La Première ministre, Élisabeth Borne, au salon de l’agriculture

Quand :
27/02/2023 Jour entier
2023-02-27T00:00:00+01:00
2023-02-28T00:00:00+01:00
Où :
Salon de l'agriculture
1 Pl. de la Prte de Versailles
75015 Paris
France

Elisabeth Borne est attendue ce lundi 27 février, au salon de l’agriculture qui se tient jusqu’au 5 mars à Paris Expo, Porte de Versailles. La Première ministre va y passer toute la journée pour un déplacement axé sur les territoires, précisait Matignon hier soir. Au programme : visite du hall des outre-mers, de celui des régions et une rencontre avec les acteurs de la pêche. Après quoi la cheffe du gouvernement participera à une table ronde au cours de laquelle elle précisera les contours du plan sur les pesticides annoncé par Emmanuel Macron samedi, depuis ce même salon.

Des précisions sur le nouveau plan “pesticides »

La Première ministre devrait en dire plus sur la doctrine du gouvernement sur les produits phytosanitaires, alors que la France vient d’interdire l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes à la suite d’une décision de la Cour de justice européenne. Elle devrait en particulier apporter des précisions sur les déclarations sur le sujet d’Emmanuel Macron.

“Pourquoi demander à nos agriculteurs des efforts que les voisins n’ont pas à faire ?“  Lors d’une déambulation marathon dans les allées du salon de l’agriculture, le chef de l’État a annoncé le lancement d’un plan sur l’usage des pesticides (insecticides, fongicides ou herbicides), afin de mieux coordonner l’action de la France et de l’Union européenne (UE).  “On a eu récemment des décisions qui sont un peu tombées trop brutalement, on a mis des agriculteurs face à des oukases, sans solution“, a-t-il déploré face à la presse. Emmanuel Macron a expliqué vouloir “une politique qui s’harmonise bien davantage“ au niveau européen. Il s’agira ainsi d’avoir “un calendrier européen qui correspond au calendrier français“ et donne “de la visibilité à nos agriculteurs“. C’est donc ce plan qui sera détaillé lundi par la cheffe du gouvernement.

Elisabeth Borne dévoilera donc, selon l’un de ses conseillers, “la nouvelle méthode que l’on souhaite mettre en place sur la planification en matière phytosanitaire“. Autrement dit, le gouvernement veut pousser les différents acteurs concernés à réfléchir à des “alternatives chimiques ou non chimiques aux produits prochainement interdits“, avec une consigne claire : qu’elles soient “crédibles et efficaces“.  Le groupe Renaissance phosphore de son côté sur une proposition de résolution sur le sujet, a appris Playbook hier. Portée par l’ancien ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, elle viserait à “lutter contre la surtransposition des règles européennes“, pour éviter que les agriculteurs français ne se trouvent dans une “situation de concurrence déloyale“.

Le déroulé de la visite

La Première ministre accompagnée de M. Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, arrivera au alentours de 10 heures au Salon international de l’agriculture. Suivront différentes séquences tout au long de la journée, clôturées par un point presse vers 17h30.

10h15 : arrivée de la Première ministre au Salon International de l’Agriculture.

De 10h15 à 13h : séquence 1 – Régions

  • Déambulation dans le hall Outre-mer.
  • Visite du stand de la Région Normandie.

13h : Déjeuner de travail avec le Conseil de l’agriculture française

De 15h30 à 16h30 : séquence 2 – Pêche et planification écologique

  • Echanges avec les acteurs de la filière pêche.
  • Table ronde avec des acteurs de la planification écologique.

De 17h à 19h : séquence 3 –  Rencontre avec les éleveurs

  • Passage devant la vache égérie “Ovalie“ et photo avec les représentants et organisateurs de la coupe du monde de rugby France 2023.
  • Déambulation et rencontre avec des éleveurs.
  • Table ronde (aux alentours de 17h30).

Un temps d’échange particulier pour les Outre-mer

La Première ministre commencera se déambulation dans le salon, par le pavillon Outre-mer. Le but pour Élisabeth Borne : se montrer à l’écoute des problématiques des agriculteurs ultramarins et leur consacrer un temps d’échange particulier. Parmi les problématiques et priorités : l’autonomie alimentaire, l’attractivité des filières ou encore le coût des intrants.

 

 

Posted in .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *