L’agenda politique

Jan
24
lun
Emmanuel Macron dans la Creuse et en Haute-Vienne @ Département de la Creuse
Jan 24 – Jan 25 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu ce lundi dans la Creuse, pour la première étape d’un déplacement de deux jours sur le thème de l’accès à l’emploi, aux soins et aux services en milieu rural, qui l’emmènera ce mardi en Haute-Vienne. Il s’agit d’une nouvelle étape du tour de France présidentiel démarré l’été dernier à Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot, qui sera bien sûr l’occasion pour le chef de l’État de rayer la Creuse de la liste des départements dressée cet été par l’Elysée comme n’ayant pas été visités par le chef de l’Etat depuis le début de son quinquennat.

Ce déplacement se fera en force avec pas moins de 5 ministres pour accompagner le Président : Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Olivier Véran, ministre des Solidarités et la Santé, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Amélie De Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, et enfin Joël Giraud, secrétaire d’État chargé de la Ruralité.

Lundi 24 janvier : visite en Creuse

La visite se fera en deux temps. Le premier est consacré le matin aux jeunes et au milieu associatif, au sein du lycée agricole de Ahun, avec des échanges programmés avec des lycéens.

L’après-midi tournera autour de la désertification médicale, un enjeu majeur pour le département de la Creuse, l’un des départements les plus touchés en France. Avec seulement 90 médecins généralistes pour 117.000 habitants, le territoire cherche des solutions pour attirer des praticiens.

Un crochet par la Maison de Santé pluridisciplinaire de Bourganeuf dans l’après-midi,  permettra au président de “cocher la case de la question de la santé en ruralité, sujet qui est monté fort chez tous les candidats“.  Suivra un échange sur l’offre de soin en milieu rural, autour de l’enjeu du développement de l’accès et du renforcement des soins de proximité. La journée se clôturera par 00la remise de la Grande-Croix de la Légion d’honneur à l’ancien ministre creusois André Chandernagor qui fête cette année ses 100 ans

Mardi 25 janvier : déplacement en Haute Vienne

En Haute-Vienne, Emmanuel Macron doit visiter une maison France Services et un espace de co-working à Saint-Léonard-de-Noblat. Il se rendra ensuite à 13 heures à Oradour-sur-Glane pour pour un dépôt de gerbe et une remise de médaille à Robert Hébras, dernier survivant du massacre perpétué par la division SS Das Reich le .

Mais ce déplacement suscite déjà la polémique. Pour Guillaume Guérin, président des Républicains dans le 87, c’est clair : “C’est le candidat Macron qui se rend en Haute-Vienne“ tonne celui qui est aussi orateur de Valérie Pécresse dans sa campagne. Il argumente : “nous sommes à 76 jours de l’élection présidentielle, et le président multiplie les visites, qui coûte d’ailleurs des centaines de milliers d’euros au contribuable.“

“Il faut bien que le Président ait conscience qu’il n’y a pas qu’Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne“, ajoute l’élu . Il y a aussi un projet d’autoroute concédée entre Limoges-Poitiers, et nous n’avons pas beaucoup d’engagement de l’Etat pour l’instant sur cette A 147. Il y a également le dossier St Just le Martel, avec cette décision unilatérale d’implanter le centre européen du dessin de presse à Paris, plaide t-il.

Même position du côté du président du département, Jean-Claude Leblois, pour qui Emmanuel Macron doit se positionner entre candidat et président. Quant aux thèmes de sa visite , en particulier la ruralité : “cela ressemble à une session de rattrapage qui sent bon la campagne électorale. On ne doit pas espérer des annonces“, tonne l’élu qui souligne : “A deux mois de la présidentielle, s’il y a des annonces, c’est qu’on prend conscience d’un certain nombre de choses. Or, les problèmes existent déjà“. 

 

Entrée en vigueur du passe vaccinal @ France
Jan 24 Jour entier

A partir de ce lundi 24 janvier, le passe vaccinal entre en vigueur. Dès aujourd’hui, un test négatif ne suffira plus aux non-vaccinés âgés d’au moins 16 ans dans de nombreux lieux publics. Le nouveau sésame sera ainsi obligatoire pour accéder aux bars, aux restaurants, aux cinémas, aux théâtres, aux salles de sport et aux transports interrégionaux. En revanche, il ne sera pas exigé pour entrer à l’hôpital ou dans un Ehpad. Les meetings politiques ne sont eux non plus pas plus concernés par le nouveau passe.

