L’agenda politique

Avr
25
mar
Emmanuel Macron à Vendôme sur le thème de la santé @ maison de santé pluridisciplinaire universitaire de Vendôme
Avr 25 Jour entier

Emmanuel Macron poursuit ses déplacements sur le terrain. Malgré la fronde liée à la réforme des retraites, le chef de l’État effectue un nouveau déplacement en région ce 25 avril. Il sera aujourd’hui à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, pour une journée consacrée à la santé.

Au programme officiel — que l’Elysée n’a que sommairement dévoilé hier après-midi, manière d’éviter que le déplacement ne tourne au concert de casseroles : une visite de la maison de santé de la ville et des échanges avec les soignants sur l’accès aux soins ou l’attractivité de la profession. Lors de son allocution télévisée du 17 avril, le président de la République avait promis de “désengorger“  les urgences et de faire de la santé une priorité.

Le chef de l’Etat, accompagné du ministre de la Santé François Braun, visitera la maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville. Il échangera avec le personnel soignant sur  “les problématiques d’accès aux soins, d’attractivité de la profession et de formation“, a précisé l’Elysée, dans un contexte de désertification médicale croissante sur le territoire.

Un périmètre de protection

Alors qu’une “casserolade“ d’échauffement s’est déjà tenue à Vendôme hier soir, la Préfecture de Loir-et-Cher a pris un arrêté instaurant un périmètre de protection à l’occasion de cette visite présidentielle. Il précise que les axes directs d’accès à la MSPU seront bloqués de 8 h à 18 h. Les personnes ne pourront accéder au site délimité qu’après “un filtrage systématique“ et notamment un contrôle d’identité. Par ailleurs,  “les rassemblements revendicatifs“ y seront interdits.

Joe Biden annonce sa candidature en 2024 dans une vidéo ? @ Etats-Unis
Avr 25 Jour entier

Lors de son récent déplacement en Irlande, le président américain, Joe Biden, avait déclaré qu’il entrerait dans la course “relativement bientôt. D’après les informations de plusieurs médias américains, comme le Washington Post, ou le New York Times, le 47e président des États-Unis devrait annoncer sa décision de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, dans une vidéo publiée mardi 25 avril.  Une date pas vraiment choisie au hasard : le démocrate avait lancé sa campagne pour la Maison Blanche le 25 avril 2019.

Karine Jean-Pierre, l’attachée de presse de la Maison Blanche, s’est refusée à tout commentaire dans un texte jeudi soir. Lors d’un point de presse plus tôt dans la journée, elle a déclaré aux journalistes : “Ce que je dirai, c’est que toute annonce ou tout ce qui est lié à 2024 ne viendra certainement pas d’ici.

Selon le New York Times, le “timing“ de cette décision a été étroitement tenu secret par le cercle restreint de M. Biden à la Maison Blanche, où la planification de la réélection est en cours depuis des mois. Pourtant, cette dernière s’est intensifiée ces dernières semaines avec des réunions entre les conseillers de la Maison Blanche et les responsables du Parti démocrate. Autre indice : l’actuel président américain a déjà convoqué des donateurs à Washington, invitant la semaine dernière, ceux qui ont donné au moins 1 million de dollars à un rassemblement de deux jours, les 21 et 22 avril. L’événement, qui n’était pas une collecte de fonds, était destiné à rallier les donateurs, avant une campagne de 2024 qui devrait dépasser le milliard de dollars.

Qui face au 47e président des États-Unis ?

Qui est candidat à la présidence américaine en 2024 et qui pourrait se présenter ? Ils sont déjà plusieurs sur la ligne de départ. Chez les Républicains, Donald Trump a déjà annoncé, en novembre 2022, qu’il souhaitait revenir à la Maison Blanche, quatre ans après la fin de son premier mandat (2016-2020). “Le retour de l’Amérique commence maintenant“, a déclaré l’ancien président depuis son fief de Mar-a-Lago en Floride, décrivant les États-Unis comme “en déclin“ et vantant son administration comme un “âge d’or“.

Egalement dans la course, plusieurs autres Républicains, qui ont annoncé leur candidature dès le mois de février. Côté Démocrate, Robert Kennedy Jr., 69 ans, a annoncé sa candidature à l’investiture présidentielle démocrate de 2024 au Boston Park Plaza de Boston, le 19 avril. Il faudra également compter sur plusieurs candidats potentiels, dont le gouverneur du Hampshire Chris Sununu, le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott, ou encore, le gouverneur de Floride Ron De Santis.

