L’agenda politique

Nov
24
mer
Emmanuel Macron en visite officielle en Croatie @ Zagreb
Nov 24 – Nov 25 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu à Zagreb les 24 et 25 novembre pour “la première visite officielle d’un président français en Croatie depuis l’indépendance du pays“ en 1991. La Croatie est en effet est l’un des deux derniers pays de l’Union Européenne, avec la Hongrie, où le chef de l’État ne s’est pas encore rendu depuis le début de son quinquennat.

Ce déplacement “donnera lieu à la signature d’un partenariat stratégique finalisant la fourniture de Rafale à la Croatie“. En mai dernier, Zagreb avait annoncé l’achat de 12 avions de combat Rafale d’occasion, construits par Dassault Aviation, pour moderniser ses forces armées. Il s’agit de la plus importante commande d’armement de la Croatie depuis la guerre d’indépendance des années 1990. Le pays est le deuxième du continent à se doter du fleuron de la flotte de combat française, après la Grèce.

 

Nov
25
jeu
Signature du “traité du Quirinal“ avec l’Italie @ Rome
Nov 25 Jour entier

Dans la foulée de son déplacement à Zagreb, Emmanuel Macron se rendra à Rome, jeudi 25 novembre, où il s’entretiendra avec le président du Conseil italien Mario Draghi avant de participer à la cérémonie de signature du “traité du Quirinal“.

Annoncé pour la première fois en 2017, sur le modèle du traité franco-allemand, ce traité transalpin, vise à renforcer l’axe Paris-Rome. Après le départ imminent de la chancelière allemande Angela Merkel, il pourrait aussi activer un rééquilibrage des forces en Europe. Il “favorisera la convergence des positions françaises et italiennes, ainsi que la coordination des deux pays en matière de politique européenne et étrangère, de sécurité et de défense, de politique migratoire, d’économie, d’enseignement, de recherche, de culture et de coopération transfrontalière“, a indiqué l’Élysée.

En gestation depuis janvier 2018, le projet annoncé et mis sur rails par Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni alors président du Conseil italien, aurait dû initialement être finalisé à l’automne 2018. L’accord avait été gelé sans être abandonné, avec l’arrivée au pouvoir en Italie de la coalition populiste formée par la Ligue d’extrême droite et le Mouvement 5 étoiles, et une détérioration éphémère des relations entre la France et l’Italie.

Les détails précis du contenu de cet accord ne sont pas encore connus, mais l’on sait qu’il touchera les domaines de la coopération économique, industrielle et de l’innovation, mais aussi de la culture, de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Au lendemain de la signature du traité du Quirinal, le 26 novembre, Emmanuel Macron rencontrera le Pape François au Vatican.

Nov
26
ven
Emmanuel Macron reçu au Vatican par le pape François @ Vatican
Nov 26 Jour entier

Un mois après son Premier ministre, Emmanuel Macron sera reçu en audience privé par le pape François, ce vendredi 26 novembre. Il s’agira de la deuxième visite du président français au Vatican depuis le début du quinquennat, après celle de juin 2018. Les deux hommes ne se sont pas revus depuis, mais ont échangé cinq fois au téléphone.

Le 26 juin 2018, Emmanuel Macron s’était rendu à Rome pour recevoir son titre de Chanoine d’honneur de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Juste avant, le Président de la République avait été reçu par le pape François pour un tête-à-tête d’une durée record de 57 minutes.

Crise sanitaire, crise environnementale, inégalités persistantes, flux migratoires… les sujets d’actualité ne manquent pas entre les deux hommes, qui pourraient aussi, peut-être, aborder la difficile reconstruction de l’Eglise catholique française, après les révélations choc de la commission Sauvé. Cette dernière a estimé, dans son rapport publié en octobre, à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’institution.

Cette visite aura lieu au cours d’un déplacement du chef de l’État dans la capitale italienne et auparavant en Croatie. Cette courte tournée européenne permettra au chef de l’État de “préparer la présidence française du Conseil de l’Union européenne“ qui débute le 1er janvier pour six mois, selon l’Élysée.

 

Nov
29
lun
Lancement du mouvement “Ensemble citoyens“ @ La Mutualité
Nov 29 Jour entier

Après des semaines de négociations, les ténors de la macronie se retrouvent ce lundi à la Mutualité à Paris à 18h30, pour acter la création du mouvement “Ensemble citoyens!“. L’événement doit permettre de mettre en scène le rassemblement de la majorité derrière le chef de l’État en attendant qu’il officialise sa candidature à l’Élysée.

