L’agenda politique

Avr
15
lun
Élections législatives en Inde @ Inde
Avr 15 – Juin 1 Jour entier

A partir de ce 19 avril, près d’un milliard d’indiens sont appelées aux urnes pour les élections législatives, à l’issue desquelles le premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, espère décrocher un troisième mandat. Le scrutin qui s’étalera sur plus de six semaines, sera clôturé le 1er juin a annoncé le 16 mars dernier le président de la commission, Rajiv Kumar, lors d’une conférence de presse. Au total, près d’un milliard d’électeurs de la plus grande démocratie du monde, seront appelés aux urnes. Afin de “permettre à tous de voter“, la commission électorale indienne a annoncé la mise en place de 5,5 millions de machines électroniques dans plus d’un million de bureaux de vote à travers le pays dont certains à des endroits très reculés comme l’Himalaya. La loi électorale précise en effet qu’aucun habitant ne doit habiter à plus de 2 km d’un bureau de vote, ce qui nécessite leur mise en place dans des zone reculées

Sept phases de vote

Tout au long de ces 44 jours, les électeurs seront appelés à voter par étapes, selon l’État ou le territoire où ils habitent. Au total, sept phases de vote sont prévues : le 19 avril, le 26 avril, le 7 mai, le 13 mai, le 20 mai, le 25 mai et le 1er juin. Et pour ajouter en complexité, si certains des 29 états et sept territoires qui composent la fédération voteront en un jour, d’autres, notamment l’Uttar Pradesh, voteront en plusieurs temps. Le même système électoral s’applique toutefois partout : un scrutin uninominal à un tour. Chaque votant choisit un candidat parmi tous ceux qui lui sont proposés et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré élu. Les résultats devraient être communiqués le 4 juin.

545 sièges mis en jeu et plus de 8000 candidats

Au total, quelque 543 sièges de la chambre basse du parlement indien, la Lok Sabha, sont remis en jeu à l’occasion de ce scrutin, pour un mandat de 5 ans. Dans un pays longtemps dominé par le système des castes, 84 de ces 543 sièges sont réservés aux candidats des castes répertoriées, les dalits (ou Intouchables), ceci afin d’assurer leur représentativité. L’Inde comptant quelque 2 660 partis politiques enregistrés, ce sont également plus de 8 000 candidats qui vont tenter de briguer un mandat parlementaire sous les étiquettes des différents groupes. Dans les faits, deux partis dominent l’échiquier politique indien : le nationaliste BJP du Premier ministre, Narendra Modi, et le Parti du Congrès, principal parti d’opposition longtemps mené par la famille de Nehru Gandhi.

Narendra Modi donné favori

Le parti nationaliste hindou, Bharatiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi, jouit déjà depuis cinq ans d’une majorité absolue à la chambre basse, et contrôle les deux tiers des Etats régionaux. Son objectif affiché est maintenant d’asseoir sa domination totale sur le pays, en remportant plus de 400 des 543 sièges lors des élections législatives.

Beaucoup considèrent la reconduction de Modi pour un troisième mandat d’ores et déjà acquise, en raison à la fois de la forte popularité du Premier ministre plus d’une décennie après son entrée en fonction. Le parti nationaliste hindou au pouvoir obtiendrait ainsi une nette majorité aux élections générales de cet été, une victoire qui assurera à Modi un troisième mandat confortable, selon un dernier sondage d’opinion publié jeudi.  Les résultats du sondage “Mood of the Nation“,  une enquête menée par le groupe de médias privé India Today, ont montré que les électeurs continuent de considérer leur Premier ministre comme un leader nationaliste populaire qui a accéléré la croissance et amélioré les relations extérieures. Mené auprès de 35801 personnes à travers l’Inde entre le 15 décembre et le 28 janvier, ce baromètre indique que le parti de droite Bharatiya Janata de Modi et ses alliés pourraient remporter 335 des 543 sièges élus au suffrage direct à la chambre basse du parlement.

Selon une autre enquête pré-électorale réalisée par le Lokniti-Centre pour l’étude des sociétés en développement (CSDS), le BJP dispose d’une avance de 12 pour cent sur l’alliance d’opposition INDI.  Près de 48 % des électeurs continuent ainsi de soutenir Modi comme Premier ministre lors de l’enquête préalable au scrutin, tandis que seulement 27 % ont choisi le député du Congrès Rahul Gandhi.

 

Avr
22
lun
Fin de vie : début des travaux de la commission spéciale @ Assemblée nationale
Avr 22 – Avr 30 Jour entier

Prélude d’un parcours qui pourrait durer jusqu’à deux ans, le projet de loi sur la fin de vie arrive à l’Assemblée nationale ce lundi 22 avril 2024. La commission spéciale entame aujourd’hui une longue série d’auditions qu’elle mènera dans le cadre de l’examen du texte présenté le 10 avril en conseil des ministres, qui vise à instaurer une “aide à mourir“, dans certaines conditions. La ministre en charge du texte, Catherine Vautrin, sera la première à être interrogée par cette instance créée pour l’occasion.

