L’agenda politique

Sep
11
dim
Mort d’Élisabeth II : le déroulé de la semaine @ Royaume-Uni
Sep 11 – Sep 14 Jour entier

La reine Elizabeth II s’est éteinte à l’âge de 96 ans, a annoncé le palais de Buckingham, jeudi 8 septembre. Ce décès étant survenu dans la résidence d’été de la famille royale, à Balmoral, un protocole millimétré a été mis en place jusqu’au funérailles de la souveraine.

Ce dimanche, le cortège funéraire de la reine a quitté le château écossais de Balmoral, avant d’arriver au palais de Holyroodhouse, à Edimbourg, résidence officielle de la famille royale dans la capitale écossaise. Une procession de près de 300 kilomètres, à travers les villes de Perth, Aberdeen et Dundee.

Le déroulé des prochains jours

Plusieurs étapes importantes sont prévues jusqu’aux funérailles de la souveraine du Royaume-Uni, qui auront lieu le lundi 19 septembre, à l’abbaye de Westminster, à Londres.

Mardi 13 septembre

Mardi, le couple royal se rendra en avion à Belfast et visitera le château de Hillsborough, où il verra une exposition sur la longue association de la reine avec l’Irlande du Nord. Ils assisteront également à un service à la mémoire de la reine et recevront un message de condoléances dirigé par le président de l’Assemblée d’Irlande du Nord.

De retour à Londres, ils assisteront à l’arrivée du cercueil de la reine Elizabeth II, qui quittera la cathédrale Saint-Giles pour l’aéroport d’Edimbourg en fin d’après-midi. A 18 heures (19 heures à Paris), la princesse Anne accompagnera la dépouille de sa mère lors d’un vol vers Londres, où elle sera accueillie à son arrivée par le roi Charles III, la reine consort Camilla et les membres de la famille royale. De là, le convoi funéraire prendra la direction du palais de Buckingham, dans le centre de Londres. Le cercueil de la reine y reposera  dans la Bow Room.

Lundi 12 septembre

Premier discours du roi devant les deux chambres du Parlement

C’est une matinée qui s’annonce chargée pour le roi Charles III et Camilla, la reine consort. Le couple royal commencera sa journée en se rendant à à 10 heures (11 heures à Paris) à Westminster Hall, où la Chambre des communes et la Chambre des lords se sont réunies pour exprimer leurs condoléances. Il s’agira du premier discours du monarque, aux deux chambres du Parlement.

Le président de la Chambre des communes, Sir Lindsay Hoyle, présente ses condoléances au roi Charles III

Cérémonie des clés au palais de Holyroodhouse

Ils s’envoleront ensuite pour Edimbourg, où le roi assistera à la cérémonie des clés au palais de Holyroodhouse, d’où le cercueil de la reine sera transporté en procession à la cathédrale Saint-Gilles d’Edimbourg.

Procession solennelle sur le Royal Mile

Le cercueil d’Élisabeth II y arrivera en début d’après-midi pour une cérémonie religieuse prévue à 15 heures (16 heures à Paris), en présence de Charles III et de plusieurs membres de la famille royale. Il y sera publiquement exposé jusqu’à mardi. Le public étant invité à venir se recueillir.

Entrée du cercueil de la reine Elisabeth II dans la cathédrale Saint-Gilles d’Edimbourg

 

La famille royale assistera dans la soirée à une veillée funèbre. Le roi Charles se rendra au préalable au Parlement écossais, pour une séance de condoléances.

Mercredi 14 septembre

Mercredi après-midi, le cercueil de la reine sera transporté en procession du palais de Buckingham au Westminster Hall, où le corps de la souveraine sera publiquement exposé jusqu’au matin des funérailles nationales. Le roi, la reine et la famille royale se joindront à la procession, qui passera notamment par The Mall, Whitehall, Parliament Street, Parliament Square et New Palace Yard.

La célèbre cloche de Big Ben résonnera et des coups de canon seront tirés depuis Hyde Park. L’archevêque de Canterbury dirigera une cérémonie en présence de la famille royale. La reine reposera ensuite à Westminster Hall pendant 3 jours, jusqu’au 19 au matin sur un catafalque drapé de pourpre. Le public pourra venir s’y recueillir 23 heures sur 24. Des centaines de milliers de personnes sont attendues. Au même moment, les funérailles nationales seront répétées avant que le roi Charles III ne se rende au pays de Galles. Le ministère des Affaires étrangères organisera la venue et l’accueil des chefs d’Etats du monde entier. En parallèle, des dispositifs de sécurité vont être élaborés pour se préparer aux mouvements de foule lors des obsèques de la reine.

Vendredi 16 septembre

Le roi Charles III et la reine consort, Camilla, doivent se rendre vendredi au pays de Galles, complétant ainsi leur tournée des quatre nations du Royaume-Uni.

Lundi 19 septembre

Le dixième jour, la reine Élisabeth sera officiellement inhumée. Des funérailles d’Etat, avec des dignitaires attendus du monde entier, dont le président américain Joe Biden, et une audience télévisée de millions de personnes à travers le monde. Une procession est aussi prévue pour acheminer le cercueil jusqu’à l’abbaye de Westminster, avant la cérémonie prévue à 11 heures (midi à Paris).

