L’agenda politique

Sep
17
ven
Emmanuel Macron au 8ème sommet de Med7 @ Athènes
Sep 17 – Sep 18 Jour entier

Le président Emmanuel Macron participera vendredi 17 septembre et samedi 18 à Athènes au 8e sommet de MED7, regroupant sept pays du sud de l’Europe : la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Malte et Chypre. Cette « alliance du Sud » accueillera pour la première fois cette année les Premiers ministres de Slovénie et de Croatie.

Le Med 7 vise à réaliser des projets communs sur diverses thématiques autour de la politique économique, sociale, migratoire ou encore de défense. Les différents sommets permettent également de faire entendre à l’échelle européenne la voix des pays méditerranéens qui représentent près de 40% du PIB global de l’UE. Les membres du Med7 font aussi des déclarations, en amont ou en aval, des sommets réunissant l’ensemble des pays européens pour présenter une ligne commune.

Si l’an dernier une bonne partie des travaux s’était focalisée sur les menaces que font peser la Turquie et la Libye sur la sécurité des pays du sud de l’UE, les thèmes de ce huitième sommet porteront sur la question migratoire et la gestion du combat commun contre le changement climatique après un été d’intempéries particulièrement meurtrières. Lors de la réunion ministérielle de ce forum en juin dernier, les délégués ont également évoqué la réforme du fonctionnement de l’espace Schengen, et l’ajustement des plans de relance post-pandémique. Deux sujets qui s’inviteront à la table des discussions de ce huitième Med7.

Sep
18
sam
10ème samedi de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 18 Jour entier

Pour le dixième week-end consécutif, les opposants au pass sanitaire sont de nouveau dans la rue ce samedi 18 septembre. Selon une source policière, 17.000 manifestants sont attendus samedi à Paris et 80.000 à 120.000 dans le reste de la France. Le précédent samedi de mobilisation avait rassemblé 121.000 manifestants sur l’ensemble du territoire, loin des 237.000 participants du 7 août.

Trois cortèges à Paris

Place du Maréchal Juin- Métro Sentier (gilets jaunes)

À l’appel des des “gilets jaunes“, une première manifestation s’élancera de la place du Maréchal Juin (17e), en direction du métro Sentier (2e). Rendez-vous est donné à 12h, pour un départ du cortège à 14h : avenue de Villiers > rue de Constantinople > place Etienne d’Orves > rue de Châteaudun > rue du Faubourg Montmartre > rue Réaumur > Sentier.

Place Laroque-Port-Royal (Force Jaune)

Une deuxième manifestation menée par la militante Sophie Tissier (Force jaune) ira de la Place Laroque (7e) jusqu’à Port-Royal (5e).

Place du Trocadéro-Champ de Mars (Les Patriotes)

Florian Philippot, fondateur du mouvement, lance un nouvel appel à ses partisans. “44e semaine de résistance“, indique t-il sur Twitter, avant de mentionner la présence à ses côtés de l’avocat controversé, Fabrice Di Vizio.

Le président des Patriotes propose une nouvelle manifestation, au départ de la Place du Trocadéro (16e), à 14h, en direction du champ de mars (7e).

Des manifestations dans 180 villes

Pour autant, les manifestants devraient battre ce samedi le pavé aux quatre coins de l’hexagone. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro Capitole), à Lille (13h, place de la République) ou encore à Lyon (14h – Hôpital Edouard Henriot). Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Agen (14h – Pl. du Gravier), Arras (14h – Pl. de la Libération), Béziers (10h30 – Pl. du 14 Juillet), Evreux (14h30 – Mairie- pl. de Bel Ebat), Hendaye (16h – Pl. de la République), ou encore Rouen (14h – Hôtel de ville), pour n’en citer que quelques unes.

Des périmètres d’interdiction de manifester

A Nancy où un cortège partira ce samedi à 14 heures de la place Maginot, pour le deuxième samedi consécutif le centre-ville sera inaccessible aux manifestants. La préfecture de Meurthe-et-Moselle a, en effet, reconduit par arrêté le périmètre d’interdiction de manifester, de 6h à 22h. Comme la semaine passée, ce périmètre concerne toute la vieille ville, l’ensemble XVIIIe siècle ainsi que la rue Saint-Jean et le secteur du marché central. La préfecture annonce un dispositif de sécurité renforcé.

A Montpellier où un rassemblement est organisé à partir de 14h, place de la Comédie, la préfecture de l’Hérault a annoncé qu’en “raison d’un risque de trouble à l’ordre public, toute manifestation organisée dans le centre-ville de Montpellier, est interdite le samedi 18 septembre 2021 de 10h à 20h en dehors d’un itinéraire“ déterminé : Place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle .

A Lyon, la préfecture du Rhône a également mis en place par arrêté des périmètres d’interdiction de manifester ce samedi 18 septembre, de 12h00 à 21h00. Comme la semaine passée, ils concernent une partie de la presqu’île, des Terreaux jusqu’à Bellecour ainsi que la rue Victor Hugo et la place Carnot (Lyon2e). Le secteur autour de la préfecture, non loin de la place Guichard (Lyon 3e) est lui aussi concerné. La place de la Comédie d’où partira la manifestation ce samedi, est en revanche exclue de ce périmètre.

A Toulouse, à la veille d’un nouveau rassemblement, la préfecture a annoncé vendredi, l’interdiction d’accès à l’hypercentre à tout rassemblement revendicatif non déclaré. Comme lors des semaines précédentes, l’arrêté d’interdiction porte uniquement sur le centre-ville. Il est donc toujours possible de manifester, à condition de rester sur les boulevards. Le périmètre délimité par les voies du centre-ville de Toulouse : allées Jules Guesdes > allées Paul Feuga > pont Saint-Michel > allées Charles de Fitte > pont des Catalans > avenue Paul Séjourné> boulevard Lascrosses> boulevard d’Arcole > boulevard de Strasbourg >boulevard Lazare Carnot > allée Forain François Verdier > rond point du Boulingrin

Le préfet de la Haute-Loire a pris ce vendredi un arrêté d’interdiction de manifester dans le centre-ville du Puy-en-Velay samedi 18 septembre, de 13 heures à 20 heures. Une décision motivée selon la préfecture “par la tenue des festivités du Roi de l’Oiseau, par l’absence de déclaration de manifestation et donc d’un organisateur identifié avec lequel les aspects de sécurité pourraient être abordés, ainsi que par les risques de troubles à l’ordre public que pourraient générer une manifestation non déclarée dans une période de forte affluence dans le périmètre susvisé« .

La liste des manifestations en France, samedi 11 septembre 2021

Sep
20
lun
Ouverture de la session extraordinaire du Parlement @ Parlement
Sep 20 Jour entier

Un décret du 1er septembre 2021, publié au Journal officiel du 2 septembre. convoque le Parlement en session extraordinaire à compter du lundi 20 septembre. L’ordre du jour de cette session extraordinaire comprendra:

L’examen ou la poursuite de l’examen des projets de loi suivants :
– Projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure ;
– Projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux oeuvres culturelles à l’ère numérique ;
– Projet de loi organique modifiant la loi organique n° 2010-837 du 23 juillet 2010 relative à l’application du cinquième aliéna de l’article 13 de la Constitution ;
– Projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances ;
– Projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2021-484 du 21 avril 2021 relative aux modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant pour leur activité aux plateformes et aux conditions d’exercice de cette représentation et portant habilitation du Gouvernement à compléter par ordonnance les règles organisant le dialogue social avec les plateformes ;
– Projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire ;
L’examen ou la poursuite de l’examen des propositions de loi suivantes :
– Proposition de loi créant la fonction de directrice ou de directeur d’école ;
– Proposition de loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs ;
– Proposition de loi visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers ;
– Proposition de loi permettant la réélection des juges consulaires dans les tribunaux de commerce ;
– Proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion des finances publiques ;
– Proposition de loi portant diverses dispositions relatives au Haut Conseil des finances publiques et à l’information du Parlement sur les finances publiques ;
– Proposition de loi organique relative aux lois de financement de la sécurité sociale ;
– Proposition de loi relative aux lois de financement de la sécurité sociale ;
L’examen ou la poursuite de l’examen des projets de loi autorisant l’approbation des accords internationaux suivants :
– Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord de sécurité sociale entre le Gouvernement de la République française et l’Institution d’études de sécurité de l’Union européenne ;
– Projet de loi autorisant l’approbation de la déclaration relative à la phase d’exploitation des lanceurs Ariane, Vega et Soyouz au Centre spatial guyanais.

Une séance de questions au Gouvernement par semaine.

Réunion des ministres de l’UE sur les relations commerciales avec l’Australie @ Bruxelles
Sep 20 Jour entier

Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union européenne vont se réunir ce lundi 20 septembre dans la soirée, pour discuter des relations commerciales avec l’Australie après l’annulation par Canberra d’une commande de sous-marins français, a annoncé un porte-parole de la Commission européenne. La réunion se tiendra en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York,  pour réfléchir aux conséquences que pourrait avoir cette affaire sur les négociations commerciales entre les Vingt-Sept et l’Australie. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, présidera cette réunion “qui sera la première occasion de discuter des implications et des conséquences de cet accord pour l’UE et ses États membres.

Sep
21
mar
Crise des sous-marins : conseil de défense à l’Elysée @ Palais de l'Elysée
Sep 21 Jour entier

Un conseil de défense restreint sur la crise des sous-marins se tient ce mardi à 9 heures à l’Elysée. Selon les informations de BFMTV, la ministre des Armées Florence Parly sera présente. L’Élysée ne confirme toutefois pas la présence des ambassadeurs français rappelés de Washington (Etats-Unis) et de Canberra (Australie).

Le président américain Joe Biden a annoncé le 15 septembre une nouvelle alliance stratégique avec l’Australie et le Royaume-Uni, qui torpille un contrat de sous-marins français à Canberra et a provoqué la fureur de Paris, laissé dans l’ignorance.

Présents à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept ont “clairement exprimé leur solidarité à l’égard de la France“, dans la crise des sous-marins qui l’oppose aux États-Unis. “Un soutien clair“ a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen — elle aussi à New York avec son acolyte Charles Michel— est venue au secours de la France à ce sujet. “Un de nos pays membres a été traité d’une façon qui n’est pas acceptable, alors nous voulons savoir comment cela s’est produit et pourquoi“, a-t-elle déclaré dans une interview avec CNN. Poursuivant : ““la situation doit être clarifiée avant de reprendre les affaires comme d’habitude“. Charles Michel, le président du Conseil, lui a emboîté le pas, demandant une “clarification“ de Washington, et dénonçant “un manque de loyauté“ devant des journalistes.

Plus généralement, les Européens estiment que la crise franco-américaine autour de l’annonce d’une alliance indo-pacifique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie n’était pas “un sujet bilatéral“, mais “qu’il affectait toute l’Union Européenne“. Au point même, que la commission européenne envisage même d’annuler un sommet transatlantique dédié au commerce et de la technologie, le très attendu sommet du Trade and Technology Council, prévu à Pittsburgh le 29 octobre. Un sommet crucial pour que l’Europe et les Etats-Unis s’accordent sur certains sujets comme l’intelligence artificielle ou les semi-conducteurs.

Examen à l’Assemblée du projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure @ Assemblée nationale
Sep 21 – Sep 23 Jour entier

Ce mardi 21 septembre à partir de 17 heures, l’Assemblée nationale commence l’examen du projet de loi relatif à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure. Ce texte vise notamment à limiter l’irresponsabilité pénale en cas de consommation de stupéfiants. Une volonté d’Emmanuel Macron après la décision de la Cour de cassation, en avril 2021, de déclarer irresponsable l’homme accusé du meurtre de la sexagénaire juive Sarah Halimi. Le texte inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée n’a toutefois pas de lien avec la proposition de loi adoptée en mai au Sénat, le gouvernement préférant reprendre les choses à zéro.

En avril dernier, la Cour de cassation avait confirmé que Kobili Traoré, l’homme qui avait sauvagement assassiné cette retraitée de confession juive en avril 2017 à Paris, ne serait pas jugé,  soufrant au moment des faits d’une “bouffée délirante aiguë“.

Les mesures

La sortie de l’article L 122-1 des auteurs ayant volontairement consommé des drogues

La véritable réforme de ce texte est posée à l’article 2. Le ministère a décidé de ne pas toucher à l’article 122-1 du Code pénal qui prévoit : “N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes“. Le projet de loi prévoit en revanche d’exclure du champ d’application de cet article  les personnes qui auraient “volontairement consommé des substances psychoactives dans le dessein de commettre“ une infraction. “Cela vise des personnes qui, alors qu’elles ont un projet criminel, consommeraient des substances pour se couper de la réalité“, détaille-t-on place Vendôme

Concrètement, cette infraction punirait ceux qui consomment volontairement de l’alcool ou de la drogue “en ayant connaissance du fait que cette consommation est susceptible de la conduire à commettre des atteintes à la vie ou à l’intégrité d’autrui“. Comme le rapportait Le Monde,  le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, veut réformer “avec d’infinies précautions“ le code pénal. S’en suit donc un texte complexe pour faire “la distinction entre l’individu atteint d’une pathologie psychiatrique lourde, invalidante, qu’il ne sera jamais question de juger, et celui qui doit sa folie à la consommation volontaire de psychotropes“, selon les mots du Garde des Sceaux. Reste que le texte présenté par le ministre ne convainc personne : ni les associations de victimes, ni les experts psychiatres.

Les autres dispositions

Plus généralement, le projet de loi examiné à partir de ce mardi comprend 20 articles relevant à la fois des domaines de compétences des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Les trois premiers articles sont ceux qui entendent apporter une réponse à la polémique née après l’affaire Sarah Halimi, et réforment les dispositions du code pénal relatives à l’irresponsabilité pénale en cas de trouble mental résultant d’une intoxication volontaire de drogue ou d’alcool. Les articles suivants visent principalement à rendre plus efficace l’action des forces de sécurité intérieure, à mieux les protéger et à réduire les risques encourus par ces dernières au cours de leurs interventions.

Fonction publique : ouverture de la conférence salariale @ Ministère de la Transformation et de la Fonction publiques
Sep 21 Jour entier

La conférence salariale s’ouvre ce 21 septembre. Les syndicats, inquiets de la remise en cause ces dernières années des revalorisations généralisées, et la ministre de la Fonction publique entament ce mardi un cycle inédit de négociations autour des rémunérations, prévu pour durer jusqu’au mois de février. Les discussions s’orienteront autour de quatre thèmes principaux : “l’égalité professionnelle, l’attractivité des métiers et des carrières, la dynamisation des carrières et les contractuels“. Les syndicats, eux, réclament avant tout une revalorisation généralisée des salaires.

Depuis une dizaine d’années, le même schéma se répète en effet quasi systématiquement : les syndicats demandent une augmentation générale des salaires, via un dégel du point d’indice, qui sert à calculer le salaire de tous les fonctionnaires. Exception faite de l’année 2016, le gouvernement s’y oppose ou privilégie des revalorisations ciblées.“Cela fait plusieurs années qu’on enchaîne des rendez-vous salariaux qui durent deux, trois heures et dont tout le monde sort déçu“, indique Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT fonction publique (2e syndicat). “Les mesures sont positives pour ceux qui en bénéficient, mais on est loin des attentes“, estime t-elle.

Dissensions entre les syndicats

La CFDT se dit favorable au principe de cette conférence, pour autant qu’elle débouche sur des mesures concrètes. À l’inverse, “ tout ce qui est salarial doit passer par des mesures générales“, tranche Solidaires-Fonction publique (6e syndicat). Illustration de ces différences d’approche entre syndicats, seules quatre organisations ont co-signé la lettre adressée jeudi 16 septembre à Amélie de Montchalin. Dans ce courrier, la CGT, la FSU, Solidaires et la FA-FP ont rappelé leur “attachement à la valeur du point comme élément central“. Sans donc, Force Ouvrière (FO), qui s’est pourtant associée aux quatre centrales pour appeler à rejoindre la mobilisation du 5 octobre, en réclamant “l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice“.

Je pense qu’il n’est pas crédible d’imaginer qu’on règle l’ensemble des sujets en une réunion d’une demi-journée en juillet“, estime de son côté Amélie de Montchalin. “On a besoin de se donner du temps“, d’où l’idée de la conférence, qui durera jusqu’en février. “Ce sont des enjeux dont tout le monde voit l’importance, mais sur lesquels personne n’a en tête des solutions magiques, réalistes et applicables en un claquement de doigts. Donc on a besoin de travailler“, ajoute la ministre.

 

76e session de l’assemblée générale de l’ONU : débat général @ Nations Unies
Sep 21 – Sep 27 Jour entier

Le débat général de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) se déroulera à New York du mardi 21 septembre, au lundi 27 septembre 2021. Les travaux de cette session porteront sur le thème : “Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever du Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations unies“.

Après l’AGNU virtuelle de l’année dernière pour cause de pandémie, une petite centaine de dirigeants devraient être physiquement présents dans l’enceinte des Nations unies à Manhattan, au bord de l’East River.  L’Américain Joe Biden, le Brésilien Jair Bolsonaro, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l’Allemand Frank-Walter Steinmeier, le Britannique Boris Johnson, l’Israélien Naftali Bennett et le Vénézuélien Nicolas Maduro ou encore le sénégalais, Macky Sall, font partie des personnalités ayant annoncé leur venue. Le président Français ne fera quant à lui pas le déplacement. Contrairement à d’autres dirigeants ayant choisi la vidéo pour s’exprimer, Emmanuel Macron a choisi de laisser son chef de la diplomatie parler au nom de la France.

Des conditions sanitaires strictes ont été établies: masque et distanciation, sept personnes maximum par délégation sur le site de l’ONU, quatre dans l’amphithéâtre de l’Assemblée générale et des bilatérales réduites au maximum. Ce qui a immédiatement suscité l’irritation de certains pays: la Russie a dénonçant notamment une mesure “clairement discriminatoire“ et le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu’il viendrait même s’il n’est pas vacciné.

