L’agenda politique

Sep
29
mer
Crise des sous-marins : Le Drian face au Sénat @ Sénat
Sep 29 Jour entier

Alors que l’opposition réclame une commission d’enquête pour faire la transparence sur l’annulation surprise du contrat d’achat de 12 sous-marins français par l’Australie, Jean-Yves Le Drian est entendu par la commission des affaires étrangères du Sénat, ce mercredi à partir de 18h30.

Le 15 septembre dernier, lorsque l’annonce d’un partenariat de sécurité dans la zone indopacifique entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni était tombée, en même temps que l’annulation de ce contrat de 56 milliards d’euros, le ministre des Affaires étrangères avait réagi en parlant de “coup dans le dos.Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump“, avait-t-il ajouté.

Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, n’a pas fermé la porte à la création d’une commission d’enquête sur ce dossier, réclamée par le groupe socialiste ou encore par la sénatrice centriste Nathalie Goulet. Mais une série d’auditions va d’abord être conduite. A l’Assemblée nationale, une telle commission d’enquête a été réclamée par plusieurs responsables de l’opposition, mais pour l’heure, la majorité privilégie là aussi la voie des auditions pour faire “la transparence“.

Suivre l’audition en Direct

La première partie de cette audition, prévue à 18h30, sera diffusée en direct sur le site Public Sénat, a précisé la commission des Affaires étrangères et de la Défense mardi dans un communiqué.

Hommage national au sergent Maxime Blasco @ Hôtel des Invalides
Sep 29 Jour entier

Un hommage national sera rendu au sergent Maxime Blasco, ce mercredi 29 septembre, aux Invalides. Le cortège funéraire franchira auparavant le pont Alexandre III à Paris, comme le veut la tradition, aux alentours de 15h. Après quoi le président de la République présidera l’hommage de la Nation au sergent dans la cour d’honneur des Invalides à partir de 16h30.

Âgé de 34 ans, le soldat français du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a été tué au combat au Mali vendredi 24 septembre, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Son décès porte à 52 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane.

Tué “au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement“ des forces jihadistes dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso, le sergent Maxime Blasco en était à son quatrième engagement dans l’opération Barkhane en trois ans. Qualifié de “héros“, il avait déjà été plusieurs fois décoré pour ses actes de bravoure lors de missions. En juin, il avait notamment reçu la médaille militaire “pour la valeur exceptionnelle de ses services“, selon l’Élysée. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle.

 

La commission “fake news“ voit le jour @ Paris
Sep 29 Jour entier

Emmanuel Macron installe ce mercredi à l’Elysée la commission baptisée “Les Lumières à l’ère numérique“, dite “commission Bronner“, du nom du sociologue auteur d’Apocalypse cognitive (PUF). Présidée par le professeur de sociologie à l’Université de Paris et spécialiste des croyances collectives Gérald Bronner, elle devra rendre un rapport dans les trois mois pour proposer des solutions pour “rendre attractifs les discours raisonnables“ et pour lancer un débat sur les manières de s’informer.

Cette commission vise “mesurer les dangers du numérique sur la cohésion nationale et nos institutions afin de mieux y faire face“, ainsi que l’a résumé l’un de ses concepteurs à l’Express, qui s’est penché sur les motivations du chef de l’Etat. Avec pour objectif  de reconstruire un champ démocratique apaisé et lutter contre les fake news qui envahissent les réseaux sociaux. “Internet est un outil technologique formidable, a expliqué ce mardi le sociologue sur RTL. Il ne s’agit pas de revenir en arrière. Il s’agit simplement de se poser les conditions, finalement, de la possibilité de ce débat.

Sep
30
jeu
Le pass sanitaire entre en vigueur pour les adolescents @ France
Sep 30 Jour entier

L’état de grâce est terminé. Comme leurs ainés, plus de 5 millions d’adolescents âgés d’au moins 12 ans et deux mois vont être désormais concernés par le pass sanitaire. A partir de ce jeudi 30 septembre, ils devront présenter le fameux sésame pour accéder à différents lieux où il est déjà exigé. Les jeunes mineurs devront ainsi être munis du QR code attestant d’une vaccination complète, d’un test négatif de moins de 72h ou d’un certificat de rétablissement du Covid-19 datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

L’entrée en vigueur de la mesure pour ces jeunes, prévue dans un premier temps le 30 août, avait été reportée au 30 septembre après un vote des députés en juillet. Début septembre, le gouvernement a également décidé de repousser de deux mois l’âge d’entrée dans le pass pour les adolescents, afin de leur permettre d’être vaccinés.

Les lieux concernés

Le pass sanitaire sera requis dans tous les lieux et lors des évènements où ce laissez-passer est déjà requis pour les adultes : cinémas, salles de sports, piscines, restaurants, cafés, salles de jeu…  Il sera également exigé pour la pratique d’une activité sportive, hors cadre scolaire.

“Le seul moment où ça ne s’applique pas, c’est quand on fait de l’éducation physique et sportive en milieu scolaire“, a précisé Jean Michel Blanquer, mardi sur franceinfo. En ce qui concerne le contrôle du pass dans les clubs sportifs, “la règle qui a été retenue c’est qu’on ne le présente qu’une fois“, a ajouté le ministre de l’Education nationale.

En revanche, l’accès aux établissements scolaires n’est pas conditionné à la présentation du pass sanitaire. Il restera cependant obligatoire à l’occasion de sorties scolaires organisées dans des lieux susceptibles d’accueillir du public au même moment. Si un créneau est spécialement réservé aux élèves, alors il ne sera alors pas à présenter.

Près de 64% des adolescents déjà vaccinés

Selon les derniers chiffres, au 27 septembre, 63,89% des jeunes de 12 à 17 ans, ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet.  Soit, quelque 3,3 millions d’adolescents en capacité de présenter un pass sanitaire. 72,08% de ces jeunes ont reçu au moins une dose et près de 1,5 million n’ont encore reçu aucune injection. La campagne de vaccination lancée à la rentrée par le gouvernement dans les établissements scolaires, n’a pour l’heure eu que des effets limités. Moins de 30 000 doses ont été injectées dans ce cadre, selon des chiffres communiqués mardi par le ministère de la Santé.

Oct
2
sam
12ème semaine de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Oct 2 Jour entier

Pour le douzième week-end consécutif, les opposants au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale vont de nouveau défiler à travers la France, ce samedi 2 octobre.

Une mobilisation en baisse depuis plusieurs semaines

Alors que les deux derniers week-ends avaient déjà marqué le pas de la mobilisation, la décrue du mouvement contre le pass sanitaire s’est poursuivie.  D’après le ministère de l’Intérieur, 63.700 personnes se sont rassemblées samedi 25 septembre pour revendiquer le retrait du pass sanitaire et  et la fin des “mesures liberticides »“.

Déjà la semaine précédente, les chiffres étaient nettement descendus à 80.000 manifestants. Le week-end du 11 septembre, le ministère avait comptabilisé 121.000 participants à travers le pays. Au plus fort de la mobilisation, le 7 août, 237.000 personnes s’étaient réunies.

Reste que la mobilisation pourrait rebondir cette semaine en raison des dernières annonces du gouvernement sur le pass sanitaire, mercredi 29 septembre. L’exécutif entend en effet “maintenir la possibilité d’y recourir jusqu’à l’été 2022″, prolongeant ainsi sa possible utilisation au-delà de la présidentielle. Un projet de loi en ce sens doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres.

Ce que nous voulons, ce que nous allons proposer au Parlement, c’est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu’à l’été, la possibilité d’y recourir“, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres, alors que la possibilité légale de mise en place du passe arrive à échéance le 15 novembre.

Trois manifestations à Paris

Trois cortèges défileront dans les rues de la capitale, ce samedi 2 octobre.

Place Denfert-Rochereau- Place de la Nation (“Gilets Jaunes“)

Une première manifestation organisée à l’initiative des “Gilets Jaunes“  s’élancera de la place Denfert-Rochereau dans le 14ème arrondissement, en direction de la place de la Nation dans le 11ème arrondissement. Rendez-vous est donné à 12h30, pour un départ du cortège à 14 h. Itinéraire : boulevard Arago  > Boulevard saint-Marcel  > boulevard de l’hôpital  > place Valhubert  > pont d’Austerlitz  > place Mazas  > quai de la Rapée  > Boulevard Diderot.

Place Salvador Allende- Place de Fontenoy (Les Patriotes)

Une nouvelle fois, le président des Patriotes, Florian Philippot, donne rendez-vous ce samedi 2 octobre à ses partisans. L’ex numéro 2 du RN et figure du mouvement anti-pass sanitaire, organise à Paris un “défilé pour la liberté“. Rendez-vous est donné à 14h, place Salvador Allende (7e), pour une manifestation en direction de la place Fontenoy (7e).

Place Laroque (Union Citoyenne Pour La Liberté)

Toujours à Paris, l’“Union Citoyenne Pour La Liberté“ se mobilise ce samedi aux côtés de professionnels de la santé. L’UCPL appelle à un  rassemblement à 14h place Pierre-Laroque (7e), près du Ministère de la Santé.

Près de 200 rassemblements dans toute la France

Comme chaque semaine, de nombreuses manifestations sont également prévues en régions. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro jean Jaurès), à Lille (14 pl. de la République) ou encore à Lyon (14h Métro Brotteaux). Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Aix en Provence (10h La Rotonde), Beauvais (14h devant la mairie), Draguignan (14h sous-Préfecture), Grenoble (14h Place de Verdun), le Havre (14h Terminus du Pré Fleuri), Saint-Étienne (15h Esplanade du Musée de la Mine), pour n’en citer que quelques unes.

Des périmètres d’interdiction de manifester

A Montpellier où un cortège partira à 14h de la place de la Comédie, la préfecture de l’Hérault a une nouvelle fois interdit par arrêté, les manifestations dans le centre-ville, entre 10 heures et 20 heures, en dehors d’un itinéraire déterminé : Place de la Comédie → Rue de Maguelone → Rue de la République → Boulevard du Jeu de Paume → Boulevard Ledru Rollin → Rue François Franque / Rue la Blottière → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

A Epinal, dans les Vosges, la préfecture a interdit par arrêté préfectoral ce samedi 2 octobre, “toute manifestation revendicative“, de 12h à 20h dans certaines rues de la ville.

A Nancy, le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet a confirmé lundi lors du conseil municipal qu’il n’envisageait pas de prolonger la mesure d’interdiction de manifestation, mis en place  le week-end du 11 et 12 septembre 2021.  Ce samedi 2 octobre, les manifestants contre le pass sanitaire pourront ainsi revenir dans le centre-ville, à l’exception toujours du secteur autour de la place Stanislas.  “Il m’appartient de garantir l’intégrité de la place Stanislas“, a rétorqué le préfet face aux élus. Pour lui, les conditions ne sont pas réunies pour garantir la sécurité des passants et des établissements. “Je comprends le souhait mais tant qu’un groupuscule violent sera actif en Meurthe-et-Moselle je serai dans l’obligation d’interdire la place Stanislas“, a t-il indiqué.

La liste des manifestations en France, samedi 2 octobre 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Marcheurs font leur rentrée @ Avignon
Oct 2 – Oct 3 Jour entier

Déployés sur le terrain, tracts en main depuis septembre, les adhérents de La République en marche (LREM) se retrouvent, en point d’orgue de ce début de campagne présidentielle, les 2 et 3 octobre à Avignon (Vaucluse), pour leur “campus“ de rentrée. Même sans candidat officiel, le mouvement entend en faire une démonstration de force militante, avec 4.300 Marcheurs inscrits, soit 1.300 de plus que le raout d’il y a deux ans à Bordeaux.

Ce rassemblement sera aussi l’occasion de répondre à la volonté affichée du président du MoDem, François Bayrou, de rassembler les familles de la majorité présidentielle dans une même “coopérative“ d’ici à Noël. “Il y aura l’expression de notre volonté commune de faire encore plus ensemble“, assure un responsable LREM, tout en prévenant : “Ces réflexions ne doivent pas venir gêner ce qui doit se passer avant 2022.“

Le Direct

Le programme des 2 jours

Au programme de ces deux jours :

  • Des plénières militantes et politiques,
  • Des ateliers en présence de nos ministres et d’experts renommés,
  • Des séances de questions réponses et d’échanges informels avec ministres et responsables politiques,
  • Des formations pour s’approprier notre bilan et préparer ensemble la mobilisation sur le terrain et le numérique.

Ces parcours de réflexion et de débat s’articuleront autour de 3 thèmes clés : l’indépendance française et européenne, le travail et le mérite comme priorité de la sortie de crise, et le nouveau pacte à bâtir entre les Français.

LaREM-livret-programme-Campus21-interactif (1)
Oct
4
lun
Crise des sous marins : Antony Blinken à Paris @ Paris
Oct 4 – Oct 6 Jour entier

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sera à Paris de lundi à mercredi pour une réunion de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) . Il “rencontrera également ses homologues français afin de poursuivre les discussions sur le renforcement de la relation vitale entre les Etats-Unis et la France sur une série de questions“, notamment “la sécurité dans la région indo-pacifique“, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Rétablir la confiance

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rencontrera mardi M. Blinken a confirmé samedi 2 octobre, le Quai d’Orsay. Il s’agit, selon Paris, d’une nouvelle étape vers le “rétablissement de la confiance“ entre les deux pays, mise à mal après l’annulation par l’Australie d’une commande de sous-marins français au profit d’un accord avec les États-Unis. “Les deux ministres auront un échange approfondi dans la continuité de leur rencontre à New York le 23 septembre, afin d’identifier les étapes susceptibles de permettre un rétablissement de la confiance entre nos deux pays“, a précisé la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre.

Pour exprimer sa colère, la France avait notamment rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis, avant de le renvoyer la semaine suivante. “Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a rupture majeure de confiance.“ […] “Il y a crise“, avait dénoncé samedi 18 septembre, Jean Yves Le Drian, lors d’un entretien au 20h de France 2.

Alors que le gouvernement français avait évoqué un “coup dans le dos“ et une “décision brutale“, Joe Biden et Emmanuel Macron avaient fini par trouver un terrain d’entente, lors d’un appel le 22 septembre, pour tenter de tourner la page, en lançant notamment “un processus de consultations approfondies pour rétablir la confiance.

 

Levée du masque obligatoire à l’école primaire dans 47 départements @ France
Oct 4 Jour entier

La mesure avait été annoncée par le gouvernement. “A partir du lundi 4 octobre, dans les départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seul de 50 pour 100.000 habitants, le protocole sanitaire passera en niveau 1, ce qui signifie essentiellement que l’obligation du port du masque à l’école primaire y sera levée“, avait indiqué, mercredi 22 septembre, son porte-parole, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres. Un décret du 29 septembre, publié le 30 septembre au Journal Officiel, est venu “mettre en musique“ cette décision.

La liste des 47 départements concernés

Ce décret fixe la liste des départements non-visés par la fin du port du masque dans les écoles primaires. Par déduction, 47 départements sont autorisés à lever ces restrictions à partir de ce lundi 4 octobre, soit six de plus que lors de l’annonce de la mesure par le gouvernement. Sont concernés, les territoires où “le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants“, sur cinq jours consécutifs, comme l’avait expliqué Gabriel Attal, le 22 septembre.

Dans le détail, le port du masque à l’école élémentaire est levé dès ce lundi dans les départements suivants : l’Aisne, L’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, la Haute-Loire, la Haute-Marne, la Haute-Saône, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le  Loir-et-Cher, la Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la  Seine-Maritime, la Somme, le Tarn, le  Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l’Yonne.

Attention ! La levée de l’obligation du port du masque dans les écoles élémentaires de ces départements ne concernera que les élèves. Les enseignants, comme l’ensemble du personnel “intervenant auprès des élèves“ dans ces établissements, devront continuer de le porter.

Les mesures sanitaires dans les écoles, dont le port du masque obligatoire, restent en revanche inchangées dans les 54 départements visés par le décret du 29 septembre, dont tous ceux d’Ile-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Idem en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique, en Guyane et à Mayotte.

Une liste amenée à évoluer

Au regard des conditions sanitaires actuelles, la liste de ces 47 départements devrait évoluer rapidement. Dix départements pas encore concernés par l’assouplissement des mesures sont ainsi désormais sous la barre des 50 cas pour 100.000 habitants : le Nord, l’Oise, l’Aube, le Bas-Rhin, le Territoire de Belfort, les trois départements d’Aquitaine non encore concernés, la Savoie et la Loire.

Et au collège ?

Pour l’heure, les collèges ne sont pas concernés par la levée du port obligatoire du masque. Le ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer a toutefois évoqué la fin du port du masque en novembre, dans ces établissements. “Ce serait l’étape suivante. C’est trop tôt pour dire [quand].“ “On fait tout en fonction de la situation sanitaire. Si cela continuait à s’améliorer en octobre ou novembre, ce serait quelque chose que l’on pourrait envisager“, a-t-il déclaré le 23 septembre dernier, sur LCI.

 

 

 

 

 

Oct
5
mar
Journée nationale de grève @ France
Oct 5 Jour entier

L’intersyndicale CGT-FO-FSU- Solidaires, à laquelle se sont jointes les organisations étudiantes ou lycéennes Unef, Fidl, MNL et UNL, appelle mardi 5 octobre, à une journée de grève et de manifestations sur tout le territoire. La CFE-CGC,  le syndicat des cadres n’a pas souhaité s’associer à ce mot d’ordre, jugeant les revendications de cette journée de mobilisation, trop larges.

Les revendications

Et il est vrai qu’elles le sont. Pêle-mêle, l’intersyndicale revendique :

  • L’augmentation des salaires,
  • l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
  • un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
  • la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
  • un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
  • la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Elle affirme également “l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.“

Très clairement, nous voulons une mobilisation massive“ “visant une “majorité de salariés“ indique Catherine Perret pour la CGT, sans s’avancer sur un chiffre minimum de manifestants attendus.  Centré sur une “rentrée sociale offensive“, cet appel à la mobilisation a été préparé minutieusement depuis fin juin, a-t-elle rappelé lors d’un point de presse. “Le gouvernement souffle continuellement le chaud et le froid. Un jour il veut réformer, le lendemain il explique que ce sera plutôt dans le programme pour l’élection présidentielle. Nous savons que nous pouvons mobiliser facilement, nous l’avons déjà fait“, affirme pour sa part, Frédéric Souillot, secrétaire confédéral de Force Ouvrière (FO).

Communiqué 5 octobre

Des manifestations dans toute la France

Des manifestations sont à prévoir sur tout le territoire, ce mardi 5 octobre. 160 précisément, selon le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui était ce lundi l’invité de LCI.

A Paris,  la préfecture de police de Paris a rejeté vendredi le parcours proposé par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unef qui allait de la place de la République à celle de la Concorde, en raison de la “proximité de ministère et de la place Vendôme“. Les syndicats indiquent avoir “déjà emprunté cet itinéraire et sans aucun problème“. Ils dénoncent auprès de l’AFP cette “entrave au droit de manifester“, mettant en avant “La volonté d’éloigner les cortèges syndicaux des lieux de pouvoir“. Interrogée par l’AFP, la préfecture de police de Paris fait valoir que “des discussions ont lieu avec les organisateurs et sont en cours“.

Au final quel itinéraire vont finalement emprunter les manifestants ce 5 octobre à Paris ? Selon la mairie de Paris Centre, le cortège partira toujours de la place de la République à 14 heures, pour rejoindre Chaussée d’Antin, en passant par le boulevard Magenta et la rue Lafayette.

Les rassemblements en France du mardi 5 octobre 2021

Les prévisions de trafic

A la SNCF

Dans un tract, la fédération CGT des cheminots appelle à se joindre à la mobilisation du 5 octobre. “Face aux politiques d’austérité visant à déshumaniser les gares et les trains, la CGT invite les cheminot-e-s de l’Exploitation à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du mardi 5 octobre 2021 pour porter et gagner les revendications suivantes“ , indique le syndicat

  • L’arrêt de la précarisation et l’embauche en CDI des CDD et intérimaires ;
  • Le respect des cadres d’organisation pour répondre aux besoins du service public ;
  • L’amélioration des conditions de travail ;
  • La réouverture des guichets et des gares ;
  • La prise en compte comme temps de travail effectif de la remise de service ;
  • Le respect du dictionnaire des filières et l’arrêt de la polyvalence à outrance ;
  • Une véritable reconnaissance de la pénibilité pour les métiers du Commercial ;
  • L’augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail.

Au niveau national, la SNCF n’annonce pas de perturbations. La circulation des TGV, Thalys, Eurostar et Lyria sera “normale“,, tandis que le trafic des Intercités, Transilien sera “quasi normal“, avec “des adaptations locales éventuelles“, a indiqué la direction du groupe ferroviaire. Le trafic des TER en revanche “sera perturbé“, a précisé la SNCF. Ce sera notamment le cas en Normandie et en Occitanie où le groupe annonce 9 circulations sur 10 partiellement assurées par autocar.

Certaines lignes de trains en Ile-de-France seront également perturbées. Ce sera le cas :

de la ligne D:  3 trains sur 4 en moyenne.

de la ligne E : 7 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Chelles Gournay.
9 trains sur 10 entre Haussmann St-Lazare et Villiers / Tournan.

de la ligne P : Trafic perturbé uniquement entre Meaux et La Ferté Milon.

de la ligne R : Trafic perturbé uniquement entre Melun et Montereau via Héricy.

Le trafic sera en revanche normal sur les lignes J et L.

Dans les transports urbains

A Paris, la CGT-RATP annonce avoir  déposé un préavis de grève qui couvre toutes les catégories de personnel et tous les services, du lundi 4 octobre 2021 à 22h, au mercredi 6 octobre 2021, 7h00. La régie de transports en commun franciliens annonce toutefois pour la journée de mardi un  “trafic normal“ sur les réseaux “métro, RER (A et B) et tramway“, sauf sur la ligne T3 “qui sera très perturbé“ . Le trafic y sera “interrompu toute la journée entre les stations Cité Universitaire et Porte de Vincennes“. Un service réduit sera mis en place entre les stations Pont du Garigliano et Cité Universitaire :

  • le matin de 7h00 à 10h00 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min,
  • l’après-midi de 16h30 à 20h30 environ, avec un tramway toutes les 6 à 8 min.

Le trafic sera également interrompu sur l’ensemble de la ligne avant 7h00, entre 10h00 et 16h30 et après 20h30. La circulation des bus sera enfin quant à elle “légèrement perturbée“.

Des perturbations sont également à prévoir en régions. Ce sera le cas à Toulouse où Tisséo annonce “des perturbations importantes“ sur son réseau bus et tram. Les deux lignes du métro fonctionneront quant à elles normalement. A Rouen, des perturbations sont donc à prévoir sur l’ensemble du réseau. A Nice, le réseau urbain et périurbain sera fortement impacté par ce mouvement social, néanmoins, certaines lignes de bus et tramway continueront de fonctionner pour assurer un service.

Dans les transports aériens

Aucune perturbation n’est à signaler ce lundi soir sur les liaisons aériennes et dans les aéroports français.

Écoles

Le principal syndicat du primaire, le SNUIipp-FSU ainsi que Sud Education  appellent tous deux les personnels de l’Education Nationale à se mobilier ce 5 octobre. Les enseignants des écoles maternelles et élémentaires sont susceptibles de suivre cette journée d’action. Le SNES-FSU n’a en revanche pas appelé les enseignants des collèges et lycées à suivre le mouvement. Néanmoins, plusieurs sections locales l’ont fait, comme celles de Paris et d’Amiens. Pour les collèges et les lycées, les établissements ne savent pas à l’avance quels enseignants seront absents. Ces derniers n’ont en effet pas l’obligation de se déclarer gréviste et sous aucun délai. Les services gérés par les villes comme la restauration scolaire, les activités périscolaires et les crèches pourraient être également impactés par ce mouvement de grève. Contactez votre mairie pour connaitre les perturbations.

Services publics

Cinq fédérations syndicales de la Fonction publique appellent les fonctionnaires à participer à la grève de ce 5 octobre L’accueil d’une partie des services publics pourrait ainsi être perturbé. Les fédérations FO de la Poste et d’Orange appellent notamment leurs adhérents à se joindre au mouvement. La distribution du courrier pourrait ainsi être perturbée ce mardi.

 

 

Réunion informelle du Conseil européen @ Ljubljana
Oct 5 Jour entier

A la veille d’un sommet entre l’UE et les Balkans occidentaux, Emmanuel Macron et ses homologues européens se retrouvent ce soir à Ljubljana, en Slovénie, pour une réunion “informelle” du Conseil européen.

J’ai le plaisir de vous convier à notre dîner de travail informel le 5 octobre, en Slovénie, et au sommet UE-Balkans occidentaux, qui aura lieu le 6 octobre, à l’aimable invitation du Premier ministre Janša“. “Au cours de notre dîner de travail du 5 octobre, je souhaiterais que nous tenions un débat stratégique concernant le rôle de l’Union sur la scène internationale, compte tenu des derniers développements intervenus en Afghanistan, du partenariat de sécurité de l’AUKUS et de l’évolution de nos relations avec la Chine“, indique le président Charles Michel, dans sa lettre d’invitation aux membres du Conseil européen.

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La défense et la sécurité européennes seront au coeur de ce diner informel. Certains dirigeants européens préfèreraient éviter de discuter de la crise entre la France, l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, espérant s’en tenir aux termes de l’appel entre le président français et son homologue  américain Joe Biden. Mais ce n’est pas le point de vue de Paris. Dans son propos, Emmanuel Macron compte bien revenir ce soir sur son échange avec le président américain et démontrer en quoi “il y a là une opportunité à saisir“, selon les mots d’un conseiller, pour définir “quelles peuvent être les conditions“ du nouveau “partenariat“ avec les Etats-Unis.

Plus simplement, le président français veut expliquer à ses alliés européens que le choix n’est pas “binaire“, entre un partenariat avec les Américains et “une sorte de repli sur elle-même de l’Europe“. Paris en revanche ne compte pas faire adopter un texte ou des conclusions à 27 sur le sujet ce soir. Pour autant, le “dîner de famille“ ne sera pas inutile :  “le grand avantage de ce type de dîner avec un spectre de discussion large [est] de permettre d’entrer dans les détails des positions,” explique le même conseiller. Une formule de langage qui signifie en creux qu’au-delà des expressions de solidarité européennes avec la France dans sa déconvenue australienne, les autres pays membres gardent toutefois des réserves sur comment aller de l’avant dans la région de l’indo-pacifique et dans la relation avec les Etats-Unis.

Plusieurs hauts responsables américains passent à Paris cette semaine, preuve s’il en fallait que les Etats-Unis veulent rebâtir une relation de confiance avec son allié français ou, à tout le moins en donner l’impression. Par ordre d’apparition : le secrétaire d’état, Antony Blinken, qui a rencontré le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne et s’est entretenu aujourd’hui avec le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. La sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques, Victoria Nuland, ainsi que la représentante au Commerce Katherine Tai sont également dans la capitale, pour la réunion ministérielle de l’OCDE.