 

Sep
12
lun
Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Sep 12 – Sep 15 Jour entier

Le Parlement européen se réunit à Strasbourg en session plénière, du lundi 12 au jeudi 15 septembre 2022. Parmi les temps forts de cette session, la guerre en Ukraine, la réponse de l’Union  Européenne (UE) à la flambée des prix de l’énergie, le renforcement de l’action de l’UE contre le changement climatique, ainsi qu’un débat sur l’état de l’Union.

Lundi 12 septembre

Lundi à 16h30, le porte-parole du Parlement européen donnera un point presse consacré à la session plénière qui démarre à 17 heures.

Mardi 13 septembre

Prix de l’énergie

Parmi les thèmes majeurs à l’ordre du jour de cette journée, la flambée des prix de l’électricité et du gaz, conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mardi après-midi, les députés débattront de la réponse européenne à la hausse spectaculaire des prix de l’énergie avec le Conseil et la Commission. Le Parlement débattra également sur des projets qui s’inscrivent dans le cadre du paquet “Fit for 55“, qui visent à accélérer le déploiement des énergies renouvelables et à réduire la consommation d’énergie d’ici à 2030. (votes mercredi).

Guerre en Ukraine

Le Parlement débattra mardi après-midi des derniers développements de la guerre en Ukraine avec le Chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et votera dans la semaine sur l’octroi d’une aide macrofinancière de cinq milliards d’euros à l’Ukraine.

Incendies et sécheresse en Europe

Après la série de catastrophes naturelles qui s’est abattue sur l’Europe cet été, les députés débattront mardi de 9h à 10h30, des différents moyens de renforcer l’action de l’UE contre le changement climatique. Une résolution sera mise aux voix jeudi 15 septembre.

Salaires minimaux

Dans l’après-midi (13h00-15h00), un débat se tiendra sur l’adoption au sein de l’UE de salaires minimaux adéquats. Les députés devraient donner le feu vert à de nouvelles règles sur les salaires minimaux pour lutter contre la pauvreté des travailleurs, améliorer leur niveau de vie et favoriser les négociations collectives, et ce, en respectant les prérogatives des États membres dans la détermination des niveaux de salaire à l’échelle nationale (débat mardi, vote mercredi).

Énergies renouvelables

Les eurodéputés débattront d’une directive sur les énergies renouvelables. Enfin, la Première ministre finlandaise Sanna Marin partagera mardi matin avec les eurodéputés sa vision de la situation de l’Europe et de son avenir (10h30-11h50). Son intervention sera suivie de celles des groupes politiques. Ce débat sera le sixième du cycle d’échanges baptisé ‘‘C’est l’Europe’’ au Parlement européen. Une conférence de presse de la Présidente Metsola et de Mme Marin est prévue à midi.

Mardi également, la Présidente du Parlement, Roberta Metsola, participera à une réunion bilatérale avec la Première ministre finlandaise Sanna Marin, avant son intervention devant le Parlement. L’après-midi, elle rencontrera la secrétaire d’État française chargée de l’Europe, Laurence Boone.

Mercredi 14 septembre

Débat sur l’état de l’Union

A l‘ordre du jour de ce mercredi 14 septembre, un débat sur l’état de l’Union. La Présidente de la Commission européenne, prononcera à 9 heures une allocution, suivie d’un débat avec les députés. Le débat annuel sur l’état de l’Union permet aux eurodéputés d’évaluer les résultats et les priorités de la Commission européenne et de contribuer à définir l’orientation politique de l’UE.

Ursula von der Leyen présentera les résultats des travaux de la Commission au cours de l’année passée et ses projets à venir, notamment concernant la solidarité de l’UE avec l’Ukraine, les sanctions contre la Russie, les mesures permettant de garantir l’approvisionnement en énergie de l’UE et de réduire sa dépendance aux énergies fossiles russes, ainsi que la flambée actuelle des prix de l’énergie.

Elle devrait également évoquer le pacte vert européen et la transition verte, la numérisation, la réponse de l’UE à la pandémie de COVID-19 et la préparation à de futures pandémies, ainsi que le plan de relance européen NextGenerationEU. Les députés évalueront le travail de la Commission ainsi que ses projets pour l’année à venir et feront des propositions.

Débat sur les valeurs européennes et la Hongrie

Existe t-il un risque clair de violation grave par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l’Union est fondée ? C’est la question à laquelle vont devoir répondre les eurodéputés. Face au bilan de la situation en Hongrie depuis que le Parlement Européen a activé l’article 7, l’Union pourrait ne plus considérer le pays comme une véritable démocratie et dénoncer une atteinte permanente aux valeurs de l’UE. (débat mercredi, vote jeudi). L’après-midi sera consacré au vote d’un certain nombre de décisions et textes, notamment sur les salaires minimaux adéquats dans l’UE, la directive “Fit for 55“.

Jeudi 15 septembre

Sont notamment programmés ce jeudi, un débat sur la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle actualisée pour l’Europe et le vote de la résolution sur les moyens de renforcer l’action de l’UE contre le changement climatique.

Programme session extraordinaire

 

 

 

Sep
13
mar
Ouverture des “dialogues de Bercy“ @ Ministère de l'Economie et des finances
Sep 13 Jour entier

Ce mardi 13 septembre à 15 heures, s’ouvrent les “Dialogues de Bercy“. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Gabriel Attal, ministre délégué en charge des comptes publics, ont convié au ministère des parlementaires de tous bords pour un round d’observation, avant l’examen de l’épineux budget 2023. Ce rendez-vous sera prolongé par trois autres rencontres (les 15, 20 et 21 septembre), avant le Conseil des ministres du 26 septembre, date à laquelle doit être présenté le projet de budget.

Initié par le ministre des Comptes publics début septembre, l’initiative n’a reçu au départ qu’un accueil glacial, des oppositions parlementaires, tous bords confondus. Les Républicains (LR) comme le Rassemblement National (RN) ou la France Insoumise (LFI) prévenant d’emblée qu’ils ne voteraient pas, de toutes manières, le projet de budget pour 2023, toujours en chantier. “Une concertation pipeau“, balayait-on chez les LR. “Nous n’irons pas“, avait tranché sur BFMTV le patron du RN, Jordan Bardella.

Pas fermé aux discussions, l’Insoumis et président de la Commission des Finances de l’Assemblée, Éric Coquerel, n’en restait pas moins “méfiant“. “En lisant monsieur Attal, j’ai un peu de mal à voir comment on pourrait évoluer les uns vers les autres“ expliquait-il le 4 septembre dans une interview au HuffPost nationale.

En Savoir Plus

 

Sep
14
mer
Journées parlementaires @ France
Sep 14 – Sep 23 Jour entier

Députés et sénateurs font leur rentrée, avec des journées parlementaires disséminées sur l’ensemble du territoire au cours du mois de septembre et d’octobre.

 Pour la première fois depuis 20 ans, aucune session extraordinaire n’a été programmée au mois de septembre. Les élus ne reprendront donc les travaux législatifs dans l’hémicycle qu’à partir du 3 octobre.

Renaissance et ses alliés

Après les parlementaires de Renaissance qui ont ouverts le bal, les 6 et 7 septembre, à Louan-Villegruis-Fontaine, en Seine-et-Marne, les deux groupes alliés de la majorité présidentielle, organisent à leur tour, leurs journées parlementaires.

Modem

A partir de ce jeudi 22 septembre et comme chaque année, la petite station balnéaire morbihannaise de Guidel accueille les journées parlementaires du MoDem, suivies de l’université de rentrée du parti ce week-end.  Officiellement, les discussions autour de François Bayrou pour ces journées parlementaires seront centrées sur le changement climatique et la fiscalité. Mais c’est bien la réforme des retraites qui sera dans toutes les têtes. Depuis plusieurs jours, le patron du MoDem tire en effet à boulets rouges sur la méthode privilégiée par l’exécutif. En l’état, il est hors de question pour les députés de son groupe d’adopter un texte aussi important par un amendement au budget de la sécurité sociale et un recours au 49-3. La mise en garde résonne d’autant plus fort que François Bayrou vient d’être investi secrétaire général du Conseil national de la refondation,

C’est dans ce contexte que François Bayrou retrouve Élisabeth Borne à Guidel ce jeudi, pour tenter d’éviter une première crise sérieuse au sein de la majorité. Mardi soir, l’annonce de l’absence probable de la Première ministre, d’Elisabeth Borne, avait provoqué un coup de chaud dans les rangs démocrates. Impossible en effet de ne pas voir un lien entre cette dernière et les charges successives de François Bayrou et Jean-Paul Mattei, patron du groupe à l’Assemblée, contre la future réforme des retraites. L’affaire a néanmoins été vite rattrapée. La cheffe du gouvernement prendra au final la direction de Guidel cet après-midi. Pour le plus grand bonheur de ses hôtes. “Nous, on sait recevoir, on fait toujours parler le Premier ministre lors de notre rentrée“, grinçait un hier un cadre démocrate consulté par PlayBook. Allusion, vous l’aurez peut-être deviné, au congrès de Renaissance samedi où François Bayrou avait été privé de parole.

Horizons

Pour Horizons, le parti lancé par Édouard Philippe, ce sera les 16 et 17 septembre à Fontainebleau (Seine-et-Marne). L’ancien Premier ministre assistera à la deuxième journée des rencontres parlementaires d’Horizons. Après une journée réservée aux députés, les maires se joindront au dispositif, afin de devenir un véritable “lieu d’échange“ entre parlementaires et élus locaux. Une  “boîte à idées“ qui permettra de “remettre les élus locaux au centre du débat public“, comme l’explique au JDD le maire de Reims et proche d’Édouard Philippe, Arnaud Robinet. Les maires réunis éliront le président de leur comité, poste auquel Christian Estrosi, maire de Nice, est pour l’instant seul candidat. L’heureux élu deviendra ainsi vice-président du parti. La journée de travail sera conclue par une double prise de parole très attendue de la part des participants : Édouard Philippe, mais aussi la Première ministre, Élisabeth Borne.

