L’agenda politique

Sep
21
mar
76e session de l’assemblée générale de l’ONU : débat général @ Nations Unies
Sep 21 – Sep 27 Jour entier

Le débat général de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) se déroulera à New York du mardi 21 septembre, au lundi 27 septembre 2021. Les travaux de cette session porteront sur le thème : “Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever du Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations unies“.

Après l’AGNU virtuelle de l’année dernière pour cause de pandémie, une petite centaine de dirigeants devraient être physiquement présents dans l’enceinte des Nations unies à Manhattan, au bord de l’East River.  L’Américain Joe Biden, le Brésilien Jair Bolsonaro, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l’Allemand Frank-Walter Steinmeier, le Britannique Boris Johnson, l’Israélien Naftali Bennett et le Vénézuélien Nicolas Maduro ou encore le sénégalais, Macky Sall, font partie des personnalités ayant annoncé leur venue. Le président Français ne fera quant à lui pas le déplacement. Contrairement à d’autres dirigeants ayant choisi la vidéo pour s’exprimer, Emmanuel Macron a choisi de laisser son chef de la diplomatie parler au nom de la France.

Des conditions sanitaires strictes ont été établies: masque et distanciation, sept personnes maximum par délégation sur le site de l’ONU, quatre dans l’amphithéâtre de l’Assemblée générale et des bilatérales réduites au maximum. Ce qui a immédiatement suscité l’irritation de certains pays: la Russie a dénonçant notamment une mesure “clairement discriminatoire“ et le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu’il viendrait même s’il n’est pas vacciné.

Quels thématiques ?

Les thèmes de cette 76ème session seront nombreux : de l’Afghanistan au Covid-19, en passant par la Libye, le nucléaire iranien, l’environnement, les droits de l’homme ou l’avancée des travaux de l’Alliance pour le multilatéralisme, lancée par Paris et Berlin il y a deux ans. Lors de son ouverture, mercredi 15 septembre, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé que le monde était marqué par “de grands défis et des divisions, par des conflits et le changement climatique, par la hausse de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités, et par une pandémie qui continue de menacer la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des populations“.

Pandémie et Réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique et contre la pandémie de Covid-19, objets de deux sommets respectivement lundi et mercredi, seront au coeur des échanges, comme les dossiers iranien et libyen. “Nous allons dans la mauvaise direction dans tous les domaines. C’est absolument inacceptable qu’il y ait des pays où 80% de la population sont vaccinés et des pays où 2% de la population sont vaccinés“, dénonce Antonio Guterres.

Afghanistan, Birmanie, Guinée

Retombé aux mains des talibans, l’Afghanistan occupera également une part prépondérante dans les discussions de cette 76e session. Des spéculations se poursuivent pour savoir qui parlera au nom du pays, mais aussi de la Birmanie, dirigée par une junte militaire non reconnue par la communauté internationale, ou de la Guinée, théâtre d’un récent coup d’Etat. Ces trois pays sont inscrits en fin de débat, le 27 septembre, mais l’option de la chaise vide pourrait l’emporter.

Crise franco-américaine

La crise de la France avec l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni risque également de faire de l’ombre, cette semaine, aux sujets débattus lors de la 76e session de l’ONU.

Ordre jour 76e session ONU

 

Sep
25
sam
Deuxième tour de la primaire écologiste @ Virtuel
Sep 25 – Sep 28 Jour entier

 

L’eurodéputé, Yannick Jadot, et l’économiste, Sandrine Rousseau, se sont qualifiés ce dimanche au terme du premier tour de la primaire écologiste. Les deux candidats s’affronteront lors d’un deuxième tour organisé du samedi 25 au mardi 28 septembre.

Avec quelque 106 000 votants, entre 23 000 et 29 000 voix pour chacun des quatre premiers candidats, ce premier tour s’est joué à quelques milliers de clics. Les scores de quatre candidats sont en effet relativement serrés.  L’eurodéputé Yannick Jadot sort en tête, avec 27,70% des voix, suivi de près par Sandrine Rousseau, avec 25,14 % des voix. La députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho, chantre de la décroissance et candidate “100% laïque“ revendiquée, est arrivée troisième avec 22,32 % des voix, mais échoue à se qualifier au second tour, suivie par le maire de Grenoble, Éric Piolle, avec 22,29 % et l’entrepreneur Jean-Marc Governatori avec 2,35 %.

Un deuxième tour très ouvert

L’élection reste donc grande ouverte. Quand on lui parle de second tour, Julien Bayou évoque la “part de l’ange“, ces électeurs qui se seront perdus en chemin entre les deux tours.  “Les gens iront où ils voudront“, résume, pour sa part, David Cormand, ancien secrétaire national et soutien de M. Piolle.

L’ex-ministre et présidente de Génération écologie, Delphine Batho, a très tôt dégainé dans la soirée de dimanche un communiqué de presse dans lequel elle exclut clairement d’apporter son soutien à l’un des deux finalistes. “Je ne donnerai pas de consigne de vote“ écrit-elle. Et d’ajouter : “Nous faisons confiance à la maturité des électeurs et des électrices de la décroissance pour faire les bons choix“. Même son de cloche de la part d’Eric Piolle, qui se refuse lui aussi a donner quelque consigne de vote. “Cette primaire leur appartient, je les laisse à ce choix“, a t-il indiqué. “L’écologie sort grandie de ces débats“, a déclaré le maire de Grenoble, qui a insisté sur le besoin d’une écologie qui “s’ouvre aux aspirations des Français“, en particulier de “la jeunesse et des milieux populaires“.

 

Un clivage politique net

Les deux qualifiés pour le second tour de la primaire se sont succédé dimanche à la tribune, affichant leur volonté de rassemblement mais aussi leurs différences de lignes. D’un côté, Yannick Jadot, qui incarne une approche “pragmatique“ et “réaliste“ de l’écologie, a souligné la nécessité de faire le choix d’une “écologie de gouvernement“.  “On ne peut pas s’offrir un quinquennat de plus d’Emmanuel Macron“, a t-il indiqué, saluant “la résilience face aux attaques incessantes de certains responsables politiques“, de son adversaire.

De l’autre, l’écoféministe, Sandrine Rousseau, qui défend une “radicalité environnementale“. “Le temps des petits pas et de l’accompagnement n’est plus le moment“. “C’est une victoire d’être au second tour, c’est une victoire d’être dans un mouchoir de poche avec Yannick Jadot, et je vous promets d’autres surprises“ a-t-elle déclaré dimanche au micro de BFMTV, parlant de “victoire au second tour“.

C’est donc un choix très clair entre deux options. D’un côté, l’approche d’une écologie dite “pragmatique“, et de l’autre une jugée plus “radicale“. Dans le camp de Yannick Jadot, on reste toutefois confiant pour la suite, car si Sandrine Rousseau est présentée comme une écologiste radicale, l’eurodéputé compte sur son profil de rassembleur.

Le point fort de Yannick, c’est de parler au plus grand nombre, de rassembler, et c’est cela qu’il doit mettre en avant cette semaine“, déclare ainsi à BFMTV Matthieu Orphelin, député Europe Ecologie Les Verts (EELV) et soutien de Yannick Jadot. Selon le député européen Damien Careme, “Ça va être la stature d’homme présidentiable qui va jouer maintenant parce qu’il faut rassembler, rassembler dans la famille écologiste pour être le vainqueur de cette primaire des écologistes“.

Sep
29
mer
Crise des sous-marins : Le Drian face au Sénat @ Sénat
Sep 29 Jour entier

Alors que l’opposition réclame une commission d’enquête pour faire la transparence sur l’annulation surprise du contrat d’achat de 12 sous-marins français par l’Australie, Jean-Yves Le Drian est entendu par la commission des affaires étrangères du Sénat, ce mercredi à partir de 18h30.

Le 15 septembre dernier, lorsque l’annonce d’un partenariat de sécurité dans la zone indopacifique entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni était tombée, en même temps que l’annulation de ce contrat de 56 milliards d’euros, le ministre des Affaires étrangères avait réagi en parlant de “coup dans le dos.Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump“, avait-t-il ajouté.

Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, n’a pas fermé la porte à la création d’une commission d’enquête sur ce dossier, réclamée par le groupe socialiste ou encore par la sénatrice centriste Nathalie Goulet. Mais une série d’auditions va d’abord être conduite. A l’Assemblée nationale, une telle commission d’enquête a été réclamée par plusieurs responsables de l’opposition, mais pour l’heure, la majorité privilégie là aussi la voie des auditions pour faire “la transparence“.

Suivre l’audition en Direct

La première partie de cette audition, prévue à 18h30, sera diffusée en direct sur le site Public Sénat, a précisé la commission des Affaires étrangères et de la Défense mardi dans un communiqué.

Hommage national au sergent Maxime Blasco @ Hôtel des Invalides
Sep 29 Jour entier

Un hommage national sera rendu au sergent Maxime Blasco, ce mercredi 29 septembre, aux Invalides. Le cortège funéraire franchira auparavant le pont Alexandre III à Paris, comme le veut la tradition, aux alentours de 15h. Après quoi le président de la République présidera l’hommage de la Nation au sergent dans la cour d’honneur des Invalides à partir de 16h30.

Âgé de 34 ans, le soldat français du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a été tué au combat au Mali vendredi 24 septembre, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Son décès porte à 52 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane.

Tué “au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement“ des forces jihadistes dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso, le sergent Maxime Blasco en était à son quatrième engagement dans l’opération Barkhane en trois ans. Qualifié de “héros“, il avait déjà été plusieurs fois décoré pour ses actes de bravoure lors de missions. En juin, il avait notamment reçu la médaille militaire “pour la valeur exceptionnelle de ses services“, selon l’Élysée. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle.

 

La commission “fake news“ voit le jour @ Paris
Sep 29 Jour entier

Emmanuel Macron installe ce mercredi à l’Elysée la commission baptisée “Les Lumières à l’ère numérique“, dite “commission Bronner“, du nom du sociologue auteur d’Apocalypse cognitive (PUF). Présidée par le professeur de sociologie à l’Université de Paris et spécialiste des croyances collectives Gérald Bronner, elle devra rendre un rapport dans les trois mois pour proposer des solutions pour “rendre attractifs les discours raisonnables“ et pour lancer un débat sur les manières de s’informer.

Cette commission vise “mesurer les dangers du numérique sur la cohésion nationale et nos institutions afin de mieux y faire face“, ainsi que l’a résumé l’un de ses concepteurs à l’Express, qui s’est penché sur les motivations du chef de l’Etat. Avec pour objectif  de reconstruire un champ démocratique apaisé et lutter contre les fake news qui envahissent les réseaux sociaux. “Internet est un outil technologique formidable, a expliqué ce mardi le sociologue sur RTL. Il ne s’agit pas de revenir en arrière. Il s’agit simplement de se poser les conditions, finalement, de la possibilité de ce débat.

Sep
30
jeu
Le pass sanitaire entre en vigueur pour les adolescents @ France
Sep 30 Jour entier

L’état de grâce est terminé. Comme leurs ainés, plus de 5 millions d’adolescents âgés d’au moins 12 ans et deux mois vont être désormais concernés par le pass sanitaire. A partir de ce jeudi 30 septembre, ils devront présenter le fameux sésame pour accéder à différents lieux où il est déjà exigé. Les jeunes mineurs devront ainsi être munis du QR code attestant d’une vaccination complète, d’un test négatif de moins de 72h ou d’un certificat de rétablissement du Covid-19 datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

L’entrée en vigueur de la mesure pour ces jeunes, prévue dans un premier temps le 30 août, avait été reportée au 30 septembre après un vote des députés en juillet. Début septembre, le gouvernement a également décidé de repousser de deux mois l’âge d’entrée dans le pass pour les adolescents, afin de leur permettre d’être vaccinés.

Les lieux concernés

Le pass sanitaire sera requis dans tous les lieux et lors des évènements où ce laissez-passer est déjà requis pour les adultes : cinémas, salles de sports, piscines, restaurants, cafés, salles de jeu…  Il sera également exigé pour la pratique d’une activité sportive, hors cadre scolaire.

“Le seul moment où ça ne s’applique pas, c’est quand on fait de l’éducation physique et sportive en milieu scolaire“, a précisé Jean Michel Blanquer, mardi sur franceinfo. En ce qui concerne le contrôle du pass dans les clubs sportifs, “la règle qui a été retenue c’est qu’on ne le présente qu’une fois“, a ajouté le ministre de l’Education nationale.

En revanche, l’accès aux établissements scolaires n’est pas conditionné à la présentation du pass sanitaire. Il restera cependant obligatoire à l’occasion de sorties scolaires organisées dans des lieux susceptibles d’accueillir du public au même moment. Si un créneau est spécialement réservé aux élèves, alors il ne sera alors pas à présenter.

Près de 64% des adolescents déjà vaccinés

Selon les derniers chiffres, au 27 septembre, 63,89% des jeunes de 12 à 17 ans, ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet.  Soit, quelque 3,3 millions d’adolescents en capacité de présenter un pass sanitaire. 72,08% de ces jeunes ont reçu au moins une dose et près de 1,5 million n’ont encore reçu aucune injection. La campagne de vaccination lancée à la rentrée par le gouvernement dans les établissements scolaires, n’a pour l’heure eu que des effets limités. Moins de 30 000 doses ont été injectées dans ce cadre, selon des chiffres communiqués mardi par le ministère de la Santé.

Oct
2
sam
12ème semaine de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Oct 2 Jour entier

Pour le douzième week-end consécutif, les opposants au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale vont de nouveau défiler à travers la France, ce samedi 2 octobre.

Une mobilisation en baisse depuis plusieurs semaines

Alors que les deux derniers week-ends avaient déjà marqué le pas de la mobilisation, la décrue du mouvement contre le pass sanitaire s’est poursuivie.  D’après le ministère de l’Intérieur, 63.700 personnes se sont rassemblées samedi 25 septembre pour revendiquer le retrait du pass sanitaire et  et la fin des “mesures liberticides »“.

Déjà la semaine précédente, les chiffres étaient nettement descendus à 80.000 manifestants. Le week-end du 11 septembre, le ministère avait comptabilisé 121.000 participants à travers le pays. Au plus fort de la mobilisation, le 7 août, 237.000 personnes s’étaient réunies.

Reste que la mobilisation pourrait rebondir cette semaine en raison des dernières annonces du gouvernement sur le pass sanitaire, mercredi 29 septembre. L’exécutif entend en effet “maintenir la possibilité d’y recourir jusqu’à l’été 2022″, prolongeant ainsi sa possible utilisation au-delà de la présidentielle. Un projet de loi en ce sens doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres.

Ce que nous voulons, ce que nous allons proposer au Parlement, c’est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu’à l’été, la possibilité d’y recourir“, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres, alors que la possibilité légale de mise en place du passe arrive à échéance le 15 novembre.

Trois manifestations à Paris

Trois cortèges défileront dans les rues de la capitale, ce samedi 2 octobre.

Place Denfert-Rochereau- Place de la Nation (“Gilets Jaunes“)

Une première manifestation organisée à l’initiative des “Gilets Jaunes“  s’élancera de la place Denfert-Rochereau dans le 14ème arrondissement, en direction de la place de la Nation dans le 11ème arrondissement. Rendez-vous est donné à 12h30, pour un départ du cortège à 14 h. Itinéraire : boulevard Arago  > Boulevard saint-Marcel  > boulevard de l’hôpital  > place Valhubert  > pont d’Austerlitz  > place Mazas  > quai de la Rapée  > Boulevard Diderot.

Place Salvador Allende- Place de Fontenoy (Les Patriotes)

Une nouvelle fois, le président des Patriotes, Florian Philippot, donne rendez-vous ce samedi 2 octobre à ses partisans. L’ex numéro 2 du RN et figure du mouvement anti-pass sanitaire, organise à Paris un “défilé pour la liberté“. Rendez-vous est donné à 14h, place Salvador Allende (7e), pour une manifestation en direction de la place Fontenoy (7e).

