L’agenda politique

Avr
15
lun
Élections législatives en Inde @ Inde
Avr 15 – Juin 1 Jour entier

A partir de ce 19 avril, près d’un milliard d’indiens sont appelées aux urnes pour les élections législatives, à l’issue desquelles le premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, espère décrocher un troisième mandat. Le scrutin qui s’étalera sur plus de six semaines, sera clôturé le 1er juin a annoncé le 16 mars dernier le président de la commission, Rajiv Kumar, lors d’une conférence de presse. Au total, près d’un milliard d’électeurs de la plus grande démocratie du monde, seront appelés aux urnes. Afin de “permettre à tous de voter“, la commission électorale indienne a annoncé la mise en place de 5,5 millions de machines électroniques dans plus d’un million de bureaux de vote à travers le pays dont certains à des endroits très reculés comme l’Himalaya. La loi électorale précise en effet qu’aucun habitant ne doit habiter à plus de 2 km d’un bureau de vote, ce qui nécessite leur mise en place dans des zone reculées

Sept phases de vote

Tout au long de ces 44 jours, les électeurs seront appelés à voter par étapes, selon l’État ou le territoire où ils habitent. Au total, sept phases de vote sont prévues : le 19 avril, le 26 avril, le 7 mai, le 13 mai, le 20 mai, le 25 mai et le 1er juin. Et pour ajouter en complexité, si certains des 29 états et sept territoires qui composent la fédération voteront en un jour, d’autres, notamment l’Uttar Pradesh, voteront en plusieurs temps. Le même système électoral s’applique toutefois partout : un scrutin uninominal à un tour. Chaque votant choisit un candidat parmi tous ceux qui lui sont proposés et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré élu. Les résultats devraient être communiqués le 4 juin.

545 sièges mis en jeu et plus de 8000 candidats

Au total, quelque 543 sièges de la chambre basse du parlement indien, la Lok Sabha, sont remis en jeu à l’occasion de ce scrutin, pour un mandat de 5 ans. Dans un pays longtemps dominé par le système des castes, 84 de ces 543 sièges sont réservés aux candidats des castes répertoriées, les dalits (ou Intouchables), ceci afin d’assurer leur représentativité. L’Inde comptant quelque 2 660 partis politiques enregistrés, ce sont également plus de 8 000 candidats qui vont tenter de briguer un mandat parlementaire sous les étiquettes des différents groupes. Dans les faits, deux partis dominent l’échiquier politique indien : le nationaliste BJP du Premier ministre, Narendra Modi, et le Parti du Congrès, principal parti d’opposition longtemps mené par la famille de Nehru Gandhi.

Narendra Modi donné favori

Le parti nationaliste hindou, Bharatiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi, jouit déjà depuis cinq ans d’une majorité absolue à la chambre basse, et contrôle les deux tiers des Etats régionaux. Son objectif affiché est maintenant d’asseoir sa domination totale sur le pays, en remportant plus de 400 des 543 sièges lors des élections législatives.

Beaucoup considèrent la reconduction de Modi pour un troisième mandat d’ores et déjà acquise, en raison à la fois de la forte popularité du Premier ministre plus d’une décennie après son entrée en fonction. Le parti nationaliste hindou au pouvoir obtiendrait ainsi une nette majorité aux élections générales de cet été, une victoire qui assurera à Modi un troisième mandat confortable, selon un dernier sondage d’opinion publié jeudi.  Les résultats du sondage “Mood of the Nation“,  une enquête menée par le groupe de médias privé India Today, ont montré que les électeurs continuent de considérer leur Premier ministre comme un leader nationaliste populaire qui a accéléré la croissance et amélioré les relations extérieures. Mené auprès de 35801 personnes à travers l’Inde entre le 15 décembre et le 28 janvier, ce baromètre indique que le parti de droite Bharatiya Janata de Modi et ses alliés pourraient remporter 335 des 543 sièges élus au suffrage direct à la chambre basse du parlement.

Selon une autre enquête pré-électorale réalisée par le Lokniti-Centre pour l’étude des sociétés en développement (CSDS), le BJP dispose d’une avance de 12 pour cent sur l’alliance d’opposition INDI.  Près de 48 % des électeurs continuent ainsi de soutenir Modi comme Premier ministre lors de l’enquête préalable au scrutin, tandis que seulement 27 % ont choisi le député du Congrès Rahul Gandhi.

