L’agenda politique

Avr
11
mar
Visite en Chine du président Lula @ Pékin, Shangai
Avr 11 – Avr 16 Jour entier

Après un report en raison d’une pneumonie, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva effectue une visite officielle en Chine, à partir de ce mardi et jusqu’au vendredi 14 avril. Une visite dont l’objectif est double : redynamiser les relations économiques avec l’empire du Milieu, principal partenaire commercial du géant sud-américain, mais aussi présenter au président chinois Xi Jinping un plan pour résoudre le conflit russo-ukrainien. Selon le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, il est prévu que les présidents brésilien et chinois échangent “leurs points de vue au sujet de la guerre en Ukraine“.

Lula doit notamment se rendre à Shanghai pour assister jeudi à l’intronisation de l’ex-présidente de gauche du Brésil Dilma Rousseff (2011-2016) à la tête de la banque des Brics. Ce groupe de pays émergents a été bâti à partir de 2009 avec la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud (qui a rejoint le groupe en 2011). Vendredi, le président brésilien est attendu à Pékin pour rencontrer son homologue Xi Jinping.

Médiation sur l’Ukraine

Outre les sujets économiques, la politique internationale sera au cœur de cette rencontre. Auprès de son homologue chinois, le chef de l’État brésilien souhaite en effet “poursuivre ses efforts pour promouvoir un espace dans lequel des pays“ qui “ne sont pas directement liés“ à la guerre entre la Russie et l’Ukraine “pourraient servir de médiateurs“, pour mettre fin au conflit, selon le site d’actualité politique Congresso em Foco.

Le Brésil, comme la Chine, n’a pas imposé de sanction à la Russie. Lula avait toutefois esquissé, en janvier dernier, une liste de douze propositions pour mettre en place une médiation dans le conflit en Ukraine par un groupe de pays. Il espère que ce groupe pourra être créé dès son retour de Chine. Lula a toutefois déjà tenu des propos ambigus sur l’Ukraine, affirmant notamment la semaine dernière que, si Vladimir Poutine ne pouvait “pas s’emparer du territoire de l’Ukraine“, Volodymyr Zelensky ne pouvait “pas tout vouloir“, suggérant qu’il pourrait céder à Moscou la péninsule de Crimée.

 

Avr
17
lun
Allocution télévisée du président Emmanuel Macron @ Palais de l'Elysée
Avr 17 Jour entier

 

Emmanuel Macron doit s’exprimer ce lundi lors d’une allocution enregistrée à l’avance et diffusée à 20 heures. Une première prise de parole, pour tenter de “tenir le cap“ et de relancer son mandat, après la promulgation éclair de la réforme des retraites dans la nuit de vendredi, qui a indigné syndicats et oppositions . Un format, plus solennel que l’interview ratée accordée aux JT de 13 heures de TF1 et France 2 le 22 mars.

“Ouvrir une nouvelle séquence“

Tirer les conclusions“ de la séquence retraites et en “ouvrir“ une nouvelle. Voilà comment l’entourage d’Emmanuel Macron présentait hier soir les objectifs de l’allocution solennelle du président. “Il dira où il souhaite nous emmener et avec quel agenda de réformes pour le gouvernement“, prévient son entourage. Il s’exprimera “dans une logique d’apaisement“, pour “faire le bilan“ des trois mois de crise et “regarder aussi ce qui a avancé à côté des retraites“, a promis, sur TF1, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,

Reste que le président comme sa première ministre, Élisabeth Borne, le savent: les dirigeants de la gauche comme les responsables syndicaux veulent tout faire pour les empêcher de passer à autre chose. Les députés Insoumis réfléchissent à déposer une nouvelle motion de censure. Quant au patron de la CFDT, Laurent Berger, n’ambitionne-t-il pas de “casser la baraque“ le 1er mai, comme il l’a affirmé ce week-end au Parisien.

Un coup d’épée dans l’eau ?

