La France a rendu ce mardi un hommage national, à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux commandos de Marine tués en libérant des otages au Burkina Faso. Le président de la République, Emmanuel Macron, a prononcé une allocution avant de remettre le titre de Chevaliers de la Légion d’honneur aux deux soldats tués.
La mission était périlleuse », « difficile », mais « nécessaire », a déclaré le chef de l’état, lors de l’hommage rendu aux deux soldats tués au Burkina Faso pour libérer les otages français. Le président de la République a salué deux hommes « morts en héros pour la France ». « Une vie arrêté n’est pas une vie perdue. Une vie donnée, n’est pas une vie perdue. Ce n’est pas un sacrifice, c’est le sens même de l’engagement. »(…) Aujourd’hui par votre mort, vous rentrez dans l’histoire éclatante de notre pays », a t-il ajouté.
Les cercueils de Cédric de Pierrepont, 33 ans et Alain Bertoncello, 28 ans, recouverts du drapeau tricolore, ont d’abord traversé la Seine à 10 heures. Escorté par les motards de la garde républicaine, le convoi funéraire, composé de deux corbillards, a traversé le pont Alexandre III, sous les applaudissements de la foule.
Après avoir écouté la Marseillaise, Emmanuel Macron a passé en revue les troupes en revue, en compagnie des différents chefs d’état-major, puis est allé saluer les familles des victimes. Les cercueils et les portraits des deux militaires ont ensuite été disposés côte à côte dans la cour d’honneur des Invalides, où Emmanuel Macron a fait une allocution, suivie d’une minute de silence, de la sonnerie aux morts et de la Marseillaise. Les deux soldats ont ensuite reçu le titre de Chevaliers de la Légion d’honneur. Leurs cercueils ont enfin été portés par leurs camarades des forces spéciales, clôturant une cérémonie d’une heure.
Les temps forts de la cérémonie