Conseil européen d’urgence sur la Bielorussie

Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’Union Européenne aura lieu mercredi 18 août pour discuter de la situation en Biélorussie. a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel.  Le peuple du Bélarus a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable, a déclaré M. Michel, qui a aussi réclamé une “enquête approfondie“ concernant les allégations d’abus contre les manifestants dans les lieux de détention.. Ce sommet par visioconférence, débutera à 12 h (10 h GMT).

Le président Alexander Loukachenko  a remporté les élections avec environ 80% des voix, mais les militants de l’opposition affirment que les résultats sont frauduleux. Des manifestations ont éclaté dans les jours qui ont suivi les élections, provoquant de violents affrontements entre manifestants et policiers.

Les réactions à l’international

En réaction à l’aggravation de la crise, l’Union Européenne a donné dès le vendredi 14 août son accord à des sanctions contre des responsables biélorusses liés à la répression ou à des fraudes électorales. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, ayant déclaré la semaine dernière que le bloc ne reconnaîtrait pas le résultat des élections du 9 août en Biélorussie.

Du côté de la France, l’Elysée a indiqué ce lundi : “Notre priorité aujourd’hui, c’est de faire en sorte que dans cette situation de très grande volatilité le scénario du pire soit évité et que nous puissions, par les voies du dialogue avec la Russie et par nos encouragements au dialogue national en Biélorussie, permettre de sortir de cette situation de volatilité“. “L’on a clairement prévenu le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, de ne pas tenter l’épreuve de force“, précisent les services de la Présidence.

Le président Emmanuel Macron a quant à lui tweeté dimanche que l’UE “Doit continuer à se mobiliser aux côtés“ des manifestants en Biélorussie. La Russie, voisin et allié de la Biélorussie, a accusé le dirigeant français d’“hypocrisie“, pour ne pas avoir montré la même solidarité avec les manifestants de son propre pays.

L’Allemagne a également exprimé son désaccord face à la situation, menaçant d’étendre les sanctions de l’UE contre la Biélorussie. Même position des britanniques, qui à travers la voix du chef de la diplomatie, Dominic Raab, ont déclaré “ne pas accepter les résultats“ de l’élection présidentielle du 9 août au Bélarus. Londres a également condamné “la violence utilisée par les autorités biélorusses pour réprimer les manifestations pacifiques qui ont suivi cette élection présidentielle frauduleuse“.

 

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