Quels thématiques ?

Les thèmes de cette 76ème session seront nombreux : de l’Afghanistan au Covid-19, en passant par la Libye, le nucléaire iranien, l’environnement, les droits de l’homme ou l’avancée des travaux de l’Alliance pour le multilatéralisme, lancée par Paris et Berlin il y a deux ans. Lors de son ouverture, mercredi 15 septembre, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé que le monde était marqué par “de grands défis et des divisions, par des conflits et le changement climatique, par la hausse de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités, et par une pandémie qui continue de menacer la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des populations“.

Pandémie et Réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique et contre la pandémie de Covid-19, objets de deux sommets respectivement lundi et mercredi, seront au coeur des échanges, comme les dossiers iranien et libyen. “Nous allons dans la mauvaise direction dans tous les domaines. C’est absolument inacceptable qu’il y ait des pays où 80% de la population sont vaccinés et des pays où 2% de la population sont vaccinés“, dénonce Antonio Guterres.

Afghanistan, Birmanie, Guinée

Retombé aux mains des talibans, l’Afghanistan occupera également une part prépondérante dans les discussions de cette 76e session. Des spéculations se poursuivent pour savoir qui parlera au nom du pays, mais aussi de la Birmanie, dirigée par une junte militaire non reconnue par la communauté internationale, ou de la Guinée, théâtre d’un récent coup d’Etat. Ces trois pays sont inscrits en fin de débat, le 27 septembre, mais l’option de la chaise vide pourrait l’emporter.

Crise franco-américaine

La crise de la France avec l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni risque également de faire de l’ombre, cette semaine, aux sujets débattus lors de la 76e session de l’ONU.

Ordre jour 76e session ONU

 

Sep
22
mer
Le pass sanitaire au menu du conseil de défense @ Palais de l'Elysée
Sep 22 Jour entier

Alors que l’épidémie de Covid-19 recule en France, un Conseil de défense se penchera mercredi sur la possibilité d’adapter à l’échelle locale le passe sanitaire, en fonction de l’évolution de la situation dans chaque territoire, a indiqué dimanche Gabriel Attal. Le porte-parole du gouvernement a confirmé qu’une “réflexion“ était en cours au sein de l’exécutif sur cet outil de lutte contre l’épidémie. Un conseil de défense devrait se tenir “prochainement […], probablement mercredi prochain“, sur cette question, a t-il précisé.

Mettant en avant un taux d’incidence “très faible“ dans une trentaine de départements, avec moins de 50 cas pour 100.000 habitants, le porte-parole s’est interrogé sur la possibilité d’adapter les restrictions en fonction de cet indicateur. “Il y a une réflexion sur la manière dont on peut adapter les règles à la situation locale“, a t-il indiqué.  Alors que l’application du pass sanitaire doit officiellement prendre fin le 15 novembre prochain, et face au net recul de l’épidémie en France, l’exécutif envisagerait donc de renouer avec une approche territoriale dans la lutte contre le Covid-19. Une manière de lâcher du lest, sans pour autant lever toutes les restrictions. “Je préfère qu’on garde le pass sanitaire plutôt que de devoir reconfiner“, a expliqué M. Attal.

“L’idée est que nous devons être capables de dire que la mesure n’est plus indispensable dans certains territoires“, a indiqué ce mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Présentation du budget 2022 @ Ministère de l'Economie
Sep 22 Jour entier

 

Le gouvernement présente ce mercredi 22 septembre en conseil des ministres sa mouture du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Ce budget prévisionnel repose sur une prévision de croissance de 6 % pour 2021 et de 4 % pour 2022, soit une des reprises économiques les plus fortes de la zone euro, après certes une des récessions les plus massives en Europe (-8 % en 2020).

Ce dernier budget prévisionnel du quinquennat devrait être particulièrement scruté par les milieux économiques et financiers. Après avoir dit “il n’y a pas d’argent magique” et tenté de rester rigoureux sur le plan budgétaire, la crise sanitaire a fait voler en éclat la rigueur budgétaire défendu par le gouvernement depuis 2017.

Alors que la campagne pour l’élection présidentielle s’accélère, le chef de l’état a ouvert en grand les vannes de la dépense publique. Multipliant les annonces depuis le 4 septembre lors de ses différents déplacements :  500 millions d’euros pour les forces de l’ordre (Beauvau de la sécurité), 300 millions pour les travailleurs indépendants, 50 millions pour la pêche et 600 millions pour l’agriculture, sans parler du plan d’investissements à venir et d’une hypothétique indemnisation des harkis. Une première addition qui s’élève déjà à 1,450 milliards d’euros.

En Savoir Plus