L’agenda politique

Jan
25
lun
Assurance chômage: la concertation reprend avec les syndicats reprend @ Ministère du travail
Jan 25 Jour entier

La ministre du Travail reprend la concertation sur la réforme controversée de l’assurance-chômage, par une journée de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux ce lundi 25 janvier. Elisabeth Borne, rencontrera un à un dirigeants syndicaux et patronaux.

Décidée en juillet 2019 par le gouvernement Philippe après l’échec d’une négociation sociale, , la réforme visait à réaliser 1 à 1,3 milliard d’économies par an, notamment en durcissant les règles d’indemnisation et en taxant le recours abusif aux contrats courts. Mais la brutalité de la crise a contraint le gouvernement à reporter son application, actuellement prévue au 1er avril, et à proposer en novembre des aménagements sur les quatre grand paramètres contestés de la réforme: conditions d’ouverture des droits, mode de calcul de l’indemnisation, dégressivité de l’allocation et “bonus-malus“ sur les cotisations des entreprises.

Sans illusion sur la possibilité d’obtenir l’adhésion des cinq organisations syndicales et trois patronales reçues tout au long de la journée, le ministère veut néanmoins rediscuter “des pistes de convergence“ possibles avant de présenter ses arbitrages lors d’une réunion multilatérale courant février.

Elisabeth Borne compte proposer de lier l’entrée en vigueur de tout ou partie des nouvelles règles à l’amélioration d’indicateurs économiques à discuter, comme les créations d’emploi ou le taux de chômage. La temporalité de la réforme au regard de la conjoncture actuelle et à venir est un point essentiel“ des discussions, confirme-t-on au ministère du travail. Côté patronat, cette idée est jugée plutôt pertinente. Pour François Asselin (CPME), “la réforme devrait être actionnée en fonction de l’évolution et de la dynamique des offres d’emploi“.

Côté syndicats, cela ne suffirait pas à changer l’opposition unanime à une réforme “par essence erronée“ (Yves Veyrier, FO), qui “doit être annulée « (Philippe Martinez, CGT) ou réécrite “à partir d’une feuille blanche » (Laurent Berger, CFDT). Le point le plus controversé de la réforme reste les nouvelles modalités de calcul de l’allocation, qui risque de pénaliser fortement, selon l’Unédic, les “permittents“, souvent précaires qui alternent chômage et contrats courts.

Séance inaugurale du “Beauvau de la sécurité“ @ Ministère de l'Intérieur
Jan 25 Jour entier

Le “Beauvau de la sécurité“, grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie, est présenté à la police et la gendarmerie, ce lundi 25 janvier. Leurs syndicats et représentants ont rendez-vous ce jour, à 15 heures, en visioconférence, avec leur ministre de tutelle Gérald Darmanin. “Cette journée inaugurale réunira les différents protagonistes, pour leur présenter le détail de la démarche“, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. “Le lancement officiel aura lieu dans les quelques jours qui suivent“, a précisé à l’AFP l’entourage du ministre.

Des échanges sous forme de “grand débat“

Annoncé le 8 décembre dernier par Emmanuel Macron, en pleine polémique sur les “violences policières“, afin d’« améliorer les conditions d’exercice des forces de l’ordre et de « consolider“ leurs liens avec les Français, le Beauvau de la sécurité, du nom de la place où est situé le ministère de l’Intérieur, associera des représentants des forces de l’ordre, des élus et citoyens.

Deux des trois principaux syndicats policiers, Alliance et Unsa-Police, qui avaient indiqué leur intention de boycotter cette concertation, ont finalement annoncé leur participation après que Gérald Darmanin ait accepté leurs conditions, notamment sur la “réponse pénale“ ou sur des mesures sociales comme la gratuité des transports pour les policiers.

Organisé jusqu’en mai, le « Beauvau de la sécurité“ sera accompagné de réunions régulières avec les syndicats de police, a annoncé le ministère. Cette “grande concertation“ réunira tous les 15 jours “des experts français et internationaux ainsi que des maires et des parlementaires“. Le ministre de l’Intérieur se rendra également dans les territoires pour des échanges hebdomadaires, “sous la forme de grands débats avec les policiers et les gendarmes, qui pourront remplir des cahiers de doléances, ainsi que des débats citoyens (jeunesse, maires, agriculteurs, etc.)“.

