L’agenda politique

Avr
8
lun
Européennes 2024 : débat Hayer-Maréchal @ Studios C News
Avr 8 Jour entier

A deux mois des élections européennes, confrontation ce lundi 8 avril entre Valérie Hayer et Marion Maréchal, tête de liste respective de la liste Renaissance et Reconquête ! Un duel coorganisé avec Europe 1 et le JDD, à suivre en direct sur CNEWS, à partir de 21 heures. “Elles attendent ce débat avec impatience, avec en toile de fond leurs stratégies respectives pour tenter d’entamer le très fort capital du RN“, prévient Sonia Mabrouk, qui, aux côtés de Laurence Ferrari, animera le face-à-face.

Mais que diable vient faire dans cette galère la tête de liste de la majorité présidentielle, numéro deux des sondages. Elle aura face à elle la candidate zemmouriste qui peine à atteindre les 6% d’intentions de vote, mais peut se montrer une redoutable bretteuse. Les équipes de campagne des deux camps y voient le même gain politique : “faire monter“, comme l’on dit dans le jargon des sondeurs.

Côté Hayer, Si l’un jure que ce n’est pas “l’objectif premier“,  les conseillers de l’eurodéputée Renew ne sont pas contre offrir, grâce à ce duel, un coup de projecteur à la liste Reconquête. Avec un objectif simple : que Marion Maréchal rafle au passage quelques voix au Rassemblement national de Jordan Bardella, largement en tête des enquêtes d’opinion comme le montre la vague 4 du sondage Elabe publiée ce week-end. Côté Maréchal, on fait le calcul d’un duel “qui installe“ face “à la tête de liste de Macron “, se félicitait hier après-midi un stratège de Reconquête. Les équipes zemmouristes répètent aussi à l’envi que leur championne enchaîne trois débats en quatre jours, jusqu’à mercredi et celui de RFI-France 24, où tous les candidats sont conviés.

Au programme, trois thèmes : l’agriculture et la “sécurité des nations“, après une première question d’actualité, mais aussi et surtout, l’immigration. L’un des sujets de prédilection de la candidate du parti d’Eric Zemmour. Valérie Hayer compte pour sa part faire entendre son futur vote en faveur du Pacte asile et migration qui aura lieu mercredi au Parlement européen, comme elle a commencé à le marteler dans le JDD hier. L’idée est d’opposer “les gens qui parlent d’immigration parce qu’ils prospèrent dessus mais ne cherchent pas à résoudre la problématique », au camp présidentiel qui “assume une approche pragmatique“, revendique l’équipe de la tête de liste macroniste.

Avr
9
mar
Examen au Sénat d’une proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports publics @ Sénat
Avr 9 Jour entier

Adoptée le mercredi 3 avril en commission de l’aménagement du territoire du Sénat, la proposition de loivisant à concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève“, est examinée en séance par la chambre haute, ce mardi 9 avril.  Déposé au mois février en pleine mobilisation des contrôleurs de la SNCF, le texte entend “protéger les Français“ face à “des prises en otage excessives et répétées“ des usagers sur des périodes chargées comme les vacances scolaires. Inspiré du modèle italien, il vise à encadrer le droit de grève, en suspendant son exercice sur certaines périodes, notamment celles des grands départs en vacances (hors avion).

Concrètement, la mesure principale du texte composé d’un article unique, vise à sanctuariser trente jours où la grève serait interdite.  “Les jours de grands départs, Noël, Pâques, le 14 juillet, le 15 août…“ seraient concernés, indique son rapporteur, le sénateur LR des Alpes-Maritimes, Philippe Tabarot. “Et cela aux heures de pointe, par exemple entre 7 heures et 9 heures et 17 heures et 20 heures“. Ces jours sanctuarisés ne pourraient couvrir que quatre types de période: vacances scolaires, jours fériés, élections et référendums. Ils pourraient également s’appliquer lors “dévénements d’importance majeure sur le territoire français“. Sur ces trente jours sans grève aux heures de pointe, il ne pourrait pas y en avoir plus de sept consécutifs. Cette limitation du droit de grève ne concernerait en outre que les personnels qui participent à l’exploitation des trains, métros, bus ou tramways (conducteurs, contrôleurs…), et pas les administratifs.