 

Avr
22
lun
Aide à l’Ukraine- Iran : réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE @ Luxembourg
Avr 22 Jour entier

Aide militaire à Kiev

L’Europe va t-elle emboîter le pas aux Etats-Unis ? Les ministres des Affaires étrangères des 27 se retrouvent ce lundi 22 avril à Luxembourg, pour discuter de la suite de l’aide militaire à Kiev. Leur homologue ukrainien doivent leur exposer par visio leurs besoins urgents. Alors que Moscou a intensifié ses attaques contre les infrastructures énergétiques et d’autres cibles ukrainiennes, les gouvernements de l’UE sont sous pression pour fournir à l’Ukraine des systèmes de défense aérienne supplémentaires. “Nous devons aller de l’avant, c’est un moment crucial “ a affirmé la cheffe de la diplomatie lettone, Baiba Braze, à son arrivée à Luxembourg. “Ce n’est pas seulement un moment positif et important pour l’Ukraine, mais aussi pour mieux assurer la paix en Europe “, a déclaré de son côté la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. Et, “c’est pourquoi nous allons discuter intensément ici [à Luxembourg] (…) de la façon d’augmenter notre aide à l’Ukraine, particulièrement en ce qui concerne la défense antiaérienne “ a assuré la ministre allemande.

Après des mois de blocage, les Européens ont accueilli avec soulagement le vote crucial samedi, par la Chambre des représentants américaine, d’une enveloppe de 60,8 milliards de dollars (soit 57 milliards d’euros) à Kiev. Le texte doit encore être examiné demain par le Sénat. Cette aide prendra toutefois du temps à se matérialiser sur le terrain. Plusieurs pays (à l’instar de l’Estonie, de la République Tchèque ou de la Suède) plaident donc pour que l’UE augmente, elle aussi, son aide de façon urgente. Pour l’heure, l’Allemagne est le seul membre du bloc communautaire à avoir annoncé l’envoi supplémentaire de systèmes Patriot. En parallèle, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a annoncé vendredi, à l’issue d’une réunion extraordinaire avec le président ukrainien, que les pays de l’Alliance avaient des systèmes de défense antiaérienne, dont des batteries de Patriot, “qui peuvent être rendus disponibles pour l’Ukraine“.

Situation au Moyen-Orient

Les ministres des affaires étrangères des 27 devraient également se pencher aujourd’hui sur la mise en place de nouvelles sanctions contre l’Iran, déjà visé par différentes mesures de l’UE en lien notamment avec son programme d’armement et la livraison de drones d’attaque à la Russie. Cette option défendue par Paris et Berlin accueillerait désormais un consentement unanime, selon de hauts responsables.

Réunis la semaine dernière en sommet à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE sont convenus d’élargir les sanctions à l’égard de Téhéran, de nombreux pays du bloc étant favorables à ce que les sanctions liées aux exportations de drones soient appliquées aussi aux missiles iraniens et aux livraisons vers des milices régionales alliées à l’Iran. Par ailleurs, certains pays européens veulent que l’UE trouve un moyen de désigner les Gardiens de la révolution, puissante unité d’élite de l’armée iranienne, comme organisation terroriste. Des représentants ont toutefois indiqué qu’une base juridique était nécessaire pour adopter une telle mesure, qui ne ferait pas forcément consensus au sein du bloc.

 

Fin de vie : début des travaux de la commission spéciale @ Assemblée nationale
Avr 22 – Avr 30 Jour entier

Prélude d’un parcours qui pourrait durer jusqu’à deux ans, le projet de loi sur la fin de vie arrive à l’Assemblée nationale ce lundi 22 avril 2024. La commission spéciale entame aujourd’hui une longue série d’auditions qu’elle mènera dans le cadre de l’examen du texte présenté le 10 avril en conseil des ministres, qui vise à instaurer une “aide à mourir“, dans certaines conditions. La ministre en charge du texte, Catherine Vautrin, sera la première à être interrogée par cette instance créée pour l’occasion.

Composée de 71 députés issus de tous les bancs, elle est présidée par Agnès Firmin-Le Bodo (Horizons) qui avait, en tant que ministre, rédigé la première version du texte. Olivier Falorni du MoDem en sera le rapporteur général. Selon son entourage, la ministre de la Santé entend se livrer à un “exercice de pédagogie “ en expliquant notamment “comment nous sommes parvenus à un équilibre“ sur ce texte hautement sensible. Suivront ensuite, des représentants du corps médical mardi, des cultes mercredi, d’associations jeudi, ou encore des psychologues, philosophes, sociologues, anciens ministres et parlementaires comme Alain Claeys et Jean Leonetti, auteurs de la dernière grande loi sur la fin de vie. Le programme des auditions et des tables rondes s’annonce très fourni jusqu’au 30 avril.