Cette allocution intervient dans un contexte délicat, où seul son propre camp, affaibli par la majorité relative à l’Assemblée nationale, semble pleinement partager le récit et les orientations du chef de l’État. De quoi douter sur la pertinence de cette prise de parole, Emmanuel Macron ayant pour le moment écarté les différents outils de sortie de crise politique, comme la dissolution, le remaniement ou un référendum sur les retraites. Sans attendre, l’opposition craint d’ailleurs déjà un coup d’épée dans l’eau. “Il ne va rien se passer. S’il dit qu’il a compris, ça fait 25 fois qu’il dit qu’il nous a compris mais derrière, il n’y a jamais le moindre changement et pendant ce temps, la colère continue de gronder“, a tonné ce dimanche sur BFMTV le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand.

Plusieurs sujets sur la table

Loi plein emploi et autres thématiques travail

Le chef de l’Etat évoquera les politiques publiques qu’il souhaite mettre en œuvre en priorité afin de “tracer la feuille de route“ des prochains mois. Avec notamment le texte que le gouvernement et la majorité font miroiter depuis des semaines : la future loi sur le plein emploi. L’exécutif parie sur ce projet de loi pour rebondir, mais aussi pour récupérer les dispositions sociales censurées par le Conseil constitutionnel.

Sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3, Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, a donné quelques pistes sur le contenu de l’allocution. Au menu, des annonces sur la pénibilité, l’emploi des seniors ou le compte épargne temps universel,  “que l’on a beaucoup vu dans les cortèges“. “Ces dernières semaines ont été difficiles pour beaucoup de Français. Il y a un besoin d’apaisement“, a-t-il reconnu. “La loi a été promulguée, le président de la République tend immédiatement la main aux syndicats.“

Élisabeth Borne a affiché samedi sa détermination pour “accélérer“ les réformes, en tendant la main aux syndicats. “Le temps des progrès sociaux n’est pas terminé“ a-t-elle lancé à la tribune du conseil national de Renaissance, à Paris, convaincue que, “le renoncement, ce serait arrêter les réformes, quand nos concitoyens attendent des réponses et des actes“.

Le chef de l’Etat devrait en outre aborder plus largement d’autres sujets : la question du pouvoir d’achat — Elisabeth Borne a effectué un déplacement à ce sujet et a confirmé une hausse automatique du SMIC alignée sur l’inflation vendredi — du régalien ou de la fin de vie. Mais aussi les trois thèmes phares de sa campagne présidentielle, censés être les priorités du quinquennat : la santé, l’éducation, l’écologie. Emmanuel Macron pourrait également profiter de cette adresse aux Français pour “tirer des leçons politiques“. En premier lieu sur “le maintien d’Elisabeth Borne à Matignon, pour la renforcer immédiatement.

Réforme des retraites : réunion de l’intersyndicale @ Paris
Avr 17 Jour entier

Après le blanc seing donné vendredi par le Conseil constitutionnel qui a validé l’essentiel de la réforme des retraites, l’intersyndicale prépare sa riposte. Les dirigeants des principaux syndicats se réuniront ce lundi 17 avril pour définir les dates des prochaines mobilisations, mais aussi les futures échéances du mouvement. Ils s’exprimeront à la suite du président Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole ce lundi, lors d’une allocution solennelle diffusée à 20 heures.

 L’intersyndicale, qui espère toujours le retrait de la réforme promet que “Ce n’est pas fini.“ et appelle les salariés “à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques. Les syndicats ont d’ores et déjà annoncéune journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale“ , à l’occasion du 1er mai. “J’appelle à venir manifester très massivement partout en France, comme cela a été fait depuis début janvier“, a déclaré le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur TF1, “pour dire non aux 64 ans et dire aussi qu’il faut agir dans les conditions de travail.“

Mais l’intersyndicale ne souhaite pas se cantonner à cette seule date symbolique. “Durant les quinze jours qui arrivent, une série d’actions sera mise en place (…) avec des manifestations et des grèves reconductibles”, prévient Cyril Chabanier, dirigeant de la CFTC. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont ainsi appelé le 15 avril à une “journée d’expression de la colère cheminote“, jeudi 20 avril, présentée comme une “étape de préparation“ aux manifestations du 1er mai.