La Nupes

Communistes – 14-16 septembre- et socialistes 19 et 20 septembre

Au sein de la nouvelle alliance de la gauche, ce sont les élus communistes qui seront les premiers à tenir leurs journées parlementaires. Elles sont organisées à Moulins (Allier) du mercredi 14 au vendredi 16 septembre. Les parlementaires socialistes sont pour leur part conviés au Couvent des Jacobins de Rennes, lundi 19 et mardi 20 septembre. Lors de ces deux jours, les élus PS consacreront une demi-journée aux enjeux énergétiques.

France Insoumise : 22-23 septembre

La France insoumise doit elle tenir ses journées parlementaires à l’Assemblée les 22 et 23 septembre. La question du fonctionnement interne du mouvement devrait être au coeur de ces deux jours de réflexion.  Le sujet a été défriché par la députée LFI, Clémentine Autain, dans une note publiée sur son blog le 21 août. L’élue demande davantage de “pluralisme“ et appelle à dépasser la “forme gazeuse“ de LFI, plaidant pour une structuration du mouvement sur l’ensemble du territoire.

Rassemblement National : 16-18 septembre

Exit Fréjus pour le RN : le parti relocalise cette année ses journées parlementaires au Cap d’Agde (Hérault), du 16 au 18 septembre. Tous les élus du Rassemblement National sont attendus dans la station balnéaire : députés, eurodéputés, maires, conseillers régionaux. Au coeur de ces deux jours, l’élection du nouveau président du RN, désigné par le vote des militants réunis en congrès à Paris, le 5 novembre. Deux prétendants s’affrontent : Jordan Bardella, et Louis Alliot, le maire de Perpignan.

Les deux premières journées mêleront ateliers de formation des élus et conférences. La journée du dimanche sera celle des prises de parole. A partir de 14 heures, c’est Aurélien Lopez-Liguori, le jeune député de la circonscription à Agde, qui ouvra le bal, puis suivront des discours de Jordan Bardella et Louis Aliot, les deux candidats à la présidence du parti. En fin d’après-midi, l’événement sera clôturé par un discours de Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, et de Marine Le Pen.

Communiqué RN -journées parlementaires

Les Républicains : 15-16 septembre

Les traditionnelles journées parlementaires Les Républicains seront cette année des journées communes pour les députés, sénateurs eurodéputés LR. Elles sont prévues les 15 et 16 septembre prochains, à Biarritz. La question de la succession devrait également être au cœur de ces deux jours organisés jeudi 15 et vendredi 16 septembre à Biarritz. Alors que Christian Jacob a quitté ses fonctions de président en juin, dans la foulée de la défaite des Républicains à l’élection présidentielle, plusieurs candidats s’affrontent pour lui succéder, dont le député Éric Ciotti et le sénateur Bruno Retailleau. Aurélien Pradié, député du Lot, pourrait lui aussi se déclarer. Lors de ces journées parlementaires, les Républicains souhaitent notamment anticiper la coordination des groupes parlementaires sur les prochains projets de lois.

 

Sep
16
ven
Congrès fondateur du parti Renaissance @ Carousel du Louvre
Sep 16 – Sep 17 Jour entier

Après avoir posé les bases de sa refondation le 27 août à Metz, lors d’une convention des cadres du parti, la République En Marche (LaREM), poursuit sa mue. Le parti présidentiel se prononcera le 17 septembre, lors d’un congrès à Paris, sur sa transformation annoncée en un nouveau parti, Renaissance. L’événement doit se tenir au Carrousel du Louvre, symbole de la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017. Le chef de l’État pourrait lui-même être présent. Ce congrès doit acter l’adoption des nouveaux statuts, de la charte des valeurs et de la direction de Renaissance, qui seront votés par les adhérents les 16 et 17 septembre.

Les contours du parti présidentiel

MoDem et Horizons restent indépendants

Si ce travail de restructuration du mouvement est perçu plutôt positivement par les Marcheurs, le concept de départ était autrement plus ambitieux. Au soir du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron avait en effet émis l’idée d’un seul et unique grand parti pour sa majorité, comprenant le Modem de François Bayrou et Horizons d’Édouard Philippe. Or ces derniers resteront indépendants, préférant conserver leur singularité et leur indépendance.

Le nouveau parti présidentiel est également censé résulter de la fusion entre LaREM et deux de ses partis satellites, Territoires de progrès (TdP), dirigé par le ministre du Travail Olivier Dussopt,  et Agir, par le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester. Dans le projet de parti conçu par son futur secrétaire général, Stéphane Séjourné, ceux-ci auront le statut de “courant“, un terme désormais préféré à celui de “sensibilité“. Or, une partie des militants de TdP, notamment, refusent de renoncer à leur indépendance financière et politique en devenant de simples “sensibilités“.

Les militants de Territoire de progrès et d’Agir peuvent me faire confiance : je serai le garant de l’expression des sensibilités“ a déclaré M. Séjourné, alors que la question d’une fédération ou d’une structure confédérative a été abordée lors du séminaire de Metz. Une troisième voie finalement écartée.  Des dispositions transitoires prévoient toutefois que les adhérents de ces deux partis puissent être associés à Renaissance après la décision de leurs instances. Jusqu’à cette date, ils conservent la possibilité d’une double adhésion.

