L’étymologie du mot renvoie à un autre terme lui-même chargé d’ambiguïté: peuple. Né au XIXe siècle des deux côtés de l’Atlantique, le populisme symbolisait alors la mobilisation du peuple contre les élites. En mutation constante, il incarne aujourd’hui à lui seul l’angoisse démocratique du moment : Trump, Le Pen, Erdogan, ou encore Orban en Hongrie.Lire la suite
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COP 21 : le Bâtiment se mobilise

Alors que la France accueille la 21e conférence pour le climat, le Bâtiment se mobilise pour réussir la transition énergétique. Reconnu comme un acteur majeur de la lutte contre le réchauffement climatique, le secteur de la Construction s’engage face aux défis du climat. Un levier d’action reconnu pour la première fois par les acteurs de la COP 21.
Désigné comme l’un des plus gros consommateurs d’énergie de la planète, le secteur du Bâtiment est aujourd’hui au cœur de la lutte contre les dérèglements climatiques. Il est vrai que la construction joue un rôle majeur : rien qu’en France, elle produit au total chaque année près du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, même si ils ont été divisés par trois depuis 1979 grâce aux efforts de la profession.
Les nouveaux enjeux du travail répétitif
Si de nombreuses activités du BTP ne correspondent pas strictement à la définition actuelle du travail répétitif, elles génèrent des contraintes à l’origine de TMS, en progression de 16% en moyenne chaque année. La prévention de ces risques différés prend donc tout son sens. D’autant que le critère d’intensité fixé par la nouvelle définition du travail répétitif devrait faire bouger le curseur.
Définie aujourd’hui « par la répétition d’un même geste, à une cadence contrainte, imposée ou non par le déplacement automatique d’une pièce ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini », la notion de travail répétitif va céder prochainement la place à une nouvelle définition issue du rapport Sirugue remis le 28 septembre dernier au Gouvernement.
Chômage : l’idée d’un bonus/malus sur les contributions fait son chemin
Taxer les employeurs qui recourent de manière abusive aux contrats de courte durée : c’est ce que propose le Conseil d’analyse économique dans une note publiée le 7 octobre. L’idée étant de moduler les cotisations patronales des entreprises en fonction du coût induit pour l’assurance chômage.
Instaurer un mécanisme de bonus/malus sur les contributions patronales à l’assurance chômage en fonction du comportement des entreprises face à l’emploi : l’idée est ancienne mais n’a jamais vraiment abouti. Certes depuis 2013, la modulation du taux de ces contributions en fonction du type de contrat et de sa durée permet de majorer la cotisation employeur pour les CDD de moins de 3 mois. Mais des pans entiers des contrats courts échappent à cette surtaxation.
Projet de réforme du Code du travail : chantier explosif ou pétard mouillé ?

Le rapport Combrexelle sur la négociation, collective, le travail et l’emploi donne le coup d’envoi à une nouvelle réforme du droit du travail. Ni table rase, ni réforme a minima, il propose rien de moins qu’une refondation du droit du travail. Très loin toutefois du « big bang » libéral annoncé.
Sur le papier, ce rapport remis au premier ministre le 9 septembre dernier, préconise une véritable révolution culturelle. L’objectif étant d’alléger un Code du travail jugé trop complexe, illisible, et constituant un frein à l’embauche et à la compétitivité des entreprises.
BTP : recherche main d’œuvre qualifiée à l’horizon 2022

Selon les projections d’un rapport récent de la Dares, l’emploi dans le BTP pourrait bien être littéralement boosté dans les années à venir. Le secteur pourrait offrir quelques 554.000 postes à l’horizon 2022, dont 128.000 créations d’emploi sur la période 2012-2022. Un scénario, qui bien que profitant avant tout aux cadres, ne laisse pas les ouvriers qualifiés sur le bord de la route.
Gel des embauches, suppression de postes… le secteur de la construction mis à mal n’en finit plus de panser ses plaies. Et pourtant, si l’on en croit le rapport de la Dares sur « les métiers en 2022 », le BTP serait bien une filière d’avenir.
Vers la promulgation de lois prochaine à durée déterminée ?
Trop de textes tuerait-il la loi ? C’est en tout cas le constat du secrétaire d’état à la réforme de l’état, Thierry Mandon, qui propose l’adoption de lois à durée déterminée pour lutter contre l’inflation législative.
Mal récurrent français, l’inflation législative ne cesse d’empirer, sans que les alternances gauche-droite n’y changent grand chose. En 40 ans le Journal Officiel, la bible de la législation française, est ainsi passée de 13.000 à près de 23.000 pages, soit une augmentation de 75 %. Et l’année 2015 ne devrait pas être en reste comme le constate Thierry Mandon lors d’un entretien récent donné dans la Presse.
Crowdfunding : une véritable alternative pour les PME/TPE

Un français sur deux se déclare prêt à financer une petite ou moyenne entreprise via une plateforme de financement participatif. Une manne financière estimée à 75 milliards d’euros pour les PME et les TPE. En pleine expansion, la formule constitue une véritable source de financement alternatif pour les projets entrepreneuriaux.
L’essor de ces plateformes nées au début des années 2000 ne se dément pas. L’idée est simple : aider des PME/TPE à récolter des fonds auprès de particuliers grâce à un système de prêt ou de don leur permettant de financer un projet ou d’entrer au capital d’une entreprise.
Ecart salarial hommes-femmes : les bons et mauvais élèves de la zone euro

Selon les chiffres publiés par Eurostat, l’écart de salaire entre les hommes et les femmes s’élevait en 2013 à 16,4% dans l’Union européenne. Juste en dessous de la moyenne, la France se situe au même niveau que la Suède, pourtant jugée progressiste. La grande surprise vient de l’Allemagne qui fait figure de mauvais élève.
Après les chiffres de l’APEC sur les écarts de salaires hommes/femmes en France, ce sont les données dans l’Union européenne qui ont été dévoilées le 5 mars par Eurostat,l’office européen de statistiques.
Présentéisme : une ardoise chiffrée entre 14 et 25 milliards d’euros par an
Alors que l’absentéisme est souvent pointé du doigt comme étant une source de perte majeure, avoir des salariés physiquement présents au travail, mais non productifs, serait en réalité bien plus coûteux pour les employeurs
Trop de travail tuerait-il le travail ? Au Japon, où ne pas prendre de vacances est quasiment une question d’honneur, le gouvernement a décidé de réagir contre le surinvestissement des salariés. Les travailleurs nippons qui disposent de 20 jours de vacances par an à partir de 6,5 années d’ancienneté, devront sans doute dès l’an prochain, poser 5 jours de congés minimum par an. Une révolution dans un pays où la moitié des jours de repos ne sont pas pris.