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Réforme des retraites : appel à la grève nationale le 5 juin

5 juin

À l’appel de la CGT et de plusieurs organisations syndicales, une journée de grève et de manifestations est prévue ce mercredi 5 juin en France. Une mobilisation, pour l’abrogation de la réforme des retraites, alors que ce même jour l’Assemblée nationale se prononcera sur une proposition de résolution des communistes visant à abroger la réforme de 2023.

Une nouvelle journée de manifestations et de grève au programme. En tête du cortège parisien lors de la mobilisation syndicale du 1er-Mai, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a annoncé que des manifestations seraient organisées le jeudi 5 juin en France. Objectif ? Abroger la réforme des retraites de 2023.

Cette journée de mobilisation se tient le jour de l’examen d’une proposition de résolution des députés communistes visant à abroger la réforme, qui donnera lieu à un vote à la portée symbolique, lors de la “niche“ parlementaire de leur groupe.

Quelles revendications ?

L’abrogation de la réforme des retraites

“Nous exigeons l’abrogation de la réforme des retraites qui ne passe toujours pas et qui fait des ravages“, a déclaré la représentante de la CGT. “Le 5 juin, nous appelons l’ensemble des salariés à manifester. Cette réforme est passée sans vote des parlementaires.“ Un appel à la mobilisation auquel se sont associés plusieurs autres organisations syndicales FSU, ainsi que d’autres comme la CGT des services publics, la CGT FAPT, le SNJ-CGT, et Force Ouvrière dans certains départements. L’Union Confédérale des retraités de la CGT (UCR-CGT), qui se joint au mouvement de grève nationale, appelle pour sa part “l’ensemble des retraités à se mobiliser massivement, le 5 juin, aux côtés des salariés, du privé comme du public, pour la revalorisation des pensions et la reconquête d’une protection sociale intégrale et solidaire“. Le syndicat pointe notamment la mesure envisagée par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, qui n’écarte pas la suppression de l’abattement fiscal de 10% des retraités.

Une mobilisation pour les salaires, les emplois

Au-delà de la seule question des retraites, la journée du 5 juin porte aussi des revendications économiques plus larges :

  • l’augmentation des salaires, face à l’inflation et à la dégradation du pouvoir d’achat des salariés et des retraités ;
  • la défense de l’emploi, avec la demande de mesures pour stopper les suppressions de postes ;
  • la  défense des services publics, incluant la revalorisation du point d’indice, la titularisation des emplois précaires et le maintien d’une prise en charge maladie à 100% ;
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Quels secteurs impactés ?

La mobilisation ce 5 juin devrait toucher divers secteurs d’activité : l’Éducation (enseignants, personnels administratifs), la Fonction publique (État, territoriale, hospitalière), les collectivités territoriales, la Santé et l’action sociale, l’Énergie, notamment. La mobilisation devrait être particulièrement importante dans les transports, en particulier à la SNCF (et potentiellement dans le transport aérien et local). La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a ainsi maintenu dans un communiqué du 28 mai son appel à la grève des conducteurs (ADC) et des contrôleurs (ASCT) pour le jeudi 5 juin, malgré de nouvelles négociations avec la direction de SNCF Voyageurs le 27 mai. Sud Rail et le collectif national ASCT ont décidé pour leur part de ne pas s’inscrire dans ce mouvement du 5 juin, préférant des actions “moins prévisibles“.

Quelles manifestations ?

De nombreux rassemblements et manifestations sont prévues sur tout le territoire. Dans la capitale, le cortège s’élancera à 14 heures de l’École militaire (7e arr.). Dans les principales grandes villes de France, rendez-vous est donné à :
  • Bordeaux : 10h30, place de la République ;
  • Lille : 14h30, Porte de Paris ;
  • Lyon : 11h00, place d’Arsonval ;
  • Marseille : 10h30, Vieux port ;
  • Montpellier :  10h30, place Albert Ier
  • Nantes : 14 h00, place de Bretagne ;
  • Nice : 14h00, place Massena ;
  • Rennes : 11h00, place de la République ;
  • Strasbourg : 13h30, Plac de Bordeaux ;
  • Toulouse : 14h00, métro Jaurès.

De cortèges s’élanceront également dans les villes de moindre importance, notamment à :

  • Amiens : 14h30,  Maison de la culture ;
  • Angers : 11h00, place du ralliement ;
  • Avignon : 10h30, Cité administrative  ;
  • Auxerre : 14h00, devant l’hôpital
  • Bayonne : 10h30, place Sainte-Ursule ;
  • Cholet : 10h30, place Travot ;
  • Carcassonne : 11h00, devant la gare ;
  • Dieppe : 10h30, sous-préfecture ;
  • Dole : 10h30, sous-préfecture ;
  • Évreux : 12h00, préfecture ;
  • Grenoble : 10h00,  place de Verdun ;
  • Metz : 11h00, place de la République ;
  • Nevers : 10h30, place Carnot ;
  • Pau : 10h30, préfecture ;
  • Périgueux : 10h30, palais de justice ;
  • Reims : 10h00, Maison des Syndicats (15 bd de la paix) ;
  • Rouen : 10h00, Cours Clémenceau ;
  • Saint-Brieuc : 14h00, parc des promenades ;
  • Saint-Étienne : 10h30, Bourse du Travail ;
  • Toulon : 11h00, place de la Liberté ;
  • Valence : 13h30, Fontaine Monumentale ;
  • Vesoul : 10h00, place Edwige Feuillère …

La carte des mobilisations