L’agenda politique

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Le budget 2023 en débat au Sénat @ Sénat
Nov 17 – Déc 6 Jour entier

Adopté au forceps en première lecture à l’Assemblée nationale, après le recours à l’article 49.3 de la Constitution par la Première ministre à deux reprises et le rejet de trois motions de censure, le projet de budget pour 2023 arrive au Sénat ce jeudi 17 novembre. Un marathon législatif de vingt jours qui devraient durer jusqu’au mardi 6 décembre, où les sénatrices et sénateurs débattront du budget de la France pour 2023 presque 24h/24h et 7j/7j.

 “On ne va pas se raconter d’histoires“, résume le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson : “la majorité introuvable à l’Assemblée nationale perturbe le fonctionnement de nos institutions, donc on va faire avec ce qu’on a.“ Contrairement aux budgets du précédent quinquennat, le rôle pivot du groupe LR à l’Assemblée nationale devrait probablement permettre au Sénat d’arracher des compromis non négligeables à l’exécutif, qui dispose tout de même d’un recours illimité au 49.3 sur les textes budgétaires.

Les points d’achopement

Les contrats de confiance

Notre ligne rouge, c’est qu’il n’est pas question de commencer à parler du début d’un corsetage des finances des collectivités, suivi de potentielles sanctions“, avertit d’emblée Jean-François Husson. Le principal point de crispation concerne en effet le retour des “contrats de confiance“ entre les collectivités et l’Etat, qui sème la zizanie. Une disposition ajoutée par le gouvernement à l’article 40 quater du texte, après l’utilisation du 49.3. Et ce, alors que ce mécanisme était initialement inscrit dans la loi de programmation des finances publiques 2023-2027. Pour rappel, il consiste en une limitation pour chaque niveau de collectivités des dépenses de fonctionnement à hauteur de l’inflation moins 0,5 % sur la durée du quinquennat. En cas de dépassement, le système de sanction est individualisé.

La taxation sur les superprofits

La taxe sur les supersprofits sera très probablement l’autre point majeur de tension au cours de ces vingt jours d’examen du budget pour 2023, à la chambre haute. La mesure avait divisé la majorité présidentielle à l’Assemblée, avec un amendement MoDem finalement pas retenu par l’exécutif après l’utilisation du 49.3 par Élisabeth Borne. Elle promet également de diviser la majorité sénatoriale. Et il ne fait aucun doute que des amendements de la gauche et des centristes seront discutés lors des débats au Sénat.

On n’a pas encore trouvé de point d’atterrissage satisfaisant, et je ne sais pas si on y arrivera“, explique Jean-François Husson, qui pour l’heure, ménage la chèvre et le chou : “Il y aura un débat, cela s’entend“, explique le rapporteur du texte, avant d’ajouter sobrement : “je n’en connais pas l’issue“.

 

Nov
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Visite d’État d’Emmanuel Macron aux États-Unis @ Washington, Nouvelle Orléans
Nov 29 – Déc 2 Jour entier

Emmanuel Macron entame ce mardi 29 novembre une visite d’État aux États-Unis, le plus haut niveau protocolaire des relations diplomatiques. Pour le président français, seul à connaître l’honneur de deux visites d’État outre-Atlantique, après celle d’avril 2018, offerte par Donald Trump, il s’agit d’un privilège offert pour la première fois par la Maison Blanche à un dirigeant étranger, depuis que Joe Biden a pris ses fonctions. L’Élysée ne se prive pas d’y voir le signe d’une “relation très spéciale“, “une alliance extrêmement solide“ nourrie par “un dialogue riche et dynamique“.

Le chef de l’État sera accompagné lors de cette visite d’une imposante délégation, composée d’une demi-douzaine de ministres emmenés par Bruno Le Maire (Economie) et Catherine Colonna (Affaires étrangères) de parlementaires, de chefs d’entreprises (Bernard Arnaud de LVMH, Xavier Niel d’Iliad/Free, Patrick Pouyanné de TotalEnergies, Luc Rémond d’EDF…). Mais également, de personnalités scientifiques comme les cosmonautes Thomas Pesquet et Sophie Adenot, ou artistiques telles le danseur Benjamin Millepied et l’écrivain américain Douglas Kennedy.

Le programme de la visite

Les deux premiers jours de cette visite se dérouleront dans la capitale américaine. Vendredi matin, Emmanuel Macron quittera Washington, pour rejoindre la Nouvelle Orléans.

Vendredi 2 décembre

Emmanuel Macron s’envolera pour la Nouvelle Orléans au matin du 3ème jour.  Il sera le 3ème président à s’y rendre, après Charles de Gaulle en avril 1960 et Valéry Giscard d’Estaing en mai 1976. Une escale qui avait été envisagée en  avril 2018, date du 300ème anniversaire de la ville fondée par le Français Jean Baptiste Le Moyne de Bienville, n’avait pas pu se concrétiser.

