L’agenda politique

Mai
22
sam
Manifestations à Paris samedi 22 mai @ Paris
Mai 22 Jour entier

Plusieurs manifestations sont prévues, ce samedi 22 mai 2021 à Paris.

Un rassemblement pour la Palestine place de la République

Deux déclarations de manifestation ont été déposées auprès de la préfecture de police en lien avec la situation au Proche-Orient Une première manifestation, déclarée pour ce samedi 22 mai par l’Association France Palestine solidarité, devait partir de la place de la République à 15 heures jusqu’à la place de la Madeleine, pour une dispersion prévue à 18 heures. La seconde, organisée par l’Association de Palestiniens en Ile-de-France, devait débuter à la station de métro Barbès-Rochechouart pour terminer à la Bastille.

 Le préfet de police de Paris, Didier Lallement a fait interdire ces manifestations, appelant plutôt à un rassemblement statique place de la République. “Les deux itinéraires déclarés pour ces manifestations sont interdits, mais les rassemblements pourront se tenir sur la place de la République“ précise le communiqué de la préfecture.

Un rassemblement contre la réforme de l’assurance chômage

Ce samedi, un rassemblement est organisé à Paris, devant le théâtre de l’Odéon, à 14 heures. Soutenus notamment par le syndicat Solidaires, les militants s’opposent à la mise en place de l‘assurance chômage qui devrait entrer partiellement en vigueur en juillet prochain. Pour eux, “elle entraînera, une baisse de 25% en moyenne des indemnités pour plus de 1,7 millions de travailleurs sans emploi“, ajoutant que “de nouveaux recours sont en cours de dépôt, notamment par Solidaires, la CGT et la FSU afin de faire censurer le nouveau calcul du salaire journalier de référence et les seuils d’indemnisations rehaussés“.

Des évènements sont également prévus partout en France, à l’appel des syndicats.

Liste des manifestations locales 👇

– Amiens : 14h au cirque Jules Verne
– Avignon : 13h30 devant la cité administrative
– Auch : 14h, rdv devant Pôle emploi :
https://fb.me/e/13FIrvKLe
– Bayonne : 14h place de la Liberté
– Bordeaux : 13h, place de la Bourse
– Bourg-en-Bresse : vendredi 21 à 17h30, devant la préfecture : concert de casseroles
– Clermont Ferrand : 14h La comédie https://fb.me/e/2h85uExQ0
– Die : 13h, place du Mazel
– Dijon : 14h Agora spéciale Sécurité sociale – Place de la Sainte-Chapelle
– Laval : 17h, parvis du théâtre
– Le Mans : 14h, parvis des Quinconces
– Lille : 15h, place Sébastopol – https://fb.me/e/48vhEljP0
– Limoges : 11h30, place de la République
– Lorient : 14h, parvis du Théâtre
– Lyon : 14h, place de la Comédie, devant l’Opéra occupé :
https://fb.me/e/ZFAFoVit
-Marseille : 10h devant le FRAC – 20 boulevard de Dunkerque
-Montpellier : 15h rond-point des Près d’Arènes
– Nantes : 12h place Graslin, « banquet de la colère »
– Nîmes : 11h, Maison Carrée : https://fb.me/e/12skfqVOR
– Orléans : 14h, place de la Victoire
– Paris : 14h devant l’Odéon
– Perpignan : 14h place de la Victoire
– Poitiers : 14h au TAP
– Pau : 15h place Clémenceau
– Strasbourg : 13h, Campus universitaire, fac de Droit : https://fb.me/e/OciHOP3Y
– Tours : 14h, place de la Préfecture
Mai
24
lun
Ouverture de la vaccination à toutes les professions prioritaires @ France
Mai 24 Jour entier

Le calendrier de la campagne de vaccination s’accélère. A partir de ce lundi 24 mai, toutes les professions prioritaires peuvent se faire vacciner sans limite d’âge, comme l’a annoncé jeudi 20 mai, le Premier ministre, Jean Castex. Depuis ce vendredi, ces professionnels peuvent réserver un créneau en ligne sur sante.fr ou sur les différents sites de réservation en ligne : Doctolib,  Vite Ma Dose, ChronoDose, Covidliste ou encore  Covid Anti Gaspi.

