Eric Zemmour invité de l’émission “On Est En Direct“ (OEED)

Quand :
11/09/2021 Jour entier
2021-09-11T00:00:00+02:00
2021-09-12T00:00:00+02:00
Où :
Studios France télévision
22 Av. des Pâtures
92210 Saint-Cloud
France

Le journaliste ne s’en cache pas, il jouera un rôle dans la campagne présidentielle de 2022. Il faut dire que le polémiste laisse apparaître de nombreux indices quant à une volonté de se présenter devant les Français. Le dernier en date : la publication d’un nouveau livre, La France n’a pas dit son dernier mot“, à paraître jeudi 16 septembre. À l’occasion de la sortie de ce livre, Eric Zemmour est l’invité ce samedi soir, à partir de 00h10, de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Le chroniqueur accordera une interview exclusive à la journaliste Léa Salamé et à Laurent Ruquier, coanimateurs du talk show de france 2.

Une interview qui va faire beaucoup parler… et tiendra lieu de retrouvailles. “Il sera invité en tant qu’homme politique et non éditorialiste“, précise Laurent Ruquier. “Nous allons le faire réagir, bien sûr sur toutes ses affiches électorales qui fleurissent sur les murs de Paris“, précise t-il.  Avant d’ajouter : “c’est quand même assez amusant de voir cela, surtout quand je pense qu’il y a dix ans ce gars-là était sur mon plateau. J’ai l’impression que c’est un gag“

Une candidature à la présidentielle ?

Sera-t-il réellement candidat à la présidentielle en 2022 ? Depuis plusieurs mois, Eric Zemmour laisse sur ce point, planer le doute. Selon certains, il pourrait annoncer sa candidature à la l’élection suprême dans les prochains jours à l’occasion de la sortie de son livre. Peut-être ce samedi soir, peut être le 15 septembre sur BFMTV et RMC, dans l’interview matinale de Jean-Jacques Bourdin.

Le gendarme de l’audiovisuel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), a quant à lui peu de doutes et a demandé aux médias de décompter le temps de parole du polémiste. Ses interventions “portant sur le débat politique national“ devant être désormais prises en compte. “Au regard des récents développements, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a considéré que M. Zemmour pouvait être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national“, a indiqué le Conseil.

Le polémiste a réagi à cette décision dans un communiqué de presse transmis mercredi soir. “Relaxé à 16 heures par la justice pour un énième procès politique, j’ai la joie d’apprendre à 19 heures qu’on essaie de me faire taire par un autre moyen“. “Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a donc rendu publique ce 8 septembre une étrange expertise juridique, aux termes de laquelle je serais devenu une “personnalité politique“ méritant que mon temps de parole dans les médias soit décompté.“ “Je dois avouer qu’après les menaces du gouvernement à mots à peine couverts depuis des semaines, cette décision ne m’étonne guère. Pourtant, cette intimidation porte atteinte à l’exercice de mon métier, et pire, au principe de pluralisme des idées et de l’expression, que le CSA est justement censé assurer sur les antennes de radios et les chaînes de télévision“, déclare Eric Zemmour.

“Comme éditorialiste, j’ai toujours pris des positions d’ordre politique – et dans le profession je suis loin d’être le seul ! (…) A l’inverse, le CSA n’a ni le droit ni la légitimité de juger de l’opinion des gens, et a fortiori de celle des journalistes dont les droits sont garantis par la Loi de notre République (…), ajoute t-il.

Est-il crédible ?

Pour Nicolas Lebourg, historien, spécialiste de l’extrême droite européenne, la candidature d’Eric Zemmour est une option sur la table. “On sait que son entourage le pousse ardemment depuis des semaines et des semaines et je pense qu’il a effectivement une carrière politique devant lui“, déclare le chercheur au centre d’études de l’Europe latine à l’université de Montpellier. “Il a même utilisé plusieurs fois le futur en disant non pas qu’il préconiserait de faire telle ou telle chose à des hommes politiques comme il le faisait jadis, mais en disant : “Je serai pour… je ferai“, précise Nicolas Lebourg.

Aujourd’hui crédité de 6 à 8 % dans les enquêtes d’opinion (sondage Ipsos Steria), le polémiste oriente déjà les thèmes du débat à droite et à l’extrême droite. A ce titre, sa candidature à l’élection présidentielle pourrait “semer le chaos“, estime Nicolas Lebourg. “Tout le monde a compris (…) qu’Eric Zemmour est une chimère médiatique, une grenade dégoupillée qui n’a qu’un seul objectif : faire exploser la droite“ a indiqué pour sa part le patron des députés LR, Damien Abad, jeudi, lors des journées parlementaires du parti à Nîmes (Gard).

Du côté du Rassemblement National, les proches de Marine Le Pen multiplient les déclarations pour minimiser le potentiel électoral d’Eric Zemmour, tout en incitant le principal intéressé à renoncer à ses projets. “Nous ne sommes pas inquiets par la perspective d’une candidature d’Eric Zemmour“, tempère Philippe Olivier, député européen et conseiller spécial de la candidate. “Il n’est pas l’alpha et l’oméga de la politique française, ni notre obsession. Des candidats en marge de Marine Le Pen, il y en a toujours eu, et ils ont toujours fini entre 3 et 7 % au premier tour de la présidentielle“, indique t-il.

Déclarée ou non, sa candidature potentielle a été évoquée par Jean Castex, samedi 4 septembre, sur le plateau d’On est en direct. Pour le Premier ministre, Éric Zemmour est avant tout “un commentateur“.Il manie les idées, il a le droit d’avoir les siennes, je ne les partage pas“, a déclaré le chef du gouvernement sur France 2.

A Suivre en Direct à partir de 00h10

 

Posted in .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *