L’agenda politique

Nov
15
lun
Biélorussie : Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE @ Bâtiment Europa
Nov 15 Jour entier

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) se réunit en urgence ce lundi à Bruxelles, pour s’accorder sur la réponse diplomatique à apporter aux menaces de Minsk. La question Biélorusse sera au coeur de cette réunion.

La situation ne cesse de se dégrader à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, vers laquelle le régime d’Alexandre Loukachenko pousse des milliers de migrants qu’il fait acheminer du Moyen-Orient, dans le seul but d’organiser une “attaque hybride“ contre l’UE. L’inquiétude se cristallise notamment sur le sort de plus de 2.000 personnes bloquées dans un camp de fortune côté biélorusse. Une situation provoquant une impasse dans les relations entre l’UE et les États-Unis d’un côté et la Biélorussie soutenue par la Russie, son alliée, de l’autre. Alors que l’UE a déjà dévoilé son intention de prendre des sanctions, le président biélorusse a menacé de fermer ou resserrer les vannes du gazoduc qui traverse la Biélorussie et livre du gaz naturel aux Européens.

Face à cette situation, les vingt-sept sont déterminés à répondre aux menaces de Minsk, prendre des mesures de rétorsion contre Minsk.  L’Allemagne s’est dite notamment “favorable à de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Biélorussie“, a déclaré mercredi 10 novembre le ministre des Affaires étrangères allemand. Heiko Maas, accusant le président Loukachenko, d’exploiter “sans scrupules“ les migrants en les envoyant à la frontière avec la Pologne.

Un élargissement des sanctions

Nous allons donner le feu vert à un élargissement du cadre juridique de nos sanctions contre la ­Biélorussie pour qu’on puisse l’appliquer à tous ceux qui participent au trafic de migrants vers ce pays, par exemple les compagnies aériennes ou les agences de voyages impliquées, en interdisant à leurs dirigeants de voyager et en gelant leurs actifs en Europe« , a annoncé au Journal Du Dimanche (JDD), le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Joseph Borrell.

Des mesures “sans espoir“ et “contre-productives“, a réagi dimanche, le ministre bélarusse des Affaires étrangères Vladimir Makei lors d’un appel téléphonique avec le chef de la diplomatie européenne. La Biélorussie rejette en bloc les accusations de l’UE et l’accuse à son tour. “Si quelqu’un pense que Loukachenko ou les Bélarusses reculeront, alors cela n’arrivera pas“, a déclaré le président du Bélarusse, parlant de lui-même à la troisième personne, dans une interview publiée samedi.

Une sanction immédiate pour des responsables de l’administration de Loukachenko

A ces mesures de rétorsion, Bruxelles entend ajouter une sanction immédiate “dès lundi“ pour “une trentaine de responsables de l’administration de Loukachenko qui sont impliqués dans cette crise“, a indiqué au JDD Joseph Borrell. “Loukachenko s’est trompé. Il croyait qu’en ripostant de cette façon, il allait nous tordre le bras et faire annuler les sanctions. C’est tout le contraire qui se produit“, a ajouté le chef de la diplomatie européenne.

COVID-19 : retour du port obligatoire du masque à l’école dans toute la France @ France
Nov 15 Jour entier

Après avoir été supprimé progressivement au mois d’octobre dans les trois quart des départements français, le port du masque redevient obligatoire à l’école primaire à partir de ce lundi 15 novembre. Jusqu’alors les écoliers du CP au CM2 devaient le porter 61 départements. Toute la France est désormais concernée. La mesure avait été annoncé le 9 novembre par le ministère de l’Éducation nationale, qui avait annoncé : “Tous les départements passent au niveau 2 du protocole sanitaire“ lundi, avec “de nouveau port du masque pour tous les élèves“ de l’école élémentaire.

Cette annonce faisait suite à l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, qui avait indiqué face au rebond épidémique :  “Tous les assouplissements un moment envisagés sont reportés à une date ultérieure pour conserver les règles en vigueur. Le port du masque à l’école sera maintenu. Les gestes barrières feront l’objet d’une attention accrue.“

Cette généralisation du port du masque marque un retour en arrière dans la lutte contre l’épidémie. Le gouvernement avait annoncé, en septembre, la fin du port du masque en primaire dans les départements les moins touchés par l’épidémie. Début octobre, 47 départements avaient ainsi pu l’enlever, suivis par d’autres les semaines suivantes. Au total, le port du masque à l’école avait été levé avant les vacances de la Toussaint dans 79 départements.