Il aura fallu quasiment un an et demi de maturation pour que les soutiens du chef de l’État s’accordent sur la construction de la “maison commune“. Le 17 novembre, les dirigeants macronistes se sont mis d’accord sur son principe : le rassemblement, sous la forme d’une association de La République en marche (LaREM) et de ses alliés : Modem, Horizons , le parti d’Édouard Philippe, Territoires de progrès et autre micro partis, Macron compatibles. Le nom du mouvement “Ensemble citoyens !“ et un logo ont été proposés. Le principe d’une direction collégiale autour de Richard Ferrand, François Bayrou, Edouard Philippe et Jean Castex, une charte de principes communs et une coordination des investitures pour les candidats aux législatives ont aussi été actés.

“La forme retenue est celle d’une association politique“, explique Richard Ferrand, l’un des artisans de cette nouvelle entité. “Composée de différentes personnalités et différentes sensibilités, elle permettra des coopérations renforcées entre elles. Dans ce cadre cohérent, aucune initiative ne sera empêchée mais toutes seront coordonnées. Cette idée de François Bayrou est précieuse puisqu’elle garantit l’action commune et permet des partenariats approfondis“, ajoute t-il.

C’est plus qu’une bannière commune, mais ce n’est pas non plus un parti unique dans lequel chacun se fondrait“, résume un participant. L’idée reste donc éloignée du grand mouvement démocrate français appelé de ses vœux, en septembre, par François Bayrou dans Le Figaro et par l’eurodéputé Marcheur Stéphane Séjourné. Mais un consensus a été trouvé autour de coopérations renforcées entre les partis qui le souhaitent, rendant envisageable un rapprochement entre LaREM et le MoDem ou entre Horizons et le parti de centre droit Agir

Nov
30
mar
Congrès Les Républicains : ultime débat sur France 2 @ France télévision
Nov 30 Jour entier

Qui sera le candidat de la Droite à l’élection présidentielle ? A quelques heures du début du vote des militants, France 2 et France inter proposent ce mardi à 21h05 le 4ème et ultime débat entre les cinq candidats à l’investiture des Républicains, dans le cadre de l’émission Elysée 2022. Dans la dernière ligne droite avant le congrès du 4 décembre, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse, répondront aux questions des journalistes Léa Salamé et Laurent Guimier.

Ce débat décisif est à suivre en direct sur France 2, France Inter et franceinter.fr.  Franceinfo canal 27 – et franceinfo.fr le diffuseront en simultané, augmenté par les commentaires en direct d’experts.

Entrée au Panthéon de Joséphine Baker @ Panthéon
Nov 30 Jour entier

Mardi 30 novembre, l’artiste franco-américaine, Joséphine Baker, fera son entrée au Panthéon, devenant ainsi la sixième femme, mais aussi la première femme noire, à entrer dans le temple des “Grands hommes“. Elle rejoint ainsi “l’inconnue du Panthéon“, Sophie Berthelot,  la physicienne Marie Curie, la résistante Geneviève de Gaulle-Anthonioz, l’ethnologue Germaine Tillion et la femme d’État Simone Veil.

La famille Baker demandait depuis plusieurs années cette panthéonisation. Une première campagne lancée en 2013  par l’écrivain Régis Debray qui n’avait pas abouti, avait été réactivée par l’essayiste Laurent Kupferman en 2019. Une pétition “Osez Joséphine Baker au Panthéon“ avait alors recueillie près de 38.000 signatures. “Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, Résistante pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’armée française, active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux Etats-Unis d’Amérique et en France aux côtés de la Lira (…) nous pensons que Joséphine Baker, 1906-1975, a sa place au Panthéon“, indiquait cette pétition.

Car en retenant Joséphine Baker après Simone Veil, le président Emmanuel Macron honore une nouvelle fois une femme de courage, de caractère et de combats. La France “distingue une artiste de music-hall de renommée mondiale, engagée dans la Résistance, inlassable militante antiraciste. Elle fut de tous les combats qui rassemblent les citoyens de bonne volonté, en France et de par le monde“, indiquait en août l’Élysée lors de l’annonce officielle de l’entrée au Panthéon de l’artiste franco-américaine. “Pour toutes ces raisons, parce qu’elle est l’incarnation de l’esprit français, Joséphine Baker, disparue en 1975, mérite aujourd’hui la reconnaissance de la patrie“.

