L’agenda politique

Avr
11
mar
Visite en Chine du président Lula @ Pékin, Shangai
Avr 11 – Avr 16 Jour entier

Après un report en raison d’une pneumonie, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva effectue une visite officielle en Chine, à partir de ce mardi et jusqu’au vendredi 14 avril. Une visite dont l’objectif est double : redynamiser les relations économiques avec l’empire du Milieu, principal partenaire commercial du géant sud-américain, mais aussi présenter au président chinois Xi Jinping un plan pour résoudre le conflit russo-ukrainien. Selon le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, il est prévu que les présidents brésilien et chinois échangent “leurs points de vue au sujet de la guerre en Ukraine“.

Lula doit notamment se rendre à Shanghai pour assister jeudi à l’intronisation de l’ex-présidente de gauche du Brésil Dilma Rousseff (2011-2016) à la tête de la banque des Brics. Ce groupe de pays émergents a été bâti à partir de 2009 avec la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud (qui a rejoint le groupe en 2011). Vendredi, le président brésilien est attendu à Pékin pour rencontrer son homologue Xi Jinping.

Médiation sur l’Ukraine

Outre les sujets économiques, la politique internationale sera au cœur de cette rencontre. Auprès de son homologue chinois, le chef de l’État brésilien souhaite en effet “poursuivre ses efforts pour promouvoir un espace dans lequel des pays“ qui “ne sont pas directement liés“ à la guerre entre la Russie et l’Ukraine “pourraient servir de médiateurs“, pour mettre fin au conflit, selon le site d’actualité politique Congresso em Foco.

Le Brésil, comme la Chine, n’a pas imposé de sanction à la Russie. Lula avait toutefois esquissé, en janvier dernier, une liste de douze propositions pour mettre en place une médiation dans le conflit en Ukraine par un groupe de pays. Il espère que ce groupe pourra être créé dès son retour de Chine. Lula a toutefois déjà tenu des propos ambigus sur l’Ukraine, affirmant notamment la semaine dernière que, si Vladimir Poutine ne pouvait “pas s’emparer du territoire de l’Ukraine“, Volodymyr Zelensky ne pouvait “pas tout vouloir“, suggérant qu’il pourrait céder à Moscou la péninsule de Crimée.

 

Visite d’État d’Emmanuel Macron aux Pays Bas @ Pays Bas
Avr 11 – Avr 12 Jour entier

Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu ce mardi aux Pays-Bas  pour une visite d’État de deux jours. La première visite d’État d’un président français dans le pays depuis 23 ans. “C’est l’expression d’un rapprochement franco-néerlandais qu’il était temps de le reconnaître, le résultat d’une forme de tectonique européenne qu’on peut dater au moins de 2016“ avec le Brexit, relève la présidence française.

Ce déplacement devrait donner lieu à un “pacte pour l’innovation et la croissance durable“ entre les deux pays et à une déclaration conjointe sur l’énergie. Les deux gouvernements annonceront par ailleurs plusieurs partenariats, notamment dans le nucléaire civil, le quantique et les semi-conducteurs.

Le programme de la visite d’État

Le couple présidentiel sera accueilli par le roi Willem-Alexander et son épouse Maxima, avec un cérémoniel accompagné d’une revue des troupes. Après une cérémonie de recueillement devant le monument national de la place du Dam, Emmanuel et Brigitte Macron doivent déjeuner avec le roi et la reine consort des Pays-Bas.A 15h15,  le président français s’entretiendra à La Haye avec Jan Anthonie Bruijn, président du Sénat des Etats et Vera Bergkamp, présidente de la Chambre des représentants. Il prononcera un discours à 16h10 sur la “souveraineté européenne en matière économique et industrielle“ à l’Institut Nexus. A 20h30, le couple présidentiel retrouve le roi et la reine pour un dîner au palais royal.

Mercredi, se tiendra un séminaire gouvernemental autour du premier ministre, Mark Rutte, et sept membres des gouvernements respectifs des deux pays. Le président français sera accompagné lors de ce déplacement des ministres des Affaires étrangères, européennes, des Armées, de l’Intérieur, de la Transition énergétique, de l’Industrie, de la Recherche et des Transports.

La signature d’un “pacte pour l’innovation“ est également prévue mercredi. A la clé : des coopérations dans les semi-conducteurs, la physique quantique et l’énergie. Le groupe français STMicroeletronics et l’entreprise néerlandaise ASLM, deux poids-lourds européens des semi-conducteurs, ont déjà des projets communs.

Emmanuel Macron doit visiter ce même jour le laboratoire de physique quantique expérimentale de l’Université d’Amsterdam. La physique quantique, qui permet de démultiplier la puissance de calcul des ordinateurs, occupe une place importante dans cette visite d’Etat. Les Vingt-Sept prévoient d’ailleurs d’y investir sept milliards d’euros, “un montant supérieur à ce que font à la fois les Américains et la Chine“, vante l’Elysée. “Mais aucun des pays européens tout seul ne réussira, on a besoin de collaboration, on a besoin des forces de chacun des acteurs“,  insiste Paris.

