L’agenda politique

Sep
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lun
Visite du Président de la République en Lettonie et en Lituanie @ Lettonie Lituanie
Sep 28 – Sep 30 Jour entier

Emmanuel Macron effectue du lundi 28 septembre au mercredi 30 septembre un déplacement en Lituanie et en Lettonie. Il s’agira du premier déplacement officiel d’un Président français, dans un cadre bilatéral, depuis les visites officielles du Président Jacques Chirac en 2001.

Dix-neuf ans plus tard, Emmanuel Macron va se rendre dans une toute autre Lituanie lundi 28 et mardi 29 septembre dans la matinée. Un pays désormais membre de l’Union européenne et de l’OTAN, où des militaires français stationnent dans le cadre du bataillon multinational et qui s’engage pour la démocratie dans les pays voisins. Le président français poursuivra sa visite dans les pays baltes par la Lettonie où il arrivera dans la journée de mardi et repartira mercredi en fin de matinée.

Le programme de la visite

À Vilnius puis à Riga, le président de la République s’entretiendra avec ses homologues lituanien Gitanas Nauseda et letton Egils Levits, ainsi qu’avec le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins. Il rendra également visite au contingent de 300 soldats français stationnés sur la base lituanienne de Rukla, dans le cadre de la présence renforcée de l’Otan dans la région. Emmanuel Macron terminera sa visite par une table ronde à Riga (Lettonie) avec des experts de la désinformation.

Les sujets sur la table

Outre la volonté officielle de renouer avec des pays privées de visites présidentielles françaises depuis dix-neuf, c’est avant tout le caractère géopolitique de cette double visite qui doit être retenu. Le déplacement du président français en Lituanie et Lettonie intervient en effet dans un contexte régional et géopolitique qui donne un tout autre intérêt à ce déplacement.

Outre les relations bilatérales, les discussions d’Emmanuel Macron avec les dirigeants baltes devraient porter sur la crise au Bélarus voisin, après la réélection le 9 août du président Alexandre Loukachenko, accusé par l’opposition d’avoir truqué l’élection et soutenu par Vladimir Poutine. Un dossier sur lequel Paris joue déjà à un jeu d’équilibriste vis-à-vis de Moscou et qui implique directement la Lituanie, puisque l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa est réfugiée à Vilnius. Une rencontre avec cette dernière est programmée ce mardi a confirmé l’Elysée.

Svetlana Tikhanovskaïa a de son côté déclaré jeudi au journal Le Figaro qu’elle “attend beaucoup“ d’Emmanuel Macron et espère qu’il “s’engage pour nous aider à sortir de l’impasse“.

Le programme letton du chef de l’État sera également marqué par des clins d’œil à la contestation de l’influence russe. Emmanuel Macron participera ainsi à une table ronde à la Bibliothèque nationale de Riga avec des experts “sur les sujets de désinformation“, a précisé l’Élysée. La discussion devrait enfin aussi porter sur le rôle de l’Otan pour garantir la sécurité de la région, les “américains étant considérés comme le facteur clé de la sécurité des États Baltes“, explique le professeur de l’Université de Vilnius Ramunas Vilpisauskas.

Ce voyage s’effectue dans un contexte de tensions avec le grand voisin russe, provoquées par l’affaire de l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny, a aussi souligné l’Élysée. Les États baltes souhaitent tous deux un appui de la France face à la Russie. “La Lituanie attend une réponse ferme du président Emmanuel Macron sur la Russie et la situation au Bélarus“.

 

 

 

 

Sep
29
mar
Présidentielle américaine : premier débat Biden-Trump @ Case Western Reserve University de Cleveland
Sep 29 Jour entier

Le premier des trois débats entre Donald Trump, président républicain sortant, et Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle américaine, aura lieu le mardi 29 septembre à l’université Case Western Reserve de Cleveland, dans l’Ohio. Un état qui traditionnellement  joue un rôle important dans les résultats des élections. Bien que les candidats y soient aujourd’hui au “coude à coude“, l’ancien vice-président y mène la course selon un dernier sondage du 26 septembre.

Trois débats présidentiels entre Trump et Biden et un débat vice-présidentiel entre le vice-président Mike Pence et la sénatrice Kamala Harris se tiendront au cours des quatre prochaines semaines.

Le débat débutera à 21 heures (3h00 du matin en France). D’une durée de 90 minutes, il sera divisé en segments de 15 minutes, Chris Wallace, animateur de la chaîne préférée de M. Trump, Fox News, tiendra le rôle de modérateur. Pour cause de Covid, il sera seul à intervenir, contrairement aux précédentes élections.

Quels sujets seront couverts ?

Le débat se concentrera sur six thèmes sélectionnés par Chris Wallace : la pandémie de Covid-19, les dossiers de Trump et Biden, la Cour suprême,  la race et la violence dans les villes, l’intégrité électorale et l’économie. Selon CNBC , la Commission sur les débats présidentiels, ces sujets sont toutefois susceptibles d’évoluer en raison des récents développements de l’actualité,

A quoi s’attendre ?

Ce premier débat promet d’être animé et pourrait transformer la direction de la campagne. Donald Trump “plombé“ par sa gestion de la pandémie de Covid-19 doit à cette occasion absolument changer la dynamique relative à l’impact de la crise sanitaire. Pour le président en titre, un bon résultat au terme de la soirée du 29 septembre serait de réussir à minimiser l’impact de l’épidémie sur les intentions de vote et d’élargir la discussion publique. Du côté de Biden, un bilan positif serait de renforcer la tendance en sa faveur dans les sondages et ainsi créer l’élan nécessaire pour remporter l’élection.

Comment regarder le premier débat ?

Il sera retransmis en direct sur tous les principaux réseaux et chaînes d’information par câble, notamment ABC, Crumpe, Fox, NBC, CNN, Fox News ou encore, MSNBC et C-SPAN. Plus simplement en Europe, il sera accessible en direct sur YouTube dès 3 heure du matin (heure française).

 

Oct
1
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Conseil européen extraordinaire @ Parlement européen
Oct 1 – Oct 2 Jour entier

Prévu initialement les 24 et 25 septembre, le tant attendu sommet européen se tiendra les 1er et 2 octobre après un cas de Covid-19 dans l’entourage du président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé mardi 22 septembre son porte-parole Barend Leyts.

Relations extérieures

Un débat stratégique sur la Turquie

Ce Conseil européen extraordinaire sera consacré au premier chef au dossier turc et aux tensions en Méditerranée orientale. La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l’Otan, se déchirent à propos de gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu’Athènes estime relever de sa souveraineté. La situation est devenue particulièrement critique dans la région après un mois d’escalade, déclenchée le 10 août par le déploiement d’un navire de recherche sismique turc dans des eaux revendiquées par Athènes. Lors de la vidéoconférence des dirigeants de l’UE le 19 août dernier, certains États membres ont fait part de leurs préoccupations quant à ces tensions grandissantes, soulignant qu’il était urgent de les désamorcer.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté dimanche 6 septembre l’Union européenne à rester “impartiale“ dans la crise opposant son pays à la Grèce. Le 12 septembre, faisait référence aux sévères critiques émises par son homologue français, Emmanuel Macron, M. Erdogan a averti ce dernier de “ne pas chercher querelle à la Turquie“, alors que la tension monte entre les deux pays continuait de monter. De son côté, le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné lors d’un entretien téléphonique avec le leader turc, l’importance d’une désescalade entre les deux pays et appelé la Turquie à cesser les activités pouvant alimenter les tensions avec la Grèce.

Le ministre des affaires étrangères français, Jean Yves le Drian, a indiqué pour sa part ce même jour, que “le  Conseil européen prévu fin septembre sera consacré au premier chef au dossier turc et aux tensions en Méditerranée orientale, avec notamment l’étude de sanctions à l’égard d’Ankara“. Le patron du quai d’Orsay a toutefois refusé de préciser la nature de ces éventuelles sanctions. “Il y a toute une série de mesures qui peuvent être prises. On n’est pas démuni du tout et il (le président turc Recep Tayyip Erdogan, ndlr) le sait très bien“, a-t-il martelé.

Dans l’intervalle, Ankara et Athènes se sont dits prêtes le 23 septembre dernier à entamer des “pourparlers exploratoires“ pour résoudre leur différend sur le gaz en Méditerranée orientale, lors  d’une visioconférence entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, la chancelière allemande, Angela Merkel et le président du Conseil européen, Charles Michel.

Relations avec la Chine

À la suite du sommet UE-Chine du 22 juin 2020 et de la réunion du 14 septembre 2020 avec le président Xi, qui se sont tous deux tenus par vidéoconférence, le Conseil européen débattra des relations entre l’Union Européenne et Pékin.

L’Union européenne a exhorté lundi 14 septembre la Chine à ouvrir davantage son marché aux entreprises du continent si elle veut parvenir à un accord bilatéral sur les investissements avant fin 2020. Lors de la visioconférence lundi avec le président chinois Xi Jinping, les chefs de l’UE ont également demandé l’envoi d’“observateurs indépendants“  dans la province du Xinjiang, où Pékin est accusé d’orchestrer l’internement à grande échelle des Ouïghours.

La situation au Haut-Karabagh, dossier connexe puisque Ankara y est également impliqué, fera aussi l’objet de discussions tout comme celle en Biélorussie. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont appelé à un arrêt “complet“ des combats dans la zone et se sont dits prêts à intensifier les efforts diplomatiques pour contribuer à la résolution du conflit, a annoncé le Kremlin.Le président français a clairement pris position dans le conflit qui oppose l’Azerbaïdjan aux séparatistes arméniens du Haut-Karabagh, jugeant “inconsidérées et dangereuses “ les dernières déclarations politiques du président turc qui s’est dit déterminé à aider les Azerbaïdjanais à “reprendre les terres “occupées par les Arméniens.

Au menu également, la question de l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, avec là encore la possibilité de sanctions contre Moscou. Enfin, le Brexit sera évoqué alors que les négociations avec le Royaume-Uni patinent.

Marché unique, politique industrielle et transition numérique

En juillet, le Conseil européen est convenu d’un plan de relance sans précédent pour lutter contre les effets de la COVID-19 sur les économies des États membres de l’UE. Les deux piliers de cette relance que sont la transition verte et la transformation numérique. Les 27 dirigeants de l’UE  examineront lors de ce conseil, les moyens d’approfondir et de renforcer le marché unique, d’élaborer une politique industrielle plus ambitieuse et de faire avancer la transformation numérique.

Coronavirus : Jean Castex consulte les maires des grandes métropoles @ Matignon
Oct 1 Jour entier

Les maires de Paris, Lyon, Lille, Grenoble et Toulouse ont rendez-vous ce jeudi avec Jean Castex pour discuter d’“éventuelles adaptations“ des mesures de restriction imposées aux grandes métropoles en raison de l’épidémie de Covid-19, si les indicateurs venaient à évoluer défavorablement. Les élus seront accompagnés pour ces réunions des directeurs généraux des Agences régionales de santé et des préfets de départements. Cette journée de consultations se conclura à 18 heures par le point situation, désormais hebdomadaire, du ministre de la Santé Olivier Véran, qui pourrait annoncer un nouveau tour de vis.