Les personnes non vaccinées confinées en Autriche @ Autriche
Nov 15 Jour entier

Le chancelier autrichien a annoncé dimanche, l’entrée en vigueur à partir de ce lundi 15 novembre, d’un confinement pour les personnes d’au moins 12 ans, non vaccinées ou qui n’ont pas contracté récemment le Covid-19. “La situation est grave (…). Nous ne prenons pas cette mesure le coeur léger mais malheureusement elle est nécessaire“, a déclaré Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse à Vienne.

Concrètement, les personnes concernées n’auront pas le droit de quitter leur domicile sauf pour faire leurs courses, du sport, pour des soins médicaux ou ou “se dégourdir les jambes“. Le gouvernement autrichien évaluera l’impact de ces restrictions dans 10 jours, a précisé le ministre de la Santé Wolfgang Mückstein, appelant les réfractaires à se faire vacciner au plus vite.

Depuis le 8 novembre, les autrichiens non vaccinés ne pouvaient déjà plus accéder aux restaurants, aux coiffeurs et aux activités culturelles sans montrer un passe sanitaire attestant une vaccination ou une guérison datant de moins de six mois.

Un très fort rebond de l’épidémie

Cette décision est le résultat de la forte vague de contaminations qui frappe actuellement toute l’Europe centrale, jusqu’en Allemagne. Mercredi 10 novembre, l’Autriche a enregistré 12 309 contaminations, le nombre le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Corollaire, le nombre de patients hospitalisés en soins intensifs a brutalement augmenté pour atteindre 417 personnes.

Environ 65% de la population autrichienne a un schéma vaccinal complet (2 doses), un taux inférieur à la moyenne européenne de 67% et loin de pays comme l’Espagne (79%) ou la France (75%). M. Schallenberg avait qualifié ce taux de “honteusement bas“, quand il avait fait état d’un projet de confinement des non vaccinés, vendredi.

Prostitution des mineurs : le gouvernement présente un plan de 14 millions d’euros @ Paris
Nov 15 Jour entier

Pour lutter contre la prostitution des mineurs, qui concernerait entre 7.000 et 10.000 jeunes en France, le gouvernement présente ce lundi un plan interministériel, doté de 14 millions d’euros. Ce dispositif porté par le secrétaire d’État à l’Enfance Adrien Taquet, sera déployé en 2021 et 2022. Il vise à se donner les moyens d’appréhender un phénomène peu connu pour le comprendre, le prévenir et le combattre.

Ce plan qui implique plusieurs départements ministériels (Enfance, Intérieur, Justice, Éducation nationale, Numérique, Ville, Tourisme et Égalité Hommes-femmes), comporte quatre axes : “sensibiliser, informer et mieux connaître“ le phénomène, “renforcer le repérage à tous les niveaux »“ des jeunes impliqués, “accompagner les mineurs en situation prostitutionnelle“ et “poursuivre et réprimer plus efficacement“ clients et proxénètes.

Sommet virtuel Biden-Xi-jinping @ Virtuel
Nov 15 – Nov 16 Jour entier

Le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront pendant plus de trois heures lors d’un sommet virtuel lundi soir (mardi matin heure de Pékin) alors que les frictions entre les deux pays persistent sur une série de questions, notamment le commerce, la technologie, le Xinjiang et surtout Taiwan, île autonome revendiquée par la Chine. Depuis son arrivée au pouvoir M. Biden s’est entretenu à deux reprises avec M. Xi, mais les deux dirigeants ne se sont pas rencontrés en personne cette année. Le président américain aurait préféré une rencontre en personne, mais Xi Jinping n’a été approché par aucun représentant étranger depuis mars 2020 à Pékin et n’a pas quitté la Chine depuis le début de l’épidémie.

Pas d’avancées majeures à attendre

Aujourd’hui, les deux plus grandes économies du monde sont sont engagées dans de féroces tensions sur le commerce, l’agression militaire et les droits de l’homme. Et Biden se retrouve dans un exercice de haute voltige avec le leader le plus puissant de Chine depuis des décennies. Selon les responsables de l’administration américaine, cette rencontre virtuelle entre les deux hommes “vise à rassurer les deux parties sur le fait que les malentendus et les problèmes de communication n’entraîneraient pas d’affrontements involontaires“.

Dans un communiqué confirmant le sommet tant attendu, l’attachée de presse de la Maison Blanche a déclaré que les deux dirigeants vont discuter des moyens de “gérer de manière responsable la compétition entre les deux puissances“ ainsi que des moyens “de travailler ensemble là où nos intérêts sont alignés“. Joe Biden sera “clair et franc à propos des préoccupations“ américaines face à son homologue Xi Jinping, a affirmé Jen Psaki.

Si cette rencontre survient quelques jours après un accord surprise entre la Chine et les Etats-Unis pour renforcer la coopération climatique, les responsables américains ont souligné qu’il ne fallait pas attendre d’avancées majeures à l’issue de cet entretien. Les deux parties ne devraient pas non plus publier de déclaration commune ensuite.

Les points de désaccord sur la table

Le fil rouge : Taïwan

Les violations des droits de l’homme par la Chine, l’expansion de son arsenal militaire, dont le nucléaire, son soutien à ses industries d’État et ses politiques concernant les cybertechnologies, sont autant de points de désaccord entre les deux pays. Mais le  sort de Taïwan, que Xi Jinping souhaite rattacher à la Chine, est sans aucun doute le dossier le plus explosif. La Chine, qui revendique l’île comme la sienne et n’a pas exclu d’utiliser la force pour la mettre sous son contrôle, s’est inquiétée des mesures américaines visant à approfondir les liens avec Taïwan et d’une déclaration de Joe Biden. Le 21 octobre dernier, le président américain a en effet indiqué que les États-Unis prendraient la défense de Taïwan et se sont engagés à défendre l’île revendiquée par la Chine. Et ce, bien que la Maison Blanche ait déclaré plus tard que la politique américaine à l’égard de Taïwan n’avait pas changé.

La question de Taiwan est la ligne rouge ultime de la Chine“, a écrit lundi un éditorial du Global Times, un tabloïd publié par le Quotidien du Peuple du Parti communiste au pouvoir. “Afin de réduire le risque d’une collision stratégique entre la Chine et les Etats-Unis, ces derniers doivent prendre du recul sur la question de Taiwan et faire preuve de retenue“, écrit-il. Lors d’un appel avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken samedi, le haut diplomate chinois Wang Yi a d’ailleurs mis en garde Washington contre l’envoi de mauvais signaux aux forces indépendantistes de Taiwan.

Les tensions sont exacerbées par l’expansion rapide des capacités militaires de la Chine, y compris son arsenal nucléaire. Selon les Etats-Unis, Pékin a testé une nouvelle arme, une arme hypersonique à capacité nucléaire, et la Chine serait en train de construire au moins 250 nouveaux silos pour les missiles à longue portée. Les allégations américaines de cyberattaques répétées en provenance de Chine, de profondes divisions sur les droits de l’Homme dans la région du Xinjiang, à Hong Kong et au Tibet, les différends commerciaux persistants ainsi que l’obstruction chinoise aux enquêtes multilatérales sur les origines de la pandémie de Covid-19 ont également contribué à la détérioration constante des relations sino-américaines.

L’accord sur le Climat comme point de convergence

Seront également à l’ordre du jour, les rares domaines dans lesquels les intérêts chinois et américains semblent être alignés. En premier, le changement climatique. Plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, Washington et Pékin ont créé la surprise lors de la COP26 en présentant une “déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique“. Cet accord “montre que la coopération est la seule voie pour la Chine et les Etats-Unis“, a souligné xi-Jinping, alors que les tensions entre les deux pays ont récemment semblé déborder sur le dossier de la diplomatie climatique.

Nov
16
mar
Les Républicains : date limite d’adhésion pour voter lors congrès @ France
Nov 16 Jour entier

C’est aujourd’hui le dernier jour pour adhérer aux Républicains pour les sympathisants qui veulent participer au scrutin interne de désignation du candidat de la droite à la présidentielle, le 4 décembre. Le candidat LR sera désigné par les seuls adhérents lors d’un congrès à deux tours. Seuls ceux“ à jour de cotisation 15 jours avant le scrutin pourront voter.

La chasse aux adhésions

Pour avoir le maximum de chances de l’emporter, tous les candidats exhortent leurs soutiens à adhérer et multiplient les initiatives sur le terrain. Dans le camp de Valérie Pécresse, une vaste campagne de phoning a été lancée, de jeunes volontaires étant chargés d’appeler l’intégralité des 10.000 sympathisants de son mouvement Libres! d’ici le 16 novembre.À quelques jours de la clôture des adhésions, la présidente de la région Ile-de-France a également lancé une opération “72h pour adhérer“, samedi-dimanche-lundi. Avec un objectif : mobiliser au maximum pour le dernier week-end. “Nous allons mobiliser tous nos relais, tous nos adhérents, tous nos parlementaires“, explique un membre de l’équipe de la candidate. Au total, une centaine d’opérations ont été organisées en trois jours : boîtages à Lyon comme à Paris, tractages à Bordeaux comme à Biarritz, Limoges, Périgueux, Sens, café politique à Nantes ou encore permanences éphémères chez des sympathisants.