Avr
26
mer
Élisabeth Borne livre sa nouvelle feuille de route @ Palais de l'Elysée
Avr 26 Jour entier

La Première ministre, Élisabeth Borne, détaillera cette semaine le cap esquissé par Emmanuel Macron lors de son allocution aux français. Elle présentera ce mercredi dans la foulée du conseil des ministres sa nouvelle feuille de route lors d’une conférence de presse. La locataire de Matignon n’aurait pas été contre l’idée d’une nouvelle déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale. Le principe d’une DPG a même été évoqué lors d’un entretien avec le président de la République. Mais l’idée a été “très vite rangée à cause des vacances parlementaires“, selon une conseillère de Matignon

Lors de son interview télévisée du 22 mars, Emmanuel Macron avait ouvertement renouvelé sa confiance en sa cheffe de gouvernement, lui demandant de continuer à œuvrer pour tenter d’élargir la majorité présidentielle. Alors que sa présence à Matignon semblait menacée, Elisabeth Borne obtient ainsi un sursis de trois mois, aucun remaniement n’étant prévu dans l’immédiat.

Emmanuel Macron s’est fixé un délai de “cent jours“ pour tourner la page des retraites, “cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France“, a-t-il souligné dans son allocution. Le locataire de l’Elysée a évoqué plusieurs grands chantiers, notamment autour du travail, de la justice, de la lutte contre les fraudes, de l’immigration, et de la rénovation des services publics de la petite enfance et du grand âge. Ceci avant de déclarer que la première ministre “détaillerait“ la feuille de route de ces chantiers “dès la semaine prochaine“ et qu’un “premier bilan“ en serait tiré le 14 juillet.

Rien n’a filtré sur le fond du discours de la Première ministre. “Les arbitrages sont toujours en cours“ nous prévenait hier en fin de journée, un conseiller de l’exécutif. Emmanuel Macron ne s’est pas prié de faire lui-même des annonces ces derniers jours. Dans la presse, sur la loi immigration, la rénovation des écoles ou les dispositions retoquées par le Conseil constitutionnel ; lors de ses derniers déplacements, sur les salaires des profs et les déserts médicaux.

Sans surprises, les annonces d’Élisabeth Borne devraient donc s’inscrire dans la lignée des dernières interventions présidentielles. Il sera question “d’actions concrètes“, de “chantiers“, voire, de “renouer avec certaines méthodes qu’on pouvait avoir au début du premier quinquennat“, croyait savoir un conseiller ministériel joint par PlayBook hier après-midi. Elisabeth Borne parlera des services publics, de travail, d’école, de justice ou d’écologie. Elle devrait évoquer le texte industrie verte, la future loi immigration et confirmer le projet de loi numérique révélé hier par franceinfo.

Mai
1
lun
Journée de manifestations et de grève du 1er mai @ France
Mai 1 Jour entier

L’intersyndicale annonce d’ores et déjà une journée de mobilisation historique et populaire sur fond de contestation de la réforme des retraites. Une “mobilisation inédite et exceptionnelle“. C’est ce qu’à promis, ce jeudi, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Cette mobilisation sera également inédite, car pour la première fois depuis des décennies, l’ensemble des organisations syndicales appelle ensemble à manifester, relève t-elle . Ce 1er mai aura aussi une dimension internationale. Il sera marqué par la venue à Paris d’une centaine de syndicalistes du monde entier, dont la présidente de la Confédération européenne des syndicats (CES) et le secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale, qui défileront aux côtés des organisations syndicales françaises.

300 cortèges dans toute la France

Avec une mobilisation cinq à six fois supérieure à celle des précédentes fêtes du travail, ce lundi 1er mai pourrait ressembler, selon les services de renseignement, à une treizième journée d’action contre les retraites. Quelque 300 manifestations rassemblant entre 500.000 et 650.000 personnes, selon une source policière, sont prévues sur tout le territoire. Dans la capitale, les autorités s’attendent à la mobilisation de 80.000 à 100.000 personnes, dont 1.500 à 3.000 gilets jaunes et 1.000 à 2.000 “individus à risque“ (dont 400 de l’ultragauche) selon la même source. À Paris, la manifestation s’élancera à 14h30 de la place de la République, en direction de la place de la Nation, en passant par la place de la Bastille.

De nombreuses manifestations sont également prévues en région, dans les principales villes. À Marseille, le cortège s’élancera du vieux port à 10h, à Lyon, également à 10 h de la place place Jean-Jaurès, à Nantes, à 10h30 du parvis des Nefs, à Rennes à 10 h de la place du Gast, à Bordeaux à 10h30 de la place de la Bourse, toujours 10h30 à Nice , du jardin Albert 1er. Les moyennes et petites villes ne seront pas en reste avec de nombreux cortèges : Angers : 10h30, place Leclerc, Brest : 10h30, place de la Liberté, Metz : 10h30, devant l’Arsenal, Toulouse : 10 heures, à Saint-Cyprien ou encore, Saint-Nazaire : 11 heures, place de l’Amérique latine, Perpignan : 10h30, place de la Catalogne…

12.000 policiers et gendarmes

Invité ce vendredi matin sur Europe 1, Gérald Darmanin a promis une mobilisation “sans précédent“  des forces de l’ordre pour sécuriser les manifestations. Au total, quelque 12.000 policiers et gendarmes dont 5.000 à Paris seront mobilisés ce lundi pour encadrer les 300 manifestations prévues sur tout le territoire. Selon le le ministre de l’Intérieur, les cortèges dans certaines villes où les débordements sont fréquents, seront particulièrement encadrés. “ Il peut y avoir un certain nombre d’individus radicaux qui se sont donné rendez-vous à Paris, à Nantes et à Rennes. C’est pour cela que nous avons mobilisé de façon sans précédent le nombre de policiers et de gendarmes“, a indiqué le locataire de la place Beauvau, qui a annoncé déjà le déploiement de “quatre unités de forces mobiles“ pour chacune des villes de Rennes et Nantes.

Bordeaux, Lyon, Le Havre et Paris : plusieurs préfectures ont également autorisé l’utilisation de drones par les forces de l’ordre afin de suivre les défilés du 1er mai ce lundi. Un usage condamné par la CGT, qui dénonce “une pente dangereuse“. Quatre référés-libertés ont été déposés contre l’utilisation de ces engins par la police lors des manifestations du 1er mai. Un premier a déjà été rejeté par le tribunal administratif de Lyon qui n’a pas reconnu le caractère urgent du recours. Les trois autres seront examinés ce dimanche et lundi 1er mai, dans la matinée.

Quelles perturbations ?

Dans le ciel

Côté aérien, l’intersyndicale de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) souhaite “une journée de mobilisation exceptionnelle“. De fortes difficultés sont attendues : un tiers des vols seront annulés à Paris-Orly, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse. Parallèlement, 25% des vols seront annulés à Paris Charles-de-Gaulle, Nice et Beauvais.

Afin de “limiter les perturbations du trafic“, la DGAC a annoncé, dans un communiqué, qu’elle appliquera un “service minimum dans le service de navigation aérienne de l’aéroport de Paris-Orly“. “En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards“ sont à prévoir, précise t-elle. A noter que la même DGAC a a demandé vendredi d’annuler 33% des vols à Paris-Orly le mardi 2 mai, en raison d’un mouvement de grève des contrôleurs aériens.

Sur les rails

Des perturbations étaient prévues à la SNCF. L’intersyndicale (CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail, CFDT Cheminots) ayant appelé ses salariés à “faire du 1er-Mai une journée de grève et de manifestations réussie partout dans le pays“. Au final, les trains devraient circuler normalement ce lundi 1er mai. Bien que touchée par des grèves, l’entreprise ferroviaire a annoncé à Franceinfo une circulation normale sur les rails, avec pas ou peu de perturbations.

Des stations de métro fermées à Paris

Dans la capitale, les syndicats de la RATP n’ont pour l’heure pas déposé de préavis de grève. En revanche, en raison de la manifestation, qui débutera place de la République pour rejoindre la place de la Nation, certaines stations de métro seront fermées lundi 1er mai à partir de 11 heures, à la demande de la Préfecture de Police Les trains ne marqueront pas l’arrêt et les correspondances ne seront pas assurées. Cette fermeture concernera les stations Oberkampf (lignes 5 et 9), Saint-Ambroise (ligne 9), Voltaire (ligne 9), Charonne (ligne 9), Rue des Boulets (ligne 9) et Filles du Calvaire (ligne 8).

Manifestations du 1er mai en France @ France
Mai 1 Jour entier

Une “mobilisation inédite et exceptionnelle“. C’est ce qu’à promis, ce jeudi, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Avec une mobilisation cinq à six fois supérieure à celle des précédentes fêtes du travail, ce lundi 1er mai pourrait ressembler, selon les services de renseignement, à une treizième journée d’action contre les retraites.

