Emmanuel Macron à Prague

Quand :
05/03/2024 Jour entier
2024-03-05T00:00:00+01:00
2024-03-06T00:00:00+01:00
Où :
Prague
Tchéquie

Emmanuel Macron est à Prague mardi 5 mars, pour rencontrer son homologue tchèque Petr Pavel et le Premier ministre Petr Fiala dans l’espoir de renforcer un “dialogue politique et stratégique“ concernant  l’aide apportée à Kiev. Cette visite fait suite au sommet sur l’Ukraine qui s’est tenu à Paris le 26 février dernier, au cours duquel plus de vingt pays ont soutenu une initiative tchèque visant à mettre en commun des ressources financières pour acheter des munitions de pays tiers pour l’Ukraine.

Le président français s’entretient avec Petr Pavel, président de la République, à 12 h 10. Il donne une conférence de presse à 13 h 30 au château de Prague. Il rencontre Petr Fiala, le Premier ministre, à 14 h 20. Il prononce le discours de conclusion du Forum sur l’énergie nucléaire à 16 h 20.

Un contrat de plusieurs milliards de dollars

Il sera question lors de cette rencontre de renforcement bilatéral entre les deux pays, notamment dans le nucléaire civil. La République tchèque souhaite en effet renouveler son parc de réacteurs nucléaires datant de l’époque soviétique. Un contrat de plusieurs milliards de dollars est évoqué avec, à la clef, la construction de quatre réacteurs. Selon franceinfo , les offres sont attendues pour le mois d’avril et la décision du gouvernement tchèque pourrait intervenir dès le mois de juin.

L’aide militaire à l’Ukraine

Mais, l’aide militaire à l’Ukraine sera au cœur de cette visite, alors que le pays souffre de grosses pénuries de munitions face à l’agression russe. La semaine dernière, Emmanuel Macron a affirmé qu’il soutenait l’initiative tchèque visant à acheter 800 000 obus produits en dehors de l’UE. Pour la France, ce serait une entorse à son credo “Buy European”“pour les achats d’armes. En amont de la visite du président de la République , un conseiller de l’Elysée contestait toutefois tout changement de doctrine. C’est pour des raisons “pragmatiques et d’immédiateté“, assurait-il, que le président est ouvert à l’initiative “ad hoc“ des Tchèques.

En pratique, cette “initiative tchèque“, qui a reçu le soutien du Danemark, des Pays-Bas, du Canada, de la Belgique et des États-Unis (Paris ne s’étant pas encore positionnée) doit fonctionner comme une plateforme de connexion entre des acheteurs européens de munitions, et des pays producteurs hors du continent, a expliqué l’Élysée. L’idée de Prague étant d’acheter, sur des fonds mutualisés, des munitions produites hors d’Europe et de les réexpédier vers Kiev.

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