Les soignants, grands oubliés des auditions

“Il faut savoir écouter tout le monde, tous les avis. L’important est qu’on puisse offrir à nos collègues un panel assez large d’acteurs“ pour se forger un choix éclairé, fait valoir la présidente de la commission Agnès Firmin Le Bodo. Malgré ces préconisations et les nombreuses invitations lancées, des collectifs de soignants regrettent vivement de ne pas avoir été conviés aux débats. Dans une lettre que Le Figaro a pu consulter, des infirmières, gériatres, psychiatres et oncologues font part de leur totale “incompréhension“ à la présidente de commission spéciale et aux rapporteurs du texte. “Nous sollicitons officiellement et formellement une audition pour chacune de nos organisations. Les soignants que nous représentons seront les premiers concernés par le projet de loi et seront tenus de mettre en œuvre ses dispositions“, interpellent 13 sociétés savantes et organisations de soignants dans ce courrier. Les opposants au texte dénoncent par ailleurs un démarrage des auditions en pleines vacances parlementaires et un travail organisé dans la précipitation pour que le projet de loi soit examiné avant les européennes.

Ce qui sera en débat

A partir du 13 mai, les 71 membres de la commission entreront dans le vif du texte, décortiqué au fil de ses 21 articles et des amendements déposés, avant que l’hémicycle ne s’empare du projet remanié, à partir du 27 mai. Avec un vote prévu quinze jours plus tard. Mais, au vu des profonds désaccords sur le sujet entre l’Assemblée nationale et le Sénat, nul ne doute que le texte sera débattu à plusieurs reprises à la Chambre basse. “Si le texte était définitivement adopté d’ici un an, ce serait un délai raisonnable“, anticipe ainsi Olivier Falorni.

Distinguo entre suicide assisté et euthanasie, critères d’éligibilité à l’aide à mourir, prise de décision collégiale des médecins… De nombreuses précisions pourraient être apportées au texte lors de son passage devant la commission spéciale. Au cœur des questionnements, le fait de proposer à certains patients le moyen de se suicider et, quand ils sont incapables d’accomplir le geste fatal, de le faire pour eux. Les conditions seront très strictes : cette “aide à mourir “sera réservée aux patients majeurs, nés en France ou résidant de longue date dans le pays, et en mesure d’exprimer clairement leur volonté. Le texte “exclut les maladies psychiatriques“, a notamment précisé la ministre de la Santé.

Dans ce sujet qui relève de l’intime, les groupes politiques ont annoncé qu’aucune consigne de vote ne serait donnée. Gauche et camp présidentiel devraient représenter l’essentiel des soutiens à son volet controversé sur l’aide à mourir, face à l’hostilité qui domine à droite et à l’extrême droite. “Il va y avoir un vrai clivage gauche-droite et extrême droite“ anticipe la députée Renaissance Nadia Hai. Mais, sur un thème aussi sensible et intime, les groupes seront très souvent divisés en leur sein même. En commission comme dans l’Hémicycle, si une majorité des députés LR sont par exemple défavorables au texte, d’autres le soutiendront fermement.

Avr
25
jeu
Europe : grand discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne @ Grand amphithéâtre de la Sorbonne
Avr 25 Jour entier

Sept ans après avoir défendu une “Europe souveraine “, Emmanuel Macron prononcera ce jeudi 25 avril, un nouveau discours à la Sorbonne pour fixer ses grandes orientations européennes. “Je donnerai un peu le cap de ce que le pays a fait et ce vers quoi nous allons et surtout pour les années à venir“ a annoncé le chef de l’État, interrogé en conférence de presse à l’issue du Conseil européen à Bruxelles, le 18 avril dernier. Ce discours sera prononcé “en fin de matinée“ (11h30) a-t-il précisé. Pour rappel, la veille de ce discours “Sorbonne 2 “, le chef de l’État aura fêté les deux ans de sa réélection.

Le 26 septembre 2017, quatre mois après le début de son premier quinquennat, le nouveau président des français avait présenté une ambitieuse série de propositions pour relancer le projet européen, notamment la création d’une véritable défense commune. Élu sur un programme réformateur, le chef de l’État avait alors prononcé un vibrant plaidoyer pour l’UE, dépourvue selon lui de vision de long terme.

Avenir de l’Europe

Concernant le contenu du discours, peu d’éléments ont filtré. Comme il l’a indiqué le 18 avril, le président de la République déclinera sa vision européenne de moyen et long terme.“ À quoi ressemblera cette Europe de 2024 ?“ s’interrogeait-il en 2017 lors de son premier discours. “L’Union européenne en 2024 sera rassemblée autour de deux piliers à mes yeux. Le premier : les valeurs de la démocratie et de l’État de droit. Elles ne sont pas négociables, elles ne sont pas “à la carte“. Sur les valeurs, il ne peut pas y avoir une Europe à deux vitesses. […] Le deuxième pilier, c’est le marché unique qui reste la meilleure garantie de notre puissance, de notre prospérité, de notre attractivité. Le travail de simplification engagé depuis trois ans par l’actuelle Commission doit être poursuivi et amplifié. […] Nous avons besoin à 28, d’une Europe plus simple, plus transparente, moins bureaucratique ! , affirmait-il à l’époque.