 

Jusqu’à présent, seules les personnes âgées entre 55 et 59 ans et très exposées au Covid-19 à cause de leur métier avaient accès à un créneau de vaccination.

Sept millions de personnes sont concernées par ce calendrier anticipé. Ils devront présenter un justificatif d’éligibilité pour se faire vacciner : carte professionnelle, pour les fonctionnaires notamment, bulletin de salaire pour les salariés, et déclaration sur l’honneur pour les autres.

Quelles sont les professions prioritaires qui ont accès au vaccin ?

Parmi ces professions prioritaires, on compte celles liées à l’éducation, comme les enseignants, les “agents au contact des élèves“, les professionnels de la petite enfance et les assistants familiaux. Sont également concernés les policiers, gendarmes, agents de sécurité, militaires et douaniers.

Plusieurs professions en lien avec le public bénéficient aussi d’un accès privilégié au vaccin. C’est le cas notamment des conducteurs de bus, facteurs, livreurs, conducteurs routiers, chauffeurs de taxi, contrôleurs de transports publics et agents de nettoyage. Le secteur privé est également concerné, particulièrement dans le secteur de l’alimentation : caissières, personnels d’hôtels, cafés et restaurants ou personnels des abattoirs. À noter aussi que les buralistes, professionnels des services funéraires, salariés de l’événementiel ou des salles de sport peuvent prétendre à la vaccination dès ce lundi.

Mai
25
mar
L’irresponsabilité pénale des auteurs de crimes et délits au Sénat @ Sénat
Mai 25 – Mai 26 Jour entier

 

Le Sénat s’empare ce mardi 25 mai dans l’après-midi de l’irresponsabilité pénale, sur fond d’affaire Sarah Halimi. La chambre haute entame la discussion parlementaire de la proposition de loi des sénateurs Nathalie Goulet (UDI) et Jean Sol (LR), adoptée en commission des lois,  le 5 mai dernier. Alors que l’émoi de l’affaire Halimi n’est pas retombé, le législateur va, en ordre dispersé, vers une réforme difficile: répondre à l’attente de la société qui ne comprend pas qu’un homme ne soit pas jugé pour un crime, au motif qu’il était sous l’emprise de stupéfiants ayant aboli son discernement.  Le 14 avril, la Cour de cassation a en effet entériné le caractère antisémite du meurtre de Me Halimi, mais a confirmé l’impossibilité de juger le meurtrier, compte tenu de l’abolition de son discernement lors des faits.

Le projet du Sénat, tel qu’il avait été conçu il y a un an, a été complètement modifié par la commission des lois. Désormais, la proposition de loi repose sur un triptyque. En premier, la modification de l’article 706-120 du code pénal. Les victimes bénéficieraient, non plus d’une seule audience devant la chambre de l’instruction mais, également d’une audience devant les juges du fond. Ce qui évitera une exclusion systématique de l’irresponsabilité et donc un examen au cas par cas. Par ailleurs, un article générique prévoit désormais que la consommation de stupéfiants soit systématiquement une cause aggravante des crimes et délits. Enfin, un dispositif complémentaire, porté par le sénateur Jean Sol, toilette le rôle des experts, notamment en élargissant leurs pouvoirs d’investigation.

Les débats s’annoncent houleux avec le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, les sénateurs n’ayant pas apprécié, selon Public Sénat, que le ministre annonce la présentation d’un nouveau projet de loi sur l’irresponsabilité pénale.

 

Réforme de la justice : vote du projet de loi @ Assemblée nationale
Mai 25 Jour entier

 l’Assemblée nationale doit adopter ce mardi 25 mai en première lecture, le projet de loi “pour la confiance dans l’institution judiciaire“ porté par le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti. Le scrutin solennel sur ce texte accompagné d’un volet organique aura lieu en fin d’après-midi. L’opposition de gauche devrait voter contre ou s’abstenir sur cette réforme vue comme “flattant l’opinion“. Les députés LR, qui pointent la “méthode Coué“ de la confiance, doivent encore décider de leur positionnement.

