Etats-Unis : ouverture du procès en destitution de Donald Trump

Quand :
09/02/2021 – 12/02/2021 Jour entier
2021-02-09T00:00:00+01:00
2021-02-13T00:00:00+01:00
Où :
Sénat des Etats-Unis
416 14th Ave SE Suite 309 A
Olympia, WA 98504
États-Unis

Un an après un premier procès en destitution historique, Donald Trump est à nouveau jugé devant le Sénat, à partir de ce mardi 9 février. L’ancien président américain est accusé d ‘“incitation à la violence contre le gouvernement des États-Unis“, suite à la prise d’assaut du Capitole  américain le 6 janvier , qui a fait cinq morts. Dans un discours prononcé ce jour-là devant la Maison Blanche, Trump a exhorté ses partisans à marcher vers le Capitole alors que le Congrès se préparait à certifier la victoire électorale de Joe’s Biden.

 Une semaine après l’assaut, le 13 janvier, la Chambre des représentants a mis en accusation l’ancien locataire de la Maison blanche, pour “crimes et délits graves“, par 232 voix pour et 197, contre. Dix républicains ayant apporté leur voix au camp démocrate.

En 2020, lors de son procès pour “abus de pouvoir“, Donald Trump ne s’était pas présenté devant ses juges. Invité à témoigner sous serment, il a fait savoir qu’il s’abstiendrait à nouveau. Contrairement à ce premier procès, où de brillants juristes et des stars du barreau s’étaient succédé pour le défendre, le milliardaire américain a peiné à constituer sa défense.

Après une vague de démissions, il a recruté deux avocats, plutôt controversés. Le premier, Bruce Castor, 59 ans, un ancien procureur de Pennsylvanie, est connu pour avoir refusé d’inculper le comédien Bill Cosby, accusé de multiples agressions sexuelles. Le second, David Schoen, 62 ans, consultant judiciaire pour la chaîne de télé ultraconservatrice Newsmax, s’est dit à plusieurs reprises convaincu que le financier Jeffrey Epstein, accusé d’exploitation sexuelle de mineures, ne s’est pas suicidé dans sa cellule en 2019.

Sauf surprise, Donald Trump devrait échapper une nouvelle fois à la destitution. Une majorité des deux tiers du Sénat actuellement divisé à 50/50 entre démocrates et républicains, est en effet nécessaire pour le condamner. Concrètement, il faudrait donc que 17 sénateurs républicains osent voter contre l’ancien président. Or ils ne sont pour l’instant que cinq à suivre, avec quasi-certitude, cette voie: Mitt Romney (Utah), Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska), Ben Sasse (Nebraska) et Pat Toomey (Pennsylvanie). L’acquittement du 45e président des Etats-Unis donc est prévisible.

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