Sept ans et un quinquennat et demi plus tard, Emmanuel Macron estime avoir réussi son pari, notamment sur les questions de souveraineté européenne. “On a les bonnes idées, celles qui se sont mises en place en Europe ces dernières années“, a-t-il lancé le 17 avril. L’intervention du président devrait ainsi être largement consacrée aux engagements européens “ tenus “ par la majorité présidentielle depuis six ans, de l’instauration de la taxe carbone aux frontières de l’Union européenne à la mise en place d’un salaire minimum européen, en passant par le plan de relance pendant la pandémie de Covid-19. “L’enjeu est d’abord de montrer que jamais la France n’a été aussi influente en Europe que depuis le premier discours de la Sorbonne en 2017, ensuite que le moment est venu d’un véritable réveil de l’Union européenne face à toutes les menaces qui s’accumulent “ pose le ministre délégué à l’Europe, Jean-Noël Barrot.

Lancement de la campagne des Européennes

Ce Sorbonne 2 devrait aussi marquer l’entrée du chef de l’Etat dans la campagne des élections européennes, même si son entourage s’en défend, jugeant qu’il vise d’abord à donner un cap pour l’après-élection européennes de juin. Emmanuel Macron à ce titre, avait lui même indiqué le 17 avril.  “J’aurai l’occasion, évidemment, comme je l’avais fait il y a cinq ans, de m’engager dans cette campagne, de dire ma conviction pour l’Europe qui, à mes yeux, est un sujet essentiel au sens propre du terme pour notre pays, dans les moments appropriés, dans le format et le cadre qui convient. “

Après avoir consulté des intellectuels et représentants de think-tank le matin, Emmanuel Macron a reçu mardi à déjeuner plusieurs ministres et cadres de sa majorité. Le ministre des Affaires étrangères et secrétaire national de Renaissance, Stéphane Séjourné, a plaidé pour réactiver une vision positive et enthousiaste de l’Europe, de même que Gabriel Attal. Avec l’idée d’en refaire un marqueur capable de mobiliser un électorat macroniste qui paraît atone. D’autres ont préconisé de dramatiser l’enjeu, comme Jean-Yves Le Drian, sorti de sa retraite politique pour présider un comité de soutien à la tête de liste Valérie Hayer.

Alors que Valérie Hayer, la tête de liste du camp présidentiel pour le scrutin du 9 juin affronte des vents contraires, le discours du chef de l’Etat sur l’Europe, doit servir de détonateur pour mobiliser les électeurs et les troupes du parti présidentiel. Au QG de campagne de l’eurodéputée, l’intervention de M. Macron est attendue comme une “bouffée d’oxygène“. Depuis plusieurs semaines, les troupes se relaient pour répéter que “les Français n’y sont pas encore“ ou que  “la campagne n’a pas réellement démarré“. Pour autant, les sondages de la semaine du 15 avril, faisant descendre Mme Hayer pour la première fois à 16 % d’intentions de vote, ont été interprétés comme un “signal“.

Quels grands axes ?

Emmanuel Macron compte insister sur le concept d’une “Europe puissance“ face au chaos géopolitique. Devant ses convives, mardi, il a donné quelques grandes orientations. Un gros morceau du discours sera consacré à la sécurité et la défense, avec en toile de fond le possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en novembre, qui affaiblirait le front occidental face à la Russie. Le chef de l’État entend aussi sonner l’alarme sur l’intensification de la bataille économique et commerciale mondiale.

Grève des contrôleurs aériens @ France
Avr 25 Jour entier

Vers un jeudi noir dans le ciel français ? Le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, a déposé un préavis de grève pour ce jeudi 25 avril. L’organisation dénonce une nouvelle version d’un protocole qui vise à refondre totalement le contrôle aérien français “pour opérer une convergence vers ses homologues européens, tant en matière de maillage territorial, que d’accélération de la formation ou d’organisation du travail.“ Un autre syndicat, l’UNSA-UTCAC  a lui aussi annoncé se joindre à cette action, exigeant “le lancement immédiat d’une réelle concertation“. “Le 25 avril, la mobilisation s’enclenche avec un premier préavis. Elle se poursuivra avec un second, à la hauteur des enjeux, du 1er au 30 juin“  met-il en garde.  Dans un communiqué, l’USAC-CGT a pour sa part indiqué, qu’il décidera “dans les jours qui viennent des suites à donner à cette négociation.“