Sur les bords du Mississippi, Emmanuel Macron confirmera son attachement à la francophonie, en annonçant la création d’un Fonds pour la langue française, visant à soutenir l’apprentissage de notre langue dans les écoles américaines. Le climat sera également au programme lors d’une rencontre avec le gouverneur de Louisiane, un État particulièrement fragilisé par la montée des eaux. Suivra ensuite une “déambulation“ dans le quartier français, où musique et culture seront mises à l’honneur.

Dans le détail, le président français s’entretiendra avec le Gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards à 13h30. Catherine Colonna, la ministre des affaires étrangères et le Gouverneur signeront un mémorandum sur le changement climatique à 14h15, en présence d’Emmanuel Macron qui échangera ensuite avec des entreprises locales impliquées dans la transition énergétique (14h45,). Le chef de l’État prononcera discours sur la francophonie à 17 heures, suivi à 20 heures d’un dîner en présence des acteurs des industries créatives et culturelles.

Jeudi 1er décembre

Cette journée concentrée à la Maison Blanche, sera celle des fastes protocolaires et de la politique. Après avoir accueilli vers 9 heures (15 heures en France) le couple présidentiel français avec les honneurs militaires et en présence de nombreux invités, le président américain aura un long entretien avec son homologue français, suivi d’une conférence de presse commune.

Le président se rendra ensuite au Département d’État, où il rencontrera lors d’un déjeuner la vice présidente Kamala Harris, en présence du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Emmanuel Macron se rendra ensuite au Capitole pour y rencontrer les responsables de la Chambre et du Sénat et des deux partis, afin d’évoquer “des sujets sur lesquels nous avons besoin d’unité transatlantique“, indique l’Élysée.

La journée de jeudi s’achèvera par un diner d’état à la Maison Blanche, en présence de plusieurs centaines de personnes. Une délégation de français prendra part à ce diner : Bruno Le Maire (ministre de l’Économie), Catherine Colonna (ministre des Armées), Bernard Arnaud (LVMH), Xavier Niel (Iliad/Free), Patrick Pouyanné (TotalEnergies), Luc Rémond (EDF), Thomas Pesquet et Sophie Adenot, nouvelle astronaute française qui rejoint l’Agence spatiale européenne.

Accueil du couple Macron par le président Joe Biden et la first lady Jill Biden

Diner d’État

Deux cents homards du Maine et quelque 350 invités en smoking et robe longue, dont l’astronaute Sophie Adenot, le réalisateur Claude Lelouch, le milliardaire du secteur du luxe Bernard Arnault, la papesse de la mode Anna Wintour ou l’actrice Jennifer Garner, dans une Maison Blanche lourdement décorée pour les fêtes de Noël. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Washington s’est achevée, jeudi 1er décembre, en apothéose, avec un dîner fastueux

Mercredi 30 novembre

Emmanuel Macron atterrira mardi 29 novembre, dans la soirée, à Washington. Mercredi matin, il rencontrera les médias américains. Suivra ensuite une “séquence“ consacrée à la coopération bilatérale dans le domaine spatial au quartier général de la Nasa à Washington, en présence de la vice-présidente américaine, Kamala Harris. Des représentants du Cnes, ainsi que les astronautes Thomas Pesquet et Sophie Adenot, tout juste admise dans la nouvelle promotion de l’Agence spatiale européenne, seront présents.

Le président français déjeunera avec les élus des commissions du Congrès sur l’environnement et la biodiversité. L’objectif selon l’Élysée, étant d’échanger avec ces derniers sur “des modes de financements innovants“, afin de combattre plus efficacement le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes.

La visite d’État proprement dite débutera alors par un passage obligé au cimetière militaire d’Arlington, en banlieue de Washington, avec sonnerie aux morts et dépôt de gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Le président Macron rendra hommage à cette occasion, l’architecte Pierre Charles L’Enfant, ingénieur militaire de La Fayette, qui a dessiné les plans de la capitale Washington.

Il participera ensuite à des travaux franco-américains sur l’avenir de l’industrie nucléaire américaine et française, en présence des acteurs clés du secteur et de pas moins de quatre ministres. Le président remettra des décorations à des vétérans américains de la Seconde Guerre mondiale, puis s’adressera en fin de journée à la communauté française expatriée.  Le couple présidentiel français sera ensuite reçu dans la soirée à la Maison Blanche, pour un diner privé avec Joe et Jill Biden.