Une équipe dirigeante macroniste

 À titre symbolique, Emmanuel Macron, fondateur de LaREM en 2016, est proposé comme président d’honneur du parti. “Le président de la République sera le président d’honneur et je proposerai aux militants d’élire une direction dont je serai le secrétaire général“, indique Stéphane Séjourné au Parisien, dans une interview où il détaille le futur organigramme de Renaissance. Autour des deux hommes, les statuts prévoient une direction collégiale sans hiérarchie, avec treize secrétaires généraux délégués. “J’ai souhaité m’entourer de secrétaires généraux délégués avec des personnalités fortes et qui incarnent des sensibilités différentes“, déclare l’ancien eurodéputé.

Bruno Le Maire sera en charge des idées. Amélie de Montchalin s’occupera des relations extérieures, Gérald Darmanin aura la formation, Bérangère Couillard les relations avec les adhérents, Olivier Dussopt la structuration départementale du parti, Aurore Bergé la riposte, Franck Riester sur les élections, Fabienne Keller la mobilisation, Clément Beaune l’international et l’Europe ou encore Brigitte Bourguignon la coordination des grandes causes“.  Et Pascal Canfin sera “en charge des relations avec le gouvernement“, énumère t-il.

Les “grognards”“ Richard Ferrand et Christophe Castaner, tout comme le délégué général sortant de LaREM, Stanislas Guérini, seront membres de droit du bureau exécutif.

Le vote en ligne des militants les 16 et 17 septembre

Les 16 et 17 septembre, les militants de la République En Marche sont appelés à voter en ligne. Ils doivent approuver la liste des membres de la direction collégiale, une charte des valeurs et les nouveaux statuts du parti.  Seuls les adhérents “certifiés“ au préalable avant ce vendredi, 8 sont toutefois habilités à se prononcer. Les opérations de vote se tiendront du 16 septembre à 8h00 au 17 septembre à 12h000. Les résultats de ce vote seront annoncés le 17 lors du congrès.

 

Sep
19
lun
Funérailles nationales d’Elisabeth II @ Abbaye de Westminster
Sep 19 Jour entier

Les funérailles nationales de la reine Élisabeth II auront lieu ce lundi 19 septembre, à partir de 12 heures, heure française (HF), à l’abbaye de Westminster, après une procession militaire à travers Londres, et avant une dernière cérémonie privée dans la chapelle du château de Windsor. Ce seront les premières funérailles d’État au Royaume-Uni depuis celles organisées en 1965, pour l’ancien Premier ministre Winston Churchill.

Voici le résumé des événements tels qu’annoncés par le palais de Buckingham et le gouvernement britannique (précisés à l’heure française).

• 7h30 : fin de l’exposition du cercueil à Westminster Hall.

• 11h45 : procession pour acheminer le cercueil jusqu’à l’abbaye de Westminster avant les funérailles. Un jour férié a été décrété pour l’occasion.

• 12h00 : funérailles d’Etat en présence de plus de 2 000 invités, dont des centaines de dignitaires étrangers et tête couronnées, ainsi que 200 personnes décorées par la reine cette année, notamment des soignants ayant lutté contre la pandémie de Covid-19.

• 12h55 : deux minutes de silence seront demandées une fois qu’aura retenti le Last Post, hommage aux soldats tombés au combat dans l’armée britannique.

• 17h00 : service religieux à la chapelle Saint-George du château de Windsor, en présence de 800 personnes.

Procession à Londres et service religieux à l’abbaye de Westminster

La journée se découpera en deux parties. À 11h 45 (HF), le cercueil de la souveraine sera transporté en procession du palais à l’abbaye de Westminster. Le service religieux assuré par le doyen de Westminster, débutera à midi, pour se terminer aux alentours de 13 heures (HF). Quelque 2 000 personnes assisteront à la cérémonie à Westminster Abbey. Parmi eux, des membres de la famille royale, des têtes couronnées de toute l’Europe, de hauts responsables politiques britanniques, des chefs d’État et de gouvernement du monde entier, et des représentants du Commonwealth, dont la reine a été à la tête pendentif tout son règne.

Dernier voyage vers le château de Windsor

A la fin du service funèbre, vers 13h15 (HF), le cercueil, placé sur un affût de canon, sera tiré lors d’une procession en direction de l’arche de Wellington, au Hyde Park Corner de Londres. Au terme de cette procession, le cercueil de la reine sera chargé dans un nouveau corbillard, pour son dernier voyage vers le château de Windsor, à trente kilomètres de là. Une nouvelle procession débutera alors aux alentours de 16 h 10. A 17 heures (HF), le cercueil de la reine entrera dans la chapelle Saint-Georges pour un nouveau service religieux en présence de plus de 800 personnes.

Inhumation dans la plus stricte intimité

Vers 20h30, viendra le temps de l’inhumation de la reine à la chapelle commémorative du roi George VI, située à l’intérieur de la chapelle Saint-Georges. Lors d’un service familial privé, en présence des seuls membres de la famille royale, et sans caméras, la souveraine sera descendue dans le caveau royal. Son cercueil reposera alors pour l’éternité dans la chapelle du roi George VI, une annexe à la chapelle principale où se trouve déjà son père et sa mère, ainsi que les cendres de sa sœur, la princesse Margaret. Le cercueil de son mari, le prince Philip (1921-2021), qui repose pour le moment dans le caveau royal, sera déplacé dans la chapelle pour rejoindre celui de son épouse.