La proposition de loi vise également à intégrer la “mise en place effective d’un service minimum, notamment aux heures de pointe, s’adossant, sous certaines conditions, à un dispositif de réquisition afin de fiabiliser l’utilisation des transports en commun“. Le texte entend par ailleurs  s’attaquer aux “détournements“ de l’exercice du droit de grève, en luttant contre le “recours abusif aux préavis dormants“. A ce titre, par voie d’amendement, la commission a ajouté au texte une disposition permettant de limiter la durée d’un préavis de grève, à 30 jours.

Avr
10
mer
Européennes 2024 : grand débat des têtes de liste françaises @ Parlement européen
Avr 10 Jour entier

La chaîne France 24, en collaboration avec Radio France Internationale (RFI), propose le mercredi 10 avril, de 19 h à 21 h un débat entre les principales têtes de listes françaises aux élections européennes, depuis les locaux du  à . Huit candidats s’opposeront, représentant les principales listes en compétition :

  • Manon Aubry (La France insoumise) ;
  • François-Xavier Bellamy (Les Républicains) ;
  • Léon Deffontaine (Parti communiste français) ;
  • Raphaël Glucksmann, (Place Publique et Parti Socialiste) ;
  • Valérie Hayer, pour la majorité présidentielle (Renaissance, Modem, Horizons et UDI) ;
  • Fabrice Leggeri (Rassemblement National)
  • Marion Maréchal (Reconquête !)
  • Marie Toussaint (Les Ecologistes).

Deux heures de débat pour départager les têtes de liste ou leur représentant dans la course aux élections du 9 Juin. Au programme, la vision des candidats de la diplomatie européenne, sur les questions de migration, de défense et de mondialisation, mais aussi sur les questions très polarisantes sociales et sociétales : Pacte Vert européen, Europe sociale, crise énergétique, agricole et économique. Aux commandes, Caroline de Camaret, rédactrice en chef du service Europe de France 24 et Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI interrogeront les têtes de liste françaises sur leurs principales propositions, leurs lignes rouges et leurs lignes de fracture. Le débat sera diffusé sur la chaîne France 24, disponible sur la TNT ou en direct sur le site de la chaîne. Les échanges seront simultanément diffusés sur la radio RFI.

Bardella, grand absent

Après avoir séché le tout premier débat des européennes organisé le 14 mars, le Rassemblement National a annoncé mardi 2 avril, que son tête de liste, Jordan Bardella ne participerait pas le 10 avril au débat sur RFI et France 24, et que c’est le numéro 3 de sa liste, l’ancien patron de Frontex Fabrice Leggeri, qui l’y remplacerait.

Ces débats arrivent trop tôt », résume un conseiller de Marine Le Pen, pour qui la période est à la mobilisation de l’électorat frontiste, ajoutant que son poulain n’avait pas besoin, “lui“ de travailler sa notoriété. Comprendre : contrairement à d’autres. De quoi agacer Valérie Hayer. La tête de liste Renaissance, a dénoncé mercredi 3 avril lors d’une interview POLITICO une absence qu’elle estime être un “manque de respect“ de Bardella, ajoutant qu’elle pourrait bien faire faux bond à RFI et France 24 si son adversaire se défaussait une nouvelle fois.