Les fédérations des candidats font le plein

Ce sera donc bientôt l’heure des comptes précis,  mais on a déjà une bonne idée du nombre de nouvelles cartes engrangées par le parti en quelques semaines. Le parti ne comptait officiellement plus que 80 000 militants avant l’annonce du congrès. Ils sont désormais quelque 132 558 adhérents, d’après BFMTV, soit 7000 de plus depuis samedi, avant le deuxième débat sur la même chaîne. Mais toujours 100 000 de moins que début 2016.

 

Difficile de dire avec certitude à quel candidat pourrait bien profiter l’augmentation des effectifs. On notera toutefois que la compétition n’a jamais été aussi féroce entre les deux principales fédérations du parti. Deuxième plus grosse fédération, Paris affiche “la plus forte progression de France“ avec 1800 adhérents supplémentaires revendiqués. Avec près de 9000 encartés, selon Libé, elle serait en passe de doubler celle d’Eric Ciotti, dans les Alpes-Maritimes qui reste la première de France. Une progression que que certains relient à l’implantation régionale de la présidente d’Ile-de-France Valérie Pécresse. En Savoie, bastion de Michel Barnier, le nombre d’adhérents a doublé par rapport aux 414 de fin septembre. Dans le Nord, fief de Xavier Bertrand, la hausse dépasse 20% à plus de 2000 militants.

Parmi les fédérations les plus importantes, en nombre d’adhérents, on trouve en tête les Alpes-Maritimes, le fief d’Eric Ciotti : 9 010 adhérents, dont 5 268 nouveaux (+ 141%). En deuxième place, on trouve Paris, avec 8955 adhérents, dont 5 419 nouveaux (+ 153%). Dans les Hauts-de-Seine, terre d’élection de Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, on compte 6 427 adhérents, dont 3 659 nouveaux (+ 132%). Dans les Bouches-du-Rhône, on enregistre 5 355 adhérents, dont 2 812 nouveaux (+ 111%).

Dans les Yvelines, où la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, mène la danse, on trouve 4827 adhérents, dont 2 867 nouveaux (+ 153%). Dans le département d’origine de Michel Barnier, la Savoie, on compte 1 681 adhérents, dont 1 265 nouveaux (+ 304%). Enfin, sur les terres électorales de Xavier Bertrand, actuel président de la région des Hauts-de-France, dans l’Aisne 1 084 adhérents, dont 550 nouveaux (+ 104%).

Reste à savoir maintenant pour qui vont voter ces nouveaux venus. Les nouvelles adhésions pourraient faire bouger les lignes de l’élection, notamment si les sympathisants de Xavier Bertrand et Valérie Pécresse s’inscrivent en masse. Les deux candidats de retour au sein du parti espèrent bien en profiter, après avoir battu le rappel auprès de leurs militants respectifs. Mais quand on regarde la répartition géographique, on observe un pic massif d’adhésions dans la puissante fédération des Alpes-Maritimes, département d’Eric Ciotti, des poussées moindres en Hauts-de-Seine où est élu Philippe Juvin ou en Savoie d’où est originaire Michel Barnier.

Nov
17
mer
Emmanuel Macron auprès des maires de France @ Palais de l'Elysée
Nov 17 – Nov 18 Jour entier

Bis repetita. Deux ans après une soirée informelle, suivie d’un discours officiel devant les maires de France, Emmanuel Macron répète l’exercice les 17 et 18 novembre. Pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, le chef de l’État recevra les élus à l’Élysée dans la soirée de mercredi, avant de prononcer un discours en clôture de leur congrès (du 16 au 18 novembre), dans l’après-midi de jeudi.

Emmanuel Macron avait déjà accueilli en 2018 plus de 2000 maires de France à l’occasion de leur réunion annuelle. Il s’était aussi rendu en 2017 et 2019 à la séance de clôture de leur congrès pour des allocutions d’une heure et demie à chaque fois. Il avait d’ailleurs été chahuté lors de sa première apparition, en raison de désaccords avec les élus sur la suppression de la taxe d’habitation.

