L’agenda politique

Août
27
dim
Gérald Darmanin fait sa rentrée politique à Tourcoing @ Tourcoing
Août 27 Jour entier

Fait inédit, la rentrée politique des différentes formations politiques est cette année marqué par un rendez-vous inédit : celui donné à Tourcoing par Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, organise ce dimanche un grand barnum dans son fief des Hauts-de-France. Adoubé par l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui lui trouve “les qualités évidentes“ pour endosser la fonction de président, le ministre de l’Intérieur organise un “après-midi de réflexion“ sur “les attentes des classes populaires“.. Objectif affiché :  “contrer la montée de Marine Le Pen.“

Une petite centaine de parlementaires, essentiellement issus des rangs de la majorité sont attendus, dont Laurent Marcangeli, le patron des députés Horizons, le parti d’Édouard Philippe, mais aussi quelques élus Les Républicains. Si tous les parlementaires de la majorité ont été conviés, seule une poignée de membres du gouvernement ont reçu leur carton d’invitation. L’ami intime du premier flic de France, Sébastien Lecornu (Armées) sera présent, ainsi qu’Olivier Dussopt (Travail), un ex-socialiste avec qui il a noué une solide entente, et qui prendra la parole. Ont également annoncé leur venue, Agnès-Pannier Runacher (Transition énergétique) ou encore Sabrina Agresti-Roubache (Ville).

La Première ministre, Élisabeth Borne, qui n’avait dans un premier temps pas mentionné sa venue ou non à la rentrée politique de son ministre, a quant à elle annoncé samedi après-midi qu’elle serait présente à la rentrée du locataire de la place Beauvau. Le ministre de l’Économie et des Finances observe quant à lui l’initiative de son collègue de Beauvau avec circonspection. “J’ai fait le choix de miser sur la persévérance, la continuité et les résultats. Je ne fais pas le choix de la grande présence médiatique et politique“, explique ce dimanche Bruno Lemaire.

 

Les Républicains font leur rentrée politique @ La Palestre
Août 27 Jour entier

Après le Parti socialiste à Blois, LFI à Valence et le PCF à Strasbourg, c’est au tour des Républicains (LR) de faire leur grande rentrée politique ce dimanche. Exit La Baule pour cette édition 2023. Rendez-vous est donné aux militants, au Cannet, dans les Alpes-Maritimes. Prévu initialement à Levens (Alpes-Maritimes), le fief historique du président de LR, Éric Ciotti, l’évènement à été délocalisé au Cannet (Alpes-Maritimes) en raison des fortes intempéries, a annoncé le parti dans un communiqué.

Quelque 5000 personnes sont attendus ce dimanche à partir de 11 heures à la Palestre, la salle de congrès du Cannet. De nombreux parlementaires et cadres du parti assisteront également au grand raout de rentrée du parti. Parmi eux, les patrons des sénateurs et députés LR, Bruno Retailleau et Olivier Marleix ; la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati ; la numéro 3 du parti, Annie Genevard ; le président de l’AMF, David Lisnard ; l’eurodéputé François-Xavier Bellamy ou encore, le maire de L’Haÿ-les-Roses et porte-parole, Vincent Jeanbrun. Particulièrement attendu, Laurent Wauquiez, “candidat naturel“ d’Éric Ciotti en vue de la prochaine présidentielle, sera également de la partie. Très discret ces derniers temps, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes ne devrait toutefois pas prendre la parole.

L’ouverture des portes, prévue à 11h00, sera précédée par un conseil stratégique, plus tôt dans la matinée. C’est lors de cette réunion qu’il sera notamment question de la “grande initiative politique“, annoncée par Emmanuel Macron et de sa volonté de réunir les principaux responsables de parti.

Dans un courrier adressé à leurs chefs de file à l’Assemblée et au Sénat, le chef de l’État a convié les partis politiques représentés au Parlement à une réunion à l’Élysée, le mercredi 30 août, afin de bâtir “ensemble“ des textes législatifs et d’ouvrir la voie, “le cas échéant“  à des référendums. A la veille de leur grand raout, Les Républicains n’avaient toujours pas confirmé leur présence à cette réunion.

C’est à la mi-journée, devant les militants, qu’Éric Ciotti rendra ses conclusions lors d’un discours. Lors de cette prise de parole, Éric Ciotti abordera aussi le sujet de l’immigration, objet d’un projet de loi gouvernemental à venir et loin de satisfaire la droite. Plus largement, cette journée qualifiée simple “déjeuner champêtre“ entre cadres du parti, sera aussi l’occasion pour Les Républicains, d’aborder “la reconstruction de (leur) famille politique.“

Août
30
mer
Emmanuel Macron sonde les partis politiques @ Ecole de la Légion d’honneur
Août 30 Jour entier

Après une veillée d’armes à l’Élysée où le président réunissait mardi soir les cadres de la majorité présidentielle, c’est aujourd’hui le “D day“.  Emmanuel Macron va réunir ce mercredi 30 août, à partir de 15 heures, les chefs de partis pour donner corps à son “initiative politique d’ampleur“, dévoilée au cours de l’été. C’est accompagné de la Première ministre, Élisabeth Borne, que le chef de l’État  accueillera les présidents des deux assemblées, Yaël Braun-Pivet, Gérald Larcher et les leaders des groupes politiques, à l’école de la Légion d’honneur de Saint-Denis. Une rencontre à l’ombre de la nécropole des rois de France, en terrain neutre, loin de l’Élysée.

Un format inédit

Sous le nom de code IPA, la réunion au sommet débutera à 15 heures et se tiendra à huis clos. Pas de téléphone, pas de conseiller, pas de caméra ni de journalistes et des heures d’échanges et de débats. Voilà ce qui attend les onze chefs de partis conviés. “Une discussion franche“ lors d’une “rencontre inédite et loyale“, garantit l’Élysée, Les participants sont invités à deux tables rondes sur la situation internationale et les réformes institutionnelles, suivies d’un dîner autour de toutes les questions posées par les récentes émeutes urbaines, école, autorité, intégration, inégalités, selon l’Elysée.

Tous les partis représentés

Tous les chefs des partis représentés au Parlement ont accepté l’invitation, y compris le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI) qui, jusqu’à peu, n’étaient pas considérés par le chef de l’Etat comme faisant partie de “l’arc républicain“. Si Jordan Bardella, à qui Emmanuel Macron a passé un coup de fil jeudi pour préparer la réunion la réunion, arrivera avec une liste de propositions, les partis de la Nupes iront à reculons. Dans un communiqué commun au vitriol publié mardi, les leaders des quatre partis de la Nupes (LFI, EELV, PS, PCF) ont annoncé qu’ils se rendront à la réunion de travail organisée par Emmanuel Macron, mais qu’ils ils ne participeront pas au dîner qui suivra. “Nous ne voulons pas participer à nouveau à une mise en scène médiatique“, indiquent-ils.

Quels thèmes seront abordés ?

Ces thèmes ont été fixés par Emmanuel Macron dans sa lettre envoyée aux chefs des différents partis, dans laquelle le président souligne que l’objectif est de bâtir “ensemble“ des textes législatifs et d’ouvrir la voie, “le cas échéant “ à des référendums. Sont annoncés au programme de la réunion : “la situation internationale et ses conséquences pour la France“, “l’efficacité de l’action publique“ y compris de nouvelles pistes de décentralisation et de réformes institutionnelles, et “la cohésion de la nation“.

Chacun entend défendre ses priorités

Si le pouvoir d’achat des Français, la hausse des salaires et la baisse des prix de l’énergie constitue un dénominateur commun, chaque groupe d’opposition entend bien profiter de la réunion, pour “pousser en avant“ ses propres priorités. Dans sa besace, la Nupes veut absolument parler changement climatique, alors que la droite préférerait accorder du temps au contrôle de l’immigration. Sur ce sujet, Les Républicains et le Rassemblement National proposent chacun un référendum constitutionnel.

Macron “indéchiffrable“

Du côté de l’exécutif, c’est bien sûr l’idée d’un référendum qui a occupé la majeure partie des conversations hier soir encore, où les les caciques de la majorité étaient conviés à la table du président pour une nouvelle séance de brainstorming. François Bayrou et Edouard Philippe faisant montre d’une “réserve assez sourde“, selon un participant. Toujours selon le même, Emmanuel Macron était lui “indéchiffrable“ sur ce qu’il va dire cet après-midi, refusant de dévoiler son jeu. Plus tôt dans la journée, lors d’une première réunion avec ses ministres, le président s’était déjà montré très mystérieux, se bornant à dresser ce constat : “On fait trop de choses pas assez visibles et pas assez de grandes choses très visibles“.

Mercredi, “chaque parti viendra avec son idée de référendum et le président fera sa cuisine“, simplifie l’un de ses conseillers. De fait, la gauche réclamera un référendum sur la retraite à 64 ans, la droite et l’extrême droite sur l’immigration. Il est exclu, cependant, que le chef de l’Etat remobilise les Français contre lui en leur donnant la parole sur les retraites, six mois après l’adoption au forceps de la réforme. De même, il est peu probable qu’il consulte les représentants des différentes formations sur l’immigration : le risque de fracturation du pays étant trop important.

Autour d’Emmanuel Macron, nombreux sont ceux qui plaident pourtant en faveur d’un référendum, avec une ou plusieurs questions. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a ainsi évoqué lundi un “préférendum“, “un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d’un même vote“, a-t-il évoqué sur BFMTV.

 

Sep
4
lun
Emmanuel Macron rend visite aux Bleus et parle aux jeunes @ Rueil-Malmaison
Sep 4 Jour entier

Une rencontre avec les Bleus

Programme chargé ce lundi pour Emmanuel Macron. A quelques jours du début de la Coupe du monde de rugby (8 septembre – 28 octobre) en France, “le président supporter“ rend d’abord visite aujourd’hui à 13 heures aux joueurs de l’équipe de France de rugby, à leur camp de base de Rueil-Malmaison. Avant d’éventuelles expressions de joie mesurées en tribune,  le chef de l’État viendra échanger avec les joueurs, selon les informations de L’Équipe . Il devrait aussi déjeuner avec les joueurs et le staff. Ce vendredi 8 septembre, Emmanuel Macron assistera au match d’ouverture (21 h 15), au Stade de France, entre les Bleus et la Nouvelle-Zélande. Il pourrait se rendre à d’autres rencontres durant la compétition, dont la finale.

Le président ira-t-il jusqu’à se prononcer sur la convocation à la dernière minute de Bastien Chalureau après la blessure de Paul Willemse ? Rien ne permet de l’affirmer. Des supporters — mais aussi plusieurs députés, dont l’Insoumis Thomas Portes — se sont émus ce week-end de la sélection d’un joueur condamné à 6 mois de prison avec sursis pour “violences racistes“ en novembre 2020. Ces troubles fête devraient se souvenir de la doctrine édictée par le président lui-même et à laquelle évidemment il se tient en toutes circonstances : “Il ne faut pas politiser le sport“. La position de l’exécutif à ce stade, exprimée hier par les ministres Amélie Oudéa-Castera et Bruno Le Maire : il faut respecter la présomption d’innocence — Chalureau ayant fait appel de sa condamnation.

Un échange avec les jeunes

En fin d’après-midi, le président sera interrogé par le journaliste et youtubeur Hugo Travers, animateur de la chaîne “HugoDécrypte, ont annoncé dimanche Les Jeunes avec Macron.

Un entretien qui en ce jour de rentrée scolaire, sera “consacrée à l’avenir des jeunes“.  “Alors que le gouvernement a multiplié les annonces sur l’éducation, que la situation économique et l’insertion professionnelle des jeunes sont de plus en plus difficiles et qu’un jeune sur cinq souffre de troubles dépressifs d’après Santé publique France, le président de la République sera face à Hugo Travers pendant plus d’une heure pour apporter des réponses sur les sujets qui font le quotidien des jeunes en France“, précise le journaliste dans un communiqué.

Suivre le Direct

L’interview en direct du chef de l’État est à suivre à partir de 18h00 sur Youtube et Tiktok.

 

Sep
10
dim
Emmanuel Macron en déplacement au Bangladesh @ Dhaka
Sep 10 – Sep 11 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu à Dhaka au Bangladesh, dimanche 10 septembre. Une visité éclair, après avoir participé au sommet du G20 à New Delhi (Inde) où le président français n’est arrivé que samedi, pour cause de coupe du monde de rugby.

Au Bangladesh, le chef de l’État poursuivra la mise en œuvre de la stratégie française dans la région Indo-Pacifique, après avoir accueilli cet été le Premier ministre Modi à Paris et visité la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Vanuatu et le Sri Lanka“, indique la présidence dans un communiqué daté du 4 septembre dernier. La visite à Dacca sera également “l’occasion d’approfondir la relation bilatérale avec un pays qui connaît un rapide développement économique (..) et qui cherche à diversifier ses partenariats“, a déclaré ce même jour, l’ambassade de France à Dacca.

L’indopacifique“ qui couvre les océans Indien et Pacifique, est le théâtre de tensions internationales croissantes entre Pékin et Washington. La France, forte de ses territoires d’outre-mer, entend développer sa présence dans la région, au côté de partenaires régionaux.

Le Bangladesh et la France font également preuve d’une grande convergence face aux défis mondiaux, notamment dans le cadre de l’Agenda de Paris pour les peuples et la planète, que le Bangladesh soutient activement“ indique l’Élysée, qui précise : “Le pays étant particulièrement vulnérable au changement climatique, le président rappellera la détermination de la France aux côtés du Bangladesh sur le plan humanitaire, notamment face aux inondations régulières.“

Sep
13
mer
Débat sur “l’état de l’Union“ au Parlement européen @ Parlement européen
Sep 13 Jour entier

Mercredi 13 septembre à partir de 9 heures, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prononcera son quatrième et dernier discours de son mandat, sur l’état de l’Union. devant le Parlement européen. Au cours du débat, les députés européens, en tant que représentants élus des citoyens de l’UE, demandent des comptes à la Commission et examinent son travail pour s’assurer que les principales préoccupations des Européens sont prises en compte. Le débat sur l’état de l’UE influence de fait le programme de travail de la Commission pour l’année à venir.

Pourquoi le débat sur l’état de l’UE en 2023 est-il important ?

Le discours de cette année est le dernier avant les élections européennes de juin 2024. Il sera l’occasion pour les eurodéputés d’évaluer la capacité de l’UE à répondre efficacement aux défis auxquels l’Union Européenne est confrontée et de présenter sa vision pour l’avenir. Dans un contexte mondial en évolution rapide, le débat sur l’état de l’UE constitue une occasion cruciale d’évaluer les progrès réalisés sur les priorités définies par von der Leyen en 2022, qui restent un défi. Ils comprennent, la réponse de l’UE à la guerre russe en Ukraineatténuation du changement climatique, des mesures pour faire face à la hausse du coût de la vie, aux prises avec lacrise de l’énergie, et faire respecter l’état de droit.

Comment suivre le débat en direct ?

Le débat sera diffusé en direct  le mercredi 13 septembre, sur le site web du Parlement européen, à partir de 9 heures. L’interprétation sera disponible dans les 24 langues officielles de l’UE. Il peut également être suivi en direct sur les comptes  Facebook ou YouTube du Parlement européen ainsi que sur les autres réseaux sociaux, notamment X  LinkedIn et Instagram (hashtag #SOTEU).

Gérald Darmanin en Corse @ Ajaccio
Sep 13 – Sep 14 Jour entier

C’est un des dossiers chauds de la rentrée. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, Gérald Darmanin, est attendu en Corse les 13 et 14 septembre. L’entourage du ministre a précisé que cette visite avait pour objectif “d’échanger avec le président de l’exécutif Gilles Simeoni et de rencontrer les maires de l’île“.

A l’occasion de la rentrée politique du mouvement nationaliste, le leader de Femu a Corsica, a tiré la sonnette d’alarme, mettant la pression sur l’exécutif. “Dans quelques jours, l’Etat devra faire connaître sa position. Au moment où je parle, je ne sais pas vers quoi veut tendre l’Etat. Je n’imagine pas qu’il ne prenne pas en considération ce qui est essentiel pour nous“, avait indiqué le président de la collectivité de Corse.

Mais ce déplacement aura surtout pour objectif de tenter de rapprocher les positions des élus insulaires, entre les tenants de l’autonomie et ceux qui plaident pour une adaptation des lois aux spécificités corses. Début juillet, à l’issue de deux jours de session extraordinaire,  l’Assemblée de Corse n’avait pas réussi à s’accorder sur un projet d’autonomie. Les élus insulaires avaient alors transmis à l’exécutif, deux projets, l’un des nationalistes quasi-unis et l’autre de l’opposition de droite. Le texte signé par la majorité autonomiste réclame la “reconnaissance juridique du peuple corse“, “un statut de coofficialité de la langue corse“ et la reconnaissance du “lien entre le peuple corse et sa terre“ via “un statut de résident“. Il souhaite que l’accord politique trouvé soit soumis à un référendum en Corse et figure sous la forme d’un “titre dans la Constitution consacrant l’autonomie“.

Deux temps forts

Le déplacement devrait se dérouler en deux temps. Le ministre de l’Intérieur qui devrait arriver en milieu de journée à Ajaccio, tiendra à 16h30 au palais des Congrès, une réunion à laquelle ont été conviés tous les maires et les parlementaires insulaires, ainsi que le président du Conseil exécutif Gilles Simeoni. Le deuxième temps fort de cette visite, sera l’échange du locataire de la place Beauvau, avec le président de l’exécutif , Gilles Simeoni.  Ce dernier pourrait se tenir le deuxième jour de la visite, soit jeudi 14 septembre. Pour l’heure, aucune information précise n’a filtré, ni sur le lieu, ni sur la forme de cette rencontre.

Sep
15
ven
Fête de l’Huma 2023 @ Base aérienne 217
Sep 15 – Sep 17 Jour entier

Chaque année, plus d’un demi-million de personnes s’y rassemblent. La traditionnelle et non moins populaire “fête de l’huma“, se tient du 15 au 17 septembre sur l’ancienne base aérienne 217, en plein coeur de l’Essonne, à cheval sur les communes de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté (Essonne).

Comme toujours, le festival compte proposer un programme éclectique : de la musique, un village du livre, de nombreux spectacles d’arts vivants, des projections cinématographiques, des expositions artistiques sans oublier des débats, tables rondes et conférences. “La 88ème Fête de l’Humanité, les 15, 16 et 17 septembre prochains, sera le prolongement de ce mouvement social, le rendez-vous de toutes celles et ceux qui s’opposent à ces projets de société inégalitaires, qui luttent et qui cherchent à construire une autre société fondée sur la justice sociale, le respect de l’humain et de la planète“, a annoncé sur les réseaux sociaux Fabien Gay, Directeur de l’Humanité.

Les débats et évènements

Les concerts et spectacles vivants

Côté concerts, au programme de cette édition 2023, sont notamment annoncés : Angèle, Bigflo & Oli, Djadja & Dinaz, Zaho de Sagazan, Soolking, Disiz, La Femme, Imany, Martin Solveig, Hubert-Félix Thiéfaine ou encore Mass Hysteria… Mais la fête de l’huma, c’est aussi des spectacles et de l’art vivant.

Les politiques

Côté politique, les luttes pour les salaires, antidotes à un ruissellement à sec et à l’inflation salée, trouveront un large écho durant les trois jours, comme l’a indiqué le quotidien l’Humanité. Nombre d’élus et responsables de gauche sont attendus à Brétigny-sur-Orge : François Ruffin, Marine Tondelier, Mathilde Panot, Carole Delga, Olivier Faure ou encore Sandrine Rousseau assisteront à différentes tables rondes dans un contexte de fortes dissensions stratégiques au sein de la Nupes au sujet des élections européennes.

L’agenda de Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité

Mais le temps fort de cette Fête de l’Huma, sera le débat entre Fabien Roussel et Edouard Philippe dimanche, à 14 heures, comme l’a annoncé ce dernier le 28 août au micro de Sud Radio.C’est un débat intéressant sur les idées que nous portons, sur la vision de la France que nous voulons défendre aujourd’hui et demain“ a expliqué le numéro 1 du PCF, soulignant l’importance de maintenir un “rapport gauche-droite“ dans le pays.“C’est un face-à-face entre la personnalité préférée de la droite et la personnalité préférée de la gauche“, crânait pour sa part hier, Ian Brossat, le porte-parole du PCF. A noter au passage que l’ancien Premier ministre a, cette fois, maintenu sa visite en dépit de la présence de Médine. Raison avancée par son entourage : le chanteur figure seulement dans la programmation musicale.

Une manière pour le communiste, apprécié de l’autre camp, de se montrer comme une alternative présidentielle à gauche, notamment face à Jean-Luc Mélenchon, en affrontant le plus solide des potentiels successeurs d’Emmanuel Macron, capable de séduire hors de sa famille de droite.

Du côté de la majorité, le patron du parti présidentiel Renaissance, Stéphane Séjourné, ainsi que le ministre des transports, Clément Beaune, ont en revanche annulé leur venue. La faute toujours à la présence du rappeur Médine, dont les propos jugés « antisémites » par le camp présidentiel, la droite et l’extrême droite, ont provoqué un tollé cet été. Le rappeur originaire du Havre ne doit pourtant pas prendre la parole dans le cadre d’un débat ou d’une conférence, comme il l’avait fait lors des universités d’été d’EELV et de La France insoumise.

A noter enfin que cette année encore, La France insoumise tiendra enfin un stand dans les allées de la Fête de l’Humanité du vendredi 15 au dimanche 17 septembre.

Le syndicat de la magistrature a lui aussi annoncé sa présence. Une présence qui agace très fortement le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti.

 

 

Préavis de grève nationale du principal syndicat de contrôleurs aériens
Sep 15 Jour entier

MISE A JOUR 12.11.2023

Annonçant une trêve olympique, le principal syndicat de contrôleurs aériens français, le SNCTA s’est engagé mardi à ne pas appeler à la grève d’ici à septembre 2024, à la fin de la séquence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, a annoncé l’un de ses responsables. Le préavis de grève déposé pour le vendredi 15 septembre est ainsi annulé.

Un mois avant la mobilisation générale à l’appel de l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires, FSU), le 13 octobre prochain, le SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, a déposé un préavis de grève pour le vendredi 15 septembre, pour réclamer la mise en place de négociations salariales. “Un préavis de grève nationale couvrant l’ensemble des contrôleurs aériens et les agents de la vigie trafic le vendredi 15 septembre 2023 de la prise du service du matin à la fin du service de nuit“, a précisé le syndicat dans un communiqué.

Le syndicat dénonce “le mutisme de la DGAC face à la situation inflationniste malgré les multiples alertes du SNCTA“. “A l’instar de l’ensemble des prestataires de services européens, est régi par des plans de performance européens qui prévoient une compensation de l’inflation via un ajustement en conséquence du taux de redevance, donc des recettes“, rappelle le SNCTA, qui exige que “ces mécanismes soient enfin convenablement pris en compte et que cesse le dogmatisme injustifiable des Pouvoirs publics qui accentue le décrochage vis-à-vis des homologues européens et dévalue tant la performance que le pouvoir d’achat des contrôleurs aériens“.

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Sep
18
lun
Planification écologique : Élisabeth Borne présente sa feuille de route aux partis @ Hôtel de Matignon
Sep 18 – Sep 19 Jour entier

Attendue le 6 juillet, puis reportée en raison des émeutes puis du remaniement estival, “la feuille de route“ de l’exécutif sur la planification écologique, arrive sur le bureau du gouvernement. Ce lundi 18 septembre, à 10h30, la Première ministre, Elisabeth Borne en présentera les contours aux chefs des partis politiques, tous présents à Matignon, ou presque.

Le rendez-vous en format Saint-Denis“, c’est-à-dire à huis clos, se tiendra en effet sans La France insoumise (LFI), comme l’a fait savoir son coordinateur, Manuel Bompard.“Nous ne souhaitons pas participer à une nouvelle opération de communication sans effet“trois semaines après les rencontres de Saint-Denis avec le chef de l’Etat, fait-il valoir dans un communiqué diffusé lundi matin, fustigeant “ces initiatives de contournement de la démocratie parlementaire“. La cheffe du gouvernement répétera l’exercice demain, mais cette fois devant les participants au Conseil national de la refondation.

Cette séquence permettra de créer “un momentum autour d’un sujet stratégique, de long terme, fruit de mois de travail pour élaborer un plan sans précédent dans notre histoire“,, affirme l’Elysée. Le duo Borne-Peillon espère “créer des consensus“ autour de la table, a expliqué hier à la presse un conseiller de la Première ministre.

Les principales annonces devraient toutefois être réservées à une prise de parole d’Emmanuel Macron. Si ses contours restent encore flous, on sait désormais que la présentation publique du plan de planification écologique, aura lieu le lundi 25 septembre. Le chef de l’État réunira à cette date,  les forces politiques, les syndicats, des associations dans un format élargi avec des débats ouverts. Il prendra la parole pour conclure cette journée de travail, puis lors de plusieurs déplacements consacrés à ce sujet avant la fin de l’année.

Les enjeux

Les grandes lignes de cette planification écologique ont été dessinées en juillet dernier lors d’un « tableau de bord » publié par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE). De grands axes y ont déjà été dégagés et doivent désormais être complétés par des indicateurs plus complets. Le rapport cible notamment les énergies et les industries, qui ont le plus gros potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre, selon le gouvernement. Des mesures sont également attendues concernant la décarbonation des sites industriels les plus polluants. La rénovation énergétique dans les bâtiments et les écoles devrait également être au cœur de la planification écologique, ainsi que question de l’agriculture et de l’alimentation qui est également centrale.

À Matignon ce lundi, la Première ministre et les chefs de partis devraient toutefois plutôt discuter des grandes lignes, des enjeux ou des conséquences de cette planification. Selon son entourage, Élisabeth Borne veut ainsi mettre plusieurs débats sur la table : la mobilisation des territoires ou la “juste répartition“ de l’effort entre les différents acteurs. Il sera également question de “souveraineté“, pour que l’accélération de la Transition écologique soit “un facteur d’amélioration de notre souveraineté“, ou de “pouvoir d’achat“, pour que l’écologie ne soit pas “punitive“ pour les foyers les plus modestes. Autre grand axe qui devrait être développé par le gouvernement : promouvoir les mobilités douces et encourager la transition vers la voiture électrique.