Le projet de loi du ministre vise notamment à limiter dans le temps les enquêtes préliminaires à deux ans, à permettre la diffusion d’audiences, à généraliser les cours criminelles (sans jury populaire), ou à renforcer le secret professionnel des avocats.

Les principales mesures

Un nouveau cadre pour les enquêtes préliminaires

Les enquêtes préliminaires, menées par la police judiciaire sous la direction d’un procureur de la République, ne sont aujourd’hui pas limitées dans le temps. Le vote, à l’unanimité, de l’article 2 du projet de loi change la donne : leur durée sera limitée à deux ans – ou exceptionnellement trois ans, sur autorisation écrite du procureur.

Des procès filmés

C’est sans doute là, la mesure la plus emblématique de la réforme. Le texte entoure toutefois l’enregistrement des procès à visée pédagogique de nombreux garde-fous. La diffusion des audiences ne sera ainsi pas possible avant que l’affaire ne soit définitivement jugée et, les parties concernées devront donner leur accord préalable à l’enregistrement. Le projet de loi prévoit aussi un droit à l’oubli, en garantissant l’anonymat des personnes cinq ans après la première diffusion, et dix ans à compter de l’autorisation d’enregistrement.

Le secret de la défense consolidé

C’est une des autres mesures phares de ce projet de loi.  Les perquisitions visant le cabinet ou le domicile d’un avocat, sa mise sur écoute ou encore l’accès à ses fadettes, ne seront désormais autorisées que s’il existe des “raisons plausibles“ de soupçonner l’avocat d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction faisant l’objet de la procédure. Ces mesures devront en outre être motivées par le juge des libertés et de la détention et portées à la connaissance du bâtonnier.

La généralisation des cours criminelles

La réforme prévoit également de généraliser à partir du 1er janvier 2022 l’expérimentation des cours criminelles,  prévues par la loi de programmation pour la justice du 23 mars 2019. Ces cours permettent de juger des crimes punis de quinze à vingt ans de réclusion, sans jury populaire.

Des remises de peine sous conditions

Le texte prévoit de supprimer le régime actuel des remises de peine pour bonne conduite, qui octroie à chaque détenu un crédit automatique qui peut être réduit en cas de mauvais comportements. Les détenus verront désormais leurs réductions de peine “conditionnées à l’effort“ : “Oui, se lever est un effort, apprendre à lire, se soigner, se désintoxiquer est un effort. (…) C’est le gage de [la] réinsertion des détenus“, a argué le ministre.

Le durcissement de la peine en cas de crime contre un policier ou un gendarme

Le texte a aussi été l’occasion de répondre aux exigences des syndicats de police. Un amendement gouvernemental a été déposé mercredi, jour de la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale. Il permet l’instauration d’une peine de sûreté de 30 ans pour les condamnés à perpétuité, pour un crime contre un policier ou un gendarme.

Mai
26
mer
Bélarus : réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU @ Virtuel
Mai 26 Jour entier

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra ce mercredi 26 mai, une réunion informelle d’urgence à huis clos sur le Bélarus, accusé d’avoir détourné dimanche un avion de ligne européen pour arrêter un opposant à bord, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques. “Nous tiendrons une (réunion) demain“ mercredi, a indiqué un diplomate. Une information confirmée par deux autres sources diplomatiques. Cette session qui devrait être virtuelle a été demandée par la France, l’Irlande et l’Estonie, ont précisé des diplomates.

De nombreuses déclarations se sont succédés mardi, en réaction au détournement par le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, de l’avion transportant le  journaliste et opposant biélorusse Roman Protassevitch

L’ONU demande la libération immédiate de l’opposant biélorusse

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a demandé hier la libération immédiate du journaliste d’opposition et de compagne. “Nous demandons la libération immédiate de Roman Protassevitch et de Sofia Sapéga, qui devraient tous deux être autorisés à se rejoindre leur destination prévue en Lituanie“, a déclaré un porte-parole, Rupert Colville.

L’UE affiche sa fermeté et prend de nouvelles sanctions

Les Vingt-Sept membres de l’UE ont décidé de nouvelles sanctions à l’encontre de la Biélorussie. Ils ont demandé au Conseil de prendre des mesures pour éviter le survol de son espace aérien par la compagnie aérienne biélorusse et l’impossibilité pour cette entreprise d’atterrir dans un aéroport de l’Union Européenne. L’UE a également demandé aux compagnies aériennes basées en Europe d’éviter le survol du Bélarus. L’objectif étant d’isoler la Biélorussie. Air France a annoncé suspendre “jusqu’à nouvel ordre“ le survol de l’espace aérien du Bélarus par ses appareils, conformément à la recommandation de l’UE.

Convaincus qu’il était nécessaire d’aller plus loin, le Conseil européen a par ailleurs, demandé au haut représentant, Josep Borrell et à la Commission de lui soumettre “sans tarder“ des propositions concernant “de nouvelles sanctions économiques ciblées“. Elles pourraient frapper le commerce ou encore les investissements du Belarus, en veillant à ne pas pénaliser les États membres.

Le Kremlin pour sa part a déclaré mardi “regretter“ la recommandation faite par l’Union européenne à ses compagnies d’éviter l’espace aérien du Bélarus pour punir le régime d’Alexandre Loukachenko, accusé d’avoir dérouté un avion de ligne européen vers Minsk pour arrêter un dissident.

Une invitation des experts d’organisations internationales

Le Bélarus a invité plusieurs organisations internationales à venir établir les circonstances du détournement par Minsk d’un avion de ligne à bord duquel se trouvait un opposant qui a été arrêté. Le département chargé de l’aérien au ministère bélarusse des Transports a indiqué notamment, avoir invité des représentants de l’Association internationale du transport aérien, de l’Organisation de l’aviation civile internationale, dépendante de l’Onu, des autorités américaines et de l’Union européenne.

Macron favorable à ce que l’opposition bélarusse soit invitée au G7 de juin

Emmanuel Macron s’est dit selon son entourage, favorable à ce que l’opposition bélarusse soit invitée au G7 prévu du 11 au 13 juin au Royaume-Uni, “si les Britanniques le veulent », a ajouté le président français.

Nouvelle-Calédonie : le coup d’envoi des négociations sur le troisième référendum d’indépendance @ Hôtel de Matignon
Mai 26 – Juin 2 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex, reçoit aujourd’hui à 17 heures à Matignon dix responsables politiques de Nouvelle-Calédonie pour une semaine de réflexion (jusqu’au 3 juin) sur l’avenir de l’archipel. La rencontre doit se faire dans le format du “groupe Leprédour“, du nom de l’îlot sur lequel le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, qui pilote ce dossier ultra-sensible, avait déjà rassemblé les responsables politiques calédoniens en octobre 2020.

Ce groupe est composé de cinq dirigeants indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et cinq dirigeants loyalistes. Pour les premiers, Roch Wamytan, président UC du Congrès ; Jacques Lalié, président UC de l’assemblée de la province des Iles Loyauté ; Daniel Goa, président de l’UC. Et pour les seconds : Thierry Santa, ex-président du gouvernement (L’Avenir en confiance, AEC) ; Sonia Backès, présidente AEC de la province Sud ; Pierre Frogier, sénateur LR ; et les députés Calédonie ensemble (centre-droit), Philippe Gomès et Philippe Dunoyer.

Le compte à rebours est lancé

Passé en 1998, l’accord de Nouméa prévoit un troisième référendum sur l’indépendance de l’archipel en cas d’échec des deux premiers. Ce dernier doit avoir lieu entre la fin de l’année et l’automne 2022. Le “non“ l’a jusqu’ici emporté, avec 56,67% des voix en novembre 2018 et 53,26% en octobre 2020.

Le gouvernement propose de le tenir soit avant la présidentielle, fin 2021, soit à la date limite, à l’automne 2022. Les loyalistes préfèrent tenir le scrutin le plus tôt possible, au contraire des indépendantistes qui préfèrent attendre. La décision devra être prise d’ici fin juin.

Un enjeu de taille pour la France

Si les deux premiers référendums se sont soldés par la victoire des opposants à l’indépendance, rien ne dit encore que le troisième donnera le même résultat. L’enjeu est de taille pour la France, car au-delà de la beauté du territoire, la Nouvelle-Calédonie est une collectivité économiquement et géographiquement essentielle à la France. Les îles calédoniennes assurent à la France une présence dans le Pacifique Sud et sont l’un des principaux producteurs de nickel au monde. Or, la gestion de ces mines par les indépendantistes a été plutôt très mauvaise ces dernières années. Aux yeux de beaucoup, il n’est donc pas souhaitable que l’archipel vole de ses propres ailes tout de suite.

La peur d’un résultat encore plus serré au troisième référendum, ravivant les tensions, est dans tous les esprits. Quelle serait la prochaine étape, à moins d’une large victoire d’un des camps, alors que ce scrutin est censé être le dernier ? Le député loyaliste Philippe Gomès propose unréférendum de rassemblement sur un projet“, pour offrir un autre choix que la question binaire de l’indépendance. Mais les accords de Nouméa prévoient que la même question soit posée aux trois référendums.

Et “l’après“ ?

Rien n’est vraiment prévu pour “l’après”. Or, comme le relève Le Figaro ce matin, “aucun gouvernement n’a eu à planifier la séparation d’un de ses territoires depuis l’indépendance du Vanuatu en 1980“.

Le Monde et Le Figaro se sont procuré le document du gouvernement qui doit servir de “base à la discussion“, selon le ministère des Outre-Mer, et que les délégations ont déjà en leur possession. Il prévoit les conséquences du “oui“ et du “non“ au référendum. Les questions y sont nombreuses, surtout sur les conséquences d’une éventuelle indépendance. Parmi les sujets qui feront l’objet d’une attention particulière : la citoyenneté, la monnaie (aujourd’hui le Franc pacifique), les transferts financiers de l’Etat (1,5 milliard d’euros par an) qui constituent actuellement la moitié des recettes du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, l’avenir de la filière du nickel, et les questions régaliennes.

Dans l’hypothèse où les Calédoniens rejetteraient à nouveau l’indépendance, il faudra malgré tout réfléchir au statut futur de l’archipel, l’accord de Nouméa arrivant à son terme. La tâche sera rendue plus ardue par le fait que :

  • la Nouvelle-Calédonie n’a actuellement pas de président du gouvernement. Depuis les élections du mois de février, le gouvernement est composé de cinq loyalistes et six indépendantistes. Aucun accord n’a été trouvé pour la désignation du président et du vice-président ;
  •  Le groupe Leprédour rassemble neuf hommes et une femme aux rôles éminents en politique calédonienne. Mais deux d’entre eux n’ont pas fait le déplacement à Paris. Ce sont les membres de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), l’une des deux composantes du FLNKS, avec l’Union calédonienne (UC).
Mai
27
jeu
Emmanuel Macron au Rwanda @ Kigali
Mai 27 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu au Rwanda ce jeudi 27 mai. La première escale de cette mini-tournée africaine, à Kigali, s’annonce hautement symbolique et est présentée par l’Élysée comme l“’étape finale de la “normalisation des relations entre les deux pays“, après plus de 25 ans de tensions diplomatiques liées au rôle joué par la France dans le génocide des Tutsi en 1994. Le président français a affirmé la semaine dernière qu’il auraà cœur d’écrire une nouvelle pageentre la France et le Rwanda, deux pays qui, selon son homologue Paul Kagame, ont désormais l’opportunité de “créer une bonne relation“.

Le chef de l’état sera accompagné lors de ce déplacement, du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et d’une délégation économique avec des représentants d’entreprises françaises. Mais des figures culturelles sont aussi à bord de l’avion, et notamment les écrivaines Scholastique Mukasonga et Annick Kayitesi-Jozan, ou encore, l’ancienne Miss France binationale Sonia Rolland.

MISE A JOUR 27.05.2021- 11H45

Le chef de l’État estime que la France n’a pas été complice du génocide au Rwanda mais a fait “trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité“. “La France n’a pas été complice, mais a endossé une responsabilité accablante“, a reconnu le président de la république, Emmanuel Macron.

