Depuis le 15 septembre, l’aide financière au contrat de génération est portée à 8.000 euros pour les employeurs qui embauchent à la fois un jeune et un senior d’au moins 55 ans. De quoi rendre incitative une mesure jusqu’à présent boudée par les entreprises.
Face à la faible montée en puissance des demandes d’aide financière au titre du contrat de génération, le Gouvernement avait annoncé au mois de juin lors de l’annonce d’un plan pour l’emploi des seniors, son intention de rendre le dispositif plus attractif.
C’est désormais chose faite. Depuis le 15 septembre, les entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent en contrat à durée indéterminée un jeune de moins de 26 ans* et, en parallèle ou, au plus tôt 6 mois avant un senior de moins de 55 ans, percevront une aide financière de 8.000 euros, contre 4.000 auparavant.
L’idée étant d’inciter les employeurs à aller plus loin, en recrutant en CDI davantage de seniors, et non plus en se contentant de les maintenir dans leur poste.
Désormais, les entreprises qui optent pour l’embauche en CDI d’un binôme pluri-générationnel percevront donc une aide majorée. Pour celles qui recourent à cette mesure, en associant le recrutement d’un jeune et le maintien dans son poste d’un senior d’au moins 57 ans*, l’aide de 4.000 euros reste d’actualité.
En utilisant ainsi l’argument financier, le Gouvernement entend booster le dispositif et permettre la signature de quelques 40 000 contrats de génération en 2015.Un objectif pour le moins ambitieux : en février dernier, seuls 20.000 dossiers avaient été déposés depuis l’instauration du dispositif, alors que le gouvernement tablait sur 75.000 demandes par an.
*En cas de handicap : 30 ans pour le jeune et 55 ans pour le senior.