 

 

 

 

Fin de vie : le projet de loi arrive en conseil des ministres @ Palais de l'Elysée
Avr 10 Jour entier

Attendu de longue date, le projet de loi sur la fin de vie est présenté en Conseil des ministres ce mercredi 10 avril. Détaillé dans une interview, accordée par Emmanuel Macron à La Croix et Libération, le projet de loi “relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie“ sera examiné à l’Assemblée nationale le 27 mai prochain, comme annoncé le 11 mars dernier par Gabriel Attal sur le réseau X. Ce sera le début d’un long trajet parlementaire, qui pourrait prendre jusqu’à deux ans avant l’adoption d’une loi en bonne et due forme.

Une aide à mourir

Inspiré des travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie, le projet de loi souvent présenté comme la grande réforme sociétale du second quinquennat d’Emmanuel Macron, doit ouvrir la possibilité d’une assistance au suicide, sous encadrement strict. Il comporte deux chapitres et quatorze articles, dont huit sont consacrés à l’“aide à mourir“. Cette dernière répond à trois critères précis, cumulatifs : être majeur, avoir un discernement plein et entier, et souffrir d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé. “Les maladies psychiatriques, entraînant des souffrances psychiques ou les troubles neurodégénératifs sont donc écartés du dispositif “, comme l’a rappelé le directeur du cabinet de la ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, Eric Thiers. Un délai de deux jours suivra la formulation de la demande de la personne concernée, afin de s’assurer que celle-ci est solide. Il sera suivi d’une période de quinze jours maximum pour donner suite à cette demande, sur décision collégiale des médecins. La prescription du produit létal sera ensuite valable trois mois.

Un plan d’accès aux soins palliatifs

Le texte porte également un plan de développement de l’accès aux soins palliatifs dévoilé au Monde le 6 avril dernier par la ministre de la santé, Catherine Vautrin. Sa philosophie, est d’assurer l’accès de tous, y compris des enfants, aux soins palliatifs qui visent à soulager la douleur et l’inconfort physique, et à apaiser la souffrance psychique. Un effort financier de 1,1 milliard d’euros est prévu sur dix ans, notamment pour ouvrir des lits à l’hôpital et faciliter l’hospitalisation à domicile.

Parmi les mesures de ce plan, l’ouverture dès 2024 d’unités de soins palliatifs (USP) dans les 20 départements qui en sont actuellement dépourvus, dont les Ardennes, le Cher, la Guyane, le Lot, la Lozère, la Mayenne, l’Orne, les Pyrénées-Orientales et les Vosges), avant des créations dans les neuf autres départements, parmi lesquels la Creuse et le Jura, en 2025. Également au programme, le renforcement de la prise en charge palliative à domicile, mais aussi la création de “maisons d’accompagnement“ sur tout le territoire, pour les patients qui ne peuvent rester chez eux, mais dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation. Un soutien renforcé sera aussi proposé aux 11 millions de proches aidants, “à l’annonce du diagnostic“ du malade qu’ils accompagnent. Pour mener à bien ces différents chantiers, le gouvernement annonce son intention de déployer “rapidement » un effort décisif de formation de « l’ensemble des professionnels » de santé.

 

Vote final sur le pacte européen “migration et asile “ @ Parlement européen
Avr 10 Jour entier

Mercredi 14 février, le Pacte européen sur la migration et l’asile a franchi un nouveau cap. Les députés siégeant au sein de la commission des Libertés civiles du  ont adopté la dizaine de textes constituant la réforme du système d’asile européen commun. Des textes issus d’un accord politique auquel sont parvenus en décembre les négociateurs du  et du Parlement européen, après des années de tractations. Ce mercredi 10 avril, les eurodéputés se prononcent sur ce Pacte, lors d’une session plénière du Parlement européen. Concrètement, ils débattront et voteront sur 10 projets de loi qui actualisent les règles relatives à l’asile et à la migration.