Sauf exceptions, les français qui ne peuvent justifier d’un schéma vaccinal complet, se verront donc refuser l’accès à ces lieux. Quant aux enfants, les moins de 12 ans ne sont pas concernés par la mesure. Le passe vaccinal sera exigé à partir de 16 ans, âge auquel les jeunes peuvent se faire vacciner sans l’accord de leurs parents. Dans les lieux concernés (activités de loisirs, restaurants et bars, foires ou transports publics interrégionaux), un passe sanitaire suffira pour les adolescents de 12 à 15 ans inclus.

En Savoir Plus

Jan
25
mar
Emmanuel Macron reçu par Olaf Scholz à Berlin @ Chancellerie fédérale allemande
Jan 25 Jour entier

Le président français Emmanuel Macron se rendra mardi 25 janvier à Berlin pour une entrevue avec le chancelier Olaf Scholz. Il s’agit de la première visite du chef d’Etat français chez son voisin allemand depuis la prise de fonction d’Olaf Scholz début décembre, successeur d’Angela Merkel. Le chancelier social-démocrate avait le 10 décembre effectué son premier voyage à l’étranger en se rendant à Paris le 10 décembre, respectant une longue tradition d’après-guerre.

Les deux dirigeants avaient à cette occasion affiché leurs “convergences“ de vues sur l’Europe et leur volonté de “travailler ensemble“ face aux grands défis internationaux.

Au programme de cette rencontre, un échange en tête-à-tête pendant plus d’une heure, avant un dîner des deux dirigeants, dans un format plus large. Des échanges “sur le début de la présidence française de l’UE seront au cœur de la rencontre. La présidence allemande du G7 et l’actualité internationale seront également abordées“, a déclaré Christiane Hoffmann, porte-parole du gouvernement allemand. “Les relations franco-allemandes seront également à l’ordre du jour“, a-t-elle ajouté.

Vers une réponse commune sur la crise en Ukraine ?

Alors que la tension n’a jamais été aussi élevée face à la Russie qui menace d’envahir l’Ukraine, le dossier ukrainien sera au coeur des échanges entre le chancelier allemand et le président français. Et Emmanuel Macron a des objectifs bien précis. D’abord, essayer de convaincre le chancelier allemand Scholz de suivre sa position afin d’“être certain que l’on a la même analyse, notamment si la situation s’aggrave“, confie-t-on du côté de l’Elysée. Sauf que le successeur d’Angela Merkel est a la tête d’une coalition très divisée face à la Russie, entre les anti-russes et ceux qui invoquent la dépendance énergétique de l’Allemagne à la Russie.

Le deuxième objectif du chef de l’Etat est de montrer le leadership de la présidence française de l’Union européenne et plus largement de l’Europe, qui parle d’une seule voix et cherche la désescalade sans naïveté, avec une question : que fait-on vraiment si la Russie envahit l’Ukraine ? Enfin, Emmanuel Macron va devoir tenter de replacer l’Europe au cœur de la crise ukrainienne, pour essayer de mettre fin au duel Biden-Poutine.

Jan
26
mer
Appel à la grève chez EDF @ France
Jan 26 Jour entier

Les quatre principaux syndicats du secteur énergétique (FO, CCFE-CGC, CFDT et FNME-CGT), ont lancé un appel commun à la grève des salariés d’EDF, ce mercredi 26 janvier prochain, afin de protester contre les mesures que le gouvernement prévoit d’imposer au groupe pour contenir la hausse des factures d’électricité.

Cette mobilisation vise “à protester contre cette décision scandaleuse d’augmentation du plafond de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique, ndlr), qui vient spolier le rôle d’EDF, voire organiser la destruction d’EDF“, selon le secrétaire fédéral de la FNME-CGT, Fabrice Coudour. Elle fait suite au mouvement de grève, mardi 25 janvier, des salariés du secteur de l’énergie et d’EDF, pour demander une revalorisation de leurs salaires et pensions.