Les enjeux

Modérer les conséquences de l’IRA

L’Inflation Reduction Act (IRA), dont l’Europe dénonce le protectionnisme et s’inquiète des conséquences sur son industrie, figurera en bonne place des échanges entre les deux présidents. Selon Paris, cette enveloppe de près de 400 milliards de dollars est tellement protectionniste dans son objectif de décarboner l’économie américaine qu’elle pénalise les mêmes efforts fournis par les Européens. Le 8 novembre déjà, devant un parterre de chefs d’entreprise, Emmanuel Macron s’était plaint d’une “attitude inamicale “ de la part de Washington et affirmait vouloir plaider à la Maison-Blanche en faveur d’une “ concurrence loyale à armes égales “;

Il n’est pas concevable que “le Congrès, de surcroît avec une Chambre des représentants à majorité républicaine, puisse réviser fondamentalement l’IRA“, reconnaît toutefois un conseiller du président. Pour autant, et sans se faire d’illusions, Paris rêve d’arracher des “exemptions“ à ces mesures taillées pour rapatrier aux États-Unis la majorité des investissements industriels liés à la transition énergétique. “S’il est possible d’avancer sur les conséquences de l’IRA en les modérant, ce sera très important“, ne cache pas ce même conseiller.

Resynchroniser la relation entre les États-Unis et l’Europe

Il y a “une ambition forte de partenariat et de resynchronisation de la relation entre les États-Unis et l’Europe“ qui ont “des objectifs politiques clairs“ et ont besoin de “sortir plus forts ensemble de la crise ukrainienne“, déclare t-on à l’Élysée. Selon les mots d’un conseiller, il s’agit ainsi de “re­synchroniser les ­agendas ­américain et européen “, tant il semble injuste, vu de Paris, que la France et l’UE paient le prix le plus lourd des crises énergétiques et inflationnistes nées de la guerre en Ukraine.

Un an après la trahison américano-britannique du pacte Aukus signé avec l’Australie au détriment de la France,  la présidence française aborde cette visite, avec comme objectif d’apaiser une relation tourmentée. Au-delà de l’affichage d’une amitié “confiante et ouverte“, le président français espère ramener quelques trophées dans sa valise, sous forme notamment d’accords de coopération.

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Niche parlementaire du groupe Les Républicains @ Assemblée nationale
Déc 1 – Déc 2 Jour entier

La journée de ce jeudi 1er décembre à l’Assemblée est réservée dans l’hémicycle, à la discussion des textes déposés par le groupe Les Républicains, dans le cadre sa niche parlementaire : quatre propositions de loi et une proposition de résolution seront soumis à l’examen des parlementaires.

Deux propositions de loi sur l’expulsion des étrangers

Avant même la présentation par le gouvernement de son projet de loi sur l’immigration qui arrivera dans l’hémicycle début 2023, le groupe LR va présenter ce jeudi deux propositions de loi  réformant les procédures d’expulsion des étrangers. La première qui sera défendue par le député des Alpes maritimes, Eric Ciotti, vise à la “création d’une juridiction spécialisée dans l’expulsion des étrangers délinquants“. Cette “Cour de sûreté de la République“ serait compétente pour examiner les recours formés contre les décisions administratives d’expulsion. La seconde portée par le député Mansour Kamardine, prévoit d’“assouplir les conditions d’expulsion des étrangers constituant une menace grave pour l’ordre public“. C’est à dire concrètement, de revenir sur les mesures “anti-double peine“.

La création d’une juridiction spécialisée dans les violences intrafamiliales

A 48 heures du premier tour de l’élection pour la tête du parti Les Républicains, Aurélien Pradié, portera pour sa part sa proposition d’une juridiction spécialisée dans les violences intrafamiliales, inspirée de l’Espagne qui a créé une juridiction spécialisée en 2004. Sur les 3 500 tribunaux du pays, 107 répartis un peu partout sur le territoire traitent exclusivement les affaires de violences conjugales. Résultat : les délais sont bien plus courts, et les ordonnances de protection davantage prononcées qu’en France. La justice espagnole condamnerait même jusqu’à deux fois plus que les juridictions françaises les hommes qui commettent des violences conjugales. Depuis 18 ans, le nombre de féminicides a baissé de 25 %.

Une dernière proposition de loi présentée par le député Julien Dive prévoit enfin que la retraite de base des exploitants agricoles soit calculée en fonction de leurs seules vingt-cinq meilleures années de revenus. A noter que aucun de ces textes n’a été adopté en commission au Palais-Bourbon, mais la journée pourrait réserver des surprises, en fonction des présents dans l’hémicycle.

Rencontre Charles Michel- Xi Jinping en Chine @ Pékin
Déc 1 Jour entier

Le président du Conseil européen, Charles Michel, se rend ce jeudi  1er décembre à Pékin, pour y rencontrer le président chinois Xi Jinping. La visite fait suite au Conseil européen du mois d’octobre, au cours duquel les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se sont inquiétés de la dépendance du bloc à l’égard de la Chine.

Cette rencontre intervient dans un contexte d’intenses discussions entre Européens sur la façon de se positionner face à la Chine, et de trouver leur propre voix au-delà des tensions croissantes entre Washington et Pékin. Le président du Conseil européen doit en effet composer avec un pays comme l’Allemagne, qui a d’importants intérêts économiques en Chine. Mais il doit également prendre en compte d’autres États membres comme la Lituanie, qui s’est attirée la colère de Pékin en établissant des liens avec Taïwan, considéré par la Chine comme partie intégrante de son territoire.

Une rencontre sous tensions entre Pékin et Bruxelles

Sur fond de guerre en Ukraine

Le 12 novembre à Phnom Penh, quelques jours avant un sommet du G20 lors duquel Xi Jinping a rencontré le président américain Joe Biden, Charles Michel avait appelé Pékin à convaincre la Russie de respecter le droit international en Ukraine. “Nous encourageons les autorités chinoises à utiliser tous les moyens en leur possession pour convaincre la Russie de respecter les frontières internationalement reconnues, à respecter la souveraineté de l’Ukraine“, avait déclaré le dirigeant à l’AFP.

Illustration des tensions entre Bruxelles et Pékin, la diffusion d’un discours de Charles Michel, prévue en inauguration d’une foire commerciale à Shanghai début novembre, a été annulée car les autorités chinoises souhaitaient le censurer de toutes les références à la guerre en Ukraine, selon plusieurs diplomates européens. Un sujet sensible en Chine, qui se veut officiellement neutre mais reste un allié stratégique de poids de la Russie.

Dominée par la question des droits humains dans le Xinjiang

L’Union européenne considère la Chine comme un “partenaire, concurrent économique et rival systémique“, selon la formulation adoptée en 2019. Mais les relations entre la Chine et l’UE se sont détériorées depuis l’imposition de sanctions, des deux côtés, au sujet d’accusations de violations de droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang.

Les dossiers sur la table

Les dirigeants européen et chinois discuteront des enjeux internationaux ainsi que de thèmes d’intérêt commun“, est-il précisé dans un communiqué du Conseil européen, publié jeudi 24 novembre. Au menu des discussions: la guerre menée par la Russie en Ukraine et les tensions autour de Taïwan, considéré par la Chine comme partie intégrante de son territoire. Pour l’Europe, selon un responsable européen, il est crucial que la Chine ne fournisse pas d’armes à la Russie et qu’elle n’aide pas Moscou à contourner les sanctions économiques occidentales. “Ce qui est essentiel c’est que les règles restent le fondement de l’ordre international“, indique t-il. Et d’ajouter : “Nous avons besoin d’un monde où l’Onu reste au centre du jeu, et l’agression de la Russie tout comme un éventuel conflit autour de Taïwan sont de véritables dangers“.

 

Déc
2
ven
SNCF : grève des contrôleurs des TGV et Intercités de vendredi à dimanche @ France
Déc 2 – Déc 4 Jour entier

Un mouvement de grève sera observé chez les contrôleurs de la SNCF de ce vendredi 2 décembre au dimanche 4 décembre 2022. Une grève qui va contraindre la SNCF à annuler 60 % de ses TGV et Intercités de vendredi à dimanche, a annoncé la compagnie mercredi 30 novembre. Les contrôleurs ont décidé de cesser le travail pendant tout le week-end, pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur statut. “Au total, on est plus de 80 % à être en grève et plus de 90 % sur le TGV, c’est du jamais-vu“ a assuré à l’Agence France-Presse (AFP) Nicolas Limon, membre du Collectif national des agents du service commercial trains (CNA), lancé en septembre sur Facebook en dehors de tout cadre syndical et qui compte aujourd’hui près de 3 000 membres

A noter que la CFDT Cheminots, l’Unsa Ferroviaire et Sud Rail ont d’ores et déjà déposé des préavis de grève pour les périodes du 23 au 26 décembre et du 30 au 2 janvier, au cas où les négociations pour les contrôleurs n’aboutiraient pas. En parallèle, la SNCF va devoir mener un autre conflit de front. La CGT, Sud-Rail et la CFDT appellent cette fois ci tous les agents à la grève ce mercredi 7 décembre, date de l’ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO).

Les prévisions de trafic

SNCF Voyageurs prévoit 1 train sur 2 sur le TGV Nord, 1 sur 3 sur le TGV Est, 1 sur 4 sur le TGV Atlantique, 1 sur 3 sur le TGV Sud-Est, 1 sur 4 sur Ouigo et 1 Intercités sur 2 de vendredi à dimanche, a-t-elle précisé. A l’international, la compagnie prévoit un trafic normal pour Eurostar et Thalys, 1 TGV sur 3 vers la Suisse, 1 sur 2 vers l’Allemagne, 1 sur 3 vers l’Italie et aucune circulation vers l’Espagne. Une “reprise progressive“ est envisagée lundi 5 décembre, avec 3 trains sur 4 vers tous les axes TGV, précise SNCF Voyageurs.

Les voyageurs disposant d’une réservation et ayant laissé leurs coordonnées, recevront par mail/Sms l’information sur le maintien ou non de leur train. “Quel que ce soit le billet TGV INOUI, OUIGO ou Intercités, vous avez la possibilité : d’échanger votre billet sans frais ou demander le remboursement“, indique la compagnie. Tous les voyageurs, que leur train soit maintenu ou annulé, et quel que soit leur billet (TGV Inoui, Ouigo et Intercités) pourront être remboursés intégralement pour des voyages prévus entre vendredi et lundi. Ils pourront également échanger leur billet sans frais, pour un train où il reste de la place, jusqu’au jeudi 8 décembre inclus.

Vérifier l’annulation de son train

Déc
3
sam
Présidence des Républicains : 1er tour de scrutin @ France
Déc 3 – Déc 4 Jour entier

Sonné par  l’échec de Valérie Pécresse à la présidentielle (4,8 %) et sans chef depuis la fin du mandat de Christian Jacob, à l’été dernier, Les Républicains (LR) se cherchent un nouveau patron. Les adhérents du parti sont appelés aux urnes ce week-end, soit environ 30 000 de plus qu’avant les débuts de la campagne interne, rappelait le Figaro cette semaine. Sans surprise, avec 8961 encartés, la fédération des Alpes-Maritimes, fief d’Éric Ciotti, dénombre le plus d’électeurs potentiels, près d’un sur dix. La Vendée, chère à Bruno Retailleau, et le Lot, d’où est issu Aurélien Pradié, voient aussi leur nombre d’adhérents progresser, mais restent loin derrière.

Mode d’emploi

Conformément à l’article 4 du Règlement Intérieur du Mouvement, seules les personnes à jour de cotisation 30 jours avant le scrutin, soit au 3 novembre 2022, pourront participer à ce congrès“, comme l’a rappelé la Haute autorité des Républicains il y a quelques jours. Après les vérifications de rigueur, cette dernière a validé un corps électoral composé de 91.110 inscrits. Les militants voteront par voie électronique, à distance sur l’ordinateur, tablette ou téléphone portable de leur choix, ou, en cas d’impossibilité ou graves difficultés matérielles, depuis un ordinateur mis à disposition dans un bureau de vote local. Ils recevront par courrier papier un code d’accès pour voter et par mail ou sms un mot de passe.

Le premier tour se tient de ce samedi 3 décembre 18h au dimanche 4 décembre à la même heure. Si au terme de ces deux jours de vote aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour aura lieu du 10 décembre 18h au 11 décembre 18h, entre les deux candidats arrivés en tête.

Trois candidats en lice

Ils sont trois à briguer la direction du parti : le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, et le numéro 3 des Républicains, le député du Lot, Aurélien Pradié.

Le favori Éric Ciotti

Finaliste de la primaire de LR pour la présidentielle , il a été le premier à officialiser sa candidature le 26 juillet. Sous le slogan “La droite au coeur“, le patron de la puissante fédération des Alpes-Maritimes représente une ligne sécuritaire et identitaire, avec pour boussole les thèmes d’autorité, de liberté et de travail. Partisan d’une ligne “droite et forte“, il met en avant sa capacité à “dire les choses clairement“, avec une “opposition très claire au macronisme“ et un discours ferme, notamment sur le régalien.

Bien qu’étant sans valeur prédictive, le dernier baromètre de l’institut Odoxa réalisé auprès des sympathisants  Les Républicains, mais aussi de ceux de la droite radicale et du centre, le désigne comme le favori. Selon ce sondage, le député des Alpes maritimes arrive en tête dans les deux premières catégories : avec 41% d’adhésion chez les sympathisants du parti et 27% chez les sympathisants de la droite radicale. En revanche, il n’arrive qu’en troisième position chez les sympathisants du centre avec 15%.

Son arrivée à la tête du parti inquiète toutefois parmi les élus LR, qui redoutent que sa désignation fasse fuir les modérés. C’est pourquoi, il s’est cette fois, employé à rassurer sur cette éventualité, évitant toute forme de provocation. Il a par ailleurs indiqué son souhait de voir désigné Laurent Wauquiez candidat à la présidentielle de 2027, dès les prochaines semaines. Le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes lui a rendu la pareille, en lui offrant son soutien dans cette élection interne.En amont de la campagne, les deux hommes ont conclu un marché : à Ciotti le parti, à Wauquiez, la future candidature à la présidentielle.

La surprise : Bruno Retailleau ?

Issu du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et héritier de Force républicaine, le micro-parti que François Fillon lui a légué avec son fichier d’adhérents, le doyen vendéen de 61 ans, ancien filloniste, représente l’aile conservatrice et libérale de LR dans cette élection. Son credo : unir sa famille politique. “Je veux une droite rassemblée, pas rétrécie“, défend-il, jugeant qu’“il n’y a pas d’avenir pour des petits bouts de droite“ qui “seraient ensuite vendues à la découpe“. “Je veux l’unité sur une ligne claire“, a-t-il assuré. Fort de son expérience du compromis au Sénat, il entend rassembler, mais promet aussi de “tout changer“ pour “créer un nouveau parti“. Il plaide pour “plus de sécurité, moins d’impôts et d’immigration“.

Peut-il créer la surprise ? C’est ce que ses troupes espèrent ardemment, même si elles continuent à considérer Ciotti comme le favori. Mais un second tour pourrait bien rebattre les cartes, selon elles, surtout dans l’éventualité où il arriverait en tête au premier tour de scrutin, même d’un cheveu. Et l’entourage du candidat se montre confiant après les derniers jours de campagne où ils ont, disent-ils, “senti qu’il y a une curiosité“. Bruno Retailleau a enchaîné les déplacements et les meetings, tracé sa route en se targuant de n’avoir passé de “deal avec personne“ — façon peu voilée d’accuser ses deux rivaux de se faire la courte échelle.

Le 3ème homme : Aurélien Pradié

Dernier des candidats à avoir lancé sa campagne, mi-septembre, il fait figure de challenger. Héraut de la droite sociale et populaire, engagé sur les questions de handicap et de violences faites aux femmes, il est parfois jugé trop à gauche dans son propre camp. Autre difficulté : sa parole acérée lui créé parfois des inimitiés.

Jugeant que les candidatures de ses concurrents “se ressemblent“, l’actuel secrétaire général du parti assure vouloir “rebâtir une droite populaire“ qui “parle à la jeunesse et à toutes les catégories sociales.“ A 36 ans, le député du Lot a le soutien de plusieurs députés représentant la jeune garde de LR, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont, Raphaël Schellenberger.

Moins connu du grand public que ses deux adversaires, il aura réussi à faire parler de lui au cours de la campagne. “Il suscite une espérance, il va faire un score“, anticipait ce jeudi un soutien d’Eric Ciotti. Et de se prendre à rêver d’un second tour sans Retailleau : “Il peut finir deuxième“, assurait-il.

 

 

 

 

Déc
5
lun
Examen à l’Assemblée du “projet de loi énergies renouvelables“ @ Assemblée nationale
Déc 5 – Déc 9 Jour entier

Après avoir été adopté au Sénat début novembre, le projet de loi pour accélérer les énergies renouvelables arrive en première lecture à l’Assemblée nationale, du lundi 5 au vendredi 9 décembre. Le texte est composé de plusieurs volets : allégement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets ; accélération du développement de l’énergie solaire et de l’éolien en mer ; amélioration de l’acceptabilité locale des projets.

A l’issue de son examen du texte, les sénateurs ont écarté les deux principales modifications apportées par les commissions sénatoriales et décriées par le gouvernement : le droit de veto des maires et la distance minimale des côtes pour un projet d’éolien en mer. L’ensemble des modifications.

Le vote des écolos scruté de près

Dix jours de débats sont prévus pour près de 3 000 amendements déposés. Avec une question-clé : le gouvernement parviendra-t-il à décrocher le soutien de la gauche pour faire passer ce texte technique, censé accélérer le développement des énergies vertes ? Le vote des écologistes sur la première grande loi “verte“ du quinquennat sera scruté à la loupe. Le texte débattu à partir de ce lundi en séance publique porte sur un de leurs combats de longue date : le développement des énergies renouvelables .

 Dans son interview au Parisien dimanche,  Emmanuel Macron s’est dit “confiant“. Elisabeth Borne, pour sa part, n’a pas l’intention d’engager sa responsabilité via un 49.3 sur ce projet de loi et a chargé sa ministre de la transition énergétique de tout faire pour trouver des compromis. Agnès Pannier-Runacher a ainsi fait le choix de privilégier le dialogue avec les socialistes et les écologistes. Elle assure qu’elle va prendre en compte leurs préoccupations (comme la mise en place d’un médiateur des énergies renouvelables).

Pour sa part, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud a annoncé vendredi dans le Huffington Post que son groupe était “prêt à voter ce texte“, sous certaines conditions. En premier, que le développement des panneaux solaires se fasse plutôt sur les zones déjà artificialisées et sur les toitures, plutôt que sur les terres agricoles. Petit deux : que les retombées économiques à l’installation d’éoliennes sur un territoire ne se transforment pas en ristournes pour les factures des habitants proches des éoliennes, mais bénéficient à tous à travers un “fond pour la rénovation énergétique de l’habitat“.

Déc
6
mar
Grève SNCF @ France
Déc 6 – Déc 8 Jour entier

La CGT-Cheminots, SUD-Rail et la CFDT appellent l’ensemble des catégories de personnel de la SNCF à cesser le travail mercredi 7 décembre, afin de peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui s’ouvrent ce même jour. La circulation sur les rails sera ainsi perturbée de ce mardi 6 décembre à 20h00, au jeudi 8 décembre 8h00.

Quelles perturbations ?

La région Auvergne Rhône-Alpes particulièrement touchée

Le conflit affectera surtout les TER dans les régions : Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Occitanie, Paca et tout particulièrement Auvergne-Rhône-Alpes, selon un communiqué du groupe. “Le trafic sera très perturbé sur les lignes TER en Auvergne Rhône-Alpes“, prévient le service communication de la SNCF Voyageur. “Il y aura de grosses difficultés, notamment sur la zone de Lyon.“. Le groupe prévoit toutefois aussi des annulations sur certains TGV ou Intercités, en particulier sur l’axe TGV Paris-Lyon en raison d’un mouvement local des aiguilleurs de SNCF Réseau, ainsi que pour les TGV au sud de Bordeaux.

Le trafic perturbé sur les RER et Transilien en Ile-de-France

En Ile-de-France, le trafic des RER C et D sera perturbé. Sur le RER C, la SNCF prévoit en moyenne 3 trains sur 4 sur la ligne C et 1 train sur 2 sur la ligne D.

Des perturbations sont à prévoir également sur les lignes C, D, E et N du Transilien. La ligne R devrait être également touchée, avec notamment certains trains supprimés en fin d’après-midi au départ de gare de Lyon.

Les voyageurs touchés prévenus par mail ou SMS

Sur les grandes lignes, les voyageurs concernés seront informés par mail ou SMS en cas d’annulation de leur train. La SNCF promet dans ce cas un remboursement complet avant le départ prévu, ou un échange sans frais dans tous les trains où il reste de la place. Les voyageurs sont invités dans tous les cas, à vérifier la circulation des trains mardi à 17 h 00. En région Auvergne Rhône-Alpes, sur le site sur le site SNCF TER Auvergne Rhône-Alpes.

Quelle ampleur ?

La journée sera particulièrement “difficile“ dans “les transports du quotidien“, a alerté ce mardi matin au micro de RTL le ministre délégué au transports, Clément Beaune. Les lignes de TER et de Transilien davantage que les lignes de TGV, donc. “Pour beaucoup de Français, il y aura des perturbations“, a regretté le ministre,  même si elles seront moins importantes selon lui que le week-end dernier, où 60% des TGV avaient dû rester à quai. “Pour la fin d’année, j’en appelle à la responsabilité des syndicats. Pas besoin d’ajouter des galères aux galères“, a plaidé M. Beaune.

Immigration : débat sans vote à l’Assemblée nationale @ Assemblée nationale
Déc 6 Jour entier

 

Un débat sans vote sur l’immigration est organisé ce mardi 6 décembre à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la future loi sur le sujet portée par les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du Travail, Olivier Dussopt. Le texte devrait être examiné début 2023 par le Parlement. Un débat similaire se tiendra le mardi 13 décembre au Sénat. La Première ministre, Élisabeth Borne, prononcera un discours de politique générale à 17 heures, qui sera suivi d’un débat sans vote. Elle détaillera les grandes orientations du futur projet de loi. Les ministres Gérald Darmanin, Olivier Dussopt ainsi qu’Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, et Catherine Colonna (Affaires étrangères) prendront la parole mercredi.

Le texte qui doit arriver au Sénat en février et à l’Assemblée au printemps – s’articule autour de deux piliers principaux : mieux exécuter les expulsions et favoriser la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension. Parmi ses principales mesures  :

  • la création d’un titre de séjour “métiers en tension“, permettant de régulariser les travailleurs sans-papiers, titulaires d’un emploi dans un secteur en manque de main-d’œuvre.
  • l’automatisation de la notification d’une OQTF, l’obligation de quitter le territoire français, pour toutes les personnes qui voient leur demande d’asile rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA) ;

  • la refonte de la cour nationale du droit d’asile (CNDA). Le texte prévoyant la généralisation du juge unique à tous les recours devant la CNDA, sauf en cas de “difficulté sérieuse“.

Au sein de la majorité, on s’attend à un débat musclé entre une gauche vent debout contre un texte jugé trop répressif et une droite qui l’estime trop laxiste. En marge des discussions, des associations comme Amnesty International, la Cimade ou la Ligue des droits de l’Homme manifesteront à proximité du Palais Bourbon contre le “durcissement annoncé de la politique migratoire en France“.

Sommet des Balkans occidentaux à Tirana @ Tirana
Déc 6 Jour entier

Un sommet entre l’Union européenne (UE) et les Balkans occidentaux est prévu ce mardi 6 décembre à Tirana, en Albanie. Ce sera la première rencontre de ce niveau dans la région organisée par un pays non-membre de l’Union. Ce sommet est l’occasion de réaffirmer l’importance majeure du partenariat stratégique entre l’UE et les Balkans occidentaux, une région ayant une perspective claire d’adhésion à l’UE.

Ce format, initié en 2014 sous l’égide de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, vise à encourager le rapprochement entre les six États des Balkans occidentaux et certains pays de l’Union et à promouvoir l’intégration entre les États de la région.

Élargissement de l’UE aux Balkans ?

Depuis la fin de la guerre des Balkans, au milieu des années 1990, six pays sont en route pour l’adhésion à des degrés divers. Dans le peloton de tête, le Monténégro, l’Albanie, la Macédoine du Nord, la Serbie, qui sont déjà en négociation avec l’UE. Suivis de la Bosnie-Herzégovine, et du Kosovo, pas encore reconnus officiellement candidats. La guerre en Ukraine a changé la donne et aiguisé l’appétit européen de ces États. L’impatience clairement commence à gagner certains de ces pays, voyant qu’en quelques mois, l’Ukraine, en pleine guerre avec la Russie, a officiellement été reconnue candidat dans le cadre d’une procédure accélérée.

L’Europe doit-elle s’élargir de nouveau ? Le conflit en Ukraine doit-il accélérer le processus d’adhésion ? Cette question sera centrale lors du sommet de Tirana où il y aura beaucoup d’attentes vis-à-vis de l’Union européenne. La présidente de la Commission européenne rappelle qu’il n’y a pas de calendrier concernant l’élargissement du projet européen. Mais Ursula von der Leyen souligne que la guerre en Ukraine a créé un nouvel élan.

Réunis le 3 novembre à l’occasion du sommet du processus de Berlin, les  dirigeants des six pays des Balkans occidentaux ont signé trois accords dans le cadre de ce processus, envoyant ainsi un signal positif en amont du sommet décisif des Balkans occidentaux.  “L’Europe sans les Balkans occidentaux n’est pas complète, et les pays de la région doivent avoir confiance dans le processus de Berlin“, a déclaré le chancelier allemand qui accueillait cette réunion. M. Scholz a souligné que les six pays des Balkans occidentaux “appartiennent à la partie libre et démocratique de l’Europe“, mettant en avant la nécessité de concrétiser leur désir de longue date de rejoindre l’UE.

“Il y a beaucoup d’attentes vis-à-vis de l’Union européenne avec ce sommet des Balkans“ déclare l’eurodéputée Željana Zovko (PPE) dont le pays est le dernier pays à être entré dans l’UE en 2013. L’élue croate met en garde l’UE si elle ne s’engageait pas pleinement avec ces pays qui frappent à sa porte depuis longtemps. “Si l’on ne fait pas un effort, cette région sera exposée à la Chine, la Russie, à la Turquie“, alerte t-elle.

Ukraine et sécurité face aux ingérences étrangères

Lors de ce sommet, les dirigeants se pencheront également sur la coopération face aux défis communs découlant de l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Ils examineront plus particulièrement les moyens de lutter contre ses effets négatifs sur l’énergie et la sécurité alimentaire dans les Balkans occidentaux. Le sommet sera aussi l’occasion de discuter d’actions coordonnées sur des questions de sécurité et de défense, devenues encore plus pertinentes dans le contexte de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, notamment la lutte contre la manipulation de l’information depuis l’étranger et l’amélioration de la cybersécurité collective.

Gestion des migrations

Les dirigeants procéderont à un échange de vues sur les efforts communs de gestion des migrations, alors que les chiffres concernant la route migratoire des Balkans occidentaux ont considérablement augmenté au cours de l’année écoulée. Une problématique qui inclut l’alignement sur la politique de l’UE en matière de visas et la coopération liée aux systèmes de retour. Ils débattront aussi des moyens de renforcer la collaboration en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention de la radicalisation.

Engagement au niveau politique 

Ce sommet sera aussi l’occasion pour les dirigeants de l’UE et des Balkans occidentaux de débattre des moyens d’approfondir leur engagement, en accordant une attention particulière aux jeunes. Ils feront également le point sur les progrès réalisés:

  • sur la modernisation de leurs systèmes de paiement conformément aux normes de l’UE ;
  • dans le domaine du numérique ;
  • dans la mise en œuvre des voies réservées UE-Balkans occidentaux, une initiative visant à faciliter la logistique transfrontalière et la continuité des flux de marchandises.