Le Pacte prévoit des règles spécifiques pour les situations de crise et une mise à jour des règles relatives aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile. La modification des conditions que doivent remplir les demandeurs d’asile établira des normes uniformes dans l’ensemble de l’UE pour reconnaître les personnes qui demandent une protection internationale, ainsi que leurs droits. La procédure commune sera plus rapide — notamment en ce qui concerne les demandes irrecevables et les retours à la frontière — dans l’ensemble de l’UE pour accorder et retirer la protection internationale, à la suite d’un premier filtrage préalable à l’entrée, de l’enregistrement des empreintes digitales et images faciales dans une base de données commune (Eurodac). Enfin, un nouveau cadre européen pour la réinstallation régulera l’accès à l’UE pour les réfugiés issus de pays tiers sur la base d’une participation volontaire des États membres.

Ce vote intervenu, les Etats membres de l’UE devront l’approuver formellement le pacte à leur tour. L’objectif affiché des différentes parties est de parvenir à cet accord final avant les élections européennes, qui se tiendront du 6 au 9 juin.

 

 

Avr
15
lun
Élections législatives en Inde @ Inde
Avr 15 – Juin 1 Jour entier

A partir de ce 19 avril, près d’un milliard d’indiens sont appelées aux urnes pour les élections législatives, à l’issue desquelles le premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, espère décrocher un troisième mandat. Le scrutin qui s’étalera sur plus de six semaines, sera clôturé le 1er juin a annoncé le 16 mars dernier le président de la commission, Rajiv Kumar, lors d’une conférence de presse. Au total, près d’un milliard d’électeurs de la plus grande démocratie du monde, seront appelés aux urnes. Afin de “permettre à tous de voter“, la commission électorale indienne a annoncé la mise en place de 5,5 millions de machines électroniques dans plus d’un million de bureaux de vote à travers le pays dont certains à des endroits très reculés comme l’Himalaya. La loi électorale précise en effet qu’aucun habitant ne doit habiter à plus de 2 km d’un bureau de vote, ce qui nécessite leur mise en place dans des zone reculées

Sept phases de vote

Tout au long de ces 44 jours, les électeurs seront appelés à voter par étapes, selon l’État ou le territoire où ils habitent. Au total, sept phases de vote sont prévues : le 19 avril, le 26 avril, le 7 mai, le 13 mai, le 20 mai, le 25 mai et le 1er juin. Et pour ajouter en complexité, si certains des 29 états et sept territoires qui composent la fédération voteront en un jour, d’autres, notamment l’Uttar Pradesh, voteront en plusieurs temps. Le même système électoral s’applique toutefois partout : un scrutin uninominal à un tour. Chaque votant choisit un candidat parmi tous ceux qui lui sont proposés et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré élu. Les résultats devraient être communiqués le 4 juin.

545 sièges mis en jeu et plus de 8000 candidats

Au total, quelque 543 sièges de la chambre basse du parlement indien, la Lok Sabha, sont remis en jeu à l’occasion de ce scrutin, pour un mandat de 5 ans. Dans un pays longtemps dominé par le système des castes, 84 de ces 543 sièges sont réservés aux candidats des castes répertoriées, les dalits (ou Intouchables), ceci afin d’assurer leur représentativité. L’Inde comptant quelque 2 660 partis politiques enregistrés, ce sont également plus de 8 000 candidats qui vont tenter de briguer un mandat parlementaire sous les étiquettes des différents groupes. Dans les faits, deux partis dominent l’échiquier politique indien : le nationaliste BJP du Premier ministre, Narendra Modi, et le Parti du Congrès, principal parti d’opposition longtemps mené par la famille de Nehru Gandhi.

Narendra Modi donné favori

Le parti nationaliste hindou, Bharatiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi, jouit déjà depuis cinq ans d’une majorité absolue à la chambre basse, et contrôle les deux tiers des Etats régionaux. Son objectif affiché est maintenant d’asseoir sa domination totale sur le pays, en remportant plus de 400 des 543 sièges lors des élections législatives.

Beaucoup considèrent la reconduction de Modi pour un troisième mandat d’ores et déjà acquise, en raison à la fois de la forte popularité du Premier ministre plus d’une décennie après son entrée en fonction. Le parti nationaliste hindou au pouvoir obtiendrait ainsi une nette majorité aux élections générales de cet été, une victoire qui assurera à Modi un troisième mandat confortable, selon un dernier sondage d’opinion publié jeudi.  Les résultats du sondage “Mood of the Nation“,  une enquête menée par le groupe de médias privé India Today, ont montré que les électeurs continuent de considérer leur Premier ministre comme un leader nationaliste populaire qui a accéléré la croissance et amélioré les relations extérieures. Mené auprès de 35801 personnes à travers l’Inde entre le 15 décembre et le 28 janvier, ce baromètre indique que le parti de droite Bharatiya Janata de Modi et ses alliés pourraient remporter 335 des 543 sièges élus au suffrage direct à la chambre basse du parlement.

Selon une autre enquête pré-électorale réalisée par le Lokniti-Centre pour l’étude des sociétés en développement (CSDS), le BJP dispose d’une avance de 12 pour cent sur l’alliance d’opposition INDI.  Près de 48 % des électeurs continuent ainsi de soutenir Modi comme Premier ministre lors de l’enquête préalable au scrutin, tandis que seulement 27 % ont choisi le député du Congrès Rahul Gandhi.

 

Conférence internationale sur la crise au Soudan @ Paris
Avr 15 Jour entier

Un an jour pour jour après le début du conflit qui a éclaté au Soudan, et après des mois de combats, Paris accueille ce lundi 15 avril, une conférence internationale dédiée à la crise humanitaire en cours au Soudan et dans les pays voisins. La France, en collaboration avec l’Union Européenne et l’Allemagne, est à l’origine cette conférence qui vise à “trouver des solutions à la crise humanitaire dramatique qui ravage la région“, d’après les informations relayées par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le conflit au Soudan a débuté le 15 avril 2023 entre l’armée, sous le commandement du général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), de son ex-adjoint le général Mohamed Hamdane Daglo. La guerre a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU.

Une vingtaine d’acteurs présents

L’événement se déroulera en trois temps. Le matin, une réunion politique rassemblera l’ensemble des acteurs impliqués dans la résolution du conflit. Autour de la table seront ainsi présents les États-Unis, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis mais aussi l’ONU, l’Union africaine, l’UE et l’IGAD, qui associe sept pays est-africains : la République de Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud et enfin l’Ouganda. Au total, une vingtaine de pays et d’organisations internationales participeront aux échanges. L’idée étant, selon le quai d’Orsay de rassembler “tous les acteurs vraiment indispensables si on veut parvenir à faire pression sur les belligérants et arriver à résoudre cette crise.

Cette première réunion sera suivie l’après-midi d’une conférence des donateurs avec la présence d’ONG internationales et soudanaises. Un chiffre de promesses de dons devrait être communiqué à l’issue de la conférence. En parallèle, une réunion de la société civile soudanaise se déroulera tout au long de la journée.

Une initiative contestée

La tenue de cette conférence qui intervient à un moment critique, alors que des millions de Soudanais ont été contraints de quitter leurs foyers pour fuir les conflits, est loin de faire l’unanimité.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères s’est dit vendredi “indigné“, dénonçant une atteinte à la “souveraineté“ du pays ravagé depuis un an par une guerre entre généraux. Il a également dénoncé la « neutralité » de cette conférence qui selon les autorités soudanaises « place sur un même plan le gouvernement légitime et son armée nationale avec une milice terroriste multinationale« .

L’annonce de cette conférence a également suscité des réactions mitigées, voire franchement critiques, au sein de la diaspora soudanaise en France. Dans une déclaration collective, un grand nombre de membres de cette diaspora expriment leur désapprobation quant à la manière dont elle a été organisée.

