Lundi 23 octobre en fin d’après-midi, les députés terminent l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2018 puis, mardi 24 octobre vers 17h00, l’Assemblée votera par scrutin public sur cette première partie. La discussion de la seconde partie débutera le 31 octobre et devrait se conclure par un vote solennel le mardi 21 novembre.
L’adoption définitive du projet de loi devra intervenir au plus tard le vendredi 22 décembre 2017, ce qui correspond à l’échéance du délai constitutionnel de soixante-dix jours, prévu par l’article 47 de la Constitution, qui court à compter du lendemain de la transmission de la lettre récapitulative des annexes.
Emmanuel Macron sera à Strasbourg mardi 31 octobre. Un déplacement en deux temps : d’abord au Conseil de l’Europe puis devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) , où le chef de l’État doit prononcer un discours, ce qu’aucun président français n’a encore jamais fait. Emmanuel Macron va réaffirmer mardi l’attachement de la France à l’État de droit lors d’un discours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Et le calendrier n’a rien d’anodin. Le discours du chef de l’Etat se veut symbolique au moment où la France va sortir de l’état d’urgence, mercredi à minuit.
L’intervention devant la CEDH
Après son intervention au Conseil de l’Europe, le président de la république s’est exprimé pendant une heure devant les 45 juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Une façon pour le chef de l’Etat de réaffirmer son engagement pro-européen, mais aussi d’exposer sa loi antiterroriste, qui entre en vigueur ce mercredi à minuit, ainsi que ses projets en faveur des peines alternatives à la détention.
Un discours et des défis pour Emmanuel Macron devant la Cour européenne des droits de l’homme.
LIVE | Les droits de l’homme ne sont pas des valeurs solubles dans les cultures, les identités et les aléas de l’histoire.Discours à la Cour européenne des droits de l’homme.
Publié par Emmanuel Macron sur mardi 31 octobre 2017
L’intervention devant le Conseil de l’Europe
Vers midi, le président français a fait une déclaration devant le Conseil de l’Europe en compagnie de Thorbjørn Jagland, son secrétaire général pour « réaffirmer l’attachement et le soutien de la France à l’action du Conseil de l’Europe (…). C’est d’ailleurs parce que je crois à la nécessité de ces organes que la France a présenté la candidature de Pierre-Yves Le Borgn’ au poste de commissaire aux droits de l’homme (…). »
« Nous avons évoqué la lutte contre contre le terrorisme (…) qui doit être conduite dans le respect constant des libertés fondamentales garanties par la Convention européenne des droits de l’homme, a indiqué le chef de l’État .C’est dans cet esprit que nous avons décidé de mettre fin à partir de demain au régime de l’état d’urgence qui avait été instauré après les attentas de novembre 2015 (…). »
Suivez le discours d'Emmanuel Macron au Conseil de l'Europe
A REVOIR. Le discours d'Emmanuel Macron devant le Conseil de l'Europe avec Thorbjørn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe.
Publié par France 3 Alsace sur mardi 31 octobre 2017
Les candidats potentiels au poste de Délégué général de la République en Marche peuvent se déclarer jusqu’au jeudi 2 novembre. Les noms officiels des candidats seront publiés le 6 novembre prochain. L’élection du délégué général (et des 20 membres du Bureau exécutif) doit avoir lieu lors du premier Conseil national à Lyon le 18 novembre. Selon les statuts du parti, Les candidats peuvent se présenter seul, ou sur une liste de deux candidats, ou sur une liste de trois candidats. Une seule candidature par adhérent est autorisée.
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a confirmé mercredi 25 octobre sa candidature pour prendre la tête du parti. « Il n’y a pour l’instant pas d’autre candidat« , a t-il précisé. Ajoutant : « Pour l’instant les candidatures sont ouvertes, moi je n’ai pas formellement déposé la mienne. »
Probable futur « patron » de La République en marche avec le blanc-seing d’Emmanuel Macron, Christophe Castaner engrange les soutiens avant de constituer d’ici jeudi soir son équipe resserrée. Le secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement doit en effet réunir ses parrainages (60 adhérents membres du Conseil, dont 30 députés, 3 sénateurs, 10 référents territoriaux et 5 élus non parlementaires). Selon toute vraisemblance, un triomphe total et sans adversité se profile toutefois pour lui lors de la Convention de LREM du 8 novembre qui installera les nouvelles instances du parti.
Jeudi 16 novembre 2017, la CGT, FO, Solidaires, la FSU et certaines organisations universitaires (UNL, Unef, Fidl) appellent salariés et étudiants à manifester contre les ordonnances de réforme du Code du travail, en passe d’être ratifiées par le Parlement. La CFDT et la CFE-CGC n’ont pas rejoint l’appel. Force Ouvrière sera cette fois officiellement de la partie, mais son leader ne battra pas le pavé avec le numéro 1 de la CGT. Philippe Martinez sera à Paris, tandis que Jean-Claude Mailly sera à Marseille. Dans l’éducation nationale, le syndicat Sud a appelé ses adhérents à manifester et à faire grève. Un préavis spécifique aux cheminots a enfin aussi été déposé à la SNCF. Le mouvement de grève devrait provoquer quelques perturbations sur le trafic des TER et des Intercités (3 trains sur 5). Rien à signaler en revanche pour les TGV et les trains internationaux.
JC Mailly : « Dans l'action le 16 novembre, par des manifestations et des grèves » https://t.co/mh2c5cclJD
— Force Ouvrière (@force_ouvriere) November 15, 2017
Des manifestations sont prévus un peu partout en France. A Paris, le cortège partira depuis la place de la République à 14 heures en direction de la place de la Nation. A Lyon, les manifestants ont rendez-vous à 11h30 place Béraudier. A Marseille, le cortège s’élancera à 10h30 depuis le Vieux-Port en direction de la place Castellane.
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Le vote solennel par les députés de l’ensemble du projet de loi de finances pour 2018 est fixé au mardi 21 novembre, à partir de 16h15. Le Sénat procédera ensuite à l’examen de ce projet de budget dont l’adoption définitive devra intervenir au plus tard le 22 décembre.
Après plus de 151 heures de débat et plus de 2500 amendements examinés, dont 333 adoptés, l’assemblée nationale vote ce mardi l’ensemble du projet de loi de finances pour 2018, par 356 voix, contre 175.
#PLF2018 : l'Assemblée adopte le projet de loi de finances pour 2018, par 356 voix, contre 175 pic.twitter.com/JjdR3NiOiH
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 21, 2017
?☑ Le #Budget2018 vient d'être adopté par l'Assemblée Nationale.
J'ai voté pour !
Pour :
La ↘️ de 30% de la Taxe d'habitation.
La ↘️ des cotisations sociales et leur transfert vers la CSG.
La ↗️ de 30 € du minimum vieillesse et de l'AAH.
La ? de l'ISF en IFI. pic.twitter.com/2LC9STyyjO— Pierre PERSON (@Pierr_Person) November 21, 2017
Le #PLF2018 est adopté par l'Assemblée nationale : 356 voix pour, 175 voix contre #Budget2018 #DirectAN pic.twitter.com/BunHxKyw1w
— LCP (@LCP) November 21, 2017