Un discours très attendu

Emmanuel Macron aura à trouver les mots justes dès son arrivée jeudi matin à Kigali. Il se rendra directement au Mémorial du génocide, situé à Gisozi, un quartier de la capitale, où sont inhumés les restes de plus de 250 000 victimes. Au cours de ce moment desolennité particulière“ selon l’Élysée, il prononcera un discours très attendu en s’adressant notamment aux rescapés de ce génocide qui a fait plus de 800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi, entre avril et juillet 1994. Si la teneur de ce dernier reste inconnue, le président français devrait aller plus loin que ses prédécesseurs, en particulier Nicolas Sarkozy qui fut le seul président à se rendre à Kigali depuis 1994 et qui reconnu à cette occasion “une forme d’aveuglement“ des autorités française aux conséquences “absolument dramatiques“.

Pour concrétiser la normalisation des relations entre les deux pays, MM. Macron et Kagame qui tiendront une conférence de presse commune en début d’après-midi, devraient annoncer le retour d’un ambassadeur français à Kigali, où le poste est vacant depuis 2015.

Faire “rayonner la culture française

Une autre étape de ce voyage, sera l’inauguration par Emmanuel Macron du centre culturel francophone de Kigali, un établissement qui “aura vocation à faire rayonner non seulement la culture française mais aussi toutes les ressources de la francophonie, notamment des artistes de la région“, selon la présidence.Car, pour Paris, il s’agit d’envoyer un message global d’ouverture à la jeunesse africaine, qui peine à être convaincue de la volonté de l’ancienne puissance coloniale de tourner la page de la “Françafrique“.

En Savoir plus

 

 

Mai
28
ven
L’EMA se prononce sur une autorisation du vaccin Pfizer pour les 12-15 ans @ Agence Européenne des médicaments -EMA
Mai 28 Jour entier

L’Agence européenne du médicament (EMA) se prononce ce vendredi 28 mai sur l’autorisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans. S’il est approuvé, le sérum sera le premier vaccin à obtenir le feu vert de l’EMA pour être administré aux jeunes dans les 27 pays de l’Union européenne. Pour le moment, son autorisation est limitée aux personnes de plus de 16 ans.

L’EMA tiendra vendredi une conférence de presse pour partager les résultats d’une réunion extraordinaire de son comité des médicaments à usage humain (…) à propos des indications pédiatriques du vaccin Comirnaty“, a déclaré mercredi  le régulateur dans un communiqué (Comirnaty est le nom commercial du vaccin anti-Covid 19 développé par le géant pharmaceutique américain Pfizer et le laboratoire allemand BioNTech).

La Haute Autorité de santé française se prononcera la semaine prochaine, une fois connue la décision du régulateur européen. En cas de feu vert, il ne serait “pas inenvisageable“ d’élargir la campagne aux 12-15 ans “à la rentrée scolaire, a indiqué sur BFMTV Alain Fischer, le “Monsieur Vaccin“ du gouvernement.

 

Un précédent aux Etats-Unis

A ce jour aux Etats-Unis, l’American Medicines Agency (FDA) a déjà autorisé le vaccin Pfizer pour les 12-15 ans. La FDA a déterminé que le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 remplissait les critères statutaires pour modifier l’EUA, et que les avantages connus et potentiels de ce vaccin chez les personnes de 12 ans et plus l’emportaient sur les risques connus et potentiels, soutenant le vaccin. utilisation dans cette population.

 

Visite d’Emmanuel Macron en Afrique du Sud @ Afrique du Sud
Mai 28 – Mai 29 Jour entier

Suite de la mini tournée africaine d’Emmanuel Macron. Après le Rwanda, le chef de l’état enchaînera, vendredi 28 mai et samedi 29, par une visite en Afrique du Sud.  Il est attendu aux côtés de capitaines d’industries français dont l’activité sera engagée dans le plan de relance post-covid du pays. Les patrons de Sanofi, du groupe maritime CMA-CGM, de Suez, d’Engie ou encore de start-up seront ainsi dans ses pas en terre sud-africaine.