En Savoir Plus

Retransmission de l’événement en direct

Au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, la BBC couvrira en direct les funérailles d’État de la reine Elizabeth II à l’abbaye de Westminster à Londres ainsi que le service religieux à la chapelle St George, à Windsor. Toute la journée, le site Web de la chaîne anglaise , relayera l’évènement heure par heure. Les funérailles de la reine seront projetées dans des parcs, des places et des cinémas à travers le Royaume-Uni, a annoncé le gouvernement britannique.

En France

La plupart des chaînes généralistes et des chaînes d’info seront ce lundi en édition spéciale, dès 6 heures du matin, pour retransmettre la cérémonie. “Qu’ils zappent sur TF1, sur France 2 ou sur les chaînes d’info, les Français n’auront pratiquement pas d’autre choix que d’assister à ses funérailles, et ce, dès 6 heures du matin – et même 5 heures pour CNews“ , relève ce dimanche le quotidien, Le Monde . Pour ne citer que quelques uns des directs prévus :

France 2 propose à partir de 6h30, une édition spéciale présentée par Anne-Sophie Lapix, avec Stéphane Bern, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang, les journalistes Nathalie Saint-Cricq et Etienne Leenhardt et les envoyés spéciaux de la chaîne, depuis Londres, et à Paris.

Dès 6 heures du matin, TF1 et LCI feront antenne commune pour suivre l’événement en direct de Londres. À partir de 8 heures, les journalistes, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau prendront la relève, entourés d’invités et d’experts : Marc Roche biographe royal, Isabelle Rivère, biographe de la reine (seule journaliste française à avoir pu suivre Elizabeth II pendant plusieurs années), Vincent Meylan, rédacteur-en-chef à “Point de vue“, Samantha de Bendern, chercheuse à l’Institut royal des Affaires Internationales, Catherine Ivanichtchenko, rédactrice en cheffe adjointe de “Voici“ et  Pierre Servent, consultant militaire. Mais aussi le prêtre anglican William Gulliford, et Sir Peter Forbes Ricketts, ancien Ambassadeur du Royaume-Uni en France.

Dès que l’état de santé de la monarque est devenu préoccupant, le 8 septembre, BFM-TV s’est employée à délocaliser, outre-Manche, une partie de sa rédaction et la plupart de ses plateaux. En tout, ce sont une douzaine d’équipes de reporters et soixante-dix personnes qui auront fait le déplacement dans le royaume, sans compter les intervenants extérieurs. Huit équipes de trois personnes  rendront compte des événements depuis l’Angleterre, lundi, dont certaines dans des endroits “touchés de plein fouet par la crise, comme Liverpool“, afin de faire entendre une autre tonalité que celle qui régnera à Westminster ou à Windsor.

 

Sep
20
mar
Emmanuel Macron à New York @ New York
Sep 20 – Sep 21 Jour entier

Mardi 20 septembre

Dans la foulée des funérailles de la reine Elisabeth II, Emmanuel Macron a décollé lundi pour New York, pour assister à l’Assemblée générale de l’ONU où il s’exprimera ce mardi dans la soirée, à la tribune des Nations Unies.

En marge de l’Assemblée générale  de l’ONU, le président français rencontrera, des chefs d’état. Mardi, il sera aux côtés de Jacinda Ardern, la première ministre néo-zélandaise, pour le troisième sommet de l’appel de Christchurch, consacré à la lutte contre la diffusion de contenus terroristes et extrémistes en ligne.

Emmanuel Macron s’entretiendra également ce même jour avec le président iranien Ebrahim Raïssi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et la nouvelle première ministre britannique Liz Truss. Il rencontrera, dans l’après-midi, le Premier ministre libanais Najib Mikati.

Mercredi 21 septembre

Ce mercredi, Emmanuel Macron participe à une réunion sur la sécurité alimentaire avec le président sénégalais Macky Sall. A 11h30, il ouvrira la réunion sur la sûreté nucléaire. A 15h45, il participe à la 7e conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Le président français s’entretiendra avec son homologue américain, Joe Biden, à 16h30 heure de Paris. Les deux chefs d’état  vont naturellement aborder le sujet ukrainien, a fortiori compte tenu de l’annonce par Moscou, il y 24 heures de référendums d’annexion à la Russie  dans quatre régions d’Ukraine. Les référendums pro-russes sont “une parodie”, “une provocation supplémentaire”, a déclaré Macron devant la presse en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Ils aborderont aussi la question chinoise, où les deux dirigeants ne sont pas forcément sur la même longueur d’onde. Biden s’est fait un peu plus faucon, en déclarant que les Etats-Unis défendraient l’ile de Taiwan en cas d’agression il y a quelques jours. Macron lui a assuré récemment ne pas être dans « une logique confrontationnelle » avec la Chine. Une potentielle rencontre entre le président français et le président chinois Xi Jinping fait d’ailleurs l’objet de discussions.