 

J-100 Paris 2024 : Emmanuel Macron au Grand Palais invité de BFMTV @ Le Grand Palais
Avr 15 Jour entier

Après avoir inauguré le village olympique, puis le site où s’affronteront les nageurs, Emmanuel Macron visite ce lundi le Grand Palais de Paris. Le site doit accueillir les épreuves d’escrime et de taekwondo pour les JO de Paris, au terme d’une rénovation entamée en 2021 et dont les travaux s’achèveront en 2027 avec la réouverture au public du Palais de la découverte.

 

Le chef de l’État à cette occasion est l’invité de BFMTV/RMC de 8h20 à 9h00. Un temps d’échange rythmé par la présence des consultants RMC pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024: David Douillet (double Champion Olympique de Judo -1996 et 2000), Marion Bartoli (ex-numéro 1 française et vainqueur de Wimbledon -2013) et Rémy Boullé (médaillé de bronze paralympique en para-canoë -2021). Avec eux, Emmanuel Macron reviendra notamment sur l’héritage de ces Jeux en France, sur les défis logistiques et sécuritaires, les attentes et les envies des Français, ainsi que les chances de médailles et les enjeux sportifs pour nos athlètes.

Avr
16
mar
80 ans de la Libération : Emmanuel Macron dans le Vercors @ Vassieux-en-Vercors
Avr 16 Jour entier

Emmanuel Macron poursuit son long cycle mémoriel à l’occasion des 80 ans de la Libération, en 1944, et de la fin de l’Occupation. Après le plateau des Glières et la maison d’Izieu, le 7 avril dernier, le chef de l’État se rend ce mardi 16 avril à Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme, pour rendre hommage au maquis du Vercors, marqué par un massacre de civils pendant la Seconde Guerre mondiale. La mémoire de ce bourg de 330 âmes posé sur un plateau à 1.000 mètres d’altitude mêle héroïsme et tragédie. En juillet 1944, il fut à la fois le théâtre d’intenses combats contre la Résistance et celui du massacre “dans des conditions odieuses“ de 72 villageois par la Wehrmacht, rappelle l’historien Gilles Vergnon.

La cérémonie se déroulera à la nécropole nationale de la résistance de Vassieux-en-Vercors et devant le martyrologe, un bas-relief recensant les noms des victimes sur la place principale. Les événements qui se sont déroulés dans le village lui ont valu de figurer parmi les cinq communes élevées par le général De Gaulle au rang de Compagnon de la Libération au même titre que Nantes, Grenoble, Paris et l’île de Sein. Son autre particularité est “qu’aucun président n’avait jamais honoré de sa présence une cérémonie à Vassieux“, comme le relève Pierre-Louis Fillet qui dirige le Musée départemental de la Résistance du Vercors.

Le chef de l’État arrivera à 15 heures à la nécropole de Vassieux-en-Vercors. A partir de 16 heures, il présidera la cérémonie commémorative en hommage aux maquisards de la résistance et de la libération au martyrologe de Vassieux. Il prononcera un discours à 16h30.

Un choix de date qui pose question

Si le maire Vassieux-en-Vercors, Thomas Ottenheimer, se félicite de la visite présidentielle, il admet avoir été “un peu surpris“ du choix de la date. Les commémorations dans la commune se déroulent habituellement le 21 juillet, date correspondant au début de l’attaque de la Wehrmacht contre le maquis du Vercors. La date du 16 avril correspond quant à elle à l’arrivée de dizaines de miliciens français dans le village. Selon Julien Guillon, historien référent du mémorial de la Résistance dans le Vercors, “c’est une date tragique, avec l’intervention fortement musclée de la milice française, elle va prendre des otages en très grand nombre, des civils, ça touche le cœur même du village“. L’intervention de la milice de Vichy dure un peu plus d’une semaine, plusieurs personnes sont fusillées, l’histoire est documentée sur le site du musée de la résistance en ligne.