Composée de 71 députés issus de tous les bancs, elle est présidée par Agnès Firmin-Le Bodo (Horizons) qui avait, en tant que ministre, rédigé la première version du texte. Olivier Falorni du MoDem en sera le rapporteur général. Selon son entourage, la ministre de la Santé entend se livrer à un “exercice de pédagogie “ en expliquant notamment “comment nous sommes parvenus à un équilibre“ sur ce texte hautement sensible. Suivront ensuite, des représentants du corps médical mardi, des cultes mercredi, d’associations jeudi, ou encore des psychologues, philosophes, sociologues, anciens ministres et parlementaires comme Alain Claeys et Jean Leonetti, auteurs de la dernière grande loi sur la fin de vie. Le programme des auditions et des tables rondes s’annonce très fourni jusqu’au 30 avril.

Les soignants, grands oubliés des auditions

“Il faut savoir écouter tout le monde, tous les avis. L’important est qu’on puisse offrir à nos collègues un panel assez large d’acteurs“ pour se forger un choix éclairé, fait valoir la présidente de la commission Agnès Firmin Le Bodo. Malgré ces préconisations et les nombreuses invitations lancées, des collectifs de soignants regrettent vivement de ne pas avoir été conviés aux débats. Dans une lettre que Le Figaro a pu consulter, des infirmières, gériatres, psychiatres et oncologues font part de leur totale “incompréhension“ à la présidente de commission spéciale et aux rapporteurs du texte. “Nous sollicitons officiellement et formellement une audition pour chacune de nos organisations. Les soignants que nous représentons seront les premiers concernés par le projet de loi et seront tenus de mettre en œuvre ses dispositions“, interpellent 13 sociétés savantes et organisations de soignants dans ce courrier. Les opposants au texte dénoncent par ailleurs un démarrage des auditions en pleines vacances parlementaires et un travail organisé dans la précipitation pour que le projet de loi soit examiné avant les européennes.

Ce qui sera en débat

A partir du 13 mai, les 71 membres de la commission entreront dans le vif du texte, décortiqué au fil de ses 21 articles et des amendements déposés, avant que l’hémicycle ne s’empare du projet remanié, à partir du 27 mai. Avec un vote prévu quinze jours plus tard. Mais, au vu des profonds désaccords sur le sujet entre l’Assemblée nationale et le Sénat, nul ne doute que le texte sera débattu à plusieurs reprises à la Chambre basse. “Si le texte était définitivement adopté d’ici un an, ce serait un délai raisonnable“, anticipe ainsi Olivier Falorni.

Distinguo entre suicide assisté et euthanasie, critères d’éligibilité à l’aide à mourir, prise de décision collégiale des médecins… De nombreuses précisions pourraient être apportées au texte lors de son passage devant la commission spéciale. Au cœur des questionnements, le fait de proposer à certains patients le moyen de se suicider et, quand ils sont incapables d’accomplir le geste fatal, de le faire pour eux. Les conditions seront très strictes : cette “aide à mourir “sera réservée aux patients majeurs, nés en France ou résidant de longue date dans le pays, et en mesure d’exprimer clairement leur volonté. Le texte “exclut les maladies psychiatriques“, a notamment précisé la ministre de la Santé.

Dans ce sujet qui relève de l’intime, les groupes politiques ont annoncé qu’aucune consigne de vote ne serait donnée. Gauche et camp présidentiel devraient représenter l’essentiel des soutiens à son volet controversé sur l’aide à mourir, face à l’hostilité qui domine à droite et à l’extrême droite. “Il va y avoir un vrai clivage gauche-droite et extrême droite“ anticipe la députée Renaissance Nadia Hai. Mais, sur un thème aussi sensible et intime, les groupes seront très souvent divisés en leur sein même. En commission comme dans l’Hémicycle, si une majorité des députés LR sont par exemple défavorables au texte, d’autres le soutiendront fermement.

Mai
1
mer
Manifestations du 1er mai en France @ France, Paris
Mai 1 Jour entier

Loin des cortèges unitaires de 2023 réunis sous la bannière du refus de la bannière de la réforme des retraites, ce 1er mai reprend une coloration plus traditionnelle. “C’est un 1er mai sans unité large et  un peu à géométrie variable“, constate Murielle Guilbert, co-déléguée de Solidaires, tout en n’excluant pas “une petite surprise “, en termes de mobilisation.

Des revendications variées

Les principaux syndicats appellent à battre le pavé ce 1er mai avec des revendications diverses. Pour cette édition 2024, les slogans et mots d’ordre sont larges et dispersés autour de trois grands thèmes : pour les salaires, pour la paix ou encore pour une Europe “plus protectrice“  et “contre l’austérité “.

La CGT, FSU, et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’Unef, la Fage ou le MNL (Mouvement national lycéen), ont lancé un appel commun à déambuler pour les salaires, contre les profits indécents et les “cadeaux au patronat“, mais aussi “La défense des libertés“ ou encore la paix face aux principaux conflits. “Le monde est de moins en moins sûr et la guerre se rapproche. Palestine, Ukraine… les conflits militaires se multiplient et engendrent des centaines de milliers de morts civils et militaires. Les grandes puissances se réarment massivement (hausse des budgets militaires de 58 % en 2 ans pour les pays de l’Union Européenne). En manifestant le 1er mai, comme le font les travailleuses et les travailleurs du monde entier, nous exigeons une paix juste et durable partout où la guerre fait rage“, déclare ainsi la CGT dans sa profession de foi.

La CFDT a de son côté appelé “chacun et chacune à rejoindre les cortèges partout en France le 1er mai et à se mobiliser pour l’Europe.“ À l’approche des élections européennes du 9 juin, la confédération choisit elle, dans son mot d’ordre national, de mettre en avant la revendication d’une “Europe plus ambitieuse pour les travailleurs et les travailleuses“.  Avec aussi en exergue, le risque de l’extrême droite au pouvoir, et l’importance de la démocratie. “Les élections européennes du 9 juin sont un moment crucial pour l’avenir de l’Union européenne. “Une victoire des partis d’extrême droite serait une menace pour les droits des femmes, des travailleurs et des travailleuses, pour le progrès social et le climat. Elle est aussi une menace pour la cohésion sociale, la paix et la démocratie, écrit le syndicat. Quant à l’Unsa, elle appelle à se mobiliser en pointant notamment le “pouvoir d’achat en berne“ ou la “stigmatisation des chômeurs et des plus pauvres“.

De 120 000 à 150 000 manifestants attendus

Au niveau national, de “120 000 à 150 000 “ manifestants sont attendus dans toute la France selon une note des services de renseignements , contre 800 000 l’an passé dénombrées par la police et 2,3 millions de manifestants revendiqués par la CGT. Le Parisien , qui s’appuie sur cette même note, relève qu’en raison d’un contexte géopolitique tendu avec la guerre entre Israël et le Hamas, “la mobilisation de l’ultragauche et des étudiants politisésest jugée très probable. “ Des militants pro-palestiniens pourraient aussi venir grossir les rangs des cortèges, en particulier à Paris, et les “détracteurs“ des Jeux olympiques pourraient profiter de cette tribune offerte, indique la note des renseignements. Toujours selon cette même note, “ 400 à 800 éléments à risque“ pourraient rejoindre le cortège parisien. Le renseignement anticipe néanmoins des mobilisations “plus apaisées“ que l’an dernier où la journée avait été marquée par des heurts parfois violents dans la capitale et d’autres villes comme Nantes ou Lyon. De source policière, 12.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dont 5000 à Paris.

Plus de 265 manifestations et rassemblements

Pour cette journée internationale des travailleurs, la CGT recense plus de 265 rassemblements et manifestations en France, dans la fourchette “haute “, selon la secrétaire confédérale Céline Verzeletti. À l’approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs têtes de liste seront présentes dans les cortèges comme Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) à Saint-Etienne ou Manon Aubry (LFI) à Lyon puis Paris.

Le cortège parisien

Entre 15.000 et 30.000 personnes sont attendues à Paris, dont quelques centaines de manifestants radicaux. Les manifestants sont appelés à se rassembler à 13h30 heures place de la République (Paris, 3e, 10ᵉ et 11e) pour un départ programmé à 14 heures, en direction de la place de la Nation. Le cortège empruntera le boulevard Voltaire, puis bifurquera ensuite boulevard Richard-Lenoir pour se diriger vers Bastille, avant de rejoindre la Nation par la rue du Faubourg Saint-Antoine.

La Préfecture de police de Paris a annoncé la mise en place d’un dispositif spécifique de circulation autour de la manifestation “entre les places de la République, de la Bastille et de la Nation, des boulevards du Temple, des Filles du Calvaire, Beaumarchais, Diderot, de la rue de Lyon et de l’avenue Daumesnil.

Les rassemblements en région

Des cortèges sont prévus dans des centaines de villes françaises. à l’occasion de la journée du Travail. Petites et grandes villes de France : une nouvelle fois de très nombreuses manifestations auront lieu sur tout le territoire. Dans les principales agglomérations, les rendez-vous suivants sont fixés :

  • Marseille :  10h30 église des Réformés (1er arr.), en haut de la célèbre Canebière, en direction de la Porte d’Aix. L’Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône précise qu’un rassemblement est ensuite prévu à la Halle Ambroise Crozat (3e), à 12h30 ;
  • Lyon :  10h30 à la station de métro Garibaldi (7e arr.) en direction de la place Bellecour, via le cours Gambetta :  place Aristide-Briand > place Gabriel-Péri, > pont de la Guillotière >  place Antonin-Poncet via le Quai du Docteur Gailleton > place Bellecour. Une fois à Bellecour (Lyon 2e), l’Union communiste libertaire Lyon et la Confédération nationale du travail appellent à continuer “avec une manifestation libertaire jusqu’au repas de quartier de radio canut Place Sathonay“, en remontant la Presqu’île de Lyon jusqu’au 1ᵉʳ arrondissement avec une arrivée prévue vers 15 heures.
  • Nantes : 10h30 place de Bretagne ;
  • Toulouse : 10 h 30 place Esquirol : rue d’Alsace-Lorraine >  boulevards de Strasbourg et d’Arcole jusqu’à Arnaud-Bernard.
  • Bordeaux : 10h00, place de la Bourse :  quais >  cours Alsace Lorraine >  place Pey-Berland >  Palais de Justice > cours d’Albret > rue de Cursol >  cours Pasteur > place de la Victoire.
  • Lille : 10h00, station de métro Porte des Postes, Place Barthélémy Dorez :  rue des Postes > rue Gambetta >  place Casquette ;
  • Rennes : 10h30, rond-point du centre commercial Leclerc, rue Jules-Vallès : boulevard de la Guérinais >  rue Ferdinand-de-Lesseps >  rond-point du centre commercial Leclerc ;
  • Nice : 10h00, théâtre de verdure : jardins Albert 1er Max Gallo Jean Jaurès Mamac St Jean Baptiste Felix Faure Massena ;
  • Strasbourg : 10h00, avenue de la liberté : place de l’Homme de Fer > porte de l’Hôpital > rue des Orphelins > quai des Pêcheurs > pont d’Auvergne ;

De nombreux rassemblements sont aussi programmés dans des villes de moindre importance. Rendez-vous est notamment donné à :

  • Montpellier :  10h30, place Albert 1er ;
  • Aix en Provence : 10h30, Fontaine de la Rotonde ;
  • Gap : 10h00, préfecture ;
  • Le Mans : 10h00 parc du Gué-Maulny ;
  • Angers : 10h30, place Imbach, Bourse du travail ;
  • Béziers : 11h00, Bourse du travail ;
  • Brest : 11h00, place de la Liberté ;
  • Clermont-Ferrand : 10h00, place Delille ;
  • Grenoble : 10h00, Alsace lorraine ;
  • Metz : 10h00, Place de la République ;
  • Mulhouse : 10h00, place de la Bourse ;
  • Nancy : 10h30, Place Dombasle ;
  • Narbonne : 10h30 devant les halles;
  • Reims : 10h00, Maison des syndicats ;
  • Saint-Étienne : 10h00, devant la Bourse du travail. Manifestation jusqu’à la place jean Jaurès avec retour à la Bourse du travail ;
  • Saint-Nazaire : 11 h00, place de l’Amérique latine ;
  • Troyes : 10h00, place Jean Jaurès
  • Aix en Provence : 10h30, Fontaine de la Rotonde ;
  • Avignon : 10h00, Cour Jean Jaurès – Cité administrative ;
  • Dieppe : 11h00, parvis de la mairie ;
  • Dunkerque : 10h00, salle de l’avenir ;
  • Toulon : 10h30, Bourse du travail, avenue Amiral Collet ;
  • Bayonne : 11h00, Place Sainte Ursule ;
  • Orléans : 10h30, place de la Loire ;
  • Valenciennes : 10h00, Place d’armes ;
  • La Rochelle : 10h30 Place de l’Hôtel de ville ;
  • Saint-Nazaire : 11h 00, Place de l’Amérique Latine ;
  • Caen : 10h30, place Saint-Pierre ;
  • Rodez : 10h30, préfecture ;
  • Millau : 10h30, à la gare ….

La liste des rassemblements partout en France

 

 



 

Mai
2
jeu
“Université Libé “ : le grand oral des européennes @ Centre Sorbonne
Mai 2 Jour entier

Dans le cadre de sa deuxième édition dédiée cette année à l’Europe, l’Université Libé organise ce jeudi, à la Sorbonne, un grand débat, en présence des candidats, têtes de liste aux élections européennes, de ministres, chercheurs,  chefs de partis, d’eurodéputés et députés…

 

Les intervenants

Débattront en direct de La Sorbonne de 20 h à 22h30 : Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), Marie Toussaint (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Clément Beaune (porte-parole Renaissance) et François-Xavier Bellamy (LR). La tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer et celle du Rassemblement National, Jordan Bardella, ont quant à eux choisi de se retrouver pour un face à face, sur BFM TV à 21 heures.

L’élection européenne est-elle jouée d’avance ? Les premiers sondages placent l’extrême droite largement en tête, à plus de 30 % des intentions de vote. Sans parler des victoires successives des partis populistes partout en Europe. Comment se projeter dans une Europe qui fait rêver ? Comment renouer avec le projet européen, particulièrement pour une jeunesse qui délaisse les urnes ? “ Autant de thèmes qui seront évoqués lors de ce “Grand oral“ des élections européennes, qui sera modéré par Jonathan Bouchet-Petersen, éditorialiste à Libération, Jean Massiet, présentateur et coproducteur de l’émission politique Backseat, Nora Hamadi, journaliste et productrice à Arte et France Culture, Charlotte Belaïch, journaliste à Libération, Anne-Sophie Lechevallier, journaliste à Libération et Thomas Legrand, éditorialiste à Libération.

Suivre l’évènement en direct sur twitch

Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles à l’Élysée @ Palais de l'Elysée
Mai 2 Jour entier

Le 24 février dernier, lors de l’inauguration chahutée du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron avait promis aux syndicats agricoles une rencontre dans trois semaines. Promesse tenue. Le chef de l’État reçoit ce jeudi 2 mai à 10 heures, à l’Élysée,  les représentants du monde agricole, pour échanger sur les “perspectives“  du secteur et “acter la fin“ de la crise de cet hiver. Outre les syndicats agricoles (alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, Coordination rurale, Confédération paysanne, Modef), seront présents autour de la table, la Coopération agricole – qui représente les intérêts des coopératives françaises – et plusieurs interprofessions (porc, volaille, céréales, vin, fruits et légumes), qui ont confirmé à l’AFP avoir été conviées.