Le président américain s’exprimera ce mercredi  vers 18 heures à la tribune de l’ONU.

Un programme chargé qui se prolongera par un entretien avec ses homologues chilien, Gabriel Boric et une rencontre avec le président américain Joe Biden.

Emmanuel Macron à la tribune des Nations Unies @ Siège des Nations Unies
Sep 20 – Sep 21 Jour entier

Après les funérailles de la reine Elizabeth II, lundi à Londres, quelque 150 dirigeants sont attendus ce mardi à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU. Emmanuel Macron, qui a entamé sa visite hier soir par un dîner avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres,  prendra la parole à la tribune des Nations Unies, à  20 heures (heure française).

On a peu d’informations sur la teneur même du discours que le chef de l’Etat prononcera aujourd’hui dans l’hémicycle onusien, si ce n’est qu’il abordera bien sûr l’Ukraine, l’énergie et des relations entre le Nord-Sud. Plus tôt dans la matinée, le président enchaînera les rencontres bilatérales avec des chefs d’États étrangers dont le président iranien Ebrahim Raïssi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, la Première ministre britannique Liz Truss et le président du Conseil des ministres Libanais Najib Mikati. Demain, ce devrait être le tour de Joe Biden et du président chilien, Gabriel Boric Font.

La guerre en toile de fond et l’urgence climatique

L’Assemblée générale se déroulera cette année dans une ambiance très particulière, la Russie étant membre permanent du Conseil de Sécurité. Le pays sera au centre des discussions, d’autant plus que l’Ukraine a récemment annoncé que des tombes et une fosse commune avaient été identifiées dans la ville récemment libérée d’Izioum. Le pays en résistance souhaite la création d’une nouvelle cour internationale pour juger les crimes commis par Moscou. A ce stade, Paris appuie le travail de la Cour pénale internationale, dont elle soutient financièrement le travail, comme le rappelait la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, hier, à New York.

Alerter sur un “risque d’approfondissement de la fracture Nord-Sud“

La guerre déclenchée par Moscou en Ukraine révèle une fracture grandissante entre l’Occident, les pays qui contestent l’ordre international sous la bannière de la Chine et de la Russie,  et ceux qui choisissent de rester à l’écart. Pour l’Elysée, cette 77ème Assemblée générale de l’ONU, doit permettre d’amplifier le soutien à l’Ukraine, tout en cherchant à rallier les pays “non alignés“ ou “neutres“,, afin de faire pression sur la Russie.

Le président français  veut alerter ses homologues sur un “risque d’approfondissement de la fracture Nord-Sud“, a expliqué l’Elysée lors d’un brief à la presse la semaine dernière. La France veut ainsi lutter contre la désinformation, en rappelant notamment que les sanctions ne frappent pas les exportations alimentaires russes et que les perturbations sur les marchés des denrées sont des conséquences de la guerre menée par la Russie. Le chef de l’État “aura à cœur […] de dialoguer avec les partenaires du Sud pour ne pas laisser s’installer cette idée de l’Ouest contre le reste du monde“, indiquent les services de la présidence.

Selon la Présidence, “l’urgence climatique“ sera égalementau centre de toutes les préoccupations“ lors de cet AG. À deux mois de la COP 27 en Égypte, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, ne devrait pas rater l’occasion de répéter l’urgence à agir lors de son discours d’ouverture.

Les grands absents

Politique de la chaise vide pour la Russie, la Chine et l’Inde

Le président russe Vladimir Poutine, ses homologues chinois XI Jinping, et indien, Narendra Modi, ne feront pas le déplacement à New York.  Considéré comme un paria dans le monde occidental, le chef du Kremlin a eu l’occasion de montrer qu’il n’était pas totalement isolé. Peu avant que ne s’ouvre l’Assemblée générale onusienne, il a rencontré, jeudi 15 et vendredi 16 septembre, à Samarcande, en Ouzbékistan, ses homologues chinois, indien, iranien et turc, lors d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï, présenté comme un forum rival du G7, le groupe des pays industrialisés.

Zelensky en visio

Selon la règle onusienne, il faut être présent aux États-Unis pour avoir le droit de parler. Ce ne sera pas le cas pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dont un message pré-enregistré, sera toutefois diffusée mercredi. Au grand dam de la Russie qui a dénoncé une “politisation d’une question procédurale“.

Le président américain, Joe Biden, retenu à Londres, ne devrait quant à lui prononcer son discours que mercredi 21 septembre, et non à l’ouverture de l’assemblée, comme c’est la tradition depuis la création des Nations unies. Il s’exprimera peu avant que le chef de l’Etat iranien, Ebrahim Raïssi, annoncé à New York, ne prenne la parole, alors que les négociations pour sauver l’accord nucléaire, dénoncé voici trois ans par Donald Trump, sont elles aussi dans l’impasse.

 

 

 

 

Sep
21
mer
Lopmi : Gérald Darmanin auditionné à l’Assemblée et au Sénat @ Assemblée nationale
Sep 21 Jour entier

La commission des lois de l’Assemblée nationale, présidée par le député Sacha Houlié (Renaissance), auditionne Gérald Darmanin, mardi 20 septembre à partir de 15 heures. Mercredi 21 septembre, à 16 heures, le Sénat fera de même.