Opération séduction à l’Elysée

À moins de cinq mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État lance une grande opération de reconquête des maires. Un millier d’entre eux sont attendus ce soir au palais présidentiel, dans la foulée de l’annonce du nom du nouveau président de la puissante Association des maires de France.

Les plus de 34 000 membres de l’influente Association des maires de France (AMF) désignent mercredi leur nouveau président, entre deux candidats qui s’opposent sur la ligne à tenir face à Emmanuel Macron. Deux listes s’affrontent : David Lisnard, maire Les Républicains (LR) de Cannes ou Philippe Laurent maire Union des démocrates et indépendants (UDI) de Sceaux (Hauts-de-Seine). Le vote, qui a débuté par internet mardi en fin d’après-midi peu après l’ouverture du 103e congrès de l’AMF, se termine mercredi à 15 heures pour un résultat dévoilé peu après.

Ce premier rendez-vous sera une “réception en l’honneur des maires“, un moyen d’échanger “de manière informelle“ et de les “remercier“ pour leur implication depuis le début de la crise sanitaire. Il s’agira de “dessiner, non pas des perspectives politiques, mais des enjeux et des défis sur la manière dont l’État peut accompagner les territoires“, indiquent les services de la Présidence. Le président de la République adressera “un mot d’accueil“ aux élus lors de la soirée, mais il réservera son discours au congrès des maires le lendemain.

Côté invités, l’Élysée explique que la majorité élus locaux qui ont reçu un carton d’invitation, sont principalement issus des associations départementales de l’Association des maires de France. Les autres participants ont été invités par Emmanuel Macron lui-même, après des échanges en visioconférence ou sur le terrain lors d’un déplacement. Membres du bureau sortant de l’AMF, David Lisnard et Philippe Laurent font par ailleurs partie des invités. L’un des plus célèbres maires de France, l’édile du Havre, Edouard Philippe ne sera pas de la partie. Mais c’est pour la bonne cause : l’ancien Premier ministre est attendu au même moment à l’hôtel de Lassay, actuelle résidence du président de l’Assemblée nationale, pour un dîner de travail sur la “Maison commune“ censée réunir toutes les composantes de la majorité en vue de la Présidentielle et des législatives.

Un discours en clôture du congrès de l’AMF

Le chef de l’Etat s’exprimera ensuite jeudi après-midi (à partir de 15h30) devant les quelques 34.000 maires en clôture du congrès de l’AMF.La séance en clôture du congrès de l’Association des Maires de France (AMF) sera ouverte par la maire de Paris et candidate socialiste à l’élection présidentielle, Anne Hidalgo. Au menu du discours présidentiel : l’actualité et “la réalité écologique, sécuritaire, économique et sociale, des enjeux communs aux maires et au président“. Selon l’Elysée, le président  “va remercier les maires pour leur action durant l’épidémie“ et “insister sur l’accompagnement des collectivités territoriales depuis le début du quinquennat“.

Un dîner pour pour parler “maison commune” @ Hôtel de Lassay
Nov 17 Jour entier

Un millier de maires sont attendus ce soir à l’Elysée, pour “une réception informelle“. Mais l’autre temps fort politique de cette journée se passera à l’abri des regards indiscrets : les chefs de file de la majorité présidentielle se retrouvent dans la soirée à l’Hôtel de Lassay, pour parler “maison commune“.

Objectif de la rencontre : mettre sur pied une “machine de guerre“, en vue de la Présidentielle et des investitures aux législatives. Concrètement, il s’agit de“coucher les bases“ de la structure commune, qui doit être officiellement lancée le 28 novembre, censée regrouper les formations et sensibilités de la majorité présidentielle . Aux commandes des négociations, Richard Ferrand. A ses côtés, le patron du Modem, François Bayrou, allié historique de la République en Marche, mais aussi le patron de cette dernière, Stanislas Guérini, et le ministre des relations avec le Parlement, Marc Fesneau.

Mais cette réunion là se veut élargie. L’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, y est donc convié. Le président de l’Assemblée va tenter de le convaincre de monter à bord de la “maison commune“. Et ce, alors que l’ancien chef du gouvernement et fondateur récemment du mouvement “Horizons“, tient à préserver son indépendance. C’est donc officiellement c’est une ébauche de projet qui va lui être présentée ce soir, afin de laisser la discussion ouverte. Entre autres éléments clés, il sera question d’une charte des valeurs, d’un modèle de gouvernance, et du principe stratégique d’une commission nationale d’investiture commune.