Interrogée sur le choix de cette date, la Mission nationale en charge des commémorations précise qu’ “il a fallu tenir compte de tous les paramètres, dont les Jeux Olympiques“. Mais il y a aussi une raison symbolique de ne pas choisir le 21 juillet : “le 21 juillet est une commémoration du sacrifice. En choisissant le 16 avril, au moment où le maquis du Vercors connaît son extension et son unification (qui culmine en juin 1944), l’accent est mis sur l’héroïsme, avec l’engagement des maquisards et le rôle joué par les maquis(au Vercors et partout en France) dans la préparation des débarquements », explique t-elle.

Avr
22
lun
Aide à l’Ukraine- Iran : réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE @ Luxembourg
Avr 22 Jour entier

Aide militaire à Kiev

L’Europe va t-elle emboîter le pas aux Etats-Unis ? Les ministres des Affaires étrangères des 27 se retrouvent ce lundi 22 avril à Luxembourg, pour discuter de la suite de l’aide militaire à Kiev. Leur homologue ukrainien doivent leur exposer par visio leurs besoins urgents. Alors que Moscou a intensifié ses attaques contre les infrastructures énergétiques et d’autres cibles ukrainiennes, les gouvernements de l’UE sont sous pression pour fournir à l’Ukraine des systèmes de défense aérienne supplémentaires. “Nous devons aller de l’avant, c’est un moment crucial “ a affirmé la cheffe de la diplomatie lettone, Baiba Braze, à son arrivée à Luxembourg. “Ce n’est pas seulement un moment positif et important pour l’Ukraine, mais aussi pour mieux assurer la paix en Europe “, a déclaré de son côté la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. Et, “c’est pourquoi nous allons discuter intensément ici [à Luxembourg] (…) de la façon d’augmenter notre aide à l’Ukraine, particulièrement en ce qui concerne la défense antiaérienne “ a assuré la ministre allemande.

Après des mois de blocage, les Européens ont accueilli avec soulagement le vote crucial samedi, par la Chambre des représentants américaine, d’une enveloppe de 60,8 milliards de dollars (soit 57 milliards d’euros) à Kiev. Le texte doit encore être examiné demain par le Sénat. Cette aide prendra toutefois du temps à se matérialiser sur le terrain. Plusieurs pays (à l’instar de l’Estonie, de la République Tchèque ou de la Suède) plaident donc pour que l’UE augmente, elle aussi, son aide de façon urgente. Pour l’heure, l’Allemagne est le seul membre du bloc communautaire à avoir annoncé l’envoi supplémentaire de systèmes Patriot. En parallèle, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a annoncé vendredi, à l’issue d’une réunion extraordinaire avec le président ukrainien, que les pays de l’Alliance avaient des systèmes de défense antiaérienne, dont des batteries de Patriot, “qui peuvent être rendus disponibles pour l’Ukraine“.

Situation au Moyen-Orient

Les ministres des affaires étrangères des 27 devraient également se pencher aujourd’hui sur la mise en place de nouvelles sanctions contre l’Iran, déjà visé par différentes mesures de l’UE en lien notamment avec son programme d’armement et la livraison de drones d’attaque à la Russie. Cette option défendue par Paris et Berlin accueillerait désormais un consentement unanime, selon de hauts responsables.

Réunis la semaine dernière en sommet à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE sont convenus d’élargir les sanctions à l’égard de Téhéran, de nombreux pays du bloc étant favorables à ce que les sanctions liées aux exportations de drones soient appliquées aussi aux missiles iraniens et aux livraisons vers des milices régionales alliées à l’Iran. Par ailleurs, certains pays européens veulent que l’UE trouve un moyen de désigner les Gardiens de la révolution, puissante unité d’élite de l’armée iranienne, comme organisation terroriste. Des représentants ont toutefois indiqué qu’une base juridique était nécessaire pour adopter une telle mesure, qui ne ferait pas forcément consensus au sein du bloc.