dernier, les délégués ont également évoqué la réforme du fonctionnement de l’espace Schengen, et l’ajustement des plans de relance post-pandémique. Deux sujets qui s’inviteront à la table des discussions de ce huitième Med7.