 

Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Avr 17 – Avr 20 Jour entier

Le Parlement européen se réunit à Strasbourg en session plénière, du lundi 17 au jeudi 20 avril 2023. Parmi les temps forts de cette session, la politique climatique de l’Union, le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI), contre le président russe Vladimir Poutine, le budget 2024 ou encore la politique de l’UE vis-à-vis de la Chine.

Fit for 55: le vote de textes importants pour atteindre l’objectif climatique en 2030

À l’issue d’un débat lundi, le Parlement européen votera mercredi sur les accords conclus avec les pays de l’UE fin 2022 sur plusieurs textes législatifs clés qui font partie du paquet législatif “Fit for 55“ en 2030. Il s’agit du plan de l’UE visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, conformément à la loi européenne sur le climat.

Crimes de guerre en Ukraine : débat sur le mandat d’arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine

La décision de la Cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine sera débattue par les députés mercredi matin. Les mandats d’arrêt ont été émis le 17 mars 2023 à l’encontre du Président Poutine et de Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant auprès du Président russe. Tous deux sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en déportant et en transférant illégalement des enfants ukrainiens des régions occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie. Au cours du débat en plénière, les eurodéputés examineront également de près la question de la sécurité des enfants ukrainiens, s’appuyant sur différents rapports estimant que des milliers d’entre eux pourraient avoir été enlevés ou déplacés contre leur gré en Russie après le début de la guerre d’agression de Moscou contre l’Ukraine.

Débat sur la la politique de l’UE vis-à-vis de la Chine

Le débat en plénière devrait porter sur un large éventail de questions liées aux relations entre l’UE et Pékin, dans le contexte de l’essor continu de la Chine en tant que puissance politique et économique sur la scène mondiale. Plus tôt en 2023, le Parlement a réitéré sa demande d’une stratégie renouvelée, globale et cohérente entre l’Union et la Chine, qui devrait tenir compte des défis engendrés par la montée en puissance du pays sur la scène internationale, ainsi que de sa politique intérieure de plus en plus répressive et de sa politique étrangère plus affirmée.
Face à l’agressivité militaire de la Chine à l’égard de Taiwan, les députés ont également plusieurs fois condamné les actions de Pékin et appelé à un renforcement des relations de l’UE avec Taipei. A de multiples reprises, le Parlement a interpellé la Chine sur les persécutions et les crimes commis à l’encontre des Ouïghours et d’autres minorités dans la région du Xinjiang.

Budget de l’UE 2024: donner priorité à la stabilité en période de turbulences

Les députés débattront et voteront sur leurs priorités pour le budget de l’UE de l’année prochaine, lançant ainsi la procédure pour la dernière négociation annuelle de cette législature. Le projet de résolution qui sera débattu mardi et voté en plénière mercredi, propose de se concentrer sur l’indépendance énergétique, les transitions écologique et numérique, la jeunesse et les défis géopolitiques.

Résolutions sur les droits humains et la démocratie

Le Parlement européen tiendra des débats d’urgence sur les questions relatives aux droits humains, à la démocratie et à l’état de droit mercredi après-midi, suivis de votes jeudi, sur les thèmes suivants :

L’essentiel de la plénière

20230330BRI78804_fr

 

 

Avr
19
mer
Emmanuel Macron retourne “au contact“ des français @ Muttersholtz et Ganges
Avr 19 – Avr 20 Jour entier

Au surlendemain d’une allocution télévisée destinée à enclencher une nouvelle phase de son quinquennat, Emmanuel Macron retourne “au contact“ des Français, d’abord dans le Bas-Rhin, puis dans l’Hérault.