300 rassemblements dans toute la France

Quelque 300 manifestations rassemblant entre 500.000 et 650.000 personnes, selon une source policière, sont prévues sur tout le territoire. Dans la capitale, les autorités s’attendent à la mobilisation de 80.000 à 100.000 personnes, dont 1.500 à 3.000 gilets jaunes et 1.000 à 2.000 “individus à risque“ (dont 400 de l’ultragauche). Au total, 12.000 policiers et gendarmes dont 5.000 à Paris seront mobilisés ce lundi pour encadrer les manifestants. Les villes dans lesquelles des débordements ont eu lieu lors des précédentes mobilisations seront particulièrement scrutées. Ce sera le cas à Paris, mais aussi à Rennes et Nantes où quatre unités de forces mobiles seront déployées dans chacune de ces villes.

Le cortège parisien

Dans la capitale, la manifestation s’élancera à 14h00 de la place de la République, en direction de la place de la Nation, en passant par la place de la Bastille.

La Préfecture de police de Paris a annoncé la mise en place d’un dispositif spécifique de circulation autour de la manifestation. Dans le détail, il s’étend entre les rues du Faubourg Saint-Martin, Saint-Martin, Réaumur, Beaubourg, Rambuteau, des Francs-Bourgeois, la place des Vosges, la rue du Pas de la Mule, le boulevard Beaumarchais, la place de la Bastille, les boulevards Bourdon et de la Bastille, la rue de Lyon, l’avenue Daumesnil, la place Félix Eboué, les boulevards de Reuilly et de Picpus, le square Courteline, l’avenue de Saint-Mandé, les boulevards Soult et Davout, les rues d’Avron et des Pyrénées, la place Gambetta, les rues du Retrait et de Ménilmontant, le boulevard de Belleville, la rue du Faubourg du Temple, les quais de Jemappes et de Valmy et la rue Eugène Varlin.

La Préfecture précise par ailleurs qu’un dispositif renforcé de sécurisation et contrôles sera aussi mis en place en amont de la manifestation, “visant notamment à lutter contre le port d’arme prohibé ou d’objets illicites ou dangereux “.

A la demande de la préfecture de police, plusieurs stations de métro seront également fermées ce 1er mai à partir de 11 heures Les trains ne marqueront pas l’arrêt et les correspondances ne seront pas assurées. Cette fermeture concernera les stations Oberkampf (lignes 5 et 9), Saint-Ambroise (ligne 9), Voltaire (ligne 9), Charonne (ligne 9), Rue des Boulets (ligne 9) et Filles du Calvaire (ligne 8).

Les rassemblements en région

Des cortèges sont prévus dans des centaines de villes françaises. à l’occasion de la journée du Travail. Petites et grandes villes de France : une nouvelle fois de très nombreuses manifestations auront lieu sur tout le territoire. Dans les principales agglomérations, les rendez-vous suivants sont fixés :

  • Marseille : 10h30, Porte d’Aix ;
  • Lyon : 10h00 place Jean-Jaurès ( 7e arrondissement),  en direction de la place Bellecour (2e arrondissement) : place Jean-Macé > avenue Jean-Jaurès > cours Gambetta > pont de la Guillotière > place Antonin Poncet.
  • Nantes : 10h30 aux Nefs,  pour un défilé unitaire qui ira jusqu’au Miroir d’eau ;
  • Toulouse : 10h00, place saint Cyprien en direction de Jean Jaurès : allées Charles de Fitte pont des Catalans, boulevards Lascrosses, Arcole et Strasbourg ;
  • Bordeaux : 10h30, place de la Bourse : quai Richelieu > porte de Bourgogne > cours Victor Hugo > rue Duffour Dubergier > rue des frères Bonnie > cours d’Albret > place Gambetta >  cours Clémenceau > allées de Tourny > rue Esprit des lois >  place de la Bourse ;
  • Lille : 10h30, Porte des Postes, sur la Place Barthélémy Dorez, en direction de la place Casquette : rue des Postes rue de Solférino > rue Gambetta
  • Rennes : 10h00 place du Gast, près du métro Gayeulles, en direction du parc des Gayeulles : rue Guy Ropartz > rue de Trégain > boulevard Emmanuel Mounier > avenue Général George Patton > allée de Maurepas > avenue de Rochester. A noter que le syndicat Solidaires 35 appelle à une autre manifestation, dès 14h, place de Bretagne ;
  • Nice : 10h30, place Ile de Beauté, en direction du théâtre de verdure : front de mer > Rauba Capeu > promenade des Anglais ;
  • Strasbourg : 10h00, avenue de la liberté : place de l’Homme de Fer > porte de l’Hôpital > rue des Orphelins > quai des Pêcheurs > pont d’Auvergne ;

De nombreux rassemblements sont aussi programmés dans des villes de moindre importance. Rendez-vous est notamment donné à :

  • Montpellier :  10h30, place Albert-Ier
  • Le Mans 10h30, place des Jacobins.
  • Angers : 10h30, place Leclerc ;
  • Béziers : 10h30, devant la Bourse du Travail ;
  • Brest : 10h30, place de la Liberté ;
  • Clermont-Ferrand : 10 heures, place du 1er mai ;
  • Grenoble : 10 h00, boulevard Alsace-Lorraine ;
  • Metz : 10h30, devant l’Arsenal ;
  • Mulhouse : 10 h00, place de la Bourse ;
  • Nancy : 10h30, place de la République ;
  • Perpignan : 10h30, place de la Catalogne ;
  • Reims : 10 h00, Maison des syndicats ;
  • Saint-Étienne : 10h30, Bourse du Travail ;
  • Saint-Nazaire : 11 h00, place de l’Amérique latine ;
  • Troyes : 10 h00, place Jean-Jaurès ;
  • Aix en Provence : 1030 place de la Rotonde ;
  • Avignon : 10h30, rue de la République ;
  • Arras : 10h00, Place de la Gare;
  • Dunkerque : 10h00, bâtiment de l’Avenir ;
  • Toulon : 10h00, Place de la Liberté ;
  • Bayonne : 10h30, place sainte Ursule ;
  • Blois : 10h30 devant la préfecture ;
  • Tourcoing : 10h30, Place Sébastopol ;
  • Digne-les-bains : 10h30, place du Général de Gaulle ;
  • Les Sables-d’Olonne 10 h, place de la Liberté ;
  • Rodez : 10 h 30 au jardin public ;
  • Millau : 10 h 30, quai Sully Chaliès, maison des syndicats….

La carte des manifestations du lundi 1er mai 2023



Mai
3
mer
Journée nationale de colère dans l’Énergie @ France
Mai 3 Jour entier

Cent jours d’actions et de colère“ en réponse aux “cent jours d’apaisements et d’actions“ annoncés par Emmanuel Macron dans son allocution du 17 avril, c’est la promesse faite par les syndicats de la Fédération nationale des mines et de l’énergie de la CGT (FNME-CGT). Dans un communiqué publié le vendredi 21 avril, la FNME-CGT promet en effet “100 jours de colère“, pour “gagner“ le retrait de la réforme des retraites. Les syndicats de la fédération appellent également à une “journée nationale de colère dans l’énergie le 3 mai“.

Des coupures d’électricité et des “perturbations énergétiques“ sont à prévoir ce mercredi, notamment lors des déplacements de l’exécutif. “Parlant de “grèvilla“, les syndicats ont en effet annoncé des “perturbations énergétiques lors des déplacements et initiatives de l’exécutif, du président et de ses amis“, qui seront menées “à chaque fois que cela sera possible.“ ils menacent également de perturber ce mercredi plusieurs grands événements, pour lesquels se pourrait être le blackout total. En mai, fais ce qu’il te plaît ! Le Festival de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros, le Festival d’Avignon pourraient se retrouver dans le noir !“ prévient le syndicat. Selon Anna Creti, économiste spécialisée en questions énergétiques, la CGT a “techniquement les moyens“ de mettre ces menaces à exécution.

 

 

 

Le Conseil constitutionnel se prononce sur la 2ème version du RIP @ Conseil constitutionnel
Mai 3 Jour entier

Le Conseil constitutionnel rendra ce mercredi sa réponse concernant la seconde demande de référendum d’initiative partagée (RIP) portée par les parlementaires de gauche. Déposée à la veille de la validation partielle de la réforme des retraites, cette demande de RIP vise à limiter l’âge de départ à la retraite à 62 ans. Une première version a été invalidée par les Sages le 14 avril dernier au motif qu’elle ne répondait aux critères fixés par la Constitution. Conscients de la faiblesse juridique de leur demande initiale, les sénateurs de gauche avaient alors déposé, avant même son rejet, une seconde proposition.