L’agenda des consultations

La maire de Paris, Anne Hidalgo, sera la première à être reçue à 8H15 à Matignon. Suivront le maire de Lyon, Grégory Doucet, et le président de la métropole lyonnaise, Bruno Bernard, attendus rue de Varenne autour de 9h30. Ce sera ensuite à la maire de Lille,  Martine Aubry et à Damien Castelain, président de la métropole européenne de Lille de rencontrer le Premier ministre, à 10h30. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, et le président de la métropole Christophe Ferrari doivent, eux, échanger par visio-conférence à 11h45 avec Jean Castex, comme le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, à 14 heures.

De son côté, la maire de Marseille Michèle Rubirola, en convalescence après une opération, s’est entretenue mercredi après-midi avec le Premier ministre par téléphone. Ce dernier lui a indiqué “avoir entendu les demandes d’aides financières de la ville et être prêt à venir rapidement à Marseille“, a communiqué l’’entourage de Me Rubirola.

L’objectif poursuivi

Le gouvernement souhaite ouvrir “la concertation avec les élus, pour évaluer les mesures contraignantes“ qui ont déjà été mises en place dans ces villes “et discuter d’éventuelles adaptations, des mesures de renforcement si les indicateurs venaient à évoluer défavorablement“, ont indiqué en off les services du Premier ministre. Toujours selon l’entourage du Premier ministre, ces consultations ne préfigurent pas nécessairement “une bascule de seuil“, accompagnée de nouvelles restrictions annoncées jeudi dans la soirée.

L’exécutif cherche notamment à répondre au procès instruit la semaine passée par les élus marseillais, vent debout contre la décision de fermer bars et restaurants dans la métropole Aix-Marseille. Ils avaient alors dénoncé les décisions unilatérales du gouvernement et crié au “manque de concertation“.

Le Premier ministre pourrait cette fois, faire le pari de laisser provisoirement la main aux élus locaux, en décidant librement les restrictions adaptées à leur territoire. “Si cela ne fonctionne pas, l’État prendra le relais pour le tour de vis“, précise un conseiller du Premier ministre. “Il faut tenir compte des différences entre les villes et entre les points de vue de ces élus ». « Adoptez de nouvelles mesures. Choisissez-les. On fera le point dans quelques jours sur leur efficacité. Si cela ne fonctionne pas, l’État prendra le relais pour le tour de vis“. Tel pourrait être en substance le message envoyé ce jeudi aux élus par Jean Castex.

Coronavirus : point hebdomadaire du ministre de la Santé @ Ministère de la Santé et des Solidarités
Oct 1 Jour entier

Olivier Véran tient, ce jeudi 1er octobre, à partir de 18 h00, son point d’étape hebdomadaire sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France. Fera-t-il des annonces ? « Objectivement, la situation sanitaire n’est pas bonne », commente l’entourage du Premier ministre. À la veille de cette nouvelle intervention du ministre de la Santé, les indicateurs de l’épidémie de covid-19 continuaient de se dégrader, en particulier dans la capitale.

Des mauvais chiffres

Déjà placée en zone d’alerte renforcée, Paris a atteint les critères théoriques pour basculer en zone d’alerte maximale . Le taux d’incidence y dépassait ainsi mardi la barre des 250 nouveaux cas pour 100 000 habitants (259,6) sur sept jours, et celui pour les 60-69 ans dépassait les 100 nouveaux cas positifs pour 100 000 (132,9), selon des chiffres diffusés par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France. Autre cap franchi : le taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19 atteignait mardi 32,1 % en Île-de-France, au-dessus du seuil critique de 30 %.

