Alors que l’opposition réclame une commission d’enquête pour faire la transparence sur l’annulation surprise du contrat d’achat de 12 sous-marins français par l’Australie, Jean-Yves Le Drian est entendu par la commission des affaires étrangères du Sénat, ce mercredi à partir de 18h30.
#SousMarins : le ministre des affaires étrangères Jean Yves Le Drian sera @#auditionné mercredi 29 septembre au Sénat sur les conséquences de l'annulation du "contrat du siècle" https://t.co/99wZd7ALFz #sousmaringate pic.twitter.com/ICP0xTmdA7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 28, 2021
Le 15 septembre dernier, lorsque l’annonce d’un partenariat de sécurité dans la zone indopacifique entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni était tombée, en même temps que l’annulation de ce contrat de 56 milliards d’euros, le ministre des Affaires étrangères avait réagi en parlant de “coup dans le dos“. “Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump“, avait-t-il ajouté.
"C’est très symbolique. Il y a eu une rupture de confiance."@JY_LeDrian, ministre des Affaires étrangères, sur l’affaire du contrat de sous-marins rompus par l’Australie.
▶️ #JT20HWE @LaurentDelahous pic.twitter.com/ifZKLRlKdr
— Info France 2 (@infofrance2) September 18, 2021
Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, n’a pas fermé la porte à la création d’une commission d’enquête sur ce dossier, réclamée par le groupe socialiste ou encore par la sénatrice centriste Nathalie Goulet. Mais une série d’auditions va d’abord être conduite. A l’Assemblée nationale, une telle commission d’enquête a été réclamée par plusieurs responsables de l’opposition, mais pour l’heure, la majorité privilégie là aussi la voie des auditions pour faire “la transparence“.
Suivre l’audition en Direct
La première partie de cette audition, prévue à 18h30, sera diffusée en direct sur le site Public Sénat, a précisé la commission des Affaires étrangères et de la Défense mardi dans un communiqué.
Un hommage national sera rendu au sergent Maxime Blasco, ce mercredi 29 septembre, aux Invalides. Le cortège funéraire franchira auparavant le pont Alexandre III à Paris, comme le veut la tradition, aux alentours de 15h. Après quoi le président de la République présidera l’hommage de la Nation au sergent dans la cour d’honneur des Invalides à partir de 16h30.
Âgé de 34 ans, le soldat français du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a été tué au combat au Mali vendredi 24 septembre, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Son décès porte à 52 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane.
Ce matin au Mali, dans un combat contre un groupe armé terroriste, le caporal-chef Maxime Blasco du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces est mort. La Nation pense à sa famille, à ses proches, aux hommes et aux femmes de son régiment.https://t.co/t7cL7W0Gqg
— Élysée (@Elysee) September 24, 2021
Tué “au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement“ des forces jihadistes dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso, le sergent Maxime Blasco en était à son quatrième engagement dans l’opération Barkhane en trois ans. Qualifié de “héros“, il avait déjà été plusieurs fois décoré pour ses actes de bravoure lors de missions. En juin, il avait notamment reçu la médaille militaire “pour la valeur exceptionnelle de ses services“, selon l’Élysée. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle.
Erwan Le Calvez : "Maxime Blasco était un super-héros" – 25/09 https://t.co/zdTzYZXsVC
— News Addict France (@NewsAddictFR) September 26, 2021
Emmanuel Macron installe ce mercredi à l’Elysée la commission baptisée “Les Lumières à l’ère numérique“, dite “commission Bronner“, du nom du sociologue auteur d’Apocalypse cognitive (PUF). Présidée par le professeur de sociologie à l’Université de Paris et spécialiste des croyances collectives Gérald Bronner, elle devra rendre un rapport dans les trois mois pour proposer des solutions pour “rendre attractifs les discours raisonnables“ et pour lancer un débat sur les manières de s’informer.
