Contrat « Starter », c’est parti

Contrat starter

Lancé le 14 avril dernier, le contrat “starter” est dirigé vers les jeunes de moins de 30 ans, sans emploi et connaissant des difficultés particulières d’insertion. A la clé pour les entreprises qui recrutent par ce biais, une aide financière régionale fixée à 45% du SMIC horaire brut.

Énième outil en direction des jeunes décrocheurs, non qualifiés et sans emploi, le CIE « Starter » vient s’ajouter à la panoplie des contrats d’insertion aidés. Mais à la différence de la plupart des dispositifs existants qui ciblent les moins de 26 ans, ce nouveau contrat est ouvert aux jeunes de moins de 30 ans.

Les postulants doivent être sans emploi et rencontrer des difficultés particulières d’insertion. Concrètement, ils doivent, au choix, résider dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), être bénéficiaire du RSA ou demandeur d’emploi de longue durée, avoir été suivi dans le cadre d’un dispositif deuxième chance, avoir bénéficié d’un emploi d’avenir ou encore, être reconnu travailleur handicapé.

Quelles modalités ?

Conclu sous la forme d’un contrat initiative emploi, le contrat « starter » peut prendre la forme d’un CDD d’au moins 6 mois ou, d’un CDI, à temps plein ou à temps partiel (20 heures hebdomadaires minimum).

L’employeur qui souhaite y recourir doit prendre contact avec l’agence Pôle emploi ou la mission locale de son secteur ou, avec Cap emploi s’il souhaite recruter un travailleur handicapé ou, le Conseil Général s’il s’agit d’un bénéficiaire du RSA. Une fois le candidat choisi, il remplit avec l’organisme prescripteur, une demande d’aide financière comprenant les actions envisagées en termes d’accompagnement et de formation du salarié tout au long de son contrat. Cette demande peut être prolongée dans la limite d’une durée totale de 24 mois.

Ce n’est qu’une fois cette demande validée, que le contrat peut être conclu
avec le jeune.

Quelle aide ?

Les entreprises qui recrutent par le biais du CIE « Starter » perçoivent une aide financière dont le montant s’élève à 45% du SMIC horaire brut. Cette aide est cumulable avec la réduction Fillon et le crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE).

Exemple pour un CDI de 12 mois à temps plein

  • SMIC mensuel brut : 1.457,50 euros ;
  • Cotisations patronales : 592,20 euros ;
  • SMIC « chargé » (y compris cotisations sociales) : 2.049,70 euros ;
  • Aide de l’État : 655,90 euros ;
  • Réduction Fillon : 410,30 euros ;
  • Aide totale à l’employeur : 1.066,20 euros
  • Reste à charge de l’employeur (hors CICE) : 982,10 euros.

L’aide est versée mensuellement pendant une période de 6 à 24 mois, à réception des attestations de présence du salarié. Attention, si le contrat n’arrive pas à son terme, son remboursement sera exigé.

Publié le 27 avril 2015.

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