Cette sacralisation “est devenue une évidence ces dernières semaines“, explique un conseiller du chef de l’Etat. “Il n’est pas un choix que Joséphine Baker ait fait qui ne fasse écho à ce que nous vivons en ce moment. Elle est un miroir devant lequel chacun peut se projeter“, ajoute-t-il. “Résistante, amoureuse de la France, volonté de transmission, combat pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King, le parcours de Joséphine Baker suffit à toute lecture uchronique“, souligne un proche du chef de l’Etat.

Femme de courage et de combats

On a fait découvrir les engagements de Joséphine Baker qui n’était connue pour certains que comme une star internationale, une grande artiste“. Mais “elle rentre au Panthéon parce qu’elle était résistante“, relève Jennifer Guesdon, une des personnalités défendant la panthéonisation. Derrière la meneuse de revue et l’icône des années 30, se cache en effet une femme “de courage et de combats“.

Dès 1939, Joséphine Baker est recruté par le capitaine Jacques Abtey, responsable du contre-espionnage de la région de Paris, comme agent de renseignement. Elle est ensuite envoyée en mission au Maroc et part en tournée au profit de la Résistance. Elle est nommée sous-lieutenant des troupes féminines auxiliaires de l’armée de l’air française. “Je n’avais qu’une seule chose en tête (…) aider la France“, déclare t-elle dans des archives de l’INA. L’artiste est à la fin de la guerre décorée de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance.

L’ex-honorable correspondante du contre-espionnage militaire français, au service de la France libre, s’engagera par la suite activement aux Etats-Unis, à la lutte contre le racisme. En 1963, elle participera notamment aux côtés de Martin Luther King,  à la Marche pour les droits civiques.

La cérémonie

Un cénotaphe dans le caveau 13 de la crypte

La cérémonie a été préparée “dans les moindres détails“ avec la famille très nombreuse de Joséphine Baker, qui avait adopté 12 enfants, dont 11 sont toujours vivants. Selon la volonté de ses héritiers, le corps de Joséphine Baker restera à Monaco, au cimetière marin, où l’artiste est enterrée avec son dernier mari et l’un de ses enfants. Même si un cercueil sera porté pour la célébration, “Ce sera un cénotaphe, avec une plaque, comme pour Aimée Césaire et d’autres personnalités“, qui sera installé dans le caveau 13 de la crypte. “L’important, c’est de marquer sa présence au Panthéon“, indique l’un de ses enfants. Ce cénotaphe, contient de la terre provenant de quatre lieux emblématiques de la vie de l’artiste : Saint-Louis aux États-Unis où elle est née, Paris, Monaco et les jardins du château des Milandes, où elle a résidé pendant 15 ans. Il sera déposé dans le même caveau, le XIII, que l’écrivain Maurice Genevoix, entré au Panthéon en novembre 2020.

Le cercueil qui comme tous les autres, portera la seule mention du nom et des dates de naissance (1906) et de décès (1975) de l’artiste sera porté par des militaires de l’armée de l’Air, en hommage au passé de résistante de Joséphine, ainsi que son engagement en 1944 et 1945. Il sera descendu vers la crypte au son de la musique de Pascal Dusapin, composée au moment de la panthéonisation de Maurice Genevoix et de “Ceux de 14“.

Le déroulé

La cérémonie débutera aux alentours de 17h30. Un hommage que la famille de l’artiste a souhaité “populaire et festif“. Comme le prévoit le rituel de la panthéonisation, le cercueil, porté par des militaires, remontera la rue Soufflot, la Marseillaise sera jouée par la Garde Républicaine et les choeurs de l’armée et des enfants chanteront un air de la diva. Une projection vidéo sur la façade du Panthéon retracera les grandes étapes de la vie de l’artiste. Des extraits de chansons ou de discours seront lus par chacun de ses enfants, avant le discours d’Emmanuel Macron, puis l’ouverture des portes au son de la composition spécialement créée par le musicien Pascal Dusapin.

La cérémonie sera retransmise sur France télévision ainsi que sur TF1/LCI qui donnent rendez-vous à 17h15, pour une édition spéciale présentée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau.