C’est le même texte“ que la première demande“, avait précisé lors de son dépôt le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. Mais complété par un 2e article “qui crée un élément de réforme: une recette fiscale liée aux ressources du capital, pour sécuriser le financement de la retraite par répartition“. En ajoutant cet article additionnel, les parlementaires de gauche souhaitaient ainsi rentrer dans les clous du Conseil constitutionnel. Au sens de l’article 11 de la Constitution, le référendum doit en effet porter sur “des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent“.

Des chances de “feu vert“ limitées

Reste que pour nombre de constitutionnalistes, l’ajout de ce 2ème article ne changera pas nécessairement la donne. Pour Mathilde Heitzmann-Patin, professeur de droit public à l’université du Mans, cette deuxième version n’a pas forcément plus de chances d’aboutir. “ Il semble que le nouveau projet ne remplisse pas les critères, au sens de la jurisprudence du Conseil“, alerte t-elle. Et d’expliquer :  » Le Conseil insiste sur le fait qu’il faille une réforme.“ Or dans une précédente décision, les Sages ont estimé que “la création d’une nouvelle taxe n’était pas une modification suffisante pour remplir le critère de réforme.

 

Mai
4
jeu
Emmanuel Macron en Charente-Maritime @ lycée Bernard-Palissy de Saintes
Mai 4 Jour entier

Longtemps tenu secret pour éviter toute “casserolade“, le lieu du prochain déplacement d’Emmanuel Macron en région a été confirmé ce mardi après-midi par l’Élysée. Le président de la République sera ce jeudi 4 mai dans la matinée, au lycée Bernard-Palissy de Saintes (Charente-Maritime). Un déplacement consacré à la réforme du lycée professionnel, une des priorités citées lors de son allocution du 17 avril dernier. Le chef de l’État sera accompagné de Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, et de Carole Grandjean, ministre déléguée à l’Enseignement et à la Formation professionnelle.

 Lors d’une réunion avec le patronat à l’Élysée, au lendemain de son adresse aux français, Emmanuel Macron a dit vouloir “accélérer“ la réforme des lycées professionnels pour une présentation “d’ici à l’été“ d’un projet de loi. “On souhaite pouvoir engager“ le dialogue “avec l’ensemble des partenaires sociaux et des collectivités territoriales concernés“ en vue d’“accélérer et finaliser ce travail de concertation pour, d’ici à l’été, avoir un projet de loi“ et “enclencher une réforme concrète“, avait déclaré le président à l’ouverture de la réunion.

 Il s’y était déjà engagé lors de sa campagne de réélection en 2022 en annonçant “une révolution complète“ du lycée professionnel, notamment grâce au développement de l’alternance. En janvier 2023, la ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, avait dévoilé les pistes de cette réforme présentée comme “une des priorités“ de l’année.

Le chef de l’Etat prévoit de faire plusieurs annonces sur la lutte contre le décrochage scolaire, la reconnaissance du travail du corps enseignant, le rapprochement entre les établissements et les entreprises ou l’insertion des lycéens.L’une des mesures les plus attendues concerne les stages obligatoires pendant les cursus. Leur durée sera progressivement allongée et, dès la rentrée 2023, ils seront rémunérés. L’Etat prendra en charge cette indemnité dont le montant est gardé secret jusqu’à la prise de parole du président.

La réforme prévoit également un plan d’action pour les filières. Certaines d’entre elles, jugées “peu insérantes“, seront incitées à revoir leurs programmes, à offrir plus de stages ou pourraient même être fermées. Selon les chiffres fournis, 25% des filières ont des niveaux estimés préoccupants.

Mai
6
sam
Couronnement de Charles III @ Abbaye de Westminster
Mai 6 – Mai 8 Jour entier

Cela fait 70 ans qu’un tel événement n’a pas eu lieu. Environ huit mois après le décès de la reine Elizabeth et son accession au trône, le roi Charles III sera couronné aux côtés de Camilla, la Reine Consort, ce samedi 6 mai 2023, à l’abbaye de Westminster, à Londres. Il deviendra ainsi ainsi à 74 ans, le 40e monarque britannique.

Deux jours de festivités

Le “Big lunch“

Les festivités se poursuivront dimanche 7 mai, au lendemain du couronnement, avec le  Coronation Big Lunch : une série d’événements au cours duquel les voisins et les communautés seront encouragés à partager des repas dans leur quartier. Au menu : “la quiche du couronnement“, dont le palais a dévoilé la recette mi-avril.