Ce rendez-vous fait suite à une série de mesures annoncées par Gabriel Attal samedi 27 avril, et qui ont rencontré un écho positif chez les syndicats majoritaires. Parmi ces mesures figurent la présentation promise “début mai“ de la version définitive du plan Ecophyto de réduction des pesticides, mis en pause à la faveur de la crise agricole, de nouvelles aides à la trésorerie des exploitations, l’accélération de 100 projets de stockage d’eau ou d’irrigation, et un plan d’aide à trois départements frappés par les crises météorologiques (Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault).

Mai
5
dim
Premier grand débat des Européennes @ Studios RTL
Mai 5 Jour entier

A quasiment un mois du scrutin, et alors que les différentes listes ont dévoilé le nom de leurs candidats, l’heure de la confrontation a sonné. Pour la première fois depuis le début de la campagne européenne, les principales têtes de liste vont s’affronter ce dimanche 5 mai, de 12 heures à 14 heures, lors d’un “Grand Jury“ exceptionnel, sur RTL. Coorganisé par RTL, Le Figaro, M6 et Paris Première, en partenariat avec La Chaîne parlementaire (LCP), le débat sera animé par Olivier Bost, chef du service politique de RTL, Pauline Buisson (M6), Anaïs Bouton (Paris Première), Myriam Encaoua (LCP), et Jim Jarrassé (Le Figaro).

Ce “Grand Jury“ exceptionnel réunira  les sept candidats crédités de plus de 5 % d’intentions de vote dans le “rolling“ quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro. C’est à dire concrètement, ceux qui semblent en capacité de faire élire des eurodéputés, le 9 juin prochain.

Une première pour Jordan Bardella

C’est la première fois que la tête de liste du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella s’exposera aux attaques de tous ses adversaires, qui en ont fait leur cible privilégiée. Lors de précédents débats organisés par Public Sénat, France info ou RFI et France 24, le patron du parti d’extrême droite s’était fait remplacer par d’autres élus du RN. Cette fois-ci, il sera bien présent, aux côtés de 6 autres têtes de listes qui s’opposeront pendant deux heures. Croiseront ainsi le fer pendant 2 heures :

  • Manon Aubrytête de liste La France insoumise (LFI) ;
  • Jordan Bardellatête de liste Rassemblement national (RN) ;
  • François-Xavier Bellamytête de liste Les Républicains (LR) ;
  • Raphaël Glucksmanntête de liste Parti socialiste – Place publique (PS-PP) ;
  • Valérie Hayertête de liste de la majorité présidentielle (Renaissance, Modem, Horizons, UDI) ;
  • Marion Maréchaltête de liste Reconquête ! ;
  • Marie Toussainttête de liste Les Ecologistes – EELV.

Quatre thèmes abordés

A quelques semaines du scrutin européen, le débat s’articulera autour de quatre grands thèmes auxquels l’Union européenne doit aujourd’hui répondre: sa sécurité, sa transition écologique, la protection de ses frontières et sa souveraineté économique  Les candidats discuteront ainsi de “la guerre économique face à la Chine et aux Etats-Unis“, des enjeux de “la défense européenne“, d’immigration et du “défi écologique“, annonce RTL.

Quelle diffusion ?

Le débat sera diffusé en direct, de midi à 14 heures, sur RTL et Paris Première, à l’horaire habituel de l’émission politique “Le Grand Jury“. L’émission sera ensuite rediffusée sur la chaîne parlementaire, LCP, à partir de 18 heures.

 

 

Mai
6
lun
Européennes : Renaissance dévoile son programme et tient son premier meeting @ Maison de la Mutualité
Mai 6 – Mai 7 Jour entier

Ce vendredi 3 mai au soir, le parti présidentiel a dévoilé les contours de la liste qui défendra les couleurs de la majorité aux élections européennes, le 9 juin prochain. Les trente premiers noms ont ainsi été officialisés par Renaissance. Derrière la tête de liste, Valérie Hayer, les eurodéputés sortants Bernard Guetta (Renaissance), Marie-Pierre Védrenne (MoDem) et Pascal Canfin (Renaissance) complètent le quatuor de tête de la liste de la majorité. L’ex-tête de liste en 2019 Nathalie Loiseau occupe la cinquième place, devant les eurodéputés Sandro Gozi, investie au nom du MoDem, et Fabienne Keller (Renaissance), en haut de tableau d’une liste marquée, dans ses trente premiers noms, par la reconduction de nombreux sortants.

Demandez le programme

C’est aujourd’hui que le camp présidentiel a choisi de dévoiler son projet en vue du scrutin du 9 juin, sur le thème de l’“Europe puissance“. La tête de liste Valérie Hayer a rendez-vous pour ce faire au micro de Jean-Jacques Bourdin à 8h30, puis au siège de campagne pour une conférence de presse à 10 heures.

Trois grands chapitres regroupent 48 propositions, qui reprennent elles-mêmes les récentes annonces d’Emmanuel Macron, dans un livret programmatique intitulé “Notre projet.