Le président français rencontrera vendredi son homologue Cyril Ramaphosa. Outre la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la crise économique qu’elle provoque, il sera aussi question de vaccinationLa question de l’accès au vaccin sera en effet au cœur de ce déplacement alors que l’Afrique du Sud a vacciné seulement 1% de sa population et réclame une levée des brevets pour produire des sérums. Et ce, alors que le président sud-africain a dénoncé début mai un “apartheid vaccinal“ profitant aux pays riches

L’Afrique du Sud est un partenaire majeur sur le continent, membre du G20, régulièrement invitée du G7, essentielle dans l’approche du président sur le multilatéralisme“, indique l’Elysée, qui ajoute qu’un accent sera aussi mis sur les questions de climat et de biodiversité.

Un partenaire stratégique

Premier partenaire commercial au Sud du Sahara, l’Afrique du Sud est un partenaire stratégique ayant prévu d’injecter plus de 5 milliards $ dans son plan de relance post-covid. Paris entend capter sa part du gâteau alors que ses parts de marché ne cessent de chuter. De 966 millions € en 2015 le solde de ses échanges ne représente plus que 328 millions € en 2019. L’Afrique du Sud ne représente plus que 0,3% des exportations de la France et 16% des exportations vers l’Afrique devant la Côte d’Ivoire (11%) et le Sénégal (10%).  En visite à Pretoria en novembre dernier, le ministre du commerce extérieur Franck Riester a annoncé vouloir dépasser les 3 milliards € d’échanges d’ici cinq

L’Afrique du Sud s’avère également stratégique dans la lutte anti-Covid. Avec son homologue Cyril Ramaphosa, Emmanuel Macron a mis en place une première réponse collective à la pandémie en Afrique à travers l’initiative Covax et sous la tutelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette initiative permet notamment de créer un mécanisme de rechercher et d’achat de vaccins. Avec plus de 50.000 décès, l’Afrique du Sud est le pays le plus touché du continent. Pour son déplacement Emmanuel Macron doit s’entourer de plusieurs patrons de groupes tricolores.

Le programme

Après un entretien et une conférence de presse ce vendredi avec le président Cyril Ramaphosa, Emmanuel Macron se rendra à l’Université de Pretoria pour la cérémonie de lancement de l’initiative d’appui à la production de vaccins pour l’Afrique. Il retrouvera son homologue sud africain pour un dîner d’Etat le soir. Samedi matin, le président français visitera la Nelson Mandela Foundation. Le chef de l’état échangera également avec la communauté française de Pretoria et aussi le philosophe Achille Mbembe.

Mai
29
sam
Covid-19 : un concert test à l’Arena de Paris Bercy @ Accor Hôtels Arena de Paris Bercy
Mai 29 Jour entier

Après Barcelone et Amsterdam, c’est au tour de Paris de se prêter à l’exercice. Ce samedi 29 mai a lieu à l’Accor Arena de Paris un évènement bien particulier. Pour la première fois depuis plus d’un an, 5000 personnes vont se réunir dans l’ancien palais omnisports de Paris Bercy, pour assister à un concert du groupe Indochine. Ce concert qualifié d’“essai clinique“ par  l’AP-HP qui coordonne sur le plan scientifique le projet, est organisé sous l’égide du Prodiss, le syndicat national du spectacle musical et de variété.

L’événement qui “se déroulera en configuration debout dans une salle fermée“, vise à évaluer les risques de transmission du virus SARS-CoV-2, responsable de la COVID-19, dans la configuration la plus complexe : un concert rassemblant des milliers de personnes debout, sans distanciation, dans une salle fermée.

L’expérimentation parisienne est originale à plus d’un titre. D’abord, parce qu’elle repose sur deux populations : 5000 personnes assisteront physiquement au concert, tandis que 2500 qui resteront à leur domicile, et serviront de groupe témoin, pour étudier en miroir la circulation du Covid-19. L’étude comparera une semaine plus tard les contaminations au sein des spectateurs avec le groupe témoin de 2.500 personnes qui, lui, n’a pas assisté au concert.

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