Les membres de la famille royale assisteront à des événements communautaires au cours de la journée avant le grand concert donné dans la soirée au château de Windsor. Le duc et la duchesse d’Édimbourg assisteront à un grand déjeuner du couronnement à Cranleigh, dans le Surrey, tandis que la princesse royale et son mari, le vice-amiral Sir Tim Laurence, se joindront à une fête de rue communautaire à Swindon. Les filles du duc d’York, la princesse Béatrice et la princesse Eugénie, participeront aussi à ces festivités.

Le concert du couronnement à Windsor

Plus tard à 20h00 BST, 21 heures, heure de Paris, le concert du couronnement aura lieu au château de Windsor. Il sera diffusé en direct sur la BBC. Au programme, une sélection de stars musicales éclectiques : d’Andrea Bocelli à Katy Perry, en passant par Lionel Richie, Take That et le pianiste classique Lang Lang. 10.000 Britanniques tirés au sort pourront assister à l’évènement. Les monuments du Royaume-Uni seront également illuminés par des projections et des spectacles de drones.Une représentation conjointe du Royal Ballet, du Royal Opera House, de la Royal Shakespeare Company, du Royal College of Music et du Royal College of Art, est également prévue;

La journée du couronnement

Le roi Charles III d’Angleterre sera couronné lors d’une cérémonie historique au rituel vieux de 1000 ans, qui officialisera le rôle de monarque et de chef de l’Église anglicane du nouveau souverain britannique. Elle se tiendra à l’abbaye de Westminster, à Londres, en présence de plus de 2000 invités.

11h20 : départ en carrosse du palais de Buckingham, pour rejoindre l’abbaye de Westminster

Cette journée historique débutera par la “Procession du roi“. Le couple royal rejoindra en carrosse l’Abbaye de Westminster depuis le palais de Buckingham sur un parcours d’environ deux kilomètres. Le cortège quittera Buckingham à 10 h 20 BST (11h20, heure de Paris) , pour une arrivée à l’abbaye vers 12 heures, heure française. Rompant avec la tradition, le roi Charles et la reine consort Camilla seront dans le carrosse d’État du jubilé de diamant, d’Elizabeth II créé en 2012, le Diamond Jubilee State Coach, tiré par six chevaux, des Windsor Greys.

12h00 : cérémonie de couronnement à l’abbaye de Westminster

Le roi Charles III et Camilla la reine consort arriveront à 12 heures, heure de Paris, à l’abbaye de Westminster où la cérémonie commencera. Elle se compose de cinq étapes au cours desquelles le souverain devient progressivement roi par l’accomplissement de rites : la reconnaissance, le serment, l’onction et l’investiture et l’intronisation. Après Charles III, viendra le tour de Camilla, aux alentours de 13h25. La reine consort sera couronnée et intronisée lors d’une cérémonie plus simple, sans serment notamment.

14H00 : fin de la cérémonie et retour au palais

Fin de la cérémonie à Westminster abbey. Le couple royal regagne Buckingham pour la “procession du couronnement“ dans les rues de Londres, accompagné cette fois d’un cortège de près de 4000 militaires en habits d’apparat.

14h45 : salut au nouveau roi et à la reine consort

Le roi Charles et Camilla la reine consort seront salués sur la terrasse ouest du palais de Buckingham, après quoi le personnel militaire donnera trois acclamations.

15H15 : la famille royale au balcon

Vers 15h15, heure française, le roi et la reine feront une apparition sur le balcon de Buckingham Palace aux côtés de certains membres de la famille royale, parmi lesquels le prince William, Kate et leurs trois enfants, pour saluer la foule et assister au défilé aérien des avions de la Royal Air Force.

Où et comment suivre  le couronnement de Charles III ?

De nombreuses chaînes multiplieront les éditions spéciales et les reportages pour retransmettre la cérémonie du sacre de Charles III en direct de Londres, ce samedi 6 mai 2023. Ce sera le cas sur les chaines de France Télévision, sur celles de TF1, sur M6, mais aussi sur les chaines info : BFMTV, C News…

Le détail de l’offre

Pour les anglophones, la couverture du couronnement du roi Charles III commencera aux premières heures de ce samedi matin sur le site de la BBC,, avec une diffusion en direct des cérémonies du couronnement avec des commentaires et des analyses.