« Sept péchés capitaux“, pour thèmes de réforme

Lors de ses séances de travail seront abordés les “sept péchés capitaux“ exposés par Gérald Darmanin fin novembre devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. A savoir : la formation, l’encadrement, les moyens humains et matériels, la captation de vidéos, au coeur de la controverse dans la loi Sécurité globale , la réforme de l’IGPN, accusée de manquer d’indépendance, et le lien entre forces de l’ordre et population, dégradé par la succession d’affaires de violences policières. A la demande du syndicat de police Alliance, le ministère de l’Intérieur a accepté d’ajouter un huitième chantier, relatif à “la relation à l’autorité judiciaire“.

“Consolider les liens avec les Français“

En pleine polémique sur les violences policières, Emmanuel Macron avait annoncé le 8 décembre la tenue de cette concertation, afin d » »améliorer les conditions d’exercice“ des forces de l’ordre et de “consolider“ leurs liens avec les Français. Plutôt volontaristes, les syndicats voient dans ces échanges une occasion de “sortir les policiers de la tourmente médiatique.“ Mais les conclusions de ce Beauvau de la sécurité doivent avant tout servir de base à la future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi) prévue en 2022.

Ce que demandent les syndicats de police

Les syndicats Alliance et Unsa-Police, ont déjà obtenu gain de cause sur une partie de leurs revendications : l’obtention de garanties sur la gratuité des transports publics au-delà du simple aller et retour travail/domicile, une subvention pour leur mutuelle et surtout des engagements sur la réponse pénale, comme l’instauration de peines minimales dans les cas d’agressions de policiers. Mais pas question pour eux de lâcher du lest.

Leurs revendications à la veille du “Beauvau de la sécurité“, portent aussi bien sur leurs conditions matérielles de travail que sur leur formation. Les syndicats n’ont enfin toujours pas digéré les propos de d’Emmanuel Macron, sur les contrôles au faciès. Il n’est donc question pour eux de remettre en cause “l’outil légal“ que constitue le contrôle d’identité.

 

 

Sommet de Davos
Jan 25 – Jan 29 Jour entier

Davos ne sera pas cette année, le poste de pilotage de la mondialisation. Alors que l’édition 2020 du “World Economic Forum“ dans la station suisse avait été épargnée de peu par le tout nouveau coronavirus, il n’en sera pas de même de cette édition 2021. La crise sanitaire liée au Covid-19 a eu raison du congrès annuel des élites et des milliardaires de la planète, qui se tiendra en effet sous un format virtuel du 25 au 29 janvier 2021.

Sous le thème “Une année charnière pour rétablir la confiance“,  la réunion rassemblera plus de 1.500 dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile de plus de 70 pays et régions pour discuter en profondeur de la manière de relever les défis économiques, environnementaux, sociaux et technologiques auxquels le monde est aujourd’hui confronté.

Les thèmes

La collaboration sur des questions telles que la vaccination contre le COVID-19, la création d’emplois et le changement climatique devrait dominer le sommet en 2021. Les sept thèmes clés de ce Davos, sont  : “comment sauver la planète“, “des économies plus justes“, “la technologie pour le bien“, “la société et l’avenir du travail », ““de meilleures affaires“,  et “un avenir sain et au-delà de la géopolitique“.

Davos Agenda“ marquera également le lancement de la “Great Reset Initiative“ du WEF et commencera les préparatifs de la réunion annuelle spéciale qui se tiendra à Singapour en mai. La grande réinitialisation,

The Great Reset“, est une proposition du Forum économique mondial (WEF) de planification économique visant à reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie de Covid-19.

Les participants

Le Premier ministre Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping seront parmi les principaux dirigeants mondiaux à assister au sommet de l’agenda de Davos du Forum économique mondial (WEF).

Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga figurent parmi les autres dirigeants attendus lors de l’événement. Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, participeront également à la réunion. Le président américain nouvellement élu Joe Biden et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont susceptibles de « sauter » le sommet.