Place Laroque (Union Citoyenne Pour La Liberté)

Toujours à Paris, l’“Union Citoyenne Pour La Liberté“ se mobilise ce samedi aux côtés de professionnels de la santé. L’UCPL appelle à un  rassemblement à 14h place Pierre-Laroque (7e), près du Ministère de la Santé.

Près de 200 rassemblements dans toute la France

Comme chaque semaine, de nombreuses manifestations sont également prévues en régions. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro jean Jaurès), à Lille (14 pl. de la République) ou encore à Lyon (14h Métro Brotteaux). Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Aix en Provence (10h La Rotonde), Beauvais (14h devant la mairie), Draguignan (14h sous-Préfecture), Grenoble (14h Place de Verdun), le Havre (14h Terminus du Pré Fleuri), Saint-Étienne (15h Esplanade du Musée de la Mine), pour n’en citer que quelques unes.

Des périmètres d’interdiction de manifester

A Montpellier où un cortège partira à 14h de la place de la Comédie, la préfecture de l’Hérault a une nouvelle fois interdit par arrêté, les manifestations dans le centre-ville, entre 10 heures et 20 heures, en dehors d’un itinéraire déterminé : Place de la Comédie → Rue de Maguelone → Rue de la République → Boulevard du Jeu de Paume → Boulevard Ledru Rollin → Rue François Franque / Rue la Blottière → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

A Epinal, dans les Vosges, la préfecture a interdit par arrêté préfectoral ce samedi 2 octobre, “toute manifestation revendicative“, de 12h à 20h dans certaines rues de la ville.

A Nancy, le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet a confirmé lundi lors du conseil municipal qu’il n’envisageait pas de prolonger la mesure d’interdiction de manifestation, mis en place  le week-end du 11 et 12 septembre 2021.  Ce samedi 2 octobre, les manifestants contre le pass sanitaire pourront ainsi revenir dans le centre-ville, à l’exception toujours du secteur autour de la place Stanislas.  “Il m’appartient de garantir l’intégrité de la place Stanislas“, a rétorqué le préfet face aux élus. Pour lui, les conditions ne sont pas réunies pour garantir la sécurité des passants et des établissements. “Je comprends le souhait mais tant qu’un groupuscule violent sera actif en Meurthe-et-Moselle je serai dans l’obligation d’interdire la place Stanislas“, a t-il indiqué.

La liste des manifestations en France, samedi 2 octobre 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Marcheurs font leur rentrée @ Avignon
Oct 2 – Oct 3 Jour entier

Déployés sur le terrain, tracts en main depuis septembre, les adhérents de La République en marche (LREM) se retrouvent, en point d’orgue de ce début de campagne présidentielle, les 2 et 3 octobre à Avignon (Vaucluse), pour leur “campus“ de rentrée. Même sans candidat officiel, le mouvement entend en faire une démonstration de force militante, avec 4.300 Marcheurs inscrits, soit 1.300 de plus que le raout d’il y a deux ans à Bordeaux.

Ce rassemblement sera aussi l’occasion de répondre à la volonté affichée du président du MoDem, François Bayrou, de rassembler les familles de la majorité présidentielle dans une même “coopérative“ d’ici à Noël. “Il y aura l’expression de notre volonté commune de faire encore plus ensemble“, assure un responsable LREM, tout en prévenant : “Ces réflexions ne doivent pas venir gêner ce qui doit se passer avant 2022.“

Le Direct

Le programme des 2 jours

Au programme de ces deux jours :

  • Des plénières militantes et politiques,
  • Des ateliers en présence de nos ministres et d’experts renommés,
  • Des séances de questions réponses et d’échanges informels avec ministres et responsables politiques,
  • Des formations pour s’approprier notre bilan et préparer ensemble la mobilisation sur le terrain et le numérique.

Ces parcours de réflexion et de débat s’articuleront autour de 3 thèmes clés : l’indépendance française et européenne, le travail et le mérite comme priorité de la sortie de crise, et le nouveau pacte à bâtir entre les Français.