Etape 1 : Muttersholtz (Bas-Rhin)

Un premier déplacement le conduira ce mercredi à Muttersholtz (Bas-Rhin). Après avoir présidé le Conseil des ministres à l’Élysée, le chef de l’État est attendu en début d’après-midi dans l’entreprise familiale Mathis, spécialisée dans la construction en bois et notamment chargée de fabriquer le centre aquatique pour les Jeux olympiques de 2024. Un déplacement avant tout consacré au travail, l’une des priorités affichées par le chef de l’Etat lundi soir lors de son “adresse aux français.“

Une visite au son des casseroles

Pour cette première sortie “dans les territoires“ après une prise de parole une nouvelle fois très controversée , l’Elysée a tenté de limiter les prises de risques. Le déplacement du président n’a été annoncé que tardivement hier, pour éviter au maximum les perturbations. Peine perdue : il sera attendu de pied ferme par les opposants à la réforme des retraites. La circonscription n’est certes pas de prime abord, un territoire hostile : lors de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron y est arrivé largement en tête au premier comme au second tour. Pour autant, L’intersyndicale du Bas-Rhin a annoncé son intention d’accueillir le président au son des casseroles.

Un nouveau protocole de manifestation qui fait florès. Pendant l’allocution télévisée du président, lundi soir, des rassemblements et des concerts de casseroles avaient été organisés dans tout le pays, signe de contestation qui perdure malgré la validation de la réforme par le Conseil constitutionnel en fin de semaine dernière et sa promulgation.

Dans un communiqué publié sur Facebook, la CFDT, la Fédération autonome, l’Unsa, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFTC et l’Alternative étudiante de Strasbourg estime que “par ce détour dans notre Région, le Président de la République entend démontrer qu’il est passé à autre chose“. Or, “sa vision des choses n’est pas celle de près de 80% des Français pour lesquels la page retraites est loin d’être tournée“, indiquent  les syndicats.

Étape 2 :  Ganges (Hérault)

Après son déplacement dans le Bas-Rhin, Emmanuel Macron est attendu jeudi, en fin de matinée auprès des élèves et enseignants du collège Louise Michel de Ganges, dans l’Hérault. Une visite “expresse“ dans une commune de 4 000 habitants choisie pour son caractère rural. Le président de la République viendra y parler de réussite éducative dans ces zones éloignées des villes. “Selon plusieurs sources macronistes, il pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants“, indique l’AFP.

Il sera accompagné lors de ce déplacement de  Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de Patricia Miralles, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. “Lors de son adresse aux Français le 17 avril, le chef de l’État a redit son engagement de changer notre école pour lui permettre de renouer avec l’ambition d’être l’une des meilleures d’Europe. Avec le travail et l’ordre républicain, l’école par le progrès qu’elle véhicule est l’un des trois chantiers à déployer pour rebâtir l’indépendance de la France » rappelle l’Elysée dans un communiqué diffusé mardi soir.

Déroulé du programme

Emmanuel Macron est attendu à 11h15 au collège Louise Michel. Un échange avec des enseignants des élèves et des parents est prévu vers 11h44. Une déambulation initialement prévue à Lunel, autre commune du département, a été annulée en raison de l’agenda présidentiel.

Un comité d’accueil et cinq manifestations

La CGT 34 prévoit de réserver au président de la République un comité d’accueil, à 12 h à la gare Saint-Roch de Montpellier. Elle appelle à l’arrêt de travail et à l’action. Le syndicat annonce par ailleurs cinq autres rendez-vous dans le département. Des cortèges que Force Ouvrière, FSU, Solidaires et UNSA éducation devraient rejoindre.

Un dispositif policier renforcé a été annoncé pour encadrer cette visite. “On souhaite donner la possibilité à tous les Héraultais de pouvoir s’exprimer, on espère que le dispositif policier ne sera pas là pour empêcher les gens de s’exprimer », déclare Serge Raggazzacci, secrétaire général de la CGT de l’Hérault.

 

 

Avr
20
jeu
“Journée d’expression de la colère cheminote“ @ France
Avr 20 Jour entier

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé samedi 15 avril à une “journée d’expression de la colère cheminote“ jeudi 20 avril, présentée comme une “étape de préparation“ aux manifestations du 1er mai. “La promulgation nocturne de la loi ne change rien du tout à notre combat. Nous ne passerons pas à autre chose tant que cette loi n’est pas abandonnée“, affirment dans un communiqué, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots, qui mènent une grève reconductible depuis le 7 mars.