Pas de “bascule“ ce jeudi

Alors que le Premier ministre s’entretient ce jeudi à Matignon et par visioconférence avec les maires de Paris, Lille, Lyon, Grenoble et Toulouse, déjà placées en zone alerte renforcée, le ministre de la Santé ne devrait pas annoncer pas de nouveau passage en zone d’alerte maximal, croit savoir la presse française. Ces entretiens ne préfigurent pas en effet forcément d’une “ bascule de seuil“ pour les principales métropoles, accompagnée de nouvelles restrictions dans le point d’Olivier Véran. A Matignon, on semble mettre l’accent sur la concertation pour éviter une polémique comme celle provoquée à Marseille la semaine dernière. “D’après ce que je crois savoir, mais les choses sont très évolutives, il ne devrait pas y avoir immédiatement de nouvelles mesures de restrictions, mais probablement à terme“, a déclaré, ce jeudi matin, Frédéric Péchenard, vice-président LR du Conseil régional d’Île-de-France, sur LCI.

Même propos, de la part de la radio RTL qui assure aussi qu’aucune nouvelle ville ne passera en alerte maximale pour le moment et de BFM TV qui avance la même tendance, en citant une source gouvernementale. Selon la chaine d’infos, l’exécutif estimerait qu’il est encore trop tôt pour prendre ce genre de décision à une échelle plus grande, une semaine seulement après la fermeture annoncée des bars et restaurants à Aix-Marseille et en Guadeloupe. Il préférerait attendre le bilan de ces régions déjà basculées en zone d’alerte maximale afin d’évaluer l’impact de ces nouvelles restrictions sur l’épidémie.

Emmanuel Macron ne ferme toutefois aucune porte. “Jeudi, le ministre de la Santé et les membres du gouvernement compétents auront à s’exprimer et annoncer les décisions prises et les ajustements“, a-t-il déclaré en marge d’une visite en Lettonie mercredi. “Le gouvernement doit pouvoir prendre des mesures additionnelles nécessaires en fonction de l’évolution de l’épidémie et chaque mesure prise a un temps de vie de 15 jours parce que c’est le temps qui permet de voir son efficacité“, a ajouté le chef de l’état.

« Laisser la main aux élus »

Le Premier ministre qui consulte ce jeudi les élus des grandes métropoles  a semble t-il cette fois, fait le pari de leur laisser provisoirement la main, en décidant librement les restrictions adaptées à leur territoire. “Si cela ne fonctionne pas, l’État prendra le relais pour le tour de vis“, précise un conseiller du Premier ministre.

Un message d’alerte devrait être lancée aux français par Olivier Véran lors de sa prise de parole en fin de journée. Le ministre de la Santé devrait devrait une nouvelle fois insister sur le côté pédagogique de son action et prodiguer quelques conseils de bonne conduite en privé. “ Un message d’alerte sera adressé“, indique à BFM TV, une source gouvernementale.

Oct
2
ven
Emmanuel Macron précise sa stratégie contre le séparatisme @ Les Mureaux
Oct 2 Jour entier

Lors d’un déplacement aux Mureaux (Yvelines), Emmanuel Macron définira vendredi 2 octobre sa stratégie contre les “séparatismes“,  avant la présentation d’un projet de loi à l’automne sur ce dossier qui fait partie des priorités de la fin du quinquennat. Souvent annoncé, toujours reporté, le texte vise principalement à lutter contre l’islam politique et l’islam radical.

Le lundi 7 septembre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré sur France Inter que ce projet de loi, qui vise désormais “les séparatismes“,  cible plus large que l’islamisme, marquerait une “nouvelle étape“.

Le 4 septembre au Panthéon, le chef de l’Etat avait annoncé vouloir lutter contre toute “aventure séparatiste“, remettant ainsi en chantier un dossier lancé en février qui avait été interrompu par la crise sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse, un plan contre le “séparatisme islamiste“, comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées.

Selon l’Élysée, les grandes orientations qu’Emmanuel Macron s’apprête à définir constitueront “l’aboutissement d’un travail (entamé) il y a deux ans “. Ce “travail de réflexion“, qui a été ‘mené en chambre “ et “piloté par le président“, s’est appuyé sur “plusieurs réunions, avec de nombreux ministres“.