La souveraineté économique européenne en toile de fond

Le président français prononcera à l’institut de recherche Nexus, à La Haye, un discours consacré à la souveraineté industrielle européenne. Il y exposera sa “doctrine de sécurité économique“ pour l’Union Européenne (UE), selon l’Elysée. Ce déplacement intervient quelques jours seulement après le retour du chef de l’État d’une visite d’État en Chine lors de laquelle Emmanuel Macron a une nouvelle fois plaidé en faveur du principe “d’autonomie stratégique“ européenne, invitant l’UE à ne pas se penser “en suiveur“ des Etats-Unis et de la Chine au sujet de Taïwan. Des propos qualifiés par certains de “faute stratégique“, qui ont suscité à la fois incompréhension et critiques de la part de nombreux experts.

Une convergence “fragile“ entre Paris et La Haye

Mais cette visite a aussi pour visée de montrer que Paris et La Haye, par le passé si souvent opposées sur les gros dossiers économiques et budgétaires, se sont rapprochées. “L’époque où l’UE était divisée entre pays frugaux et pays moins frugaux, entre défenseurs du libre commerce et nations protectionnistes, est révolue“, insiste l’Elysée. “Notre vision des choses est devenue moins caricaturale“ et il y a désormais une “convergence entre les deux pays“.

Côté néerlandais, le ton est toutefois un peu moins enthousiaste. “Les positions française et néerlandaise s’appuient sur un constat commun : nous devons garantir notre position géostratégique en tant qu’États membres de l’Union européenne“, explique un conseiller du gouvernement néerlandais, préférant ne pas utiliser le mot “convergence“.

Certes les Pays-Bas, comme d’autres pays de l’Union, sont devenus moins hostiles aux propositions françaises de soutenir l’industrie européenne. Mais des divergences persistent, notamment sur la question des finances publiques et du financement du futur fond de souveraineté européen. Ce mécanisme de soutien à l’industrie devrait, selon Paris, être renfloué avec de l’argent frais, alors que les Néerlandais veulent uniquement piocher dans des fonds existants, tel l’argent non utilisé du plan de relance européen post-COVID.

 

Joe Biden à Belfast pour les 25 ans de l’accord du Vendredi Saint @ Belfast
Avr 11 – Avr 14 Jour entier

Joe Biden est attendu mardi soir en Irlande du Nord à l’occasion du 25e anniversaire de l’accord de paix du vendredi Saint. Signé le 10 avril 1998, cet accord a mis fin en Irlande du Nord à trois décennies de violences qui ont fait 3 500 morts, entre unionistes, majoritairement protestants, et républicains en majorité catholiques, après d’intenses négociations impliquant Londres, Dublin et Washington.

Le président américain s’y rend à l’invitation du Premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak. Joe Biden est “très enthousiaste à l’idée de ce voyage, et ce depuis un certain temps déjà“, a affirmé lundi John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain. “M. Biden aura mercredi matin une réunion avec M. Sunak“, a indiqué M. Kirby, avant de participer à une conférence à la Ulster University de Belfast pour y souligner “les progrès formidables depuis la signature de l’accord“.

La partie nord-irlandaise de la visite sera toutefois de courte durée. Dès mercredi après-midi, le président américain doit se rendre en République d’Irlande, où il séjournera jusqu’à vendredi. Il effectuera un arrêt dans le comté de Louth (est) d’où est originaire une partie de sa famille, avant de rejoindre Dublin dans la soirée. La famille de Joe Biden a émigré au milieu du XIXe siècle, fuyant comme tant d’autres une Irlande ravagée par la famine, pour finalement s’établir en Pennsylvanie.

À Dublin, la capitale, il sera accueilli par le Premier ministre Leo ­Varadkar, avec qui il s’était déjà entretenu le mois dernier à ­Washington pour la Saint-Patrick. Jeudi, M. Biden doit rencontrer M. Varadkar et le président Michael D. Higgins. Il s’adressera aussi aux parlementaires irlandais. Le locataire de la Maison Blanche terminera vendredi sa tournée irlandaise dans le comté de Mayo (ouest), d’où viennent d’autres de ses ancêtres irlandais, en prononçant un discours devant la cathédrale de la petite ville de Ballina.

Cette tournée irlandaise a aussi des enjeux politiques sur la scène politique américaine. Avec en ligne de mire les élections de 2024, Joe Biden souhaite attirer des électeurs qui aspirent au rêve américain de la réussite des immigrés.

Avr
13
jeu
12ème acte de mobilisation contre la réforme des retraites : les perturbations par secteur @ France
Avr 13 Jour entier

A la veille de la décision du Conseil constitutionnel, l’intersyndicale appelle ce jeudi 13 avril à une douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, pour obtenir le retrait du texte. Selon une note des renseignements territoriaux, entre 400 000 et 600 000 manifestants sont attendus ce jeudi en France. Alors à quoi s’attendre lors de ce 12ème acte ? Quels perturbations sont attendues ? Le point secteur par secteur.

Sur le rail

Transports franciliens

La RATP annonce un trafic “quasi normal, à l’exception de quelques lignes sur le métro, et normal sur les réseaux bus et tramway“ ainsi que sur l’Orlyval. Le trafic sera ainsi légèrement perturbé sur la ligne 8 et la ligne 13, avec 2 trains sur 3. En raison de travaux, la ligne 4 sera fermée à 22h15 et les lignes 11 et 14, à 22 heures.

La circulation des trains sera également “quasi normale“ sur la portion de la ligne A exploitée par la RATP. Il faudra compter sur 3 trains sur 4 toute la journée. Circulation “quasi normale“ également sur le RER B.

Du côté des lignes d’Île-de-France gérées par la SNCF, seuls le RER B, les lignes J, K et U ainsi que les tramways T4, T11 et T13 circuleront normalement ou quasi-normalement.  Le trafic des RER A, C, D et E, des lignes N et P, H, L et R seront, eux perturbés. Seulement les trois quarts des trains ou un peu moins circuleront sur ces lignes. Dans le détail sur ces lignes, il faudra compter sur : RER A et lignes N et P : 3 trains sur 4 ; RER C  et E et lignes H, L et R : 2 trains sur 3 et RER D : 3 trains sur 5.

Réseau national et international

La circulation des trains sera à nouveau perturbée ce jeudi, mais dans une moindre mesure que jeudi dernier. La SNCF prévoit 4 TGV Inoui et Ouigo sur 5, 3 TER sur 5 et un train Intercités de jour sur 5. Aucun train de nuit ne roulera. “Les circulations Eurostar et Thalys seront quasi normales“  indique en revanche le groupe ferroviaire dans des prévisions de trafic à 48 heures, qui devraient être affinées mercredi en fin de journée.

Dans les airs

Quelques perturbations sont aussi à prévoir dans les airs. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 20% de leurs vols dans les aéroports de Nantes, Bordeaux et Toulouse. Les aéroports franciliens d’Orly et Roissy ne sont pas concernés par les conséquences de la participation des contrôleurs aériens au mouvement. En dépit de ces mesures, “des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir“ jeudi, souligne la DGAC.

Outre les aéroports, des perturbations pourront concerner certains centres en route de la navigation aérienne (CRNA), qui guident les avions survolant le territoire national. L’ampleur de ces annulations préventives s’avère légèrement inférieure à celles de la précédente journée de mobilisation, le 6 avril, lorsque quatre plates-formes de région avaient été touchées.

Éducation

Les deux premiers syndicats majoritaires dans l’enseignement primaire et secondaire, le Snuipp-FSU et le Snes-FSU, ont appelé à faire grève et à manifester ce jeudi. Ils appellent également à des  rassemblements le 14 avril, jour de la décision du Conseil constitutionnel sur la validité de la réforme des retraites. Pour cette douzième journée de grève nationale, des perturbations pourraient être visibles dans les établissements scolaires, mais également dans les services d’accueil périscolaires, les cantines et sur certaines lignes de transports scolaires, comme ce fut le cas lors des précédents rassemblements.

L’organisation syndicale du Mouvement National Lycéen a appelé pour sa part à un blocus général de tous les lycées de France, le mercredi 12, le jeudi 13 et le vendredi 14 avril. Dans les universités aussi, des actions devraient également être menées comme lors des précédentes grèves.

Raffineries, carburant

La grève contre la réforme des retraites, entamée le 7 mars à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), qui a été suspendue la semaine dernière, doit reprendre. Les syndicats ont appelé à une nouvelle mobilisation les jeudi 13 et vendredi 14 avril. “C’est la fin d’un cycle et le début d’un autre. Nous avons pris acte de l’entêtement du président et avons conclu que ce mouvement allait durer sur le temps long“, a déclaré le 7 avril, Fabien Privé Saint-Lanne, délégué syndical CGT (majoritaire), à la sortie d’une assemblée générale. Selon le Fig Data, au total, 32 départements recensent au moins 10% de stations en rupture totale ou partielle de carburant. La région parisienne reste la zone la plus touchée avec près de 38% des stations-service déclarant au moins une rupture. Dans la capitale, 46,9% des stations essence sont “en difficulté“.

Éboueurs

Suspendu le 29 mars dernier, le mouvement social des éboueurs parisiens  doit repartir de plus belle ce jeudi. À compter du 13 avril, la CGT de la filière déchets et assainissement de Paris appelle en effet à une nouvelle grève reconductible pour protester contre la réforme du gouvernement.

Réforme des retraites : les manifestations en France ce 13 avril @ France
Avr 13 Jour entier

Au soir de la 11ème journée de mobilisation, l’intersyndicale a appelé à une 12e journée de grève et de manifestations, ce jeudi 13 avril, à la veille d’une décision du Conseil constitutionnel, saisi sur la loi de réforme des retraites par les syndicats et l’opposition.

Une mobilisation particulièrement scrutée

L’intersyndicale veut marquer un grand coup ce jeudi, en rassemblant d’importants cortèges à travers le pays. Pour espérer faire flancher l’exécutif, il lui faudra toutefois inverser la tendance observée ces dernières semaines. La dernière journée d’action le jeudi 6 avril a vu défiler entre 570 000 et 2 millions de personnes, dont  57.000 à Paris. Un chiffre en forte baisse par rapport au 28 mars, journée au cours de laquelle entre 740 000 et 2 millions de manifestants, dont 93000 dans la capitale, avaient été comptés par les autorités et les syndicats. Au cours de ces dernières semaines, l’ampleur des manifestations n’a cessé de s’infléchir. Le jeudi 23 mars a en effet marqué le dernier pic avec 1,1 million de personnes selon les autorités, contre 3,5 millions selon les organisateurs. La mobilisation sera donc scrutée de près pour ce qui pourrait ressembler à un baroud d’honneur, à la veille de la décision du Conseil constitutionnel.

Entre 400 000 et 600 000 manifestants

Selon une note des renseignements territoriaux, entre 400 000 et 600 000 manifestants sont attendus ce jeudi en France. Depuis le début de la mobilisation, et dans le contexte des vacances scolaires dans la zone A, c’est la plus faible prévision des renseignements, qui s’attendent toutefois à de nouveaux modes d’action après la décision du Conseil constitutionnel vendredi.

Le cortège parisien

A Paris, le cortège s’élancera à 14 heures de la place de l’opéra (9ème arr.), en direction de la place de la Bastille (11ème arr.). Les manifestants descendront l’avenue de l’Opéra, passant à cette occasion à proximité du Conseil constitutionnel. Ils bifurqueront ensuite sur la rue de Rivoli, et la remonteront en passant devant le Louvre, Châtelet, l’Hôtel de ville, avant d’arriver à Bastille par la rue saint Antoine, leur point de chute. Les renseignements s’attendent à la présence, en marge du cortège, de 300 à 600 Gilets jaunes, et  de “500 à 1000 éléments à risques.“

Comme cela est le cas depuis le début de la mobilisation, la préfecture de police indique mettre en place un dispositif spécifique de circulation autour de la manifestation, entre les boulevards des Italiens, Montmartre, Poissonnière, de Bonne Nouvelle, saint Denis, saint Martin, du temple, des Filles du Calvaire, Beaumarchais, l’avenue de l’Opéra, les rues de Rivoli et de saint-Antoine. Ce périmètre s’étendra également autour des places de l’Opéra, de la Bastille et de la République.

Les rassemblements en régions

Des rassemblements sont prévus en France dans plus de 190 communes selon le recensement effectué par la CFDT. Petites et grandes villes de France : une nouvelle fois de très nombreuses manifestations auront lieu sur tout le territoire. Dans les principales agglomérations, les rendez-vous suivants sont fixés :

  • Marseille : 10h30 sur le Vieux-Port. Le cortège se dirigera vers le Mucem, en passant devant la Major. L’arrivée est prévue cette fois encore à la Porte d’Aix.
  • Lyon : 13h30, place du Maréchal Lyautey en direction de Villeurbanne : quai de Serbie > avenue de Grande Bretagne > boulevard des Belges > cours Vitton > place Charles-Hernu > station Charpennes (Villeurbanne)
  • Nantes : 10h30 au Miroir d’eau. À Saint-Nazaire, la manifestation doit démarrer à 10h, place de l’Amérique Latine .
  • Toulouse : 10h00, place saint Cyprien en direction de Jean Jaurès : allées Charles de Fitte > pont des Catalans, > boulevards Lascrosses, Arcole et Strasbourg ;
  • Bordeaux : 12h00, place de la Bourse
  • Lille : 14h30, porte de Paris en direction de la place de la République ;
  • Nice : 10h00, théâtre de verdure : avenue de Verdun >  place Massena >  avenue Jean-Médecin >  avenue Malausséna >  place du Général-de-Gaulle ;
  • Strasbourg : 14h00 Le cortège partira de l’avenue de la Liberté pour passer par le centre-ville puis revenir par les quais selon un parcours désormais bien rôdé.
  • Rennes : 11h00, place de Bretagne :  boulevard de la Tour d’Auvergne > boulevard du Colombier > rue de l’Alma > rue d’Isly > boulevard de la Liberté > avenue Janvier > quai Emile Zola > quai Lamennais > place de Bretagne >  boulevard de la Tour d’Auvergne (lieu de dispersion) ;
  • Montpellier :  10h30, place Zeus…
  • Le Mans : 13h30, place des Jacobins en direction de l’avenue Pierre-Mendès-France et de la gare : boulevard Robert-Jarry > rue du Bourg-Belé > rue Victor-Hugo > rue de Chanzy > rue Gougeard > rue du 33e Mobiles ;
  • Rouen : 10h00, cours Clemenceau > pont Corneille > quai du Havre >  rue Jeanne-d’Arc > rue Lecanuet > rue la République > place Saint-Marc ;
  • Clermont-Ferrand : 10h00, place du 1er Mai : Place du 1er Mai >  rue Niel > avenue des Paulines > boulevard François Mitterrand > avenue Vercingétorix > place Renoux > boulevard Desaix > place de Jaude ;

De nombreux rassemblements sont aussi programmés dans des villes de moindre importance. Rendez-vous est notamment donné à :

  • Caen : 14 h30, place Saint-Pierre ;
  • Angers  : 14h00, place Leclerc ;
  • Dijon : 14h00 place de la Libération
  • Bayonne : 10h30, place Sainte-Ursule, vers la gare de Bayonne ;
  • Evreux : 14h00 rond-point de Cora
  • Grenoble : 14h00, intersection du cours Jean-Jaurès et de l’avenue Alsace-Lorraine
  • La Rochelle : 14h30, parvis de la Gare ;
  • Brest : 10h30 place de la Liberté
  • Saint-Malo : 11h00 Grand aquarium, rue du Général Patton
  • Nîmes : 14h30, Jardins de la fontaine,
  • Saint-Malo : 11 h00, rue du général Patton ;
  • Troyes : 14 h00, place de la Bourse ;
  • Nancy : 14h00, place Carrière ;
  • Chartres : 14h30, Théâtre ;
  • Toulon : 10h00,  place de la Liberté ;
  • Vannes : 10 h00, esplanade du port ;
  • Châteauroux : 10h00 place de la République ;
  • Mâcon : 14h30 Esplanade Lamartine ;
  • Tours : 14h00 place Jean Jaurès ;
  • Ajaccio : 17h00, préfecture ;
  • Bastia : 10h00, palais de Justice ;
  • Metz : 10h00, place de la Gare ;
  • Grenoble : 14h00, gare SNCF ;
  • Annecy : 14h00, rue du 30e régiment d’infanterie ;
  • Saint-Etienne : 10 h 30, gare SNCF de Chateaucreux, en direction de la place de l’Hôtel-de-ville ;
  • Mulhouse : 19h00, place de La Réunion.

La carte des manifestations du jeudi 13 avril

Avr
17
lun
Allocution télévisée du président Emmanuel Macron @ Palais de l'Elysée
Avr 17 Jour entier

 

Emmanuel Macron doit s’exprimer ce lundi lors d’une allocution enregistrée à l’avance et diffusée à 20 heures. Une première prise de parole, pour tenter de “tenir le cap“ et de relancer son mandat, après la promulgation éclair de la réforme des retraites dans la nuit de vendredi, qui a indigné syndicats et oppositions . Un format, plus solennel que l’interview ratée accordée aux JT de 13 heures de TF1 et France 2 le 22 mars.

“Ouvrir une nouvelle séquence“

Tirer les conclusions“ de la séquence retraites et en “ouvrir“ une nouvelle. Voilà comment l’entourage d’Emmanuel Macron présentait hier soir les objectifs de l’allocution solennelle du président. “Il dira où il souhaite nous emmener et avec quel agenda de réformes pour le gouvernement“, prévient son entourage. Il s’exprimera “dans une logique d’apaisement“, pour “faire le bilan“ des trois mois de crise et “regarder aussi ce qui a avancé à côté des retraites“, a promis, sur TF1, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,

Reste que le président comme sa première ministre, Élisabeth Borne, le savent: les dirigeants de la gauche comme les responsables syndicaux veulent tout faire pour les empêcher de passer à autre chose. Les députés Insoumis réfléchissent à déposer une nouvelle motion de censure. Quant au patron de la CFDT, Laurent Berger, n’ambitionne-t-il pas de “casser la baraque“ le 1er mai, comme il l’a affirmé ce week-end au Parisien.

Un coup d’épée dans l’eau ?

Cette allocution intervient dans un contexte délicat, où seul son propre camp, affaibli par la majorité relative à l’Assemblée nationale, semble pleinement partager le récit et les orientations du chef de l’État. De quoi douter sur la pertinence de cette prise de parole, Emmanuel Macron ayant pour le moment écarté les différents outils de sortie de crise politique, comme la dissolution, le remaniement ou un référendum sur les retraites. Sans attendre, l’opposition craint d’ailleurs déjà un coup d’épée dans l’eau. “Il ne va rien se passer. S’il dit qu’il a compris, ça fait 25 fois qu’il dit qu’il nous a compris mais derrière, il n’y a jamais le moindre changement et pendant ce temps, la colère continue de gronder“, a tonné ce dimanche sur BFMTV le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand.

Plusieurs sujets sur la table

Loi plein emploi et autres thématiques travail

Le chef de l’Etat évoquera les politiques publiques qu’il souhaite mettre en œuvre en priorité afin de “tracer la feuille de route“ des prochains mois. Avec notamment le texte que le gouvernement et la majorité font miroiter depuis des semaines : la future loi sur le plein emploi. L’exécutif parie sur ce projet de loi pour rebondir, mais aussi pour récupérer les dispositions sociales censurées par le Conseil constitutionnel.

Sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3, Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, a donné quelques pistes sur le contenu de l’allocution. Au menu, des annonces sur la pénibilité, l’emploi des seniors ou le compte épargne temps universel,  “que l’on a beaucoup vu dans les cortèges“. “Ces dernières semaines ont été difficiles pour beaucoup de Français. Il y a un besoin d’apaisement“, a-t-il reconnu. “La loi a été promulguée, le président de la République tend immédiatement la main aux syndicats.“

Élisabeth Borne a affiché samedi sa détermination pour “accélérer“ les réformes, en tendant la main aux syndicats. “Le temps des progrès sociaux n’est pas terminé“ a-t-elle lancé à la tribune du conseil national de Renaissance, à Paris, convaincue que, “le renoncement, ce serait arrêter les réformes, quand nos concitoyens attendent des réponses et des actes“.

Le chef de l’Etat devrait en outre aborder plus largement d’autres sujets : la question du pouvoir d’achat — Elisabeth Borne a effectué un déplacement à ce sujet et a confirmé une hausse automatique du SMIC alignée sur l’inflation vendredi — du régalien ou de la fin de vie. Mais aussi les trois thèmes phares de sa campagne présidentielle, censés être les priorités du quinquennat : la santé, l’éducation, l’écologie. Emmanuel Macron pourrait également profiter de cette adresse aux Français pour “tirer des leçons politiques“. En premier lieu sur “le maintien d’Elisabeth Borne à Matignon, pour la renforcer immédiatement.

Réforme des retraites : réunion de l’intersyndicale @ Paris
Avr 17 Jour entier

Après le blanc seing donné vendredi par le Conseil constitutionnel qui a validé l’essentiel de la réforme des retraites, l’intersyndicale prépare sa riposte. Les dirigeants des principaux syndicats se réuniront ce lundi 17 avril pour définir les dates des prochaines mobilisations, mais aussi les futures échéances du mouvement. Ils s’exprimeront à la suite du président Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole ce lundi, lors d’une allocution solennelle diffusée à 20 heures.

 L’intersyndicale, qui espère toujours le retrait de la réforme promet que “Ce n’est pas fini.“ et appelle les salariés “à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques. Les syndicats ont d’ores et déjà annoncéune journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale“ , à l’occasion du 1er mai. “J’appelle à venir manifester très massivement partout en France, comme cela a été fait depuis début janvier“, a déclaré le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur TF1, “pour dire non aux 64 ans et dire aussi qu’il faut agir dans les conditions de travail.“

Mais l’intersyndicale ne souhaite pas se cantonner à cette seule date symbolique. “Durant les quinze jours qui arrivent, une série d’actions sera mise en place (…) avec des manifestations et des grèves reconductibles”, prévient Cyril Chabanier, dirigeant de la CFTC. Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont ainsi appelé le 15 avril à une “journée d’expression de la colère cheminote“, jeudi 20 avril, présentée comme une “étape de préparation“ aux manifestations du 1er mai.

 

Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Avr 17 – Avr 20 Jour entier

Le Parlement européen se réunit à Strasbourg en session plénière, du lundi 17 au jeudi 20 avril 2023. Parmi les temps forts de cette session, la politique climatique de l’Union, le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI), contre le président russe Vladimir Poutine, le budget 2024 ou encore la politique de l’UE vis-à-vis de la Chine.

Fit for 55: le vote de textes importants pour atteindre l’objectif climatique en 2030

À l’issue d’un débat lundi, le Parlement européen votera mercredi sur les accords conclus avec les pays de l’UE fin 2022 sur plusieurs textes législatifs clés qui font partie du paquet législatif “Fit for 55“ en 2030. Il s’agit du plan de l’UE visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, conformément à la loi européenne sur le climat.

Crimes de guerre en Ukraine : débat sur le mandat d’arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine

La décision de la Cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine sera débattue par les députés mercredi matin. Les mandats d’arrêt ont été émis le 17 mars 2023 à l’encontre du Président Poutine et de Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant auprès du Président russe. Tous deux sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en déportant et en transférant illégalement des enfants ukrainiens des régions occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie. Au cours du débat en plénière, les eurodéputés examineront également de près la question de la sécurité des enfants ukrainiens, s’appuyant sur différents rapports estimant que des milliers d’entre eux pourraient avoir été enlevés ou déplacés contre leur gré en Russie après le début de la guerre d’agression de Moscou contre l’Ukraine.

Débat sur la la politique de l’UE vis-à-vis de la Chine

Le débat en plénière devrait porter sur un large éventail de questions liées aux relations entre l’UE et Pékin, dans le contexte de l’essor continu de la Chine en tant que puissance politique et économique sur la scène mondiale. Plus tôt en 2023, le Parlement a réitéré sa demande d’une stratégie renouvelée, globale et cohérente entre l’Union et la Chine, qui devrait tenir compte des défis engendrés par la montée en puissance du pays sur la scène internationale, ainsi que de sa politique intérieure de plus en plus répressive et de sa politique étrangère plus affirmée.
Face à l’agressivité militaire de la Chine à l’égard de Taiwan, les députés ont également plusieurs fois condamné les actions de Pékin et appelé à un renforcement des relations de l’UE avec Taipei. A de multiples reprises, le Parlement a interpellé la Chine sur les persécutions et les crimes commis à l’encontre des Ouïghours et d’autres minorités dans la région du Xinjiang.

Budget de l’UE 2024: donner priorité à la stabilité en période de turbulences

Les députés débattront et voteront sur leurs priorités pour le budget de l’UE de l’année prochaine, lançant ainsi la procédure pour la dernière négociation annuelle de cette législature. Le projet de résolution qui sera débattu mardi et voté en plénière mercredi, propose de se concentrer sur l’indépendance énergétique, les transitions écologique et numérique, la jeunesse et les défis géopolitiques.

Résolutions sur les droits humains et la démocratie

Le Parlement européen tiendra des débats d’urgence sur les questions relatives aux droits humains, à la démocratie et à l’état de droit mercredi après-midi, suivis de votes jeudi, sur les thèmes suivants :

L’essentiel de la plénière

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Avr
19
mer
Emmanuel Macron retourne “au contact“ des français @ Muttersholtz et Ganges
Avr 19 – Avr 20 Jour entier

Au surlendemain d’une allocution télévisée destinée à enclencher une nouvelle phase de son quinquennat, Emmanuel Macron retourne “au contact“ des Français, d’abord dans le Bas-Rhin, puis dans l’Hérault.

Etape 1 : Muttersholtz (Bas-Rhin)

Un premier déplacement le conduira ce mercredi à Muttersholtz (Bas-Rhin). Après avoir présidé le Conseil des ministres à l’Élysée, le chef de l’État est attendu en début d’après-midi dans l’entreprise familiale Mathis, spécialisée dans la construction en bois et notamment chargée de fabriquer le centre aquatique pour les Jeux olympiques de 2024. Un déplacement avant tout consacré au travail, l’une des priorités affichées par le chef de l’Etat lundi soir lors de son “adresse aux français.“

Une visite au son des casseroles

Pour cette première sortie “dans les territoires“ après une prise de parole une nouvelle fois très controversée , l’Elysée a tenté de limiter les prises de risques. Le déplacement du président n’a été annoncé que tardivement hier, pour éviter au maximum les perturbations. Peine perdue : il sera attendu de pied ferme par les opposants à la réforme des retraites. La circonscription n’est certes pas de prime abord, un territoire hostile : lors de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron y est arrivé largement en tête au premier comme au second tour. Pour autant, L’intersyndicale du Bas-Rhin a annoncé son intention d’accueillir le président au son des casseroles.

Un nouveau protocole de manifestation qui fait florès. Pendant l’allocution télévisée du président, lundi soir, des rassemblements et des concerts de casseroles avaient été organisés dans tout le pays, signe de contestation qui perdure malgré la validation de la réforme par le Conseil constitutionnel en fin de semaine dernière et sa promulgation.

Dans un communiqué publié sur Facebook, la CFDT, la Fédération autonome, l’Unsa, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFTC et l’Alternative étudiante de Strasbourg estime que “par ce détour dans notre Région, le Président de la République entend démontrer qu’il est passé à autre chose“. Or, “sa vision des choses n’est pas celle de près de 80% des Français pour lesquels la page retraites est loin d’être tournée“, indiquent  les syndicats.

Étape 2 :  Ganges (Hérault)

Après son déplacement dans le Bas-Rhin, Emmanuel Macron est attendu jeudi, en fin de matinée auprès des élèves et enseignants du collège Louise Michel de Ganges, dans l’Hérault. Une visite “expresse“ dans une commune de 4 000 habitants choisie pour son caractère rural. Le président de la République viendra y parler de réussite éducative dans ces zones éloignées des villes. “Selon plusieurs sources macronistes, il pourrait à cette occasion faire des annonces sur la rémunération des enseignants“, indique l’AFP.

Il sera accompagné lors de ce déplacement de  Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et de Patricia Miralles, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. “Lors de son adresse aux Français le 17 avril, le chef de l’État a redit son engagement de changer notre école pour lui permettre de renouer avec l’ambition d’être l’une des meilleures d’Europe. Avec le travail et l’ordre républicain, l’école par le progrès qu’elle véhicule est l’un des trois chantiers à déployer pour rebâtir l’indépendance de la France » rappelle l’Elysée dans un communiqué diffusé mardi soir.

Déroulé du programme

Emmanuel Macron est attendu à 11h15 au collège Louise Michel. Un échange avec des enseignants des élèves et des parents est prévu vers 11h44. Une déambulation initialement prévue à Lunel, autre commune du département, a été annulée en raison de l’agenda présidentiel.

Un comité d’accueil et cinq manifestations

La CGT 34 prévoit de réserver au président de la République un comité d’accueil, à 12 h à la gare Saint-Roch de Montpellier. Elle appelle à l’arrêt de travail et à l’action. Le syndicat annonce par ailleurs cinq autres rendez-vous dans le département. Des cortèges que Force Ouvrière, FSU, Solidaires et UNSA éducation devraient rejoindre.

Un dispositif policier renforcé a été annoncé pour encadrer cette visite. “On souhaite donner la possibilité à tous les Héraultais de pouvoir s’exprimer, on espère que le dispositif policier ne sera pas là pour empêcher les gens de s’exprimer », déclare Serge Raggazzacci, secrétaire général de la CGT de l’Hérault.

 

 

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“Journée d’expression de la colère cheminote“ @ France
Avr 20 Jour entier

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé samedi 15 avril à une “journée d’expression de la colère cheminote“ jeudi 20 avril, présentée comme une “étape de préparation“ aux manifestations du 1er mai. “La promulgation nocturne de la loi ne change rien du tout à notre combat. Nous ne passerons pas à autre chose tant que cette loi n’est pas abandonnée“, affirment dans un communiqué, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots, qui mènent une grève reconductible depuis le 7 mars.

Dénonçant la “brutalité de la réforme“ et le “bras d’honneur“ du gouvernement malgré les nombreuses journées de mobilisation, l’intersyndicale estime que “la violence sociale, orchestrée par le gouvernement et le président des riches, nous engage à rester mobilisés“.

Plusieurs actions médiatiques

Déterminés à faire entendre leur voix, les syndicats mèneront différentes actions médiatiques dans plusieurs grandes gares françaises, en plus des perturbations dans la circulation des trains sur l’ensemble du territoire. Différents rassemblements devant les gares de plusieurs grandes villes, ont été annoncés ce jeudi 20 avril, par les centrales syndicales. À Paris, les syndicats donnent rendez-vous aux militants sur le parvis de la gare de l’Est à 11 heures pour organiser un débat collectif sur “les suites à donner au mouvement“.

Des actions sont également prévues en régions.  A Bordeaux, l’intersyndicale appelle à la mobilisation des cheminots devant la gare Saint-Jean. A Strasbourg, les syndicats appellent à une assemblée générale sur le quai numéro 1 de la gare, à 10 heures. À Lille, une assemblée générale se tiendra également devant la gare de Lille Flandres. “Soyons nombreux ce jeudi 20 avril devant la gare de Lille Flandres à 10 heures pour soutenir les cheminots et les électriciens/gaziers dans le combat que nous menons contre la retraite à 64 ans, qui est loin d’être fini“, a précisé la CGT.

Les prévisions de trafic

Le trafic des trains devrait être légèrement perturbé ce jeudi.

TGV- Trains à l’international

Le trafic des TGV Inoui et Ouigo, sera “quasi normal“ ainsi que pour les trains internationaux Eurostar et Thalys.

TER et Intercités

Les trains régionaux resteront touchés par la grève et ce dans tout le pays. Comptez 4 TER sur 5 en moyenne, ainsi que 2 trains Intercités de jour sur 5. Aucun train Intercités de nuit ne circulera.

Ile-de-France

Le trafic sera quasi normal sur les RER A et B ainsi que sur le réseau tramways, lignes T4, T11, et T13. Il faudra compter en revanche sur 2 trains sur 3 sur les RER C, RER D et RER E. Côté Transilien, le trafic sera perturbé sur plusieurs lignes :

  • ligne H, J, L, R et U : 2 trains sur 3 ;
  • ligne K : 1 train sur 2 ;
  • lignes N et P : 3 trains sur 4