Dénonçant la “brutalité de la réforme“ et le “bras d’honneur“ du gouvernement malgré les nombreuses journées de mobilisation, l’intersyndicale estime que “la violence sociale, orchestrée par le gouvernement et le président des riches, nous engage à rester mobilisés“.

Plusieurs actions médiatiques

Déterminés à faire entendre leur voix, les syndicats mèneront différentes actions médiatiques dans plusieurs grandes gares françaises, en plus des perturbations dans la circulation des trains sur l’ensemble du territoire. Différents rassemblements devant les gares de plusieurs grandes villes, ont été annoncés ce jeudi 20 avril, par les centrales syndicales. À Paris, les syndicats donnent rendez-vous aux militants sur le parvis de la gare de l’Est à 11 heures pour organiser un débat collectif sur “les suites à donner au mouvement“.

Des actions sont également prévues en régions.  A Bordeaux, l’intersyndicale appelle à la mobilisation des cheminots devant la gare Saint-Jean. A Strasbourg, les syndicats appellent à une assemblée générale sur le quai numéro 1 de la gare, à 10 heures. À Lille, une assemblée générale se tiendra également devant la gare de Lille Flandres. “Soyons nombreux ce jeudi 20 avril devant la gare de Lille Flandres à 10 heures pour soutenir les cheminots et les électriciens/gaziers dans le combat que nous menons contre la retraite à 64 ans, qui est loin d’être fini“, a précisé la CGT.

Les prévisions de trafic

Le trafic des trains devrait être légèrement perturbé ce jeudi.

TGV- Trains à l’international

Le trafic des TGV Inoui et Ouigo, sera “quasi normal“ ainsi que pour les trains internationaux Eurostar et Thalys.

TER et Intercités

Les trains régionaux resteront touchés par la grève et ce dans tout le pays. Comptez 4 TER sur 5 en moyenne, ainsi que 2 trains Intercités de jour sur 5. Aucun train Intercités de nuit ne circulera.

Ile-de-France

Le trafic sera quasi normal sur les RER A et B ainsi que sur le réseau tramways, lignes T4, T11, et T13. Il faudra compter en revanche sur 2 trains sur 3 sur les RER C, RER D et RER E. Côté Transilien, le trafic sera perturbé sur plusieurs lignes :

  • ligne H, J, L, R et U : 2 trains sur 3 ;
  • ligne K : 1 train sur 2 ;
  • lignes N et P : 3 trains sur 4

Avr
24
lun
Chine, Taïwan, Ukraine : réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE @ Luxembourg
Avr 24 Jour entier

Le chef de la diplomatie européenne, Joseph Borell, réunit, ce lundi 24 avril, les ministres des affaires étrangères à Luxembourg pour évoquer notamment la relation avec la Chine et la guerre en Ukraine, mais aussi la question de l’autonomie stratégique de l’Union Européenne (UE). “Nous ouvrirons un premier débat, ce lundi avec les ministres des affaires étrangères sur ce sujet, et en juin, les chefs d’Etat s’exprimeront. Sur le fond, ce qu’il y a de nouveau, c’est la prise de conscience que le système mondial risque de se fragmenter, de se diviser en grands blocs, l’un autour des Etats-Unis, l’autre autour de la Chine. Soit la création de deux écosystèmes technologiques différents, déconnectés, et le danger potentiel que cela dégénère en conflit“, précise t-il au quotidien le Monde.

Si la Chine ne menace pas directement notre sécurité, elle constitue un défi multidimensionnel pour l’Europe compte tenu de son poids systémique dans le monde qui n’a rien à voir avec celui de la Russie. Comment la Chine fera-t-elle usage de sa puissance et comment pouvons-nous y faire face ? Telles sont les deux questions qui se posent à nous“, déclare ce dimanche  le haut représentant de l’UE, dans un entretien au JDD.

