Rentrée sous haute surveillance : Macron et Blanquer en visite dans une école de Melun

Emmanuel Macron se rend ce lundi matin, jour d’une rentrée sous surveillance sanitaire pour les maternelles et primaires, dans une école de Melun, pour échanger avec des élèves et des enseignants, accompagné du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Cette visite vise à “les remercier de leur engagement depuis le début de la crise et aborder avec eux le cadre sanitaire spécifique aux écoles et les moyens mis en œuvre pour assurer la continuité pédagogique“, indique l’Élysée dans un communiqué.

Une rentrée sous haute surveillance

Ce lundi 26 avril, six millions et demi d’élèves de maternelle et de primaire vont faire leur retour à l’école, alors que collégiens et lycéens effectueront une dernière semaine de cours à distance. Une rentrée sous haute surveillance, pas tout à fait comme les autres.

Une réouverture contestée des écoles

Nous maintenons un protocole sanitaire strict“ a lancé ce jeudi le ministre de l’Éducation nationale. “La stratégie “tester, alerter, protéger“, nous permet d’ouvrir les écoles, pour une année aussi normale que possible“.

Les chiffres ne sont pas encourageants“ a déploré pour sa part ce lundi matin sur BFMTV le professeur Eric Caumes, infectiologue et chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Rouvrir les écoles “ce n’est pas très raisonnable mais on suit les décisions politiques“, a-t-il souligné.

Même constat pour le Snes-FSU. “Il reste encore beaucoup trop de flou et les annonces ministérielles sont loin de lever toutes les inquiétudes en matière sanitaire et pédagogique“ : tel est le constat que fait le syndicat enseignant, pour qui le compte n’y est pas.

Un renforcement du protocole sanitaire

Cette rentrée s’accompagnera notamment d’un renforcement du protocole sanitaire avec d’une part, la montée en puissance de tests salivaires dans les maternelles, primaires et collèges. Un objectif de 600.000 tests salivaires hebdomadaires est souhaité par le gouvernement d’ici mi-mai. Par ailleurs, comme au mois de mars, dès qu’un cas de Covid-19 sera détecté dans une classe, elle sera fermée. “Je préfère avoir à fermer 1 % des classes que 100 % des écoles“, a expliqué le ministre en fin de semaine.

Les cantines : un maillon faible

Il n’y a pas de changement pour la cantine. “Nous allons quand même, à partir de maintenant, recommander aux parents de ne pas envoyer leur enfant à la cantine quand ils peuvent le faire“ a indiqué jeudi Jean Michel Blanquer. Des propos complétés hier par le ministre, qui a lui même qualifié une nouvelle fois ces dernières sur RTL  de “maillon faible” du dispositif. Des propos déjà tenus dans la semaine par le ministre, qui avait déclaré sur Franceinfo : “Quand on peut avoir son enfant chez soi pour le déjeuner, c’est mieux.“ “Ce n’est pas complètement nouveau, mais c’est vrai qu’on peut souligner cette recommandation. C’est aussi bien de façon à ce qu’il y ait moins d’enfants à la cantine, que ce soit les enfants qui en ont le plus besoin qui puissent bénéficier de la cantine“, avait-il ajouté.

 

 

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