Emmanuel Macron est attendu mardi 5 janvier à la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Tours, pour promouvoir la réforme de la pension alimentaire qui permet son versement par l’Etat en cas de défaillance de l’ex-conjoint, a annoncé l’Elysée dimanche. Le président rencontrera à partir de 14h00 des bénéficiaires de cette réforme.
Entré en vigueur au 1er janvier, ce nouveau dispositif est la “concrétisation d’un engagement du chef de l’État annoncé à l’issue du Grand débat national“. Il “permet à toute personne qui le souhaite de demander à la CAF d’intermédier le versement de sa pension alimentaire”. Cette “sécurisation“ va “protéger les familles monoparentales et simplifier leur quotidien en levant l’insécurité créée par la menace ou l’absence de paiement des pensions“, indique dans son communiqué la Présidence.
Emmanuel Macron organise, lundi 11 janvier, à Paris une quatrième édition du One Planet Summit dédié à la biodiversité, avec pour objectif de relancer une diplomatie verte mise à l’arrêt par le Covid-19.
À l’occasion du One Planet Summit, le Forum de l’investissement pour la Grande muraille verte s’est tenu dans la matinée. Ce forum rassemble les acteurs de la finance publique et privée, les décideurs politiques et représentants du secteur privé, afin de favoriser la création d’une coalition d’acteurs prêts à s’engager à la réalisation des objectifs 2030 de la Grande muraille verte.
EN DIRECT | Suivez la conclusion du Forum d’investissement de la Grande muraille verte, un événement du #OnePlanetSummit pour la Biodiversité.https://t.co/r3HXntrdDZ
— Élysée (@Elysee) January 11, 2021
Une trentaine de personnalités doivent intervenir lors de principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Parmi elles, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, le président de la Banque mondiale, David Malpass, l’héritier du trône britannique, le prince Charles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la chancelière allemande, Angela Merkel, les premiers ministres britannique, Boris Johnson, et canadien, Justin Trudeau, le président du Costa Rica, Carlos Alvarado, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, ou le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Quatre thèmes clés pour la préservation du vivant vont être abordés lors de cette nouvelle édition, organisée en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale :
- la protection des écosystèmes terrestres et marins qui constitue un pilier essentiel de l’action en faveur de la biodiversité. Les aires protégées, et la conservation des espèces qui y vivent, jouent en effet un rôle clef dans la protection et la restauration de la biodiversité et seront un facteur déterminant pour parvenir à inverser la tendance actuelle ;
- la promotion de l’agro-écologie qui permet de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions tout en permettant plus de création d’emplois et en agissant pour la sécurité alimentaire. Le sommet mettra l’accent sur l’accélération de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel ;
- la mobilisation des financements pour la biodiversité, notamment avec les nouveaux engagements de financements innovants et les initiatives permettant d’orienter davantage d’investissements publics et privés vers des projets de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes ou de la convergence nécessaire des financements publics du climat et de la biodiversité ;
- et enfin, le lien entre déforestation, espèces et santé humaine, au coeur de l’actualité.
Chacun des participants devrait présenter des initiatives ou prendre des engagements concrets autour de ces quatre thèmes. Sur le premier, le Premier ministre britannique Boris Johnson, présent en visio-conférence, devrait appeler à l’approfondissement de la “haute ambition pour la nature et les Hommes”, une initiative lancée conjointement par le Costa Rica, la Grande-Bretagne et la France pour promouvoir la protection de 30% de la surface terrestre de la planète d’ici 2030. Emmanuel Macron devrait pour l’occasion rappeler que la France devrait atteindre cet objectif de 30% d’aires protégées sur son territoire métropolitain et outremer dès 2022. Sans pour autant lever l’ambigüité dénoncée par les scientifiques, sur la réalité de cette protection.
Le programme
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Au lendemain de la 4ème édition du “One Planet Summit“ organisé à Paris et consacré à la biodiversité, Emmanuel Macron se rendra dans l’Eure mardi 12 janvier à la rencontre d’agriculteurs engagés dans la transition écologique, a indiqué l’Elysée dimanche. Selon les informations de France 3 Normandie, le chef de l’état rendra visite à la ferme des Ruelles, au Tilly, près de Giverny, dont le propriétaire, Michel Galmel, est un adepte de l’agroforesterie : des pratiques agricoles qui associent arbres et cultures sur une même parcelle.
Le chef de l’Etat est attendu dans l’Eure au lendemain du One Planet Summit pour parler agro-écologie et biodiversitéhttps://t.co/0KbRWz8Z7R
— ID, l'Info Durable (@ID_LinfoDurable) January 11, 2021
Dans le prolongement de ce sommet international, le président ira à la rencontre d’agriculteurs engagés dans l’agro-écologie et dans la restauration de la biodiversité. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Agriculture, Julien Denormandie. Emmanuel Macron s’intéressera notamment à l’action des Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), qui permettent une reconnaissance par l’État de l’engagement collectif d’agriculteurs dans la modification ou la consolidation de leurs pratiques en visant une performance économique, environnementale et sociale.
Pourquoi Emmanuel Macron se déplace dans l'Eure mardi 12 janvier https://t.co/zhHnepgXCD #auvergne
— Aimable Auvergnat (@auvergne_infos) January 11, 2021
Mardi 12 janvier 2021 à 12 heures, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale auditionne Olivier Véran, sur la stratégie vaccinale contre la covid-19.
Le ministre des solidarités et de la santé sera ensuite entendu ce même jour, à 17h00, par la commission des Affaires sociales du Sénat, sur “les mesures correctives » envisagées pour remédier à la course de lenteur“ de la vaccination, ont indiqué mardi ses services. Cette audition a été demandée le 5 janvier par la présidente LR de la commission des Affaires sociales du Sénat, la sénatrice LR Catherine Deroche.
La Sénatrice Catherine #Deroche demande l’audition du Ministre de la Santé au Sénat.https://t.co/Xu5VTyg1VX
— * Je suis en Mode Guerre * macron (@Patrick49000P) January 4, 2021
Le gouvernement va se réunir en séminaire de rentrée, mardi 13 janvier, pour établir l’agenda “des six premiers mois“ de 2021, a annoncé lundi 21 décembre, Emmanuel Macron. Une annonce confirmée le 6 janvier dernier à l’issue du premier conseil des ministres de l’année, par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Un séminaire gouvernemental de rentrée se tiendra la semaine prochaine, mercredi 13 janvier, indique le porte-parole du gouvernement @GabrielAttal à l'issue du premier conseil des ministres de l'année. pic.twitter.com/Ss8Uxpm889
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 6, 2021
Il s’agira de “discuter de l’agenda des six premiers mois de l’année“, de “ses grandes priorités“ parce que “nos concitoyens attendent de nous, légitimement, (…) d’en faire une année utile, c’est-à-dire une année de combat, de relance, d’ambition“, a indiqué Emmanuel Macron.
Un an après la découverte du coronavirus en Chine, l’équipe d’experts internationaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chargés d’enquêter sur les origines de la pandémie, arrivera en Chine jeudi, a annoncé, ce lundi, la Commission nationale de la santé chinoise. “Après discussions, l’équipe d’experts de l’OMS […] se rendra en Chine à partir du 14 janvier pour des inspections. Ils mèneront des recherches conjointes avec des scientifiques chinois sur les origines du Covid-19“, a indiqué dans un bref communiqué le ministère de la Santé. Pékin n’a fourni aucun détails sur le déroulement de cette visite, si ce n’est que les enquêteurs enquêteurs devraient être mis en quarantaine à leur arrivée sur le sol chinois.
Après d'interminables négociations, Pékin ouvre enfin la porte #COVID19 https://t.co/UieVLHSJYQ
— Les Echos Monde (@EchosMonde) January 11, 2021
Une visite est ultra-sensible pour le géant chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 1,9 million de morts dans le monde. Initialement prévue la semaine dernière, elle avait été annulée à la dernière minute faute de toutes les autorisations nécessaires pour l’équipe.
#Pandemie #COVID19 #Enquete
La #Chine autorise enfin la mission de l' #OMS , chargée d'identifier l'origine du virus et sa voie de transmission à la population humaine.https://t.co/NwLQ5zth3g pic.twitter.com/bmZxBROI9h— atlasinfo (@atlasinfo) January 11, 2021
Le feu vert chinois pour cette inspection intervient un an jour pour jour après l’annonce du premier mort en Chine de ce qui n’était encore à l’époque qu’un mystérieux virus. Le pays est depuis parvenu à pratiquement éradiquer la maladie sur son sol. Le pays a toutefois recensé 103 nouveaux cas confirmés au cours des vingt-quatre dernières heures, selon les autorités sanitaires. Il s’agit du plus lourd bilan quotidien en plus de cinq mois. La Commission nationale de la santé a ainsi indiqué avoir enregistré 85 transmissions locales, dont la plupart (82) dans la province de Hebei. Dix-huit cas concernent des personnes arrivées de l’étranger.
C’est une prise de parole une nouvelle fois très attendue. Le Premier ministre, Jean Castex, présentera jeudi 14 janvier à 18 heures les conclusions du Conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce mercredi. Le chef du gouvernement détaillera les nouvelles restrictions sanitaires envisagées afin d’endiguer la propagation du Covid-19, aux côtés de cinq de ses ministres, indiquent les services de Matignon dans un communiqué. A ses côtés, seront présents Olivier Véran, le ministre de la Santé, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des Sports, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
📌 ÉDITION SPÉCIALE 📌
▶ Ce jeudi 14 janvier, conférence de presse du Premier ministre Jean Castex (@JeanCASTEX)
🗣 Une édition spéciale présentée par @GillesBouleau cc @GUELAUD @agindre @mchantrait
📺 À suivre en #DIRECT sur @TF1
⏰ À partir de 17h30 pic.twitter.com/4ajIjEZ8cs— TF1LeJT (@TF1LeJT) January 13, 2021
En savoir plus
@JeanCASTEX détaillera à 18h de nouvelles restrictions contre la #COVID19
🏠Reconfinement national? Local?
🌅 Extension du #CouvreFeu 18h00?
🏠🌅 Solution hybride?
🏫 Mesures #ecoles?Faut-il s'attendre à un serrage de vis. Les options sur la table https://t.co/rC3YzhMGev pic.twitter.com/KBlGJXECxu
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 14, 2021
A la veille de sa prestation de serment, Joe Biden lance les événements inauguraux lors d’une cérémonie en l’honneur des victimes de Covid-19. Le président élu arrivera mardi 19 janvier dans la soirée dans la capitale fédérale, pour une cérémonie d’inauguration au Lincoln Memorial Reflecting Pool à 17h30 HE (23h30 en France) en l’honneur des près de 400000 personnes décédées du coronavirus aux Etats-Unis. M. Biden, la vice-présidente, Kamala Harris, et leurs familles, seront présents alors que 400 lumières sont allumées pour éclairer le périmètre du Reflecting Pool. Chaque lumière est censée représenter environ 1000 Américains qui auront péri du virus au moment de la prestation de serment du nouveau président, mercredi 20 janvier.
Biden inauguration to feature memorial for COVID victims | PBS NewsHour https://t.co/DAl3yhtEg4
— Save Lives, Stay Home🦃 (@PepperJelly) January 17, 2021
Le cardinal Wilton Gregory, l’archevêque de Washington, prononcera l’invocation lors de l’événement Lincoln Memorial. Deux chanteuses de gospel acclamées, Yolanda Adams et Lori Marie Key, se produiront lors de la commémoration.
Le comité présidentiel inaugural a qualifié l’évènement de “tout premier éclairage autour du Reflecting Pool pour commémorer les vies américaines perdues“. “À un moment où tant d’Américains pleurent la perte de leur famille, de leurs amis et de leurs voisins, il est important que nous honorions ceux que nous avons perdus à cause du COVID-19. Rejoignez-nous le mardi 19 janvier pour le #COVIDMemorial pour un moment national d’unité et de mémoire“, déclare le comité.
Il invite les communautés de tout le pays à se joindre à Washington pour éclairer les bâtiments et faire sonner les cloches des églises à 17h30 dans “un moment national d’unité et de mémoire“.
“Allumez une bougie dans votre fenêtre et rejoignez vos compatriotes américains pour ce moment national de commémoration“.
“ Illuminez les bâtiments de la ville à 17h30 heure locale dans une couleur ambre clair“ .
“Faites sonner les cloches des églises à 17h30 HE dans un moment national d’unité et de mémoire“, peut-on lire sur le site du comité.
@THEONLYRNKATE I just heard today that Biden / Harris will be hosting a Covid Memorial tomorrow, January 19, wherein they will light 400 candles at the reflecting pool, 1 candle for each 1,000 lives lost. Please share. Totally appreciate all you do. https://t.co/ZNzWRbDOwy
— JeweledSkye (@JeweledSkye) January 19, 2021
L’évènement pourra être suivi sur la page Facebook du comité
Après Toulouse en 2019 et Orléans l’an dernier, c’est à Brest que le président de la République se rendra ce mardi 19 janvier pour la traditionnelle cérémonie de vœux aux armées, axée cette année sur la formation et l’égalité des chances. Il sera accompagné dans cette visite, de la ministre des Armées Florence Parly, de la ministre déléguée Geneviève Darrieussecq et des principaux gradés de l’armée. Les parlementaires Jean-Charles Larsonneur et Didier Le Gac, membres de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, seront aussi présents.
Le président de la république est attendu en début d’après-midi dans la principale base navale de la côte atlantique, qui accueille notamment les sous-marins nucléaires. Il visitera le Centre d’instruction navale, un immense bâtiment dominant la rade de Brest qui regroupe trois écoles et deux centres de formation continue. L’objectif est, selon l’Elysée, de saluer “l’excellence de la formation dans les armées, portant une promesse républicaine d’égalité des chances et de progression au mérite“. Le chef de l’état rencontrera des élèves de l’Ecole des mousses, qui forme chaque année quelque 220 jeunes de 16 à 18 ans souhaitant s’engager dans la Marine dès la troisième ou la seconde. Il embarquera ensuite à bord de la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne “ pour rencontrer des marins dans leur environnement opérationnel “, selon les services de la présidence.
A Brest, Macron au contact de mousses pour ses voeux aux armées https://t.co/2fhQVElge8 #Politique #Brest #Macron pic.twitter.com/hFt2iYMdYm
— 24matins.fr (@24matins) January 19, 2021
Le chef de l’Etat profitera de cette cérémonie pour faire un tour d’horizon des grands défis militaires de 2021, de l’intervention au Sahel aux enjeux budgétaires, alors que des voix de plus en plus nombreuses s’interrogent en France sur la poursuite de l’opération Barkhane huit ans après le début de l’intervention militaire anti-jihadistes. L’exécutif réfléchit à alléger le nombre de soldats engagés, actuellement autour de 5100. Mais selon son entourage, le président de la république ne devrait pas faire d’annonces sur ce sujet ce mardi, à l’approche d’un sommet avec ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), prévu en février à N’Djaména.
A 16h45, le chef de l’état prononcera un discours de voeux aux armées, depuis la Préfecture Maritime de l’Atlantique à Brest.
Ce mercredi, l’Amérique va définitivement tourner la page Trump. Soixante quatorze jours après l’annonce de sa victoire à l’élection présidentielle sur son adversaire républicain, le démocrate Joe Biden deviendra officiellement le 46e président des Etats-Unis. Le président élu et sa vice-présidente, Kamala Harris, prêteront serment, à l’extérieur du Capitole comme le veut la tradition, au cours d’une cérémonie d’investiture sous haute-surveillance, marquée par le contexte sécuritaire après l’invasion du Congrès américain par des manifestants pro-Trump.
Da
Dans un contexte de tension après l’intrusion violente de partisans de Donald Trump au Capitole et face à l’avancée de la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 380 000 morts aux Etats-Unis, cette “Inauguration Day” ne ressemblera pas aux précédentes. Tout ce qu’il faut savoir sur cette journée en format restreint : déroulé de la cérémonie, invités, guest stars, sécurité…
Suivre en direct la cérémonie d’investiture
L’inauguration débutera à 12 h HE (18h00 en France) le mercredi 20 janvier, mais la couverture débutera plus tôt dans la journée. Tous les grands réseaux d’information américains, y compris ABC , CBS , NBC , Fox , PBS , CNN et MSNBC , diffuseront l’événement en direct.
En France, la cérémonie devrait être diffusée en direct par les principales chaines d’infos. Sur Twitter, des flux en direct de plusieurs organes de presse sont également prévus ainsi que des fils d’inauguration officiels, notamment ceux du @JCCIC et @BidenInaugural, et sur Facebook, sur le fil du JCCIC. Le “Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies“ (JCCIC) responsable de la planification et de l’exécution des cérémonies inaugurales du président élu et du vice-président élu de la États-Unis au Capitole, proposera également la retransmission en direct de l’évènement.
Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne (UE) se réunissent en visioconférence ce jeudi 21 janvier, pour un Conseil européen spécial dédié à la pandémie. Les chefs d’état et de gouvernement de l’UE débattront de la coordination de la riposte face à la pandémie de COVID-19, y compris le déploiement à grande échelle de vaccins et la mobilisation de tous les outils disponibles pour limiter la propagation du virus. Ils débattront également des perspectives pour les semaines à venir.
Covid-19 en Europe : tests, passeport vaccinal… réunion virtuelle au sommet face à la menace des variantshttps://t.co/sBTMDiX2QC pic.twitter.com/Q5zyljfnat
— Sud Ouest (@sudouest) January 21, 2021
La Commission européenne fera le point sur l’état d’avancement du déploiement de la vaccination dans l’UE ainsi que la manière d’assurer une augmentation de la production dans le futur. Au menu des échanges également : l’accès au vaccin pour le plus grand nombre et de la manière la plus équitable possible, alors que Pfizer-BioNTech a annoncé la semaine dernière la réduction temporaire de ses livraisons en Europe. Mais aussi la question des frontières de l’UE, notamment les frontières intra européennes, qui pour l’heure restent ouvertes. La chancelière allemande, Angela Merkel, a indiqué mardi soir, “qu’un rétablissement des contrôles entre Etats de l’UE n’était pas exclu si la situation venait à se dégrader“.
“La France est favorable à ce que des contrôles sanitaires puissent s’opérer aux frontières intra-européennes“ pour faire face au danger du variant au Covid, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. “Il y a des questions qui sont posées sur les frontières au sein de l’Union européenne, et ce sera l’objet des discussions qui auront lieu demain dans le cadre du Conseil européen“, a t-il ajouté.
"La France est favorable à ce que des contrôles sanitaires puissent s'opérer aux frontières intra-européennes" pr faire face au danger du variant au Covid, a indiqué à la veille du sommet européen, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal https://t.co/5BLCZ7ZfOp pic.twitter.com/daGgmHM4aq
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 21, 2021
La question très sensible d’un passeport vaccinal, auquel plusieurs Etats comme la Hongrie, Chypre ou le Danemark sont favorables, devrait également être abordée. Plusieurs pays, comme l’Allemagne et l’Italie, demandent déjà un test négatif aux visiteurs pour pénétrer sur leur territoire.
Emmanuel Macron est attendu ce jeudi à l’Université Paris Saclay (Essonne), pour évoquer les ambitions françaises dans la recherche quantique mais également les difficultés des étudiants liées à la crise du Covid-19. Le chef de l’état se rendra à la Maison des étudiants, où il échangera avec des étudiants sur les problématiques liées à la crise sanitaire, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.
De nouvelles mesures d’accompagnement pour les étudiants ?
Lassés, démoralisés, précarisés, les étudiants ont été appelés à descendre dans la rue mercredi pour faire entendre leur voix, alors que seule une partie d’entre eux pourra reprendre les cours en présentiel fin janvier. Face à l’ampleur du désarroi de ces jeunes, il semble difficile pour le président de faire l’économie de nouvelles mesures de soutien. Ils réclament notamment la réouverture de leurs universités et la mise en place de mesures gouvernementales pour les accompagner. La semaine dernière, Frédérique Vidal a annoncé que les étudiants de première année à l’université pourraient reprendre à partir du 25 janvier les travaux dirigés en présentiel par demi-groupes. Une ouverture jugée insuffisante par les étudiants et les professeurs.
Gabriel Attal: "Notre souhait c'est que progressivement les étudiants puissent revenir dans l'université" pic.twitter.com/oP7h7AAW9H
— BFMTV (@BFMTV) January 14, 2021
Emmanuel Macron “est revenu sur l’impact de la crise sur la jeunesse et demandé au gouvernement de continuer à l’accompagner sur le plan social“, a précisé le porte-parole du gouvernement ce mercredi, lors du compte-rendu du conseil des ministres . Gabriel Attal a rappelé que des aides importantes avaient été décidées pour l’embauche et l’alternance, et que les jeunes en difficulté avaient reçu des aides ponctuelles. Mais il a souligné également l’impact psychologique de la crise et “la souffrance liées à l’isolement et l’incertitude“. Dans chaque cité universitaire, des étudiants référents ont été recrutés pour faire le lien avec les jeunes en difficultés.
Le chef de l’Etat pourrait annoncer jeudi de nouvelles mesures d’accompagnement, a déclaré à l’Agence France-Presse une source gouvernementale. Parmi celles ci, pourrait figurer la distribution de “chèque santé mentale“, pour permettre aux étudiants de bénéficier de deux à trois consultations gratuite avec un spécialiste sans avoir à avancer les frais. Lors de sa rencontre avec les organisations étudiantes, le 15 janvier, le premier ministre avait évoqué la création d’un “chèque soutien psychologique“, pour que les étudiants puissent consulter des médecins de ville. Un dispositif dont le montant et les modalités de délivrance n’ont à ce jour pas été communiqués.
Un plan de 1,8 milliard pour les technologies quantiques
Emmanuel Macron doit également présenter ce jeudi matin sur le plateau de Saclay un plan d’investissement national de 1,8 milliard d’euros sur cinq ans dans les technologies quantiques, appelées à transformer l’informatique et l’industrie, a indiqué l’Elysée. Les grands pays industriels sont lancés dans une course scientifique et technologique dans ce domaine qui donnera aux ordinateurs des puissances de calcul incomparables à celles d’aujourd’hui.
L’enveloppe qui sera annoncée par le président de la République regroupe à la fois les efforts de l’Etat et des organismes affiliés (1,05 milliard d’euros) mais aussi des crédits européens (200 millions d’euros), et du secteur privé (550 millions). L’objectif est de placer la France parmi les premiers pays à atteindre une souveraineté technologique dans ce domaine.
Emmanuel Macron présente un plan d'investissement de 1,8 milliard d'euros pour les technologies quantiques https://t.co/hFDyMPE6Fj
— RTBF info (@RTBFinfo) January 21, 2021
Les syndicats CGT, Unsa, SUD et FO de la RATP appellent les conducteurs des RER A et B à la grève jeudi 21 janvier. Il s’agit notamment de protester contre des “pressions managériales constantes“ et une “non-reconnaissance financière“, ont-ils annoncé ce mardi. “Nombreux seront les agents de conduite à ne pas prendre les commandes de leurs trains et de nombreuses perturbations sont à prévoir“, indiquent les quatre syndicats dans un communiqué commun.
“En pleine crise sanitaire, alors que les salariés sont mobilisés tous les jours sur le terrain, ils ont l’impression de ne pas être entendus ni respectés”, expliquent-ils. Ils protestent également contre le non-respect d’accords internes et une “insécurité grandissante” sur le réseau.
Contactée par l’Agence France-Presse, la direction de la RATP a indiqué qu’il y aurait “au moins 50 % de trains“ en circulation jeudi sur les RER A et B, avec des “interconnexions assurées“. Des prévisions plus détaillées seront publiées dans la fin d’après-midi de ce mardi. La RATP va mettre en place “un plan de transport adapté en donnant la priorité aux heures de pointe du matin et du soir“, tandis que “des trains circuleront par ailleurs sur l’ensemble de la journée.“
Les prévisions de trafic pour la journée
La RATP a publié ses prévisions de trafic. Elle prévoit “au moins 50 % des trains“ toute la journée sur toutes les branches du RER A. Les horaires détaillés sont accessibles ici sur le site de la RATP. Côté RER B, l’offre sera un peu plus importante à l’heure de pointe, sur cette ligne souvent plus chargée. Comptez “au moins 50 % des trains en heures creuses, et 2 trains sur 3 en heures de pointe“.
Grève sur les RER A et B : au moins un train sur deux circulera ce jeudi
👉 https://t.co/1s2Naj91UX pic.twitter.com/WTCxu4KGJG— Le Parisien (@le_Parisien) January 20, 2021
La ministre du Travail reprend la concertation sur la réforme controversée de l’assurance-chômage, par une journée de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux ce lundi 25 janvier. Elisabeth Borne, rencontrera un à un dirigeants syndicaux et patronaux.
Décidée en juillet 2019 par le gouvernement Philippe après l’échec d’une négociation sociale, , la réforme visait à réaliser 1 à 1,3 milliard d’économies par an, notamment en durcissant les règles d’indemnisation et en taxant le recours abusif aux contrats courts. Mais la brutalité de la crise a contraint le gouvernement à reporter son application, actuellement prévue au 1er avril, et à proposer en novembre des aménagements sur les quatre grand paramètres contestés de la réforme: conditions d’ouverture des droits, mode de calcul de l’indemnisation, dégressivité de l’allocation et “bonus-malus“ sur les cotisations des entreprises.
Sans illusion sur la possibilité d’obtenir l’adhésion des cinq organisations syndicales et trois patronales reçues tout au long de la journée, le ministère veut néanmoins rediscuter “des pistes de convergence“ possibles avant de présenter ses arbitrages lors d’une réunion multilatérale courant février.