Encore à l’écriture, la loi devra être stabilisée, pour arriver début décembre en Conseil des ministres, puis en janvier à l’Assemblée nationale. Le débat au Parlement est prévu pour le premier semestre 2021. Le texte devrait comporter des mesures sur la prévention des atteintes à la laïcité dans les services publics, sur la protection des enfants et sur la régulation du culte musulman.

 

 

 

Oct
5
lun
Covid-19 : annonce de nouvelles mesures de restriction pour Paris et la petite couronne
Oct 5 Jour entier


Nouveau tour de vis dans la capitale : face à la progression de l’épidémie du Covid-19, Matignon a annoncé dimanche soir que de nouvelles mesures restrictives s’appliqueraient à partir de mardi à Paris et sa petite couronne, pour une durée de quinze jours. Le Premier ministre Jean Castex s’est entretenu dimanche soir avec la maire de Paris Anne Hidalgo, pour le lui confirmer.

Touchés par la reprise épidémique, Paris et les départements de la petite couronne basculent en zone d’alerte maximale. Avec à la clé, de nouvelles mesures de restriction. Ces mesures doivent être précisées ce lundi par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le préfet Didier Lallement,  lors d’une conférence de presse à 11h30.

La fermeture totale des bars et cafés semble déjà acquise. S’appuyant sur l’avis du Haut conseil de la santé publique, Matignon a annoncé en revanche qu’un “protocole sanitaire renforcé permettra de maintenir les restaurants ouverts.“ Par ailleurs, dans les zones d’alerte maximale et les zones d’alerte renforcées, tous les établissements d’enseignement supérieur devront diviser par deux leurs effectifs en présentiel et les entreprises sont invitées à “privilégier, plus que jamais, le télétravail“. 

Le franchissement des seuils d’alerte

L’annonce n’est pas une surprise. Lors de son point hebdomadaire de situation, jeudi 1er octobre,  Le ministre de la Santé avait montré que les indicateurs de la capitale avaient viré à l’écarlate. “Si l’aggravation observée depuis quelques heures devait se confirmer au cours des prochains jours, nous n’aurions pas d’autre choix que de placer Paris et la petite couronne en alerte maximale et ce dès lundi “ avait déclaré Olivier Véran.

Le ministre avait accordé un sursis aux cafetiers parisiens, en disant vouloir attendre les ultimes remontées de chiffres avant de placer Paris et sa petite couronne en  alerte maximale, où se trouvent déjà Aix-Marseille et la Guadeloupe.

Les dernières données de l’Agence régionale de santé (ARS) communiqués vendredi ne laissaient toutefois guère d’espoir. Les trois critères qui déterminent la bascule en zone d’alerte maximale ont été franchis depuis longtemps dans la capitale.

Le taux d’incidence (nouveaux cas de Covid-19 sur sept jours) dépassait toujours vendredi la barre des 250 pour 100 000 habitants à Paris, se situant à 264 contre 261 jeudi. Le taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19 s’élevait lui à 34,8% en Ile de France, au-dessus du seuil d’alerte maximale de 30%. Quant aux troisième seuil, celui du taux d’incidence chez les plus de 65 ans, il dépassait également le seuil critique des 100.

 

Oct
6
mar
Sommet UE-Ukraine @ Parlement européen
Oct 6 Jour entier

Le 22e sommet entre l’Union européenne et l’Ukraine se tient ce mardi 6 octobre, à Bruxelles. Ce sera le premier sommet à se tenir physiquement à Bruxelles depuis le début de la pandémie de Covid-19,

Lors de cette réunion, les dirigeants européens ( le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen) et, le  président Volodymyr Zelensky feront le point sur les relations bilatérales entre l’UE et l’Ukraine, y compris en ce qui concerne:

  • les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19, dont le soutien apporté par l’UE à l’Ukraine ;
  • l’état d’avancement des réformes en Ukraine ;
  • et surtout les prochaines étapes dans la mise en œuvre de l‘accord d’association UE-Ukraine, y compris sa zone de libre-échange approfondi et complet

Cet accord amorcée en 2016, dans la foulée de l’annexion de la Crimée par la Russie, est entré en vigueur le 1er septembre 2017. L’accord de libre-échange approfondi et complet, en constitue le volet économique de l’accord d’association. Il offre un cadre en vue de moderniser l’économie et les relations commerciales de l’Ukraine.

Les dirigeants se pencheront également sur le conflit dans l’est de l’Ukraine, sur l’évolution récente de la situation en Biélorussie ainsi que sur d’autres questions régionales et de politique étrangère. Une conférence de presse se tiendra à 17h50.

Le mercredi 23 septembre,  le service de presse du président Volodymyr Zelensky a déclaré que l’Ukraine cherchait à “obtenir une perspective claire et articulée d’adhésion à l’Union européenne (UE)“. L’Union européenne est un partenaire clé pour restaurer notre souveraineté et notre intégrité territoriale et pour soutenir les réformes. Depuis la signature de l’Accord d’association, l’UE est devenue le principal partenaire commercial de l’Ukraine, et représente déjà plus de 40 % de notre commerce extérieur… Cependant, l’Ukraine souhaite une intégration complète au sein de l’UE“, a affirmé M. Zelensky.

Il a indiqué que l’Ukraine travaillait actuellement à approfondir son intégration avec l’UE dans le cadre de l’Accord d’association, mais aussi à adapter la partie commerciale de l’accord aux réalités économiques modernes, l’un des thèmes centraux du sommet qui se tient ce mardi à Bruxelles.

 

Oct
7
mer
Inondations : Emmanuel Macron attendu dans les Alpes maritimes @ Vallée de la Roya
Oct 7 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu ce mercredi 7 octobre dans les Alpes-Maritimes, cinq jours après le passage meurtrier de la tempête Alex qui a fait quatre morts en France selon un bilan provisoire. Il s’agit de la troisième visite du président de la république dans le département, depuis son élection en 2017.

Le chef de l’état  se rendra sur place “pour constater et affirmer la très forte mobilisation de l’État qui s’est mobilisé dès le début“, a indiqué mardi le Premier ministre, Jean Castex, lors des questions au gouvernement, précisant que “le Conseil des ministres déclarera (mercredi) dans les territoires concernés, l’état de catastrophe naturelle“.

Le programme

Le président de la République arrivera à 15 heures à Tende, dans la vallée de la Roya, durement touchée par la tempête Alex. Il se déplacera ensuite à Breil un peu avant 17 heures, avant de prendre la direction d’une autre vallée.

Emmanuel Macron est attendu à 19 heures à Saint-Martin-Vésubie. Il se rendra enfin en fin de journée, vers 21h15,  au centre opérationnel départemental en préfecture des Alpes-Maritimes.

L’opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa devant les députés français @ Assemblée nationale
Oct 7 Jour entier

 

Après avoir rencontré il y a une semaine Emmanuel Macron, à Vilnius, la capitale lituanienne où elle est réfugiée depuis cet été, la cheffe de file de l’opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa s’adressera aux députés français mercredi 7 octobre à 9h30 lors d’une visioconférence. Pendant une heure trente, l’ancienne candidate à la présidentielle s’exprimera devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, qui retransmettra l’audition sur son site en traduction simultanée.

L’adversaire de l’autoritaire chef de l’Etat Alexandre Loukachenko devrait une nouvelle fois plaider pour un soutien de la France au mouvement de contestation né après l’élection présidentielle contestée du 9 août.

Svetlana Tikhanovskaïa devrait aussi réclamer des pays européens qu’ils maintiennent la pression sur le régime biélorusse, notamment en élargissant la liste des sanctions à son encontre. Vendredi, l’UE a déjà décidé de mesures de rétorsion contre une quarantaine de responsables impliqués dans la répression.