“Nous sommes pour le statu quo sur le détroit de Taïwan“

Taïwan sera également au coeur des discussions lors de cette rencontre des ministres des affaires étrangères. “Nous sommes pour le statu quo sur le détroit de Taïwan“ confirme Joseph Borell au Monde. “Sur Taïwan, notre position est simple et constante. Il n’y a à nos yeux qu’une seule Chine. Mais pas à n’importe quelles conditions. Et certainement pas au travers du recours à la force. L’Europe doit en réalité être très présente sur ce dossier qui nous concerne sur le plan économique, commercial et technologique. C’est pourquoi j’appelle les marines européennes à patrouiller dans le détroit de Taïwan pour signifier l’attachement de l’Europe à la liberté de navigation dans cette zone absolument cruciale.“

Validant le concept porté par Emmanuel Macron, particulièrement critiqué sur ce point après avoir évoqué un risque de devenir un “vassal“des Etats-Unis , le haut représentant de l’UE affirme : “sans autonomie, nous restons dépendants. Et si ce terme gêne et suscite un rejet chez certains, parlons de responsabilité stratégique. Je ne vois pas en quoi cela peut nuire aux rapports transatlantiques. Une Europe plus forte, c’est un allié plus fort pour notre allié américain.

 

 

 

 

Emmanuel Macron au 2e “sommet de la mer du Nord“ @ Ostende
Avr 24 Jour entier

Emmanuel Macron se rend ce lundi, à Ostende, en Belgique, au 2e “sommet de la mer du Nord“. Un rendez-vous visant à “faire de la mer du Nord la plus grande centrale d’énergie verte d’Europe.“ Il sera question lors de cette réunion, “d’accroître la coopération pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables en mer“, a annoncé jeudi l’Elysée.

Dans un communiqué, la chancellerie du Premier ministre belge Alexander De Croo a annoncé que la France, l’Irlande, le Luxembourg, la Norvège et le Royaume-Uni rejoindront autour de la table les quatre pays qui ont signé le premier sommet organisé en mai 2022, à savoir le Danemark, la Belgique, les Pays-Bas ainsi que l’Allemagne. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ainsi que la Commissaire de l’Energie Kadri Simson devraient toutes deux également participer à ce sommet.

Vers une Europe verte et indépendante

L’an passé, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie avait remis au centre du jeu les questions de sécurité d’approvisionnement énergétique, un accord avait été trouvé entre les quatre parties prenantes (Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Belgique) pour faire de la mer du Nord la “centrale électrique verte de l’Europe“, en décuplant notamment la capacité combinée de production d’énergie éolienne offshore dans la région, pour la faire passer à à au moins 150 gigawatts d’ici à 2050. La France, l’Irlande, le Luxembourg, la Norvège et le Royaume-Uni entendent cette fois mettre leur poids politique dans le développement des énergies vertes en mer du Nord, y compris l’océan Atlantique et les mers d’Irlande et celtique.

L’objectif des participants lors de ce 2e sommet de la mer du Nord est d’atteindre “120 gigawatts d’ici à 2030, et un minimum de 300 gigawatts d’ici à 2050.“ “Nous ne pouvons pas attendre des années pour autoriser les processus alors que les températures mondiales augmentent et que les régimes autocratiques ont le pouvoir d’éteindre les lumières dans nos salons et d’arrêter la production dans nos industries. Au lieu de cela, nous devons travailler au déploiement rapide de l’éolien offshore, tout en faisant tout notre possible pour préserver nos écosystèmes marins sains et robustes pour les générations futures“, précisent-ils dans la tribune publiée ce dimanche dans Politico. “Ensemble, nous combinerons et coordonnerons nos ambitions de déploiement de l’éolien offshore et de développement d’un réseau électrique offshore, plaçant l’Europe sur la voie d’une économie verte alimentée par des centrales électriques vertes offshore“, affirment-ils.

 

 

Avr
25
mar
Emmanuel Macron à Vendôme sur le thème de la santé @ maison de santé pluridisciplinaire universitaire de Vendôme
Avr 25 Jour entier

Emmanuel Macron poursuit ses déplacements sur le terrain. Malgré la fronde liée à la réforme des retraites, le chef de l’État effectue un nouveau déplacement en région ce 25 avril. Il sera aujourd’hui à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, pour une journée consacrée à la santé.