Elisabeth Borne compte proposer de lier l’entrée en vigueur de tout ou partie des nouvelles règles à l’amélioration d’indicateurs économiques à discuter, comme les créations d’emploi ou le taux de chômage. “La temporalité de la réforme au regard de la conjoncture actuelle et à venir est un point essentiel“ des discussions, confirme-t-on au ministère du travail. Côté patronat, cette idée est jugée plutôt pertinente. Pour François Asselin (CPME), “la réforme devrait être actionnée en fonction de l’évolution et de la dynamique des offres d’emploi“.
Côté syndicats, cela ne suffirait pas à changer l’opposition unanime à une réforme “par essence erronée“ (Yves Veyrier, FO), qui “doit être annulée “(Philippe Martinez, CGT) ou réécrite “à partir d’une feuille blanche” (Laurent Berger, CFDT). Le point le plus controversé de la réforme reste les nouvelles modalités de calcul de l’allocation, qui risque de pénaliser fortement, selon l’Unédic, les “permittents“, souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts.
Laurent Berger (CFDT): il faut "repartir d'une feuille blanche" pour la réforme de l'assurance chômage https://t.co/hXsLa1gyKm pic.twitter.com/xQDCgWFf4b
— BFM Business (@bfmbusiness) December 16, 2020
Le “Beauvau de la sécurité“, grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie, est lancée ce lundi 25 janvier. Les syndicats policiers et représentants de la gendarmerie ont rendez-vous ce jour, à 15 heures, en visioconférence, avec leur ministre de tutelle Gérald Darmanin. “Cette journée inaugurale réunira les différents protagonistes, pour leur présenter le détail de la démarche“, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. “Le lancement officiel aura lieu dans les quelques jours qui suivent“, a précisé à l’AFP l’entourage du ministre.
Le Beauvau de la sécurité consacrée à la police et la gendarmerie sera présenté le 25 janvier aux syndicats a indiqué mardi @GDarmanin. Organisé jusqu'en mai sous le format grand débat, il réunira tous les 15 jours des experts, des maires et parlementaires https://t.co/2iNk895zuU pic.twitter.com/IMivrPfuO6
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 13, 2021
Des échanges sous forme de “grand débat“
Annoncé le 8 décembre dernier par Emmanuel Macron, en pleine polémique sur les “violences policières“, afin d’“améliorer les conditions d’exercice des forces de l’ordre et de “consolider“ leurs liens avec les Français, le Beauvau de la sécurité, du nom de la place où est situé le ministère de l’Intérieur, associera des représentants des forces de l’ordre, des élus et citoyens.
Deux des trois principaux syndicats policiers, Alliance et Unsa-Police, qui avaient indiqué leur intention de boycotter cette concertation, ont finalement annoncé leur participation après que Gérald Darmanin ait accepté leurs conditions, notamment sur la “réponse pénale“ ou sur des mesures sociales comme la gratuité des transports pour les policiers.
[#BeauvauDeLaSecurite] Le Ministre de l’intérieur accède aux exigences préalables de l’#UNSA Police ⬇️ pic.twitter.com/jMmLC2Xo5f
— UNSA Police 78 (@UNSAPOLICE_78) January 12, 2021
Organisé jusqu’en mai, le “Beauvau de la sécurité“ sera accompagné de réunions régulières avec les syndicats de police, a annoncé le ministère. Cette “grande concertation“ réunira tous les 15 jours “des experts français et internationaux ainsi que des maires et des parlementaires“. Le ministre de l’Intérieur se rendra également dans les territoires pour des échanges hebdomadaires, “sous la forme de grands débats avec les policiers et les gendarmes, qui pourront remplir des cahiers de doléances, ainsi que des débats citoyens (jeunesse, maires, agriculteurs, etc.)“.
“Sept péchés capitaux“, pour thèmes de réforme
Lors de ses séances de travail seront abordés les “sept péchés capitaux“ exposés par Gérald Darmanin fin novembre devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. A savoir : la formation, l’encadrement, les moyens humains et matériels, la captation de vidéos, au coeur de la controverse dans la loi Sécurité globale , la réforme de l’IGPN, accusée de manquer d’indépendance, et le lien entre forces de l’ordre et population, dégradé par la succession d’affaires de violences policières. A la demande du syndicat de police Alliance, le ministère de l’Intérieur a accepté d’ajouter un huitième chantier, relatif à “la relation à l’autorité judiciaire“.