Le premier thème, Une Europe puissance sûre et indépendante“ se veut une déclinaison des idées présidentielles en matière de défense européenne, et aborde aussi la question des frontières de l’UE. Le second, “Une Europe puissance économique, écologique et sociale décline la version 2.0 du Pacte vert européen, a expliqué hier à Playbook l’eurodéputé Pascal Canfin, l’un des principaux artisans du Green Deal. Ce chapitre développera notamment l’idée de plans de financement des technologies vertes comparables à ceux des Etats-Unis et de la Chine. Le troisième opus “Une Europe fière de son modèle et de ses valeurs“ intègre entre autres la proposition du PR d’inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE. Mais aussi un volet sur le rapport aux écrans des plus jeunes, dans la foulée de la remise du rapport sur le sujet à Emmanuel Macron.

Figurent également en vrac dans ce programme, un impôt minimum des plus riches, le “Pacte bleu” pour protéger les océans … l’extension de la taxe carbone aux frontières … ou encore une force douanière chargée de vérifier que les importations arrivant dans le marché européen respectent les règles sanitaires et écologiques.

Un premier grand meeting

Au lendemain de cette annonce, le parti présidentiel donne rendez-vous mardi soir à 19 heures à la Mutualité à Paris (5e arrondissement), pour relancer sa campagne des européennes, talonnée sur sa gauche par Raphaël Glucksmann, et loin derrière un Rassemblement national (RN) au faîte des sondages, à un mois du vote. Quelque 3500 personnes, selon la direction de campagne, se sont inscrites pour ce meeting à la Maison de la Mutualité, où Emmanuel Macron avait fait un pas déterminant vers son destin présidentiel en juillet 2016, et où la majorité avait également battu la campagne lors des européennes de 2019. Le Premier ministre, Gabriel Attal, est attendu pour s’exprimer.

Suivre le meeting en direct

 

 

Visite d’État en France de Xi-Jinping @ Paris, Haute-Pyrénées
Mai 6 – Mai 7 Jour entier

Emmanuel Macron accueille ce lundi à Paris le président chinois, Xi Jinping, pour une visite d’Etat en France de deux jours. Attendu dans l’après-midi de ce dimanche 5 mai à l’aéroport d’Orly, il sera accueilli par le Premier ministre Gabriel Attal. Ce déplacement prévu de longue date, sera le tout premier du président chinois en Europe depuis la fin de la pandémie. “Cette visite intervient à l’occasion des 60 ans des relations diplomatiques entre les deux pays et fait suite à la visite du président de la République à Pékin et Canton en avril 2023“, a fait savoir l’Elysée dans un communiqué.

Le contexte international au coeur des discussions

Les échanges porteront sur les crises internationales, au premier rang desquelles la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, les coopérations scientifiques, culturelles et sportives ainsi que sur nos actions communes face aux enjeux globaux, notamment l’urgence climatique, la protection de la biodiversité et la situation financière des pays les plus vulnérables “, a indiqué la présidence française. Mais alors que Paris et Pékin célèbrent un anniversaire dans leurs relations diplomatiques, le contexte international sera une nouvelle fois au cœur des discussions entre les deux chefs d’État. Emmanuel Macron entend prôner la “réciprocité“ commerciale et la recherche d’une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d’afficher son soutien à la Russie.

La guerre en Ukraine, sujet cardinal

Le soutien crucial de la Chine à la Russie dans la guerre en Ukraine sera au cœur des discussions. Paris veut a minima s’assurer que la Chine, principale alliée du président russe Vladimir Poutine, ne bascule dans un soutien clair à son effort de guerre face à Kiev. Voire “ l’encourager à utiliser les leviers“ dont elle dispose sur Moscou pour “contribuer à une résolution de ce conflit“, selon l’Élysée. Il y a un an en Chine, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à “ramener la Russie à la raison “ à l’égard de l’Ukraine  “et tout le monde à la table des négociations.“ Le président chinois s’était alors dit, en tête-à-tête, prêt à appeler son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon la délégation française, ce qu’il avait fait peu après. Mais les avancées diplomatiques escomptées par Paris sur le front russo-ukrainien s’étaient arrêtées là. Un an plus tard, l’analyse française n’a pourtant pas varié : Pékin restant le principal allié politique et économique de Moscou, le dialogue avec la superpuissance chinoise sur le conflit ukrainien reste prioritaire.

Dans une tribune publiée hier dans Le Figaro, le président chinois a pourtant affirmé vouloir “œuvrer“ avec la France et toute la communauté internationale à “résoudre la crise“ en Ukraine, et de “poursuivre inébranlablement l’ouverture sur l’extérieur“, par exemple avec « davantage de produits agricoles et cosmétiques français de qualité sur le marché chinois ».

Le programme officiel

Mardi 7 mai : direction les Hautes-Pyrénées

Après avoir regagné son pied-à-terre du très chic hôtel The Peninsula, dans le XVIe arrondissement, Xi Jinping s’envolera mardi matin en direction des Hautes-Pyrénées où il sera accueilli à l’aéroport de Tarbes-Lourdes par le président français, pour une visite du mythique col du Tourmalet, suivie d’un déjeuner à la station de ski de La Mongie. Une région chère à Emmanuel Macron. Le président, accompagné de son épouse recevra le couple présidentiel chinois pour un déjeuner (avec leurs seuls interprètes) sur les terres pyrénéennes de son enfance, chez un aubergiste ami du chef de l’État. Pour l’anecdote, au menu, jambon de porc noir, de épaule d’agneau et haricots tarbais, et en dessert, une tarte aux myrtilles .