Au programme officiel — que l’Elysée n’a que sommairement dévoilé hier après-midi, manière d’éviter que le déplacement ne tourne au concert de casseroles : une visite de la maison de santé de la ville et des échanges avec les soignants sur l’accès aux soins ou l’attractivité de la profession. Lors de son allocution télévisée du 17 avril, le président de la République avait promis de “désengorger“  les urgences et de faire de la santé une priorité.

Le chef de l’Etat, accompagné du ministre de la Santé François Braun, visitera la maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville. Il échangera avec le personnel soignant sur  “les problématiques d’accès aux soins, d’attractivité de la profession et de formation“, a précisé l’Elysée, dans un contexte de désertification médicale croissante sur le territoire.

Un périmètre de protection

Alors qu’une “casserolade“ d’échauffement s’est déjà tenue à Vendôme hier soir, la Préfecture de Loir-et-Cher a pris un arrêté instaurant un périmètre de protection à l’occasion de cette visite présidentielle. Il précise que les axes directs d’accès à la MSPU seront bloqués de 8 h à 18 h. Les personnes ne pourront accéder au site délimité qu’après “un filtrage systématique“ et notamment un contrôle d’identité. Par ailleurs,  “les rassemblements revendicatifs“ y seront interdits.

Joe Biden annonce sa candidature en 2024 dans une vidéo ? @ Etats-Unis
Avr 25 Jour entier

Lors de son récent déplacement en Irlande, le président américain, Joe Biden, avait déclaré qu’il entrerait dans la course “relativement bientôt. D’après les informations de plusieurs médias américains, comme le Washington Post, ou le New York Times, le 47e président des États-Unis devrait annoncer sa décision de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, dans une vidéo publiée mardi 25 avril.  Une date pas vraiment choisie au hasard : le démocrate avait lancé sa campagne pour la Maison Blanche le 25 avril 2019.

Karine Jean-Pierre, l’attachée de presse de la Maison Blanche, s’est refusée à tout commentaire dans un texte jeudi soir. Lors d’un point de presse plus tôt dans la journée, elle a déclaré aux journalistes : “Ce que je dirai, c’est que toute annonce ou tout ce qui est lié à 2024 ne viendra certainement pas d’ici.

Selon le New York Times, le “timing“ de cette décision a été étroitement tenu secret par le cercle restreint de M. Biden à la Maison Blanche, où la planification de la réélection est en cours depuis des mois. Pourtant, cette dernière s’est intensifiée ces dernières semaines avec des réunions entre les conseillers de la Maison Blanche et les responsables du Parti démocrate. Autre indice : l’actuel président américain a déjà convoqué des donateurs à Washington, invitant la semaine dernière, ceux qui ont donné au moins 1 million de dollars à un rassemblement de deux jours, les 21 et 22 avril. L’événement, qui n’était pas une collecte de fonds, était destiné à rallier les donateurs, avant une campagne de 2024 qui devrait dépasser le milliard de dollars.

Qui face au 47e président des États-Unis ?

Qui est candidat à la présidence américaine en 2024 et qui pourrait se présenter ? Ils sont déjà plusieurs sur la ligne de départ. Chez les Républicains, Donald Trump a déjà annoncé, en novembre 2022, qu’il souhaitait revenir à la Maison Blanche, quatre ans après la fin de son premier mandat (2016-2020). “Le retour de l’Amérique commence maintenant“, a déclaré l’ancien président depuis son fief de Mar-a-Lago en Floride, décrivant les États-Unis comme “en déclin“ et vantant son administration comme un “âge d’or“.

Egalement dans la course, plusieurs autres Républicains, qui ont annoncé leur candidature dès le mois de février. Côté Démocrate, Robert Kennedy Jr., 69 ans, a annoncé sa candidature à l’investiture présidentielle démocrate de 2024 au Boston Park Plaza de Boston, le 19 avril. Il faudra également compter sur plusieurs candidats potentiels, dont le gouverneur du Hampshire Chris Sununu, le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott, ou encore, le gouverneur de Floride Ron De Santis.