Gérald Darmanin dresse la liste des « 7 péchés capitaux » de la police https://t.co/xdmyFYRKdf pic.twitter.com/6kSdqvdCu2
— L' Est-éclair (@lesteclair) December 1, 2020
“Consolider les liens avec les Français“
En pleine polémique sur les violences policières, Emmanuel Macron avait annoncé le 8 décembre la tenue de cette concertation, afin d””améliorer les conditions d’exercice“ des forces de l’ordre et de “consolider“ leurs liens avec les Français. Plutôt volontaristes, les syndicats voient dans ces échanges une occasion de “sortir les policiers de la tourmente médiatique.“ Mais les conclusions de ce Beauvau de la sécurité doivent avant tout servir de base à la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi) prévue en 2022.
Ce que demandent les syndicats de police
Les syndicats Alliance et Unsa-Police, ont déjà obtenu gain de cause sur une partie de leurs revendications : l’obtention de garanties sur la gratuité des transports publics au-delà du simple aller et retour travail/domicile, une subvention pour leur mutuelle et surtout des engagements sur la réponse pénale, comme l’instauration de peines minimales dans les cas d’agressions de policiers. Mais pas question pour eux de lâcher du lest.
Leurs revendications à la veille du “Beauvau de la sécurité“, portent aussi bien sur leurs conditions matérielles de travail que sur leur formation. Les syndicats n’ont enfin toujours pas digéré les propos de d’Emmanuel Macron, sur les contrôles au faciès. Il n’est donc question pour eux de remettre en cause “l’outil légal“ que constitue le contrôle d’identité.
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— Le JDD (@leJDD) January 24, 2021
Davos ne sera pas cette année, le poste de pilotage de la mondialisation. Alors que l’édition 2020 du “World Economic Forum“ dans la station suisse avait été épargnée de peu par le tout nouveau coronavirus, il n’en sera pas de même de cette édition 2021. La crise sanitaire liée au Covid-19 a eu raison du congrès annuel des élites et des milliardaires de la planète, qui se tiendra en effet sous un format virtuel du 25 au 29 janvier 2021.
Sous le thème “Une année charnière pour rétablir la confiance“, la réunion rassemblera plus de 1.500 dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile de plus de 70 pays et régions pour discuter en profondeur de la manière de relever les défis économiques, environnementaux, sociaux et technologiques auxquels le monde est aujourd’hui confronté.
Les thèmes
La collaboration sur des questions telles que la vaccination contre le COVID-19, la création d’emplois et le changement climatique devrait dominer le sommet en 2021. Les sept thèmes clés de ce Davos, sont : “comment sauver la planète“, “des économies plus justes“, “la technologie pour le bien“, “la société et l’avenir du travail”, ““de meilleures affaires“, et “un avenir sain et au-delà de la géopolitique“.
“Davos Agenda“ marquera également le lancement de la “Great Reset Initiative“ du WEF et commencera les préparatifs de la réunion annuelle spéciale qui se tiendra à Singapour en mai. La grande réinitialisation,
“The Great Reset“, est une proposition du Forum économique mondial (WEF) de planification économique visant à reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie de Covid-19.
Les participants
Le Premier ministre Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping seront parmi les principaux dirigeants mondiaux à assister au sommet de l’agenda de Davos du Forum économique mondial (WEF).
La Chine et le Covid-19, invités vedettes du « Davos virtuel » @iChap_ https://t.co/KUu3Fsop80 via @lemondefr
— Le Monde Eco/Ent (@LeMondeEcoEnt) January 25, 2021
Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga figurent parmi les autres dirigeants attendus lors de l’événement. Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, participeront également à la réunion. Le président américain nouvellement élu Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont susceptibles de “sauter” le sommet.
La liste des participants inscrits comprend également Christine Lagarde, directrice de la Banque Centrale Européenne (BCE), les ministres de l’Union Nitin Gadkari, Smriti Irani et Piyush Goyal ainsi que des chefs d’entreprise tels queBill Gates, Punit Renjen de Deloitte, Brian T Moynihan de Bank of America, Al Gore, Ishaan Tharoor, Mark Carney, Angel Gurria de l’OCDE, Ajay Banga, KT Rama Rao et Masayoshi Son de Softbank.