Les participants

Quelque 2000 invités sont attendus. Côté officiels, outre les membres du gouvernement, ont été notamment conviés par l’Elysée, les deux derniers présidents de la République, Nicolas Sarkozy, et François Hollande, les anciens premiers ministres, les chefs de parti politique, des personnalités de la culture, parmi lesquels les patrons de salles dans lesquelles l’artiste s’est produite (Théâtre des Champs-Élysées, Bobino…). Plusieurs membres de la famille Grimaldi devrait être également présents. Les descendants de Joséphine Baker ont proposé au prince Albert de faire partie du “carré familial“, en mémoire de l’amitié qui liait sa mère et Joséphine Baker.

Côté famille, 70 personnes sont attendus, auxquelles il faut ajouter des amis, des proches et des personnes qui se sont mobilisées au fil du temps pour cette reconnaissance nationale de Joséphine Baker.

Côté public, mille personnes devraient être autorisées à entrer dans la vaste nef du Panthéon, en dépit des restrictions sanitaires. Mille autres seront assises dans des tribunes couvertes, à l’extérieur. Le grand public, lui, pourra assister à la remontée du convoi, depuis le bas de rue Soufflot jusqu’au monument. Le Panthéon sera par ailleurs ouvert gratuitement, les 4 et 5 décembre, pour permettre à ceux qui le souhaitent de descendre dans la crypte.

 

Déc
1
mer
Congrès Les Républicains @ Virtuel
Déc 1 – Déc 4 Jour entier

Du mardi 1er au samedi 4 décembre, les adhérents des Républicains (LR) désignent leur candidat à la présidentielle parmi les cinq prétendants en lice. La campagne officielle du 1er tour de ce Congrès a débuté le 4 novembre dès l’annonce des candidatures retenues par l’instance de contrôle de LR. Elle s’est achevée le mardi 30 novembre 2021 à 23h59.

Qui pouvait se présenter ?

Les candidats “se reconnaissant dans les valeurs de la droite et du centre“ avaient jusqu’au mardi 2 novembre, 18 heures, pour déposer les 250 signatures d’élus requises, qui doivent provenir de 30 départements différents, pour participer au congrès prévu du 1er au 4 décembre. Cinq d’entre eux ont réuni le minimum requis : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse.

Qui va voter ?

Le vote est ouvert aux seuls adhérents du parti à jour de cotisation. Les militants avaient jusqu’au mardi 16 novembre, minuit, pour obtenir le droit, en prenant leur carte, de participer au vote. Selon les chiffres publiés le lendemain par le parti, 148.862 adhérents étaient appelés à désigner leur candidat entre le 1er et le 4 décembre, sous réserve de validation de ces adhésions par l’instance de contrôle du scrutin.

Au final, ils ne seront très exactement que 139.918 adhérents à pouvoir voter lors du congrès, selon le communiqué de LR daté du vendredi 26 novembre. 8.787 adhérents à jour de cotisation ne “pourront pas prendre part au vote“ . Ces derniers n’ont en effet pas communiqué leur “numéro de téléphone mobile“. Une information nécessaire pour la tenue du scrutin puisque chaque électeur doit recevoir “un mot de passe par SMS au cours de l’opération de vote électronique“, résume le communiqué.

Comment va se dérouler le choix du candidat ?

Les adhérents ne se déplaceront pas pour voter. Il s’agit d’un vote électronique. Deux tours de scrutin sont prévus. Le premier aura lieu du mercredi 1er décembre 2021 (8h) au jeudi 2 décembre 2021 (14h). Le second tour se tiendra dans la foulée, du vendredi 3 décembre 2021 (8h) au samedi 4 décembre 2021 (14h).  Une instance de contrôle qui était en charge de la recevabilité des candidatures, validera le corps électoral et la sincérité des résultats. Elle est composée du sénateur Philippe Bas, Olivier Dutheillet de Lamothe, ancien membre du Conseil constitutionnel et de Rémi-Pierre Drai, avocat au barreau de Paris.

Quand seront proclamés les résultats ?

Jeudi 2 décembre à 14h30, le président des Républicains, Christian Jacob, tiendra une première conférence de presse pour annoncer les résultats du 1er tour. Les résultats définitifs du scrutin seront proclamés dans la foulée du 2ème tour, le samedi 4 décembre. Christian Jacob tiendra à nouveau une conférence de presse à 14h30.