Afin de limiter la hausse des prix de l’électricité pour les consommateurs, dans un contexte de flambée des prix de l’énergie, le gouvernement français a demandé jeudi 13 janvier à EDF, dont l’État possède 84 %, d’augmenter de 20 % le volume d’électricité nucléaire vendu à prix réduit à ses concurrents cette année. Le groupe va donc vendre à un prix réduit jusqu’à 40 % de sa production électrique en 2022, au lieu de vendre aux prix forts du marché, et perdre des milliards d’euros – environ 8 milliards sur son excédent brut d’exploitation 2022, selon lui.

Ukraine : réunion de négociation “format Normandie @ Paris
Jan 26 Jour entier

Alors que les tensions sont vives à la frontière ukrainienne, après que la Russie ait massé environ 100.000 soldats à portée de de son voisin, une réunion de négociation “format Normandie“ (Russie-Ukraine-Allemagne-France) doit se tenir ce mercredi à Paris, au niveau des conseillers diplomatiques des chefs d’Etat de ces quatre pays. Elle pourrait déboucher sur une réunion du même type à l’échelon des leaders eux-mêmes.

L’Elysée a également confirmé que le président français, Emmanuel Macron, qui “pense qu’il existe un espace pour la diplomatie“, échangerait dans les prochains jours avec le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour proposer un “chemin de désescalade“. Une annonce réitérée mardi par le président de la République, lors de sa conférence de presse conjointe avec le chancelier Olaf Scholz.

Cette réunion des diplomates fait suite à une visioconférence lundi entre les dirigeants des Etats-Unis et de plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France et l’Allemagne. Ces derniers ont affirmé à son issue, leur soutien “sans réserve“ à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et promis des “conséquences très lourdes“ à la Russie en cas “d’agression“ contre son voisin ukrainien.

Au terme de cette réunion, Joe Biden a assuré qu’il existait une “unanimité totale avec les dirigeants européens“ dans la crise ukrainienne. De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré dans un communiqué : “La désescalade doit passer par l’expression de mises en garde fermes et crédibles à l’égard de la Russie, qui nécessite une coordination constante entre les partenaires européens et les alliés. “

Paris qui prévient qu’une action russe en Ukraine aurait des “conséquences sérieuses“, entend jouer en même temps la carte de la “dissuasion“ et celle du “dialogue“. La teneur de l’échange a été résumée par l’Elysée en ces termes, dans son communiqué : le chef de l’Etat, qui, sans surprise, a insisté sur “l’importance“ que l’UE, jusqu’ici très absente des négociations, “puisse prendre toute sa part“, aurait dit sa “vive préoccupation“ et la “nécessité d’œuvrer collectivement à une désescalade rapide. Le président appelle à “l’expression de mises en garde fermes et crédibles à l’égard de la Russie“, qui passera, selon lui, par une “coordination constante“ entre partenaires européens et autres alliés. Il a toutefois aussi insisté sur l’importance de poursuivre un “dialogue renforcé avec la Russie“.

Lors d’une conférence de presse avec le chancelier allemand, Emmanuel Macron a réitéré son soutien à l’Ukraine face au regain de tensions avec Moscou. “La riposte sera là“ et “La Russie paiera un coût très élevé“ en cas d’attaque contre l’Ukraine“, a prévenu mardi Emmanuel Macron.

Alternant fermeté et volonté de dialogue, le président français a souligné que les Occidentaux étaient “totalement unis“ et “coordonnés“ sur l’Ukraine. “Nous préparons en parallèle la réaction commune et la riposte en cas d’agression“, a affirmé Emmanuel Macron, avant d’ajouter : “Nous ne pouvons que constater que la Russie est en train de devenir une puissance de déséquilibre“.

Jan
27
jeu
Jean Castex à Auschwitz @ Auschwitz
Jan 27 Jour entier

A l’occasion de la Journée internationale de la mémoire des victimes de la Shoah, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, Jean Castex se rendra ce jeudi au mémorial d’Auschwitz, en Pologne. Le Premier ministre sera accompagné par les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la Culture, Roselyne Bachelot et de quelques parlementaires. Le grand rabbin de France Haïm Korsia, Francis Kalifat, le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) et Elie Korchia, président du consistoire, ainsi que douze collégiens et lycéens seront du voyage. Élie Buzyn et Ginette Kolinka, tous deux déportés à Auschwitz, seront également du voyage.

Cette commémoration intervient alors que les actes à motif antisémite ont atteint en 2021 leur plus haut niveau sur dix ans avec plus de dix incidents par jour dans le monde, selon un rapport annuel de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale. Le rapport note également “une augmentation spectaculaire du nombre de conspirations antisémites publiées sur les réseaux sociauxet juge que la montée des actes antisémites en 2021 est en partie liée à la pandémie de coronavirus.

Journée nationale de mobilisation @ France
Jan 27 Jour entier

Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL, appellent à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 janvier 2022 pour l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, mais aussi l’Emploi.

Les organisations à l’initiative de cette journée contestent également contestent, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage “qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.

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Les perturbations à prévoir

Dans les transports

Les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent les agents de la SNCF a participer à la mobilisation. Le préavis de grève couvre la période du mercredi 26 janvier à 19 heures jusqu’au vendredi 28 janvier à 8 heures du matin.

Du côté des RER, seuls troisRER A sur quatre circuleront ce 27 janvier, selon la SNCF, qui précise que l’interconnexion sera maintenue. Sur la ligne B du RER, 2 trains sur 3 sont annoncés toute la journée sur la partie sud et 1 train sur 3 toute la journée sur la partie nord de la ligne. Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord. Sur la ligne E du RER, le trafic devrait être “légèrement perturbé“ ce jeudi. Concernant les RER C et D, des perturbations sont aussi à prévoir, mais les détails des prévisions de trafic ne sont pas encore connus.

 

Ce mouvement social touchera également le Transilien, et plus particulièrement les lignes H, J et L. Sur la ligne H, aucun train ne circulera entre Pontoise et Creil. Des bus assureront la desserte des gares intermédiaires. Autrement, prévoyez 3 trains sur 4 en moyenne. La SNCF annonce que les lignes J et L seront elles aussi impactées par cette journée de grève. En revanche, le trafic grandes lignes sera normal ou quasi normal. Les lignes Paris – Argentan – Granville ; Caen – Le Mans – Tours ; Caen – Granville – Rennes, seront impactées par ce mouvement social national. La SNCF précise que “le plan de transport adapté en vigueur sur le reste des autres lignes n’est pas impacté.“

De son côté, la RATP annonce que le trafic sera “normal“ dans le métro parisien, et “quasi normal“ sur le réseau des bus.

Dans les écoles

Après deux mobilisations professionnelles les 13 et le 20 janvier, plusieurs syndicats d’enseignants appellent à se joindre au mouvement le 27 janvier.

Les écoles maternelles et primaires devraient être en mesure d’indiquer un peu à l’avance aux parents les conditions d’accueil de leurs enfants, puisque les professeurs du premier degré doivent se déclarer gréviste au préalable. En revanche, les grévistes n’ayant pas cette obligation dans le second degré, les collèges et les lycées ne savent pas les enseignants qui seront absents. Les services gérés par les villes comme la restauration scolaire, les activités périscolaires et les crèches pourraient être eux aussi impactés, les agents de la fonction publique étant appelés à la mobilisation.

Tous les membres du personnel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), sont également appelés à rallier la mobilisation par une intersyndicale. Des perturbations sont donc à prévoir, dans les universités notamment.

Dans les services publics

Les agents de la Fonction publique sont appelés à participer au mouvement par plusieurs de leurs syndicats. Ce qui pourrait avoir un impact sur certains services publics.

Les rassemblements

Des mobilisations sont prévues dans toute la France ce jeudi 27 janvier , notamment :

  • à Marseille, à 10h30, Vieux Port ;
  • à Lyon : 11h30, Gare des Brotteaux ; 
  • à Lille : 14h30, Porte de Paris ;
  • à Nantes : 14h, Préfecture ; 
  • à Bordeaux : 11h30, Place de la République ;
  • à Toulouse : 10h30, Place Arnaud Bernard ;
  • à Montpellier : 10h, CPAM ;
  • à Nice : 10h30, Théâtre de Verdure.