Emmanuel Macron mise à ce titre sur “une diplomatie de proximité“, dans cette région où il s’est rendu à plusieurs reprises. L’Élysée compte répliquer la séquence offerte offerte à Emmanuel Macron, lors de sa visite en Chine l’an passé. Xi Jinping avait alors reçu son invité à Canton pour une cérémonie du thé dans la résidence du gouverneur de la province du Guangdong, où son père, Xi Zhongxun, a vécu quand il occupait ce poste de 1978 à 1981. La visite française de Xi Jinping se conclura dans l’après-midi, à l’aéroport de Tarbes-Lourdes, d’où le président chinois s’envolera pour deux nouvelles étapes européennes : en Serbie et en Hongrie, deux alliés de Moscou.

Lundi 6 mai : rendez-vous diplomatiques, Invalides et dîner d’État

lundi, Xi Jinping enchaînera les rendez-vous diplomatiques, organisés en amont avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Preuve de l’importance du sujet international, la présidence française a décidé de convier Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, à participer aux échanges avec le dirigeant chinois. Le chancelier allemand a lui, décliné l’invitation du PR français, officiellement pour cause de déplacement dans les pays baltes. La session devrait permettre de soulever les nombreux différents commerciaux. Menacée d’être prise en tenailles entre les économies américaine et chinoise, massivement aidées par la puissance publique, l’Union européenne a multiplié ces derniers mois les enquêtes sur les subventions étatiques chinoises à plusieurs secteurs industriels, notamment aux véhicules électriques, accusées de fausser la concurrence.

Lundi après-midi, après une cérémonie protocolaire d’accueil en grande pompe aux Invalides à 15 heures,  Emmanuel Macron et Xi Jinping se retrouveront en tête-à-tête pour la séquence la plus politique, puis s’exprimeront devant la presse.

Dans le même temps, dans l’après-midi de ce lundi, les deux premières dames, Brigitte Macron et Peng Liyuan effectueront pour leur part en visite privée au musée d’Orsay, suivie d’une rencontre avec des élèves. Les deux femmes pourraient également se rendre au siège de l’Unesco, distant d’à peine trois kilomètres.

En début de soirée, il est ensuite prévu que les deux dirigeants paraissent au théâtre Marigny, tout proche de l’Élysée dans le VIIIe arrondissement. Emmanuel Macron et son homologue chinois y prononceront le discours de clôture des rencontres économiques franco-chinoises à 18h20. Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront ensuite reçus par Emmanuel et Brigitte Macron à l’Élysée à 19 heures, où un dîner d’État est prévu.

 

Mai
8
mer
Commémoration du 79ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 @ Paris
Mai 8 Jour entier

Comme chaque année, le chef de l’État présidera ce mercredi matin la traditionnelle cérémonie de commémoration du 79e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie, à l’Arc de Triomphe à Paris.

“Un peu d’histoire“

Le 7 mai 1945, à Reims, puis le 8 mai à Berlin, les représentants du IIIe Reich actent la capitulation sans condition d’une Allemagne désormais vaincue et occupée par les forces alliées. Elle entérine la victoire militaire des alliés en Europe et la défaite politique du nazisme. La loi du 7 mai 1946, pose le principe de la commémoration de la victoire. Ce sont les lois du 20 mars 1953 et du 2 octobre 1981 qui feront du 8 mai un jour férié. Depuis cette date, cette journée est célébrée dans toutes les communes. On en fête cette année le 76ème anniversaire.

Cérémonie à l’Arc de triomphe

Sacrifiant à la tradition, le président de la République déposera à 10h30 une gerbe devant la statue du Général de Gaulle, place Clémenceau (8e arrondissement). Après un moment solennel, Emmanuel Macron remontera l’avenue des Champs-Elysées à bord d’un véhicule encadré par des gardes républicains à cheval, pour déposer à 11 heures une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu. Le président en ravivera la flamme, puis la “sonnerie aux morts“ retentira en la mémoire des hommes et des femmes tombés pour la France. Suivront une minute de silence, la Marseillaise, et le Chant des partisans interprétés par le Chœur de l’Armée française. Un salut aux autorités politiques et militaires clôturera la cérémonie.

Le chef de l’État sera accompagnée lors de cette cérémonie du Premier ministre Gabriel Attal. Seront également présents à l’Étoile, les présidents des deux chambres, Gérard Larcher pour le Sénat et Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, le préfet de la région Ile-de-France, le préfet de police de Paris,  Laurent Nuñez , Anne Hidalgo, la maire de Paris Valérie Pécresse, la présidente de région Ile-de-France, le gouvernement militaire de Paris, le Chef de l’état-major et la maire du 8e arrondissement.

En visite ce jour-là à Marseille pour l’arrivée de la flamme olympique, le président de la République avait annoncé qu’il en profiterait pour commémorer la Libération de la cité phocéenne. Une option qui n’est plus d’actualité. Des questions de logistique sont évoquées par l’Élysée.