Des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes

Pour le SNTCA, les mesures sociales d’accompagnement à cette réforme sont jugées très insuffisantes. L’organisation, qui représente 60% des voix chez les contrôleurs, évoque sans plus de précision une “volte-face“ mettant “directement en cause la sincérité des négociations et les compromis trouvés jusque-là. “ Selon le quotidien Les Echos, le syndicat exige une augmentation des salaires de 5,04% par an en 2025, 2026 et 2027, le doublement de l’indemnité spéciale de qualification (ISQ), qui est d’environ 1.000 euros par mois actuellement, et la revalorisation d’autres primes. Le SNCTA a pourtant adopté en septembre le principe d’une “trêve olympique “ avec la Direction générale de l’aviation civile, conditionnée par “une augmentation indemnitaire“ et de nouvelles discussions salariales après les JO.

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70% des vols possiblement annulés

Selon une première estimation fournie aux compagnies relayée par Les Echos, jusqu’à 70% des vols de la journée pourraient être annulés ce jeudi sur les grands aéroports. Le chiffre précis, communiqué par l’Aviation civile (DGAC) ne sera connu que mardi, les grévistes ayant jusqu’à cette date pour envoyer leurs déclarations individuelles.

Avr
29
lun
Débat sur les finances publiques à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Avr 29 Jour entier

Après deux semaines de vacances parlementaires, les députés reprennent ce lundi le chemin de l’Assemblée, pour assister à un débat sur les finances publiques. Un débat qui avait été demandé par la commission des Finances à la suite de la publication le 26 mars des chiffres du déficit public pour 2023. Sous l’effet du ralentissement de la croissance et de la baisse des recettes fiscales, ce dernier annoncé mardi par l’Insee le 26 mars, a largement dépassé les prévisions du gouvernement en 2023. Annoncé à à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), soit 154 milliards d’euros, ce chiffre est très supérieur aux 4,9 % inscrits par Bercy dans la loi de finances pour 2024, adoptée en fin d’an dernier.

Les ministres de l’Economie et des Comptes publics Bruno Le Maire et Thomas Cazenave doivent se succéder à la tribune à partir de 15 heures, avant le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve et des orateurs de chaque groupe politique. Chacun disposera de 5 minutes de parole. Ce débat consultatif ne sera pas suivi d’un vote, mais les oppositions, en particulier les Républicains, qui cherchent à retrouver des couleurs avec ce sujet — comptent bien en profiter pour faire la leçon au gouvernement sur le dérapage des finances publiques ou redemander, un projet de loi de finances rectificative. Une option dont ne veut pas entendre parler Emmanuel Macron.

A noter que Moody’s et Fitch ont finalement maintenu leur note pour la France inchangée, vendredi, au soulagement de Bercy. Bruno Le Maire attendant désormais avec inquiétude l’avis de Standard’s and Poor le 31 mai prochain.

https://twitter.com/EchiquierSocial/status/1783971802051465583

Les Républicains entendent surtout souligner le désaveu cinglant du Haut conseil pour les finances publiques dans son avis du 17 avril. Le HCFP a jugé que la trajectoire présentée par le gouvernement, dans son programme de stabilité, pour contenir le déficit public (retour sous les 3% en 2027) “manquait de crédibilité” et de “cohérence“. C’est “l’échec de la politique passée du gouvernement et de sa politique annoncée“, grinçait de son côté Eric Coquerel, contacté hier par Politico.

Mai
1
mer
Manifestations du 1er mai en France @ France, Paris
Mai 1 Jour entier

Loin des cortèges unitaires de 2023 réunis sous la bannière du refus de la bannière de la réforme des retraites, ce 1er mai reprend une coloration plus traditionnelle. “C’est un 1er mai sans unité large et  un peu à géométrie variable“, constate Murielle Guilbert, co-déléguée de Solidaires, tout en n’excluant pas “une petite surprise “, en termes de mobilisation.

Des revendications variées

Les principaux syndicats appellent à battre le pavé ce 1er mai avec des revendications diverses. Pour cette édition 2024, les slogans et mots d’ordre sont larges et dispersés autour de trois grands thèmes : pour les salaires, pour la paix ou encore pour une Europe “plus protectrice“  et “contre l’austérité “.

La CGT, FSU, et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’Unef, la Fage ou le MNL (Mouvement national lycéen), ont lancé un appel commun à déambuler pour les salaires, contre les profits indécents et les “cadeaux au patronat“, mais aussi “La défense des libertés“ ou encore la paix face aux principaux conflits. “Le monde est de moins en moins sûr et la guerre se rapproche. Palestine, Ukraine… les conflits militaires se multiplient et engendrent des centaines de milliers de morts civils et militaires. Les grandes puissances se réarment massivement (hausse des budgets militaires de 58 % en 2 ans pour les pays de l’Union Européenne). En manifestant le 1er mai, comme le font les travailleuses et les travailleurs du monde entier, nous exigeons une paix juste et durable partout où la guerre fait rage“, déclare ainsi la CGT dans sa profession de foi.

La CFDT a de son côté appelé “chacun et chacune à rejoindre les cortèges partout en France le 1er mai et à se mobiliser pour l’Europe.“ À l’approche des élections européennes du 9 juin, la confédération choisit elle, dans son mot d’ordre national, de mettre en avant la revendication d’une “Europe plus ambitieuse pour les travailleurs et les travailleuses“.  Avec aussi en exergue, le risque de l’extrême droite au pouvoir, et l’importance de la démocratie. “Les élections européennes du 9 juin sont un moment crucial pour l’avenir de l’Union européenne. “Une victoire des partis d’extrême droite serait une menace pour les droits des femmes, des travailleurs et des travailleuses, pour le progrès social et le climat. Elle est aussi une menace pour la cohésion sociale, la paix et la démocratie, écrit le syndicat. Quant à l’Unsa, elle appelle à se mobiliser en pointant notamment le “pouvoir d’achat en berne“ ou la “stigmatisation des chômeurs et des plus pauvres“.

De 120 000 à 150 000 manifestants attendus

Au niveau national, de “120 000 à 150 000 “ manifestants sont attendus dans toute la France selon une note des services de renseignements , contre 800 000 l’an passé dénombrées par la police et 2,3 millions de manifestants revendiqués par la CGT. Le Parisien , qui s’appuie sur cette même note, relève qu’en raison d’un contexte géopolitique tendu avec la guerre entre Israël et le Hamas, “la mobilisation de l’ultragauche et des étudiants politisésest jugée très probable. “ Des militants pro-palestiniens pourraient aussi venir grossir les rangs des cortèges, en particulier à Paris, et les “détracteurs“ des Jeux olympiques pourraient profiter de cette tribune offerte, indique la note des renseignements. Toujours selon cette même note, “ 400 à 800 éléments à risque“ pourraient rejoindre le cortège parisien. Le renseignement anticipe néanmoins des mobilisations “plus apaisées“ que l’an dernier où la journée avait été marquée par des heurts parfois violents dans la capitale et d’autres villes comme Nantes ou Lyon. De source policière, 12.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dont 5000 à Paris.

Plus de 265 manifestations et rassemblements

Pour cette journée internationale des travailleurs, la CGT recense plus de 265 rassemblements et manifestations en France, dans la fourchette “haute “, selon la secrétaire confédérale Céline Verzeletti. À l’approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs têtes de liste seront présentes dans les cortèges comme Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) à Saint-Etienne ou Manon Aubry (LFI) à Lyon puis Paris.

Le cortège parisien

Entre 15.000 et 30.000 personnes sont attendues à Paris, dont quelques centaines de manifestants radicaux. Les manifestants sont appelés à se rassembler à 13h30 heures place de la République (Paris, 3e, 10ᵉ et 11e) pour un départ programmé à 14 heures, en direction de la place de la Nation. Le cortège empruntera le boulevard Voltaire, puis bifurquera ensuite boulevard Richard-Lenoir pour se diriger vers Bastille, avant de rejoindre la Nation par la rue du Faubourg Saint-Antoine.

La Préfecture de police de Paris a annoncé la mise en place d’un dispositif spécifique de circulation autour de la manifestation “entre les places de la République, de la Bastille et de la Nation, des boulevards du Temple, des Filles du Calvaire, Beaumarchais, Diderot, de la rue de Lyon et de l’avenue Daumesnil.

Les rassemblements en région

Des cortèges sont prévus dans des centaines de villes françaises. à l’occasion de la journée du Travail. Petites et grandes villes de France : une nouvelle fois de très nombreuses manifestations auront lieu sur tout le territoire. Dans les principales agglomérations, les rendez-vous suivants sont fixés :

  • Marseille :  10h30 église des Réformés (1er arr.), en haut de la célèbre Canebière, en direction de la Porte d’Aix. L’Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône précise qu’un rassemblement est ensuite prévu à la Halle Ambroise Crozat (3e), à 12h30 ;
  • Lyon :  10h30 à la station de métro Garibaldi (7e arr.) en direction de la place Bellecour, via le cours Gambetta :  place Aristide-Briand > place Gabriel-Péri, > pont de la Guillotière >  place Antonin-Poncet via le Quai du Docteur Gailleton > place Bellecour. Une fois à Bellecour (Lyon 2e), l’Union communiste libertaire Lyon et la Confédération nationale du travail appellent à continuer “avec une manifestation libertaire jusqu’au repas de quartier de radio canut Place Sathonay“, en remontant la Presqu’île de Lyon jusqu’au 1ᵉʳ arrondissement avec une arrivée prévue vers 15 heures.
  • Nantes : 10h30 place de Bretagne ;
  • Toulouse : 10 h 30 place Esquirol : rue d’Alsace-Lorraine >  boulevards de Strasbourg et d’Arcole jusqu’à Arnaud-Bernard.
  • Bordeaux : 10h00, place de la Bourse :  quais >  cours Alsace Lorraine >  place Pey-Berland >  Palais de Justice > cours d’Albret > rue de Cursol >  cours Pasteur > place de la Victoire.
  • Lille : 10h00, station de métro Porte des Postes, Place Barthélémy Dorez :  rue des Postes > rue Gambetta >  place Casquette ;
  • Rennes : 10h30, rond-point du centre commercial Leclerc, rue Jules-Vallès : boulevard de la Guérinais >  rue Ferdinand-de-Lesseps >  rond-point du centre commercial Leclerc ;
  • Nice : 10h00, théâtre de verdure : jardins Albert 1er Max Gallo Jean Jaurès Mamac St Jean Baptiste Felix Faure Massena ;
  • Strasbourg : 10h00, avenue de la liberté : place de l’Homme de Fer > porte de l’Hôpital > rue des Orphelins > quai des Pêcheurs > pont d’Auvergne ;

De nombreux rassemblements sont aussi programmés dans des villes de moindre importance. Rendez-vous est notamment donné à :

  • Montpellier :  10h30, place Albert 1er ;
  • Aix en Provence : 10h30, Fontaine de la Rotonde ;
  • Gap : 10h00, préfecture ;
  • Le Mans : 10h00 parc du Gué-Maulny ;
  • Angers : 10h30, place Imbach, Bourse du travail ;
  • Béziers : 11h00, Bourse du travail ;
  • Brest : 11h00, place de la Liberté ;
  • Clermont-Ferrand : 10h00, place Delille ;
  • Grenoble : 10h00, Alsace lorraine ;
  • Metz : 10h00, Place de la République ;
  • Mulhouse : 10h00, place de la Bourse ;
  • Nancy : 10h30, Place Dombasle ;
  • Narbonne : 10h30 devant les halles;
  • Reims : 10h00, Maison des syndicats ;
  • Saint-Étienne : 10h00, devant la Bourse du travail. Manifestation jusqu’à la place jean Jaurès avec retour à la Bourse du travail ;
  • Saint-Nazaire : 11 h00, place de l’Amérique latine ;
  • Troyes : 10h00, place Jean Jaurès
  • Aix en Provence : 10h30, Fontaine de la Rotonde ;
  • Avignon : 10h00, Cour Jean Jaurès – Cité administrative ;
  • Dieppe : 11h00, parvis de la mairie ;
  • Dunkerque : 10h00, salle de l’avenir ;
  • Toulon : 10h30, Bourse du travail, avenue Amiral Collet ;
  • Bayonne : 11h00, Place Sainte Ursule ;
  • Orléans : 10h30, place de la Loire ;
  • Valenciennes : 10h00, Place d’armes ;
  • La Rochelle : 10h30 Place de l’Hôtel de ville ;
  • Saint-Nazaire : 11h 00, Place de l’Amérique Latine ;
  • Caen : 10h30, place Saint-Pierre ;
  • Rodez : 10h30, préfecture ;
  • Millau : 10h30, à la gare ….

La liste des rassemblements partout en France

 

 



 

Mai
2
jeu
“Université Libé “ : le grand oral des européennes @ Centre Sorbonne
Mai 2 Jour entier

Dans le cadre de sa deuxième édition dédiée cette année à l’Europe, l’Université Libé organise ce jeudi, à la Sorbonne, un grand débat, en présence des candidats, têtes de liste aux élections européennes, de ministres, chercheurs,  chefs de partis, d’eurodéputés et députés…

 

Les intervenants

Débattront en direct de La Sorbonne de 20 h à 22h30 : Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Clément Beaune (porte-parole Renaissance) et François-Xavier Bellamy (LR). La tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer et celle du Rassemblement National, Jordan Bardella, ont quant à eux choisi de se retrouver pour un face à face, sur BFM TV à 21 heures.