La liste des participants inscrits comprend également Christine Lagarde, directrice de la Banque Centrale Européenne (BCE), les ministres de l’Union Nitin Gadkari, Smriti Irani et Piyush Goyal ainsi que des chefs d’entreprise tels queBill Gates, Punit Renjen de Deloitte, Brian T Moynihan de Bank of America, Al Gore, Ishaan Tharoor, Mark Carney, Angel Gurria de l’OCDE, Ajay Banga, KT Rama Rao et Masayoshi Son de Softbank.

 

Jan
27
mer
Urgence sanitaire : examen en séance au Sénat @ Sénat
Jan 27 Jour entier

Mercredi 27 janvier, à partir de 16h30, le Sénat examine le projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. Le texte, adopté par les députés par 113 voix contre 43, avec une opposition marquée des groupes de droite et de gauche, doit être soumis à la chambre haute, afin d’être adopté définitivement, avant la date initialement prévue de sortie d’état d’urgence au 16 février.

Jan
30
sam
Nouvelles manifestations contre la proposition de loi “sécurité globale“ @ France
Jan 30 Jour entier

À l’appel du collectif #StopLoiSécuritéGlobale et d’autres coordinations engagés dans la mobilisation contre la proposition de loi sur la “sécurité globale“, de nouveaux rassemblements ont lieu ce samedi en France pour obtenir l’abandon du texte.

Votée en première lecture à l’Assemblée nationale en novembre 2020, la proposition de loi  arrivera au Sénat mi-mars avant de revenir devant les députés.

Dans un communiqué publié le 26 janvier, le collectif indique : “Depuis bientôt trois mois, nous disons non à la loi « Sécurité Globale », à la surveillance généralisée, au fichage généralisé et aux drones, à l’interdiction de filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre. La majorité en place organise une entreprise de démolition des libertés publiques fondamentales, à travers la multiplication de décrets et de lois liberticides. Sourd aux mises en garde des organisations internationales, aveugle aux principes fondamentaux de la République, le gouvernement n’a de cesse d’être dans la surenchère répressive. Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés !“

La coordination Stop Loi Sécurité Globale affirme qu’avec la proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée, “viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression“, comme par exemple “empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité“.

Un rassemblement statique dans la capitale

Il n’y aura cette fois pas de manifestation prévue à Paris. Un rassemblement se tiendra à 13 h00, place de la République, avec des scènes vivantes et des prises de paroles de représentants d’organisations, l’intervention d’artistes et de musicien(nnes) “pour proclamer la liberté de créer, d’exercer, de jouer pour un public résolument vivant“. ““A l’heure d’un reconfinement annoncé et d’un janvier glaçant, ce rendez- vous est une étape. Pour souffler. Pour danser. Et affûter armes et mobilisations des semaines à venir, notamment début mars avec le retour au Sénat de la loi dite de « Sécurité globale“, précise le collectif Stop Loi Sécurité Globale.

Les sympathisants des dernières “marches de libertés organisées depuis fin 2020, les collectifs de « gilets jaunes » sont eux aussi appelés à rejoindre le mouvement.

De nombreux rassemblements en régions

La coordination nationale Stop Loi Sécurité Globale appelle à la mobilisation sur tout le territoire. De nombreux rassemblements sont prévus sur tout le territoire le samedi 30 janvier

La carte des manifestations du 30 janvier 2021

Pour ne citer que quelques uns des rassemblements. Rendez-vous est donné ce samedi 30 janvier :

  • Lille : 14h000, porte de Paris
  • Arras : 11h00, place du théâtre
  • Le Havre : 15h00, place de l’hôtel de ville
  • Rennes : 11h00, esplanade Charles de Gaulle
  • Le Mans : 15h00, place de la préfecture
  • Nantes : 14h30, nefs de l’île
  • Tarbes : 10h00, marché Brauhauban
  • Montpellier : 11h00 devant la préfecture
  • Toulon : 10h00, place de l’Opéra
  • Nice : 14h00 devant la gare SNCF
  • Lyon : 13h00, place du maréchal Lyautey
  • Dijon : 14h00, place de la Libération
  • Strasbourg : 13h00, place de la République
  • Nancy : 14h30, place Maginot
  • Reims : 14h00, square Colbert

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Fév
1
lun
Lancement du Beauvau de la sécurité @ Ministère de l'Intérieur
Fév 1 Jour entier

Le “Beauvau de la sécurité“