Suivre en direct la cérémonie

La cérémonie nationale sera retransmise en direct sur France 2 à partir de 9h25. Présentée par Julian Bugier, Nathalie Saint-Cricq, Stéphane Bern et Cécile Grès, cette édition spéciale verra défiler en plateau des historiens mais aussi des sportifs. Après les commémorations du 79e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, France Télévisions proposera tout au long de la journée un dispositif exceptionnel autour de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille.

 

Paris 2024 : la flamme olympique arrive en France @ Port de Marseille
Mai 8 – Mai 9 Jour entier

Partie le 27 avril du port du Pirée, en Grèce, la flamme olympique a mis le cap sur la France à bord du Belem. Le célèbre trois-mâts arrivera à Marseille, mercredi 8 mai, pour une longue journée de fête. Il y restera deux jours, avant d’entamer son périple à travers l’Hexagone à Toulon (Var).

Le président Emmanuel Macron, se rendra à Marseille ce 8 mai pour l’arrivée de la flamme sur le Vieux-Port.“C‘est une très bonne idée ! L’arrivée de la flamme en bateau va être magnifique. L’olympisme représente un formidable trait d’union historique. L’épicentre des Jeux se situe en Méditerranée, et Marseille en est l’une de ses capitales. Faire cheminer la flamme du lieu historique antique en Grèce vers la France de Pierre de Coubertin – celui qui a ranimé les Jeux – est plein de symboles“, a déclaré le chef de l’État.

Mercredi 8 mai : parade en mer et animations

11 heures : arrivée du Belem au large de Marseille

Le Belem est attendu aux alentours de 11 heures dans la rade nord de la cité phocéenne. Accompagné de 1024 embarcations locales, il entamera alors une parade le long du littoral marseillais, en direction du sud, jusqu’à l’île Maïre. Il remontera ensuite, un peu plus au large, jusqu’aux îles du Frioul, puis effectuera un deuxième tour dans la rade nord, avant de s’amarrer dans le Vieux-Port en fin de journée.

11 heures à 17 heures : animations sur le Vieux-Port et en mer

Jusqu’à 17 heures, des ateliers de joutes provençales, des défilés de barquettes marseillaises, d’aviron, de kayak, de canoë, une escorte de voiles traditionnelles, de voiles légères et une quarantaine de vieux gréements l’accompagneront. La ville de Marseille annonce des expositions, une fresque, des animations musicales, mais aussi des démonstrations sportives. Trois “crews“ de breakdance seront présents de 14 heures à 17 heures. Il y aura également une démonstration de handibasket (de 14h à 16h). Enfin, un numéro de football freestyle de quinze minutes sera donné sur le parvis de l’Hôtel de ville de 15h15 à 15h30.

19 heures : cérémonie d’accueil pour le Belem 

La flamme olympique gagnera la terre ferme via le Vieux-Port à 19 heures. De 19h10 à 19h20, après un show de la Patrouille de France et une interprétation a capella de la Marseillaise par le ténor marseillais Naestro, sera dévoilé le thème musical officiel des Jeux de Paris 2024 interprété par l’Orchestre national de Marseille depuis le Palais du Pharo.

19h40 : allumage du Chaudron olympique par Florent Manaudou

À 19h40, le Belem amarrera à une piste d’athlétisme et Florent Manaudou, s’inscrira comme le premier porteur de la Flamme en France, avant l’allumage du chaudron dans le Vieux Port. Le quadruple médaillé olympique, se saisira de la flamme olympique sur le Belem. Puis, il s’élancera sur une “piste d’athlétisme flottante“ d’une centaine de mètres installée sur la Mer Méditerranée. Il embrasera ensuite le chaudron olympique à 19h40.

21 heures : concert d’Alonzo et Soprano

La journée se clôturera par un grand concert gratuit des rappeurs Alonzo et Soprano, à partir de 21 heures. Près de 45 000 personnes sont attendues.

Jeudi 9 mai : périple dans les rues de Marseille

Le lendemain, jeudi 9 mai, la flamme poursuivra son périple dans les rues de Marseille avec, au total, huit parcours différents. Ce dernier débutera à 8h20 de de la place Estrangin, près du Vieux-Port, pour atteindre à 9h05 la basilique Notre-Dame de la Garde. Quinze minutes plus tard, la flamme longera la corniche du Parc Borély (9h20) au palais du Pharo (11 heures). Suivra un petit parcours autour des lettres Marseille (où le nom de la ville est inscrit au-dessus d’une colline, comme à Hollywood), sur 500 m de 11h10 à 11h20.

Retour ensuite au palais du Pharo (11h40) où le cortège longera le Vieux-Port en direction du quartier portuaire d’Arenc à 13h15. La flamme entamera ensuite deux boucles dans le parc du Front Obscure, dans les quartiers nord (14h10-14h30), avant de se rendre à la salle de spectacle du Dôme (15h30) vers le palais Longchamp (16h40). Deux nouvelles boucles dans le parc de la Moline (16h45-17h05) précéderont le dernier parcours de la journée, entre le quartier Périer (17h40) et le stade Vélodrome (19h30).

A l’occasion de cet évènement, France Télévisions lancera la chaîne france.tv PARIS 2024 sur la plateforme france.tv. La journée de l’arrivée de la flamme à Marseille sera également à suivre dès 9h30 et tout au long de la journée sur TF1 et BFM TV.