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Oct
4
lun
Crise des sous marins : Antony Blinken à Paris @ Paris
Oct 4 – Oct 6 Jour entier

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sera à Paris de lundi à mercredi pour une réunion de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) . Il “rencontrera également ses homologues français afin de poursuivre les discussions sur le renforcement de la relation vitale entre les Etats-Unis et la France sur une série de questions“, notamment “la sécurité dans la région indo-pacifique“, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Rétablir la confiance

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rencontrera mardi M. Blinken a confirmé samedi 2 octobre, le Quai d’Orsay. Il s’agit, selon Paris, d’une nouvelle étape vers le “rétablissement de la confiance“ entre les deux pays, mise à mal après l’annulation par l’Australie d’une commande de sous-marins français au profit d’un accord avec les États-Unis. “Les deux ministres auront un échange approfondi dans la continuité de leur rencontre à New York le 23 septembre, afin d’identifier les étapes susceptibles de permettre un rétablissement de la confiance entre nos deux pays“, a précisé la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre.

Pour exprimer sa colère, la France avait notamment rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis, avant de le renvoyer la semaine suivante. “Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a rupture majeure de confiance.“ […] “Il y a crise“, avait dénoncé samedi 18 septembre, Jean Yves Le Drian, lors d’un entretien au 20h de France 2.

Alors que le gouvernement français avait évoqué un “coup dans le dos“ et une “décision brutale“, Joe Biden et Emmanuel Macron avaient fini par trouver un terrain d’entente, lors d’un appel le 22 septembre, pour tenter de tourner la page, en lançant notamment “un processus de consultations approfondies pour rétablir la confiance.

 

Levée du masque obligatoire à l’école primaire dans 47 départements @ France
Oct 4 Jour entier

La mesure avait été annoncée par le gouvernement. “A partir du lundi 4 octobre, dans les départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seul de 50 pour 100.000 habitants, le protocole sanitaire passera en niveau 1, ce qui signifie essentiellement que l’obligation du port du masque à l’école primaire y sera levée“, avait indiqué, mercredi 22 septembre, son porte-parole, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres. Un décret du 29 septembre, publié le 30 septembre au Journal Officiel, est venu “mettre en musique“ cette décision.

La liste des 47 départements concernés

Ce décret fixe la liste des départements non-visés par la fin du port du masque dans les écoles primaires. Par déduction, 47 départements sont autorisés à lever ces restrictions à partir de ce lundi 4 octobre, soit six de plus que lors de l’annonce de la mesure par le gouvernement. Sont concernés, les territoires où “le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants“, sur cinq jours consécutifs, comme l’avait expliqué Gabriel Attal, le 22 septembre.

Dans le détail, le port du masque à l’école élémentaire est levé dès ce lundi dans les départements suivants : l’Aisne, L’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, la Haute-Loire, la Haute-Marne, la Haute-Saône, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le  Loir-et-Cher, la Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la  Seine-Maritime, la Somme, le Tarn, le  Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne.

Attention ! La levée de l’obligation du port du masque dans les écoles élémentaires de ces départements ne concernera que les élèves. Les enseignants, comme l’ensemble du personnel “intervenant auprès des élèves“ dans ces établissements, devront continuer de le porter.

Les mesures sanitaires dans les écoles, dont le port du masque obligatoire, restent en revanche inchangées dans les 54 départements visés par le décret du 29 septembre, dont tous ceux d’Ile-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Idem en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique, en Guyane et à Mayotte.

Une liste amenée à évoluer

Au regard des conditions sanitaires actuelles, la liste de ces 47 départements devrait évoluer rapidement. Dix départements pas encore concernés par l’assouplissement des mesures sont ainsi désormais sous la barre des 50 cas pour 100.000 habitants : le Nord, l’Oise, l’Aube, le Bas-Rhin, le Territoire de Belfort, les trois départements d’Aquitaine non encore concernés, la Savoie et la Loire.

Et au collège ?

Pour l’heure, les collèges ne sont pas concernés par la levée du port obligatoire du masque. Le ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer a toutefois évoqué la fin du port du masque en novembre, dans ces établissements. “Ce serait l’étape suivante. C’est trop tôt pour dire [quand].“ “On fait tout en fonction de la situation sanitaire. Si cela continuait à s’améliorer en octobre ou novembre, ce serait quelque chose que l’on pourrait envisager“, a-t-il déclaré le 23 septembre dernier, sur LCI.