Cette commission vise “mesurer les dangers du numérique sur la cohésion nationale et nos institutions afin de mieux y faire face“, ainsi que l’a résumé l’un de ses concepteurs à l’Express, qui s’est penché sur les motivations du chef de l’Etat. Avec pour objectif de reconstruire un champ démocratique apaisé et lutter contre les fake news qui envahissent les réseaux sociaux. “Internet est un outil technologique formidable, a expliqué ce mardi le sociologue sur RTL. Il ne s’agit pas de revenir en arrière. Il s’agit simplement de se poser les conditions, finalement, de la possibilité de ce débat.“
Pourquoi et comment Emmanuel Macron a décidé de s'attaquer au complotisme https://t.co/55fOwPBpX5 pic.twitter.com/J8uJCIE85L
— L'Express (@LEXPRESS) September 27, 2021
L’état de grâce est terminé. Comme leurs ainés, plus de 5 millions d’adolescents âgés d’au moins 12 ans et deux mois vont être désormais concernés par le pass sanitaire. A partir de ce jeudi 30 septembre, ils devront présenter le fameux sésame pour accéder à différents lieux où il est déjà exigé. Les jeunes mineurs devront ainsi être munis du QR code attestant d’une vaccination complète, d’un test négatif de moins de 72h ou d’un certificat de rétablissement du Covid-19 datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.
L’entrée en vigueur de la mesure pour ces jeunes, prévue dans un premier temps le 30 août, avait été reportée au 30 septembre après un vote des députés en juillet. Début septembre, le gouvernement a également décidé de repousser de deux mois l’âge d’entrée dans le pass pour les adolescents, afin de leur permettre d’être vaccinés.
Les lieux concernés
Le pass sanitaire sera requis dans tous les lieux et lors des évènements où ce laissez-passer est déjà requis pour les adultes : cinémas, salles de sports, piscines, restaurants, cafés, salles de jeu… Il sera également exigé pour la pratique d’une activité sportive, hors cadre scolaire.
“Le seul moment où ça ne s’applique pas, c’est quand on fait de l’éducation physique et sportive en milieu scolaire“, a précisé Jean Michel Blanquer, mardi sur franceinfo. En ce qui concerne le contrôle du pass dans les clubs sportifs, “la règle qui a été retenue c’est qu’on ne le présente qu’une fois“, a ajouté le ministre de l’Education nationale.
Pass sanitaire obligatoire pour les ados :"Pour les activités sportives, le pass sanitaire s'appliquera, en intérieur et en extérieur, sauf en milieu scolaire", annonce Jean-Michel Blanquer pic.twitter.com/uG3FpWuerU
— franceinfo (@franceinfo) September 28, 2021
En revanche, l’accès aux établissements scolaires n’est pas conditionné à la présentation du pass sanitaire. Il restera cependant obligatoire à l’occasion de sorties scolaires organisées dans des lieux susceptibles d’accueillir du public au même moment. Si un créneau est spécialement réservé aux élèves, alors il ne sera alors pas à présenter.
Près de 64% des adolescents déjà vaccinés
Selon les derniers chiffres, au 27 septembre, 63,89% des jeunes de 12 à 17 ans, ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet. Soit, quelque 3,3 millions d’adolescents en capacité de présenter un pass sanitaire. 72,08% de ces jeunes ont reçu au moins une dose et près de 1,5 million n’ont encore reçu aucune injection. La campagne de vaccination lancée à la rentrée par le gouvernement dans les établissements scolaires, n’a pour l’heure eu que des effets limités. Moins de 30 000 doses ont été injectées dans ce cadre, selon des chiffres communiqués mardi par le ministère de la Santé.
Population vaccinée par tranches d'âge, avec quasiment 2 adolescents sur 3 complètement vaccinés.
[L'aire de chaque rond est proportionnelle au nombre d'habitants dans la catégorie d'âge]. #Covid19 pic.twitter.com/Dj429opQ6G
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) September 28, 2021
Pour le douzième week-end consécutif, les opposants au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale vont de nouveau défiler à travers la France, ce samedi 2 octobre.
Une mobilisation en baisse depuis plusieurs semaines
Alors que les deux derniers week-ends avaient déjà marqué le pas de la mobilisation, la décrue du mouvement contre le pass sanitaire s’est poursuivie. D’après le ministère de l’Intérieur, 63.700 personnes se sont rassemblées samedi 25 septembre pour revendiquer le retrait du pass sanitaire et et la fin des “mesures liberticides »“.
63.700 personnes (contre 80.000 le 18 mars) ont défilé dans l'Hexagone contre le pass sanitaire lors de ce 11e samedi de mobilisation, a annoncé le ministère de l'Intérieur #Manifs25septembre #PassSanitaire pic.twitter.com/cCt5YSur08
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 25, 2021
Déjà la semaine précédente, les chiffres étaient nettement descendus à 80.000 manifestants. Le week-end du 11 septembre, le ministère avait comptabilisé 121.000 participants à travers le pays. Au plus fort de la mobilisation, le 7 août, 237.000 personnes s’étaient réunies.
Reste que la mobilisation pourrait rebondir cette semaine en raison des dernières annonces du gouvernement sur le pass sanitaire, mercredi 29 septembre. L’exécutif entend en effet “maintenir la possibilité d’y recourir jusqu’à l’été 2022″, prolongeant ainsi sa possible utilisation au-delà de la présidentielle. Un projet de loi en ce sens doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres.
“Ce que nous voulons, ce que nous allons proposer au Parlement, c’est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu’à l’été, la possibilité d’y recourir“, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres, alors que la possibilité légale de mise en place du passe arrive à échéance le 15 novembre.
Trois manifestations à Paris
Trois cortèges défileront dans les rues de la capitale, ce samedi 2 octobre.
Place Denfert-Rochereau- Place de la Nation (“Gilets Jaunes“)
Une première manifestation organisée à l’initiative des “Gilets Jaunes“ s’élancera de la place Denfert-Rochereau dans le 14ème arrondissement, en direction de la place de la Nation dans le 11ème arrondissement. Rendez-vous est donné à 12h30, pour un départ du cortège à 14 h. Itinéraire : boulevard Arago > Boulevard saint-Marcel > boulevard de l’hôpital > place Valhubert > pont d’Austerlitz > place Mazas > quai de la Rapée > Boulevard Diderot.
#PasseSanitaire #Manifs2octobre : ils ne relâchent pas la pression. Pour le 12e samedi consécutif ls #GiletsJaunes appellent à manifester à Paris ce samedi. 📆 RDV est donné à 12h 🕛 pr 1 départ du cortège à 14h 🕑 de la pl. Denfert-Rochereau en direction de Nation. Itinéraire 👇 pic.twitter.com/1bPtI9VV71
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 1, 2021
Place Salvador Allende- Place de Fontenoy (Les Patriotes)
Une nouvelle fois, le président des Patriotes, Florian Philippot, donne rendez-vous ce samedi 2 octobre à ses partisans. L’ex numéro 2 du RN et figure du mouvement anti-pass sanitaire, organise à Paris un “défilé pour la liberté“. Rendez-vous est donné à 14h, place Salvador Allende (7e), pour une manifestation en direction de la place Fontenoy (7e).
♦️Attention le départ pour le cortège national à Paris pour #manifs2octobre est Place Salvador Allende (Paris 7) ! 14h toujours.
Au moment où pour la première fois les anti-Pass gagnent du terrain dans les sondages, il faut être très nombreux et mobilisés ! 🇫🇷⤵️ pic.twitter.com/C2iqGF8xUD— Florian Philippot (@f_philippot) October 1, 2021
Place Laroque (Union Citoyenne Pour La Liberté)
Toujours à Paris, l’“Union Citoyenne Pour La Liberté“ se mobilise ce samedi aux côtés de professionnels de la santé. L’UCPL appelle à un rassemblement à 14h place Pierre-Laroque (7e), près du Ministère de la Santé.
#PassSanitaire #Manifs2octobre : l'@union_liberte se mobilise ce samedi 2 octobre aux côtés de professionnels de la santé lors d'un rassemblement prévu à 14h place Pierre-Laroque (7e), près du Ministère de la Santé pic.twitter.com/X8JVIiTdIe
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 1, 2021
Près de 200 rassemblements dans toute la France
Comme chaque semaine, de nombreuses manifestations sont également prévues en régions. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro jean Jaurès), à Lille (14 pl. de la République) ou encore à Lyon (14h Métro Brotteaux). Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Aix en Provence (10h La Rotonde), Beauvais (14h devant la mairie), Draguignan (14h sous-Préfecture), Grenoble (14h Place de Verdun), le Havre (14h Terminus du Pré Fleuri), Saint-Étienne (15h Esplanade du Musée de la Mine), pour n’en citer que quelques unes.
Des périmètres d’interdiction de manifester
A Montpellier où un cortège partira à 14h de la place de la Comédie, la préfecture de l’Hérault a une nouvelle fois interdit par arrêté, les manifestations dans le centre-ville, entre 10 heures et 20 heures, en dehors d’un itinéraire déterminé : Place de la Comédie → Rue de Maguelone → Rue de la République → Boulevard du Jeu de Paume → Boulevard Ledru Rollin → Rue François Franque / Rue la Blottière → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.
#PassSanitaire #Manifs2octobre A #Montpellier, le @Prefet34 a une nouvelle fois interdit la manifestation anti-pass sanitaire de ce samedi, entre 10h et 20h dans le centre ville, en dehors d'un itinéraire déterminé ⤵️
📝 Le communiqué https://t.co/MjHOsV1g8A pic.twitter.com/IxJdrciBZX— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 1, 2021
A Epinal, dans les Vosges, la préfecture a interdit par arrêté préfectoral ce samedi 2 octobre, “toute manifestation revendicative“, de 12h à 20h dans certaines rues de la ville.
#PasseSanitaire #Manifs2octobre A Épinal, le @Prefet88 a interdit par arrêté préfectoral toute #manifestation revendicative ce samedi 2 octobre de 12h00 à 20h00 dans certaines rues de la villehttps://t.co/MdgWpaMstP pic.twitter.com/mXWfTqq8mM
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 1, 2021
A Nancy, le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet a confirmé lundi lors du conseil municipal qu’il n’envisageait pas de prolonger la mesure d’interdiction de manifestation, mis en place le week-end du 11 et 12 septembre 2021. Ce samedi 2 octobre, les manifestants contre le pass sanitaire pourront ainsi revenir dans le centre-ville, à l’exception toujours du secteur autour de la place Stanislas. “Il m’appartient de garantir l’intégrité de la place Stanislas“, a rétorqué le préfet face aux élus. Pour lui, les conditions ne sont pas réunies pour garantir la sécurité des passants et des établissements. “Je comprends le souhait mais tant qu’un groupuscule violent sera actif en Meurthe-et-Moselle je serai dans l’obligation d’interdire la place Stanislas“, a t-il indiqué.
La liste des manifestations en France, samedi 2 octobre 2021
Déployés sur le terrain, tracts en main depuis septembre, les adhérents de La République en marche (LREM) se retrouvent, en point d’orgue de ce début de campagne présidentielle, les 2 et 3 octobre à Avignon (Vaucluse), pour leur “campus“ de rentrée. Même sans candidat officiel, le mouvement entend en faire une démonstration de force militante, avec 4.300 Marcheurs inscrits, soit 1.300 de plus que le raout d’il y a deux ans à Bordeaux.
Présidentielle 2022 : LREM se réunit à Avignon, le coup d’envoi de la campagne d’Emmanuel Macron ? – Radio classique https://t.co/Y7SMffarBX
— Eric Vander Steen (@Eric_vds) October 1, 2021
Ce rassemblement sera aussi l’occasion de répondre à la volonté affichée du président du MoDem, François Bayrou, de rassembler les familles de la majorité présidentielle dans une même “coopérative“ d’ici à Noël. “Il y aura l’expression de notre volonté commune de faire encore plus ensemble“, assure un responsable LREM, tout en prévenant : “Ces réflexions ne doivent pas venir gêner ce qui doit se passer avant 2022.“
Le Direct
Le programme des 2 jours
Au programme de ces deux jours :
- Des plénières militantes et politiques,
- Des ateliers en présence de nos ministres et d’experts renommés,
- Des séances de questions réponses et d’échanges informels avec ministres et responsables politiques,
- Des formations pour s’approprier notre bilan et préparer ensemble la mobilisation sur le terrain et le numérique.
Ces parcours de réflexion et de débat s’articuleront autour de 3 thèmes clés : l’indépendance française et européenne, le travail et le mérite comme priorité de la sortie de crise, et le nouveau pacte à bâtir entre les Français.
LaREM-livret-programme-Campus21-interactif (1)Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sera à Paris de lundi à mercredi pour une réunion de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) . Il “rencontrera également ses homologues français afin de poursuivre les discussions sur le renforcement de la relation vitale entre les Etats-Unis et la France sur une série de questions“, notamment “la sécurité dans la région indo-pacifique“, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.
.@SecBlinken will travel to Paris and Mexico City from October 4-8, where he’ll chair the Ministerial Council Meeting of the @OECD and participate in the U.S.-Mexico High Level Security Dialogue. https://t.co/jTv8O0SeRi
— Ned Price (@StateDeptSpox) October 1, 2021
Crise des sous-marins: le chef de la diplomatie américaine en mission de «câlinothérapie» à Paris https://t.co/4cfgEhJxON
— Le Figaro Inter (@Figaro_Inter) October 4, 2021
Rétablir la confiance
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rencontrera mardi M. Blinken a confirmé samedi 2 octobre, le Quai d’Orsay. Il s’agit, selon Paris, d’une nouvelle étape vers le “rétablissement de la confiance“ entre les deux pays, mise à mal après l’annulation par l’Australie d’une commande de sous-marins français au profit d’un accord avec les États-Unis. “Les deux ministres auront un échange approfondi dans la continuité de leur rencontre à New York le 23 septembre, afin d’identifier les étapes susceptibles de permettre un rétablissement de la confiance entre nos deux pays“, a précisé la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre.
Pour exprimer sa colère, la France avait notamment rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis, avant de le renvoyer la semaine suivante. “Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a rupture majeure de confiance.“ […] “Il y a crise“, avait dénoncé samedi 18 septembre, Jean Yves Le Drian, lors d’un entretien au 20h de France 2.
▶️ 🗣 @JY_LeDrian, ministre des Affaires étrangères Affaire du contrat de #SousMarins rompus par l’Australie
“Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a rupture majeure de confiance." […] "Il y a crise." #JT20HWE @LaurentDelahous pic.twitter.com/gLdzy98KPl— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 18, 2021
Alors que le gouvernement français avait évoqué un “coup dans le dos“ et une “décision brutale“, Joe Biden et Emmanuel Macron avaient fini par trouver un terrain d’entente, lors d’un appel le 22 septembre, pour tenter de tourner la page, en lançant notamment “un processus de consultations approfondies pour rétablir la confiance.“
1/2 #SousMarinGate Joe Biden et Emmanuel Macron qui se rencontreront en oct. ont décidé hier de lancer 1 processus de consultations approfondies pr rétablir la confiance et à proposer des mesures concrètes pr atteindre des objectifs communs", indiquent-ils ds 1 communiqué commun pic.twitter.com/NfvUknu4V4
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 23, 2021
La mesure avait été annoncée par le gouvernement. “A partir du lundi 4 octobre, dans les départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seul de 50 pour 100.000 habitants, le protocole sanitaire passera en niveau 1, ce qui signifie essentiellement que l’obligation du port du masque à l’école primaire y sera levée“, avait indiqué, mercredi 22 septembre, son porte-parole, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres. Un décret du 29 septembre, publié le 30 septembre au Journal Officiel, est venu “mettre en musique“ cette décision.
La liste des 47 départements concernés
Ce décret fixe la liste des départements non-visés par la fin du port du masque dans les écoles primaires. Par déduction, 47 départements sont autorisés à lever ces restrictions à partir de ce lundi 4 octobre, soit six de plus que lors de l’annonce de la mesure par le gouvernement. Sont concernés, les territoires où “le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants“, sur cinq jours consécutifs, comme l’avait expliqué Gabriel Attal, le 22 septembre.
Dans le détail, le port du masque à l’école élémentaire est levé dès ce lundi dans les départements suivants : l’Aisne, L’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, la Haute-Loire, la Haute-Marne, la Haute-Saône, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne.
Attention ! La levée de l’obligation du port du masque dans les écoles élémentaires de ces départements ne concernera que les élèves. Les enseignants, comme l’ensemble du personnel “intervenant auprès des élèves“ dans ces établissements, devront continuer de le porter.
Les mesures sanitaires dans les écoles, dont le port du masque obligatoire, restent en revanche inchangées dans les 54 départements visés par le décret du 29 septembre, dont tous ceux d’Ile-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Idem en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique, en Guyane et à Mayotte.
Une liste amenée à évoluer
Au regard des conditions sanitaires actuelles, la liste de ces 47 départements devrait évoluer rapidement. Dix départements pas encore concernés par l’assouplissement des mesures sont ainsi désormais sous la barre des 50 cas pour 100.000 habitants : le Nord, l’Oise, l’Aube, le Bas-Rhin, le Territoire de Belfort, les trois départements d’Aquitaine non encore concernés, la Savoie et la Loire.
Et au collège ?
Pour l’heure, les collèges ne sont pas concernés par la levée du port obligatoire du masque. Le ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer a toutefois évoqué la fin du port du masque en novembre, dans ces établissements. “Ce serait l’étape suivante. C’est trop tôt pour dire [quand].“ “On fait tout en fonction de la situation sanitaire. Si cela continuait à s’améliorer en octobre ou novembre, ce serait quelque chose que l’on pourrait envisager“, a-t-il déclaré le 23 septembre dernier, sur LCI.
Après l’école primaire à partir du 4 octobre, @jmblanquer a évoqué ce matin la fin du port du masque au #college. “Si cela continuait à s’améliorer en octobre ou novembre“ il pourrait ne plus y être obligatoire, a annoncé le ministre de l'Education https://t.co/Y9G5qDWwoY #masque pic.twitter.com/3m8DmTO6fk
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 23, 2021
L’intersyndicale CGT-FO-FSU- Solidaires, à laquelle se sont jointes les organisations étudiantes ou lycéennes Unef, Fidl, MNL et UNL, appelle mardi 5 octobre, à une journée de grève et de manifestations sur tout le territoire. La CFE-CGC, le syndicat des cadres n’a pas souhaité s’associer à ce mot d’ordre, jugeant les revendications de cette journée de mobilisation, trop larges.
Rentrée sociale : appel à la grève générale et à manifester le 5 octobre : « Très clairement, nous voulons une mobilisation massive »https://t.co/9xtz4BGhSu
— Les Echos (@LesEchos) August 31, 2021
Les revendications
Et il est vrai qu’elles le sont. Pêle-mêle, l’intersyndicale revendique :
- L’augmentation des salaires,
- l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
- un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
- la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
- l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
- un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
- la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
- Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.
Elle affirme également “l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.“
“Très clairement, nous voulons une mobilisation massive“ “visant une “majorité de salariés“ indique Catherine Perret pour la CGT, sans s’avancer sur un chiffre minimum de manifestants attendus. Centré sur une “rentrée sociale offensive“, cet appel à la mobilisation a été préparé minutieusement depuis fin juin, a-t-elle rappelé lors d’un point de presse. “Le gouvernement souffle continuellement le chaud et le froid. Un jour il veut réformer, le lendemain il explique que ce sera plutôt dans le programme pour l’élection présidentielle. Nous savons que nous pouvons mobiliser facilement, nous l’avons déjà fait“, affirme pour sa part, Frédéric Souillot, secrétaire confédéral de Force Ouvrière (FO).
Communiqué 5 octobreDes manifestations dans toute la France
Des manifestations sont à prévoir sur tout le territoire, ce mardi 5 octobre. 160 précisément, selon le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui était ce lundi l’invité de LCI.
A Paris, la préfecture de police de Paris a rejeté vendredi le parcours proposé par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unef qui allait de la place de la République à celle de la Concorde, en raison de la “proximité de ministère et de la place Vendôme“. Les syndicats indiquent avoir “déjà emprunté cet itinéraire et sans aucun problème“. Ils dénoncent auprès de l’AFP cette “entrave au droit de manifester“, mettant en avant “La volonté d’éloigner les cortèges syndicaux des lieux de pouvoir“. Interrogée par l’AFP, la préfecture de police de Paris fait valoir que “des discussions ont lieu avec les organisateurs et sont en cours“.
Au final quel itinéraire vont finalement emprunter les manifestants ce 5 octobre à Paris ? Selon la mairie de Paris Centre, le cortège partira toujours de la place de la République à 14 heures, pour rejoindre Chaussée d’Antin, en passant par le boulevard Magenta et la rue Lafayette.
#Manifs5octobre Après avoir vu l'itinéraire initial (République-Concorde) rejeté par la @prefpolice, le cortège parisien 🚶🏻♀️🚶🏻🚶🏼♂️ partira ce mardi de la pl. de la République à 14h00 🕑 , direction Chaussée d'Antin, en passant par le bd Magenta et la rue Lafayette #greve5octobre pic.twitter.com/bWi4K3WkoC
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 5, 2021
Les rassemblements en France du mardi 5 octobre 2021
Les prévisions de trafic
A la SNCF
Dans un tract, la fédération CGT des cheminots appelle à se joindre à la mobilisation du 5 octobre. “Face aux politiques d’austérité visant à déshumaniser les gares et les trains, la CGT invite les cheminot-e-s de l’Exploitation à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du mardi 5 octobre 2021 pour porter et gagner les revendications suivantes“ , indique le syndicat
- L’arrêt de la précarisation et l’embauche en CDI des CDD et intérimaires ;
- Le respect des cadres d’organisation pour répondre aux besoins du service public ;
- L’amélioration des conditions de travail ;
- La réouverture des guichets et des gares ;
- La prise en compte comme temps de travail effectif de la remise de service ;
- Le respect du dictionnaire des filières et l’arrêt de la polyvalence à outrance ;
- Une véritable reconnaissance de la pénibilité pour les métiers du Commercial ;
- L’augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail.
SURVEILLANCE GÉNÉRALE : RENDRE DU SENS AUX MÉTIERS !
EXIGEONS DE RÉELLES AVANCÉES MAINTENANT ! LE 5 OCTOBRE, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION ! pic.twitter.com/jG9coUc95I— Cgt cheminots P.E (@Cgt_pe) September 29, 2021
Au niveau national, la SNCF n’annonce pas de perturbations. La circulation des TGV, Thalys, Eurostar et Lyria sera “normale“,, tandis que le trafic des Intercités, Transilien sera “quasi normal“, avec “des adaptations locales éventuelles“, a indiqué la direction du groupe ferroviaire. Le trafic des TER en revanche “sera perturbé“, a précisé la SNCF. Ce sera notamment le cas en Normandie et en Occitanie où le groupe annonce 9 circulations sur 10 partiellement assurées par autocar.
ℹ️ Mardi 5/10, un mouvement social national interprofessionnel perturbera le trafic de vos #liOTrain sur la région #Occitanie
Retrouvez toutes les infos sur
📱 L’appli https://t.co/YLIDt1CHk3
💻 Le site https://t.co/nH8DNabnPA
🗃️ Fiches horaires dès lundi https://t.co/Vr9sAzqDhz pic.twitter.com/wR72wzMHFF— liO Train SNCF Occitanie (@lio_train_sncf) October 3, 2021
Certaines lignes de trains en Ile-de-France seront également perturbées. Ce sera le cas :
de la ligne D: 3 trains sur 4 en moyenne.
de la ligne E : 7 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Chelles Gournay.
9 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Villiers / Tournan.
de la ligne P : Trafic perturbé uniquement entre Meaux et La Ferté Milon.
de la ligne R : Trafic perturbé uniquement entre Melun et Montereau via Héricy.
Le trafic sera en revanche normal sur les lignes J et L.
Dans les transports urbains
A Paris, la CGT-RATP annonce avoir déposé un préavis de grève qui couvre toutes les catégories de personnel et tous les services, du lundi 4 octobre 2021 à 22h, au mercredi 6 octobre 2021, 7h00. La régie de transports en commun franciliens annonce toutefois pour la journée de mardi un “trafic normal“ sur les réseaux “métro, RER (A et B) et tramway“, sauf sur la ligne T3 “qui sera très perturbé“ . Le trafic y sera “interrompu toute la journée entre les stations Cité Universitaire et Porte de Vincennes“. Un service réduit sera mis en place entre les stations Pont du Garigliano et Cité Universitaire :
- le matin de 7h00 à 10h00 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min,
- l’après-midi de 16h30 à 20h30 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min.
Le trafic sera également interrompu sur l’ensemble de la ligne avant 7h00, entre 10h00 et 16h30 et après 20h30. La circulation des bus sera enfin quant à elle “légèrement perturbée“.
⚠️ 🚋 En raison d’un mouvement social du mardi 5 octobre, le trafic sera très perturbé sur la ligne. Les prévisions détaillées seront disponibles le lundi 4 octobre à 17H00 #T3a #RATP
— T3a (@T3a_RATP) October 3, 2021
Des perturbations sont également à prévoir en régions. Ce sera le cas à Toulouse où Tisséo annonce “des perturbations importantes“ sur son réseau bus et tram. Les deux lignes du métro fonctionneront quant à elles normalement. A Rouen, des perturbations sont donc à prévoir sur l’ensemble du réseau. A Nice, le réseau urbain et périurbain sera fortement impacté par ce mouvement social, néanmoins, certaines lignes de bus et tramway continueront de fonctionner pour assurer un service.
Dans les transports aériens
Aucune perturbation n’est à signaler ce lundi soir sur les liaisons aériennes et dans les aéroports français.
Écoles
Le principal syndicat du primaire, le SNUIipp-FSU ainsi que Sud Education appellent tous deux les personnels de l’Education Nationale à se mobilier ce 5 octobre. Les enseignants des écoles maternelles et élémentaires sont susceptibles de suivre cette journée d’action. Le SNES-FSU n’a en revanche pas appelé les enseignants des collèges et lycées à suivre le mouvement. Néanmoins, plusieurs sections locales l’ont fait, comme celles de Paris et d’Amiens. Pour les collèges et les lycées, les établissements ne savent pas à l’avance quels enseignants seront absents. Ces derniers n’ont en effet pas l’obligation de se déclarer gréviste et sous aucun délai. Les services gérés par les villes comme la restauration scolaire, les activités périscolaires et les crèches pourraient être également impactés par ce mouvement de grève. Contactez votre mairie pour connaitre les perturbations.
Services publics
Cinq fédérations syndicales de la Fonction publique appellent les fonctionnaires à participer à la grève de ce 5 octobre L’accueil d’une partie des services publics pourrait ainsi être perturbé. Les fédérations FO de la Poste et d’Orange appellent notamment leurs adhérents à se joindre au mouvement. La distribution du courrier pourrait ainsi être perturbée ce mardi.
A la veille d’un sommet entre l’UE et les Balkans occidentaux, Emmanuel Macron et ses homologues européens se retrouvent ce soir à Ljubljana, en Slovénie, pour une réunion “informelle” du Conseil européen.
“J’ai le plaisir de vous convier à notre dîner de travail informel le 5 octobre, en Slovénie, et au sommet UE-Balkans occidentaux, qui aura lieu le 6 octobre, à l’aimable invitation du Premier ministre Janša“. “Au cours de notre dîner de travail du 5 octobre, je souhaiterais que nous tenions un débat stratégique concernant le rôle de l’Union sur la scène internationale, compte tenu des derniers développements intervenus en Afghanistan, du partenariat de sécurité de l’AUKUS et de l’évolution de nos relations avec la Chine“, indique le président Charles Michel, dans sa lettre d’invitation aux membres du Conseil européen.
president-michel-s-invitation-letter-informal-european-council-and-wbLa défense et la sécurité européennes seront au coeur de ce diner informel. Certains dirigeants européens préfèreraient éviter de discuter de la crise entre la France, l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, espérant s’en tenir aux termes de l’appel entre le président français et son homologue américain Joe Biden. Mais ce n’est pas le point de vue de Paris. Dans son propos, Emmanuel Macron compte bien revenir ce soir sur son échange avec le président américain et démontrer en quoi “il y a là une opportunité à saisir“, selon les mots d’un conseiller, pour définir “quelles peuvent être les conditions“ du nouveau “partenariat“ avec les Etats-Unis.
Plus simplement, le président français veut expliquer à ses alliés européens que le choix n’est pas “binaire“, entre un partenariat avec les Américains et “une sorte de repli sur elle-même de l’Europe“. Paris en revanche ne compte pas faire adopter un texte ou des conclusions à 27 sur le sujet ce soir. Pour autant, le “dîner de famille“ ne sera pas inutile : “le grand avantage de ce type de dîner avec un spectre de discussion large [est] de permettre d’entrer dans les détails des positions,” explique le même conseiller. Une formule de langage qui signifie en creux qu’au-delà des expressions de solidarité européennes avec la France dans sa déconvenue australienne, les autres pays membres gardent toutefois des réserves sur comment aller de l’avant dans la région de l’indo-pacifique et dans la relation avec les Etats-Unis.
Plusieurs hauts responsables américains passent à Paris cette semaine, preuve s’il en fallait que les Etats-Unis veulent rebâtir une relation de confiance avec son allié français ou, à tout le moins en donner l’impression. Par ordre d’apparition : le secrétaire d’état, Antony Blinken, qui a rencontré le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne et s’est entretenu aujourd’hui avec le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. La sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques, Victoria Nuland, ainsi que la représentante au Commerce Katherine Tai sont également dans la capitale, pour la réunion ministérielle de l’OCDE.