Le gagnant de ce scrutin sera alors investi pour être le candidat de la droite à l’élection présidentielle. Les prétendants recalés par le vote des adhérents devront impérativement “soutenir publiquement“ le vainqueur et “prendre part à sa campagne électorale“, selon les statuts de LR.

2021-11-25-congres-pour-la-france-dossier-presse
Déc
3
ven
Emmanuel Macron en tournée dans le Golfe persique @ Emirats arables, Qatar, Arabie Saoudite
Déc 3 – Déc 4 Jour entier

Emmanuel Macron effectue une tournée au pas de charge dans trois pays du golfe persique, vendredis 3 et samedi 4 décembre. Le chef de l’État arrive dans la matinée de vendredi à Dubaï (Émirats arabes unis), première étape d’une tournée régionale qui le conduira d’ici samedi à Doha (Qatar) et à Djeddah (Arabie saoudite). Il est accompagné d’une large délégation de ministres, dont Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Bruno Le Maire (Economie) et Florence Parly (Armées), ainsi que de dirigeants d’entreprises, comme Airbus, Thalès, Air Liquide ou EDF.

Durant cette tournée, le président français entend discuter de “la lutte contre le terrorisme, l’islamisme radical et leur financement“ car “coopérer avec ces Etats, en particulier contre Daech, est essentiel pour garantir la sécurité des Français et Européens“, selon l’Elysée.

Une commande de plusieurs dizaines de chasseurs Rafale

Arrivé au lendemain des célébrations du 50e anniversaire de la création des Emirats, le 2 décembre 1971, le chef de l’Etat visitera vendredi matin les pavillons émirati et français de l’Expo 2020, la première exposition universelle de l’histoire à être organisée au Moyen-Orient. Il sera accueilli par l’homme fort des Emirats, le prince héritier d’Abou Dhabi Mohammed ben Zayed Al-Nahyane (MBZ),  avec lequel il cultive une relation de “proximité selon l’Élysée. Après un entretien en milieu de matinée, les deux dirigeants assisteront à la signature de plusieurs contrats et accords économiques. Le contrat le plus attendu est celui portant sur une commande de plusieurs dizaines d’avions de combat Rafale par les Emirats, qui viserait à remplacer à terme les 60 Mirage 2000 acquis à la fin des années 1990. Emmanuel Macron s’exprimera à 13h45.

Une rencontre avec MBS

Attendu au Qatar en fin de journée, Emmanuel Macron y rencontrera l’émir, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, avant de rejoindre samedi matin Djeddah, en Arabie saoudite, où il aura un “entretien approfondi avec le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). Le président français sera l’un des premiers dirigeants occidentaux à rencontrer l’homme fort de Ryad depuis la crise diplomatique provoquée avec de nombreux pays par l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 à Istanbul qui a fortement terni l’image de MBS.

Comme il le fait partout dans ses voyages, il (le président) aborde avec ses interlocuteurs la question des droits de l’Homme lorsque c’est nécessaire“, a indiqué la présidence en réponse aux critiques d’ONG sur la pertinence de ce rendez-vous. Il ne s’agit pas de “remettre en selle“ le dirigeant saoudien, assure l’Elysée, mais “ l’Arabie est un acteur majeur dans la région“ eton ne peut pas imaginer avoir une politique ambitieuse (au Moyen-Orient) sans avoir un dialogue exigeant avec ce pays, membre du G20 et principale économie de la région. La lutte contre Daech sera au cœur des discussions, en témoigne la présence au sein de la délégation du coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nuñez.

Déc
5
dim
Premier meeting d’Eric Zemmour @ Parc des expositions Paris-Nord Villepinte.
Déc 5 Jour entier

C’est sur Twitter que l’essayiste Eric Zemmour a annoncé le 19 novembre la fin de sa précampagne et l’ouverture d’une nouvelle séquence, avec une réunion publique parisienne pour point de départ. “La croisée des chemins s’achève : le 5 décembre, la suite de l’histoire commence au Zénith de Paris“, a écrit le désormais candidat à la présidentielle. Un lancement de campagne dont la date ne tient vraisemblablement pas du hasard puisque le parti Les Républicains tient lui, tenir son congrès, en vue de désigner son candidat à la présidentielle, du 1er au 4 décembre. Pour l’anecdote, il s’agit également de l’anniversaire du sacre de Napoléon et de la bataille d’Austerlitz.

Au final, le meeting aura finalement lieu au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte (Seine-Saint-Denis).  Sur Twitter, le candidat d’extrême droite à la présidentielle justifie cette décision par l’affluence.

Des sondages en berne

Après une percée dans les sondages à la rentrée, ponctuée d’une série de conférences et d’apparitions médiatiques, l’essayiste est en forte baisse dans les derniers sondages menés par les instituts Odoxa et Elabe. Mercredi 24 novembre, le sondage Elabe Opinion 2022 a ainsi jaugé les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen entre 20 et 22 points selon les cas, en progression de deux à quatre points. Eric Zemmour lui n’est plus mesuré qu’entre 12 et 15%, en chute de deux points. Une dynamique semblable est observée dans l’enquête Opinionway pour CNEWS, les Echos et Radio Classique, parue le 17 novembre. Le polémiste y est crédité de 12% d’intentions de vote, quel que soit le candidat LR choisi. C’est un point de moins que lors du précédent sondage.

Des ratés qui se multiplient

Alors que sa déclaration de candidature semble imminente, Eric Zemmour va désormais d’ornière en ornière : déplacements qui ne font plus recette, amis politiques qui se détournent de lui, soutiens financiers manquants etc. Nombreuses sont les illustrations qui permettent de mettre en exergue les difficultés du candidat putatif. Fidèle parmi les fidèles, le vendéen Philippe de Villiers a ainsi décidé qu’il ferait faux bond à son ami lors de son premier grand meeting, dimanche prochain,

Le désamour a commencé le 13 novembre dernier avec la venue du polémiste devant le Bataclan, le jour même de l’anniversaire des attentats du 13 novembre 2015.  Ils n’ont cessé depuis de s’accumuler : conférence sous haute tension à Genève avec plusieurs alertes au colis piégé, annulation de la réservation par la Royal institution de Londres, où le polémiste devait s’adresser à la communauté française. Les derniers déplacements en province ont été également difficiles pour Eric Zemmour. Ce week-end à Marseille, l’homme a dû écourter sa visite dans le quartier populaire du Panier, face à l’hostilité des commerçants et habitants, tandis que le diocèse de la ville ne l’a pas autorisé à tenir un point presse sur le parvis de la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde.

Mais, le point d’orgue de cette visite dans la cité phocéenne, est à n’en pas douter le moment où le bientôt candidat à l’élection suprême a gratifié une passante d’un doigt d’honneur depuis le siège arrière de sa berline, répondant au sien, puis ajoutant un très peu gaullien : “Et bien profond !“ Une séquence venait conclure deux jours de déplacement totalement ratés.

Déc
6
lun
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Déc 6 Jour entier

Le premier ministre a annoncé que se tiendrait ce lundi 6 décembre un nouveau Conseil de défense sanitaire afin de “voir s’il y a lieu de prendre des mesures complémentaires“ face à la cinquième vague de coronavirus. “La cinquième vague de la pandémie est particulièrement forte“ et “la situation est préoccupante“ a relevé Jean Castex, en citant des chiffres orientés à la hausse, dont une “progression de 60% des cas constatés en une semaine“.

Cette nouvelle vague, dominée par le très contagieux variant Delta, est d’ores et déjà “plus forte“ que la précédente, a reconnu le chef du gouvernement jeudi 2 décembre, lors de sa visite dans un hôpital à Angoulême. Dimanche soir, plus de 42.000 cas positifs ont été enregistrés en France, en hausse de 45% en une semaine et au plus haut depuis le 12 novembre 2020. Le nombre d’admissions en soins critiques augmente lui aussi, touchant 200 admissions par jour en moyenne. La barre des 2 000 personnes admises en réanimation vient ainsi d’être dépassée.  Et les décès hospitaliers pour cause de COVID-19 sont aussi en hausse, à hauteur de 86 par jour.

Ni confinement, ni couvre-feu à l’étude

L’objectif sera de “voir s’il y a lieu de prendre des mesures complémentaires“, a prévenu Jean Castex. Pour l’heure,  l’exécutif ne serait donc pas enclin à prendre des mesures de fermeture ou de restriction de libertés. La réunion de ce lundi devrait ainsi surtout relever du “point d’étape“ indique un conseiller de l’exécutif cité par Politico, “avec peut-être quelques ajustements ici ou là“. A priori donc,  pas question de mesures restrictives, mais d’incitations. “L’enjeu, c’est de voir quels sont derniers leviers qu’on pourrait actionner sans faire peser des contraintes sur les personnes vaccinées. Avec un objectif très proche de celui de 2020 : permettre aux français de passer Noel ensemble, sans imposer de trop lourdes restrictions, comme l’a rappelé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Concrètement, et comme l’indique le même conseiller de l’exécutif : “C’est le moment de la dernière mobilisation générale avant de devoir, peut-être, j’espère que non, passer à des mesures coercitives, y compris pour les vaccinés“.

Les sujets sur la table

Fermeture des écoles et vaccination des enfants ?

L’envolée du taux d’incidence dans les écoles primaires, preuve du rôle moteur des enfants dans le rebond épidémique, est à n’en pas douter, un des sujets brûlants de ce conseil de défense sanitaire. La vaccination sera ouverte à la “mi-fin décembre“ aux enfants de 5 à 11 ans qui sont à risque de développer des formes graves et probablement aux autres enfants en janvier de façon “progressive et facultative“, a indiqué vendredi le ministre de la Santé.  “La décision n’a pas été formellement prise mais il n’y a pas de raison de ne pas le faire“, a expliqué Olivier Véran. Une annonce complétée ce même jour au micro de RTL par Gabriel Attal qui a précisé que “les vaccinations pourraient démarrer au début du mois de janvier sur la base du volontariat“.

Pour autant, la question si elle sera débattue, ne donnera pas lieu à une prise de décision. Le gouvernement attend en effet l‘avis de la Haute Autorité de santé (HAS). qui recommande pour l’instant la vaccination aux 360.000 enfants “qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie“.

Si le nombre de classes fermées dans les établissements scolaires a été divisé par deux en une semaine en raison d’un nouveau protocole sanitaire dans le primaire (plus de fermeture systématique au premier cas, mais un dépistage des élèves), celui des enfants testés positifs, lui, a grimpé en flèche : 33.350 cas confirmés jeudi (0,27% des effectifs), soit 52% de plus que la semaine précédente!  Un record depuis septembre 2020. Très inquiets, des syndicats d’enseignants préparent un texte commun. “Il faut revenir à la règle antérieure“, martèle le SNUipp-FSU. “Au premier cas de Covid, on ferme la classe pour protéger tout le monde.“

Le ministère de l’Education, lui, va plaider pour que l’école reste grande ouverte. Une autre option serait d’anticiper les vacances scolaires de Noel, comme cela a été décidé en Belgique. Les écoles pourraient fermer mercredi 15 décembre à la place du vendredi 17, laissant ainsi 10 jours avant Noël pour juger d’une contamination d’un enfant, comme l’avance RTL ce lundi.

Retour des jauges ?

Dans un entretien au Parisien dimanche, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a de nouveau exclu le retour des jauges, assurant que l’objectif est “d’éviter d’avoir à reprendre des mesures générales qui concernent tout le monde.“ S’agissant de la fermeture anticipée des restaurants et des bars, “on n’en n’est pas là , a indiqué à ce sujet un conseiller du gouvernement à la chaîne LCI.

Retour dans la rue du port du masque ?

C’est une option forte. Aujourd’hui de nouveau obligatoire dans les salles de spectacles, certains lieux à haute fréquentation et même certaines villes, le port obligatoire du masque dans la rue, pourrait faire son retour. “Le masque a été progressivement ôté, par usure ou fausse vraie assurance. Il faut le remettre“, avait déclaré Olivier Véran le 25 novembre.

Renforcement du protocole sanitaire en entreprise ?

 Le 25 novembre dernier,  Elisabeth Borne n’envisageait pas de modification du protocole sanitaire dans les entreprises. La ministre du travail, avait néanmoins invité les employeurs “à faciliter son déploiement, en tenant compte des enjeux d’organisation du travail, des risques liés à l’isolement des salariés, ou encore de la difficulté à respecter les gestes barrières. Faut-il s’attendre à une évolution ? A priori, non. Le protocole ne devrait pas changer, mais les entreprises seront incitées à recourir plus massivement au télétravail.