 

 

 

 

 

 

 

Mai
8
lun
Commémoration du 78ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 @ Paris et Lyon
Mai 8 Jour entier

Comme chaque année, le chef de l’État présidera ce lundi matin la traditionnelle cérémonie de commémoration du 78e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie, à l’Arc de Triomphe à Paris. Mais dérogeant à la tradition, Emmanuel Macron se rendra également dans l’après-midi à Lyon, pour rendre hommage à Jean Moulin, à l’approche du 80e anniversaire de son arrestation et de sa mort.

“Un peu d’histoire“

Le 7 mai 1945, à Reims, puis le 8 mai à Berlin, les représentants du IIIe Reich actent la capitulation sans condition d’une Allemagne désormais vaincue et occupée par les forces alliées. Elle entérine la victoire militaire des alliés en Europe et la défaite politique du nazisme. La loi du 7 mai 1946, pose le principe de la commémoration de la victoire. Ce sont les lois du 20 mars 1953 et du 2 octobre 1981 qui feront du 8 mai un jour férié. Depuis cette date, cette journée est célébrée dans toutes les communes. On en fête cette année le 76ème anniversaire.

La cérémonie à Paris

Le programme

Sacrifiant à la tradition, le président de la République déposera à 10h30 une gerbe devant la statue du Général de Gaulle, place Clémenceau (8e arrondissement). Après un moment solennel, Emmanuel Macron remontera l’avenue des Champs-Elysées à bord d’un véhicule encadré par des gardes républicains à cheval, pour déposer à 11 heures une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu. Le président en ravivera la flamme, puis la “sonnerie aux morts“ retentira en la mémoire des hommes et des femmes tombés pour la France. Suivront une minute de silence, la Marseillaise, et le Chant des partisans interprétés par le Chœur de l’Armée française. Un salut aux autorités politiques et militaires clôturera la cérémonie.

Le chef de l’État sera accompagnée lors de cette cérémonie, de la Première ministre Elisabeth Borne. Seront également présents à l’Étoile, les présidents des deux chambres, Gérard Larcher pour le Sénat et Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, le préfet de la région Ile-de-France, le préfet de police de Paris,  Laurent Nuñez , Anne Hidalgo, la maire de Paris Valérie Pécresse, la présidente de région Ile-de-France, le gouvernement militaire de Paris, le Chef de l’état-major et la maire du 8e arrondissement.

Emmanuel Macron sera également entouré exceptionnellement des orphelins de la 27e brigade d’infanterie de montagne, dont six soldats sont morts au Mali lors d’une collision accidentelle en 2019 entre deux hélicoptères de l’armée au cours d’une opération de combat contre les Djihadistes du Sahel.

Une cérémonie sous haute surveillance

Alors que la grogne contre la réforme des retraites est toujours vive, et que le président et les membres du gouvernement sont l’objet de manifestations et de “casserolades“  à chacune de leur sortie, la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945 sera placé cette année sous haute sécurité. La  préfecture de police a publié deux arrêtés vendredi, interdisant de manifester dans un très large périmètre autour des Champs-Élysées. Toute manifestation « revendicative » y est interdite, de même que les rassemblements “non déclarés“.

L’hommage à Jean Moulin

Emmanuel Macron prendra ensuite la direction de Lyon, pour un “hommage à Jean Moulin, à la Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie“, à l’approche du 80e anniversaire de la disparition du résistant. Le chef de l’État sera accompagné du Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye et de la secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles.

Préfet de 1937 à 1940, premier président du Conseil national de la Résistance (CNR), Jean Moulin fut arrêté par la Gestapo le 21 juin 1943 à Caluire (Rhône) près de Lyon par le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie. Affreusement torturé, il garda le silence et mourut des suites des blessures infligées, le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans le train qui le conduisait en Allemagne.

Le chef de l’État présidera à partir de 15 heures, une cérémonie à la prison de Montluc, devenue depuis 2010, un mémorial. Un lieu “emblématique par le nombre et le rayonnement des figures qui y ont été détenues, héros de la Résistance comme Jean Moulin ou Raymond Aubrac, intellectuels engagés comme Marc Bloch, ou otages et victimes innocentes du nazisme comme les enfants d’Izieu“ a fait savoir l’Élysée.

En présence de l’association des rescapés de Montluc, fondée en 1944, Emmanuel Macron rendra hommage aux internés, sur fond de Marseillaise et du Chant des Partisans, et visitera les cellules de Jean Moulin et Marc Bloch, historien et autre membre éminent de la Résistance.