Exit, donc, l’ambition de lancer un “grand courant central“ ou grand parti centriste, en fusionnant LaREM et le MoDem, auxquels on associerait les autres composantes de la majorité ? Pas tout à fait. Côté MoDem en tout cas, on ne renonce pas à l’idée pour plus tard.

Nov
22
lun
Covid-19 : reconfinement de l’Autriche @ Autriche
Nov 22 Jour entier

Ce sera la quatrième mise sous cloche du pays depuis le début de la pandémie. Après avoir confiné les personnes non-vaccinées depuis le 15 novembre, le gouvernement autrichien a annoncé un nouveau confinement général de la population de 20 jours, prenant effet ce lundi 22 novembre. Après quoi, il sera évalué pendant 10 jours. À cette nouvelle mesure s’ajoute une décision inédite en Europe : la vaccination contre le Covid sera obligatoire pour tous les autrichiens à partir du 1er février 2022.

Il faut “regarder la réalité en face“, a déclaré le chancelier conservateur Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse dans le Tyrol, après des discussions avec l’ensemble des gouverneurs de régions.“Malgré des mois de travail de persuasion, nous n’avons pas réussi à convaincre suffisamment de gens de se faire vacciner“.

Des mesures qui interviennent alors que le pays affiche un taux d’incidence supérieur à 1 000 cas pour 100.000 habitants, voire 1400 dans certaines régions et des services de réanimation au bord de la saturation dans deux Bundesländer.

 

Quelles restrictions ?

Les déplacements de la population sont limités aux achats, au sport et au travail. Les entreprises doivent privilégier le télétravail. La plupart des lieux de sortie – restaurants, bars, théâtres… – et les commerces non essentiels seront fermés. Les hôtels ont également interdiction d’accueillir des touristes, à l’exclusion de ceux ayant commencé leur séjour avant le reconfinement. Initialement concernées par les mesures, les remontées mécaniques des pistes de ski resteront en revanche ouvertes aux personnes vaccinées contre le Covid-19.

 

 

Nov
24
mer
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Nov 24 Jour entier

Un conseil de défense sanitaire est prévu mercredi, a annoncé Emmanuel Macron lundi 22 novembre en marge d’un déplacement à l’usine Whirlpool à Amiens. « On avance à la lumière de la science avec pragmatisme », a commenté le chef de l’Etat. Cette réunion intervient en pleine accélération des contaminations au Covid-19.

Une 5ème vague fulgurante

La 5ème vague de l’épidémie, tant redoutée, “fait une progression fulgurante en France“,  a averti ce dimanche le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Jusqu’alors épargné, comparé à ses voisins européens, l’hexagone est lui aussi désormais dans le “coeur du cyclone“. Tous les signaux épidémiques sont en effet au rouge. Selon les autorités sanitaires, dimanche 21 octobre, les cas positifs ont augmenté de 82% sur une semaine. 19 749 cas ont été recensés en 24 heures, contre 12 496 le dimanche précédent. Une telle hausse n’avait été enregistrée qu’une seule fois en juillet dernier.

Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas sur sept jours) est lui aussi désormais en forte hausse : 180 pour 100 000 habitants en moyenne sur l’ensemble du territoire. Dans certains départements, il atteint même des niveaux très élevés. C’est le cas en  Ardèche, en Haute-Corse, dans les Landes, dans les Bouches-du-Rhône ou encore dans le Haut-Rhin, où il s’élève respectivement à 358, 326, 267, 264, et 263. Cette augmentation concerne toutes les tranches d’âge. Elle est particulièrement affirmée chez les jeunes.

Même si l’incidence n’est aujourd’hui pas aussi délétère qu’au début de l’épidémie, en raison d’un aux élevé de vaccination en France, cette reprise fulgurante de l’épidémie, constitue un nouveau casse tête pour le gouvernement. Pour tenter de freiner la progression de cette cinquième vague, l’exécutif va devoir trancher sur de nouvelles mesures sanitaires,  lors du conseil de défense qui se tient ce mercredi. L’élargissement du rappel vaccina à de nouvelles tranches de la population voir à l’ensemble des personnes déjà vaccinées, occupera une place centrale dans cette réflexion.

Parmi les enjeux du conseil de défense qui se tient ce mercredi, la dose de rappel du vaccin. Pour qui et quand ? L’exécutif pourrait apporter des réponses à cette question.

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