Le ministre de l’Intérieur sera notamment interrogé sur sa “feuille de route et plus particulièrement sur le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi). Le texte, qui sera d’abord présenté au Sénat en octobre, prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires de budget en cinq ans pour les forces de l’ordre, et aussi la création de 8 500 postes de policiers et gendarmes.

Ce projet de loi a fait l’objet d’une réécriture. Raccourci de moitié, il ne compte plus que quinze articles, par rapport à sa version initiale. Exit la réforme controversée de la police judiciaire ou encore des dispositions sur l’expulsion des étrangers délinquants. Sur ce dernier point, Gérald Darmanin a en effet annoncé une loi immigration, séparée de la Lopmi. Selon le locataire de la place Beauvau, la première ministre “souhaite des projets de loi courts au service d’un débat parlementaire efficace“. Il propose donc “un premier texte de quinze articles qui sacralise les 15 milliards d’euros d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur sur cinq ans conformément aux engagements du président de la République.“

Pour ce faire, des moyens humains et matériels supplémentaires seront donnés aux forces de l’ordre. Le texte est censé consacrer leur “le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain“. Augmentation des effectifs, implantation de nouvelles brigades, développement d’outils adaptés et des moyens de lutte contre la délinquance dans le cyberespace, ou encore généralisation des amendes forfaitaires délictuelles pour toutes les peines de moins d’un an de prison sont au programme de la Lopmi. “La République n’a jamais donné autant de moyens à ses forces de l’ordre“ a précisé le ministre, le 12 septembre, lors de la présentation de son projet de loi.

L’audition par la commission des lois de l’Assemblée : 20-09-2022

Sep
22
jeu
Emmanuel Macron inaugure le premier parc éolien offshore @ Saint-Nazaire
Sep 22 Jour entier

Emmanuel Macron inaugure  ce jeudi au large de Saint-Nazaire le tout premier d’une série de parcs éoliens en mer, dont il entend accélérer le déploiement face à la crise énergétique. “C’est le début du chemin, une première étape vers le développement massif des énergies renouvelables“, promet l’Elysée. Avec un mot d’ordre, renforcer la “souveraineté énergétique“ de la France, en pleine envolée des prix des hydrocarbures et devant les risques de pénurie liés à la guerre en Ukraine, et réduire le retard de la France dans les renouvelables, par rapport à ses voisins.

Ce premier parc éolien offshore français développé par EDF à quelques kilomètres des côtes de Saint-Nazaire entrera complètement en service en fin d’année. En vitesse de croisière, ses 80 éoliennes d’une puissance de 480 MW, seront capables capable d’alimenter 700 000 personnes, soit 20 % des besoins en électricité de la Loire-Atlantique. “C’est une date historique“, déclare ce jeudi Michel Gioria, délégué général du syndicat France Energie Eolienne. “C’est le début d’une longue série. L’objectif, c’est une quinzaine de parcs d’ici 2035“, précise t-il.

Emmanuel Macron embarquera aux côtés de représentants d’EDF, de RTE, de General Electric, de pêcheurs, d’associations et d’élus locaux pour aller voir de près les 80 éoliennes situées au large du petit port breton de La Turballe. Il visitera aussi les Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où les éoliennes sont assemblées avant leur installation en mer. Le chef de l’État prendra la parole en début d’après-midi pour préciser les grands axes du projet de loi d’“accélération des énergies renouvelables“, qui sera présenté lundi en Conseil des ministres. Le texte vise à raccourcir les délais de réalisation des projets en simplifiant les procédures administratives et en limitant la durée d’examen des recours déposés par les défenseurs de l’environnement, les pêcheurs et les riverains.

Les déclarations du chef de l’État

“Nous devons réduire les délais“

“Ce parc éolien est opérationnel mais ça a pris plus de dix ans.(…) Nous avons besoin de réduire les délais. Depuis quelques mois, nous nous sommes dotés d’une stratégie nationale sur le plan de l’énergie mais il n’y a jamais eu autant d’inquiétude sur ce sujet. Les temps ont changé.“

“On doit pouvoir faire deux fois plus vite que ce que l’on vient de faire »

“On a besoin d’une accélération massive. Le premier pilier, ce sera la planification et la déclinaison. (…) La stratégie sera déclinée par filière et géographie. L’idée sera de territorialiser cette planification avec les élus“, a affirmé le chef de l’État. “Le deuxième grand levier, ce sera le projet de loi sur les énergies renouvelables présenté le 26 septembre en Conseil des ministres. Il y aura des mesures réglementaires : avec une réduction des délais de contentieux, des mesures sur le raccordement au réseau, une simplification des procédures pour aller vite“.

Emmanuel Macron annonce “une cinquantaine de parcs éoliens en mer“, d’ici 2050

“Nous devons baisser notre consommation énergétique d’ci 2050“

Nous devons baisser notre consommation énergétique de 40% à l’horizon 2050“. “C’est faisable, et c’est une stratégie d’investissement de la Nation, d’innovation, de changement des pratiques.“