L’élection européenne est-elle jouée d’avance ? Les premiers sondages placent l’extrême droite largement en tête, à plus de 30 % des intentions de vote. Sans parler des victoires successives des partis populistes partout en Europe. Comment se projeter dans une Europe qui fait rêver ? Comment renouer avec le projet européen, particulièrement pour une jeunesse qui délaisse les urnes ? “ Autant de thèmes qui seront évoqués lors de ce “Grand oral“ des élections européennes, qui sera modéré par Jonathan Bouchet-Petersen, éditorialiste à Libération, Jean Massiet, présentateur et coproducteur de l’émission politique Backseat, Nora Hamadi, journaliste et productrice à Arte et France Culture, Charlotte Belaïch, journaliste à Libération, Anne-Sophie Lechevallier, journaliste à Libération et Thomas Legrand, éditorialiste à Libération.

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Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles à l’Élysée @ Palais de l'Elysée
Mai 2 Jour entier

Le 24 février dernier, lors de l’inauguration chahutée du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron avait promis aux syndicats agricoles une rencontre dans trois semaines. Promesse tenue. Le chef de l’État reçoit ce jeudi 2 mai à 10 heures, à l’Élysée,  les représentants du monde agricole, pour échanger sur les “perspectives“  du secteur et “acter la fin“ de la crise de cet hiver. Outre les syndicats agricoles (alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne, Modef), seront présents autour de la table, la Coopération agricole – qui représente les intérêts des coopératives françaises – et plusieurs interprofessions (porc, volaille, céréales, vin, fruits et légumes), qui ont confirmé à l’AFP avoir été conviées.

Ce rendez-vous fait suite à une série de mesures annoncées par Gabriel Attal samedi 27 avril, et qui ont rencontré un écho positif chez les syndicats majoritaires. Parmi ces mesures figurent la présentation promise “début mai“ de la version définitive du plan Ecophyto de réduction des pesticides, mis en pause à la faveur de la crise agricole, de nouvelles aides à la trésorerie des exploitations, l’accélération de 100 projets de stockage d’eau ou d’irrigation, et un plan d’aide à trois départements frappés par les crises météorologiques (Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault).

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Premier grand débat des Européennes @ Studios RTL
Mai 5 Jour entier

A quasiment un mois du scrutin, et alors que les différentes listes ont dévoilé le nom de leurs candidats, l’heure de la confrontation a sonné. Pour la première fois depuis le début de la campagne européenne, les principales têtes de liste vont s’affronter ce dimanche 5 mai, de 12 heures à 14 heures, lors d’un “Grand Jury“ exceptionnel, sur RTL. Coorganisé par RTL, Le Figaro, M6 et Paris Première, en partenariat avec La Chaîne parlementaire (LCP), le débat sera animé par Olivier Bost, chef du service politique de RTL, Pauline Buisson (M6), Anaïs Bouton (Paris Première), Myriam Encaoua (LCP), et Jim Jarrassé (Le Figaro).

Ce “Grand Jury“ exceptionnel réunira  les sept candidats crédités de plus de 5 % d’intentions de vote dans le “rolling“ quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro. C’est à dire concrètement, ceux qui semblent en capacité de faire élire des eurodéputés, le 9 juin prochain.

Une première pour Jordan Bardella

C’est la première fois que la tête de liste du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella s’exposera aux attaques de tous ses adversaires, qui en ont fait leur cible privilégiée. Lors de précédents débats organisés par Public Sénat, France info ou RFI et France 24, le patron du parti d’extrême droite s’était fait remplacer par d’autres élus du RN. Cette fois-ci, il sera bien présent, aux côtés de 6 autres têtes de listes qui s’opposeront pendant deux heures. Croiseront ainsi le fer pendant 2 heures :

  • Manon Aubrytête de liste La France insoumise (LFI) ;
  • Jordan Bardellatête de liste Rassemblement national (RN) ;
  • François-Xavier Bellamytête de liste Les Républicains (LR) ;
  • Raphaël Glucksmanntête de liste Parti socialiste – Place publique (PS-PP) ;
  • Valérie Hayertête de liste de la majorité présidentielle (Renaissance, Modem, Horizons, UDI) ;
  • Marion Maréchaltête de liste Reconquête ! ;
  • Marie Toussainttête de liste Les Ecologistes – EELV.

Quatre thèmes abordés

A quelques semaines du scrutin européen, le débat s’articulera autour de quatre grands thèmes auxquels l’Union européenne doit aujourd’hui répondre: sa sécurité, sa transition écologique, la protection de ses frontières et sa souveraineté économique  Les candidats discuteront ainsi de “la guerre économique face à la Chine et aux Etats-Unis“, des enjeux de “la défense européenne“, d’immigration et du “défi écologique“, annonce RTL.

Quelle diffusion ?

Le débat sera diffusé en direct, de midi à 14 heures, sur RTL et Paris Première, à l’horaire habituel de l’émission politique “Le Grand Jury“. L’émission sera ensuite rediffusée sur la chaîne parlementaire, LCP, à partir de 18 heures.