Une grande mobilisation est prévue à Paris, avec tout d’abord un rassemblement sous la forme d’un meeting-concert à 12h sur la Place de la Bastille puis une manifestation à 14h de la place de la Bastille à Bercy.

Vote de la primaire populaire @ France
Jan 27 – Jan 30 Jour entier

 Ils seront 466 895 à pouvoir désigner, du jeudi 27 janvier, au dimanche 30 janvier, celle ou celui qui doit rassembler la gauche pour espérer gagner l’élection présidentielle. C’est le nombre final d’inscrit(e)s  au vote d’investiture de la primaire populaire validé par la Haute Autorité de Contrôle du Vote. 

En quoi consiste la primaire populaire ?

La Primaire populaire est une initiative citoyenne qui plaide pour une candidature commune à gauche pour la présidentielle. Issue d’un collectif, elle a pour but de relier les aspirations de la société civile et des partis de gauche, sur la base d’un socle programmatique commun. Objectif : désigner la personnalité la plus à même de porter les valeurs écologiques, démocratiques et sociales. Car, bien qu’elle en porte le nom, cette initiative n’est pas une primaire.

Qui sont les candidats ?

Sept concurrents sont sur la ligne de départ. D’abord des politiques issus de la gauche, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira, ainsi que l’eurodéputé, Pierre Larrouturou. Mais aussi deux candidates issues de la société civile : l’experte en santé publique de Rennes Charlotte Marchandise et la militante pour le climat Anna Agueb-Porterie. Sur les quatre premiers, considérés comme des “poids lourds“ de la politique, une seule , Christiane Taubira, reconnaît la légitimité du scrutin de la primaire populaire. L’ancienne ministre de la justice a défendu, mardi 18 janvier, sur France Inter sa participation à cette consultation, tout en se gardant de s’engager à rejoindre le ou la gagnante de la Primaire populaire si elle échoue à convaincre.

Les autres, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo ont chacun demandé que leurs noms soient retirés de la liste des candidats, notamment après la diffusion d’une vidéo datant du début du mois de novembre, dans lequel l’un des responsables de l’initiative, Samuel Grzybowski, revendique faire pression sur eux, en bloquant leur parrainage ou en faisant “baisser leur cote de popularité“ sur les réseaux sociaux.

Le scrutin et les modalités de vote

Un scrutin au jugement majoritaire

Le vote se fera au jugement majoritaire. Ce mode de scrutin à un tour inventé en 2002 par deux chercheurs français, repose sur un principe simple et intuitif : l’électeur ou l’électrice vote en évaluant chacune des candidatures présentées et en leur attribuant la mention de son choix. Dans le cas du vote de la Primaire Populaire les votant(e)s et votantes auront à répondre à la question suivante :“Pour faire gagner l’écologie et la justice sociale à l’élection présidentielle, j’estime que chacune de ces personnalités serait…“ Elles auront à attribuer ensuite une mention à chacune des candidatures, entre : “Très bien“, “Bien“, “Assez bien“, “Passable“, “Insuffisant“.

La mention médiane de chaque candidat et candidate, c’est-à-dire la mention qui partage l’électorat en deux parties égales, est calculée et constitue la “mention majoritaire“ : le candidat qui obtient la meilleure “mention majoritaire“, remporte l’élection.

Dans l’hypothèse où plusieurs candidat(e)s ont la même mention majoritaire, le plus grand bloc d’électeurs et électrices en désaccord décide : on donne raison à l’ensemble d’électeurs et électrices le plus important parmi celles et ceux qui pensent que le candidat ou la candidate valait plus (ou moins) que sa mention majoritaire.

Les modalités de vote

Pour s’inscrire et voter, il suffisait d’être âgé de 16 ans et plus, de disposer d’une adresse email et d’une carte bancaire. Une précaution prise dans le cadre d’un dispositif anti-fraude. Le vote est ouvert aux seuls participants inscrits au préalable, qui ont reçu un mail de confirmation avec un numéro d’inscription. Le vote s’effectuera sur la plateforme de vote sécurisée en ligne de la primaire populaire, au moyen de l’identifiant et du mot de passe défini lors de l’inscription. Il aura lieu entre le 27 janvier 10 heures et le 30 janvier 17 heures  (heure de Paris).

 Les résultats seront connus le 30. “Le 30 janvier, il y aura quoi qu’il arrive un candidat investi par la Primaire populaire, on connaîtra la personne autour de qui on appellera à se rassembler“, même sans son accord, a expliqué Samuel Grzybowski, porte-parole du mouvement. Et que les candidats reconnaissent ou pas les résultats, les organisateurs de la primaire populaire s’estiment en l’état inattaquables juridiquement.

 

 

Jan
28
ven
Ukraine : Macron s’entretient avec Poutine @ Virtuel
Jan 28 Jour entier

Emmanuel Macron s’entretiendra ce vendredi en milieu de matinée avec Vladimir Poutine sur la crise ukrainienne. Objectif : s’inviter dans le face à face entre Moscou et Washington, pour obtenir une désescalade dans une crise qui s’enlise. Le président français qui a décidé que lui aussi se lancerait dans la médiation, va donc s’entretenir directement avec le, avec lequel il entretient une relation complexe depuis son arrivée au pouvoir. Depuis bientôt cinq ans qu’il est à l’Élysée, Emmanuel Macron a tenté d’établir un dialogue avec le dirigeant du Kremlin à maintes reprises. Sans grand succès jusqu’alors. Aujourd’hui, le chef de l’État ne dévie pas de son mantra : il faut parler à la Russie, et s’accrocher, même lorsque la discussion paraît sans issue.

Les deux hommes doivent évoquer les moyens de réduire l’extrême volatilité de la situation sécuritaire autour de l’Ukraine, dont la frontière orientale est toujours sous la pression d’une mobilisation de quelque 100.000 soldats russes. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont aussi tenter d’envisager comment faire contribuer le format Normandie, avec l’Allemagne et l’Ukraine, à une phase de “désescalade“, jusqu’à la réunion des conseillers diplomatiques des quatre pays à Berlin dans deux semaines.

Au-delà du renouvellement d’engagement au cessez-le-feu obtenu hier après huit heures de réunion à l’Elysée, la France souhaite que la Russie maintienne sa volonté de régler ses différends avec l’Ukraine, les Etats-Unis, l’UE et l’Otan par la voie diplomatique. Le refus des Etats-Unis et des Européens de fermer la porte de l’Otan à l’Ukraine a été mal accueilli jeudi par le Kremlin qui constate qu’il n’y a pas “de volonté de prendre en compte [ses] préoccupations“ tout en ajoutant que Moscou n’allait “pas se presser“ pour autant à réagir.

Jan
31
lun
Conflit Ukraine-Russie : réunion du Conseil de sécurité de l’ONU @ Siège des Nations Unies
Jan 31 Jour entier

Les États-Unis ont annoncé jeudi dans un communiqué avoir demandé une réunion publique du Conseil de sécurité de l’ONU lundi  31 janvier sur la crise ukrainienne, en raison de la menace que fait peser la Russie sur la sécurité et la paix internationales. “Plus de 100.000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne et la Russie se livre à d’autres actes de déstabilisation visant l’Ukraine, ce qui constitue une menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la Charte des Nations unies“, a affirmé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

Face à la menace d’une invasion, Kiev a appelé dimanche la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les Occidentaux si elle souhaite “sérieusement“ une désescalade des tensions. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont quant à eux brandi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie. Londres a indiqué vouloir cibler les intérêts russes “qui intéressent directement le Kremlin“. À Washington, deux élus démocrate et républicain ont affirmé que le Congrès était proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.

Parmi l’arsenal de sanctions évoquées, le Royaume-Uni comme les États-Unis envisagent de cibler le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, ou encore l’accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.

“Nous n’allons pas nous laisser distraire“

Lundi, la Russie tentera probablement d’empêcher les 15 membres du Conseil de tenir la réunion, “mais le Conseil de sécurité est uni. Nos voix sont unies pour demander aux Russes de s’expliquer“, a affirmé dimanche sur ABC l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. “Nous allons entrer dans la salle prêts à les écouter, mais nous n’allons pas nous laisser distraire par leur propagande“, a-t-elle ajouté. “Et nous allons être prêts à répondre à toute désinformation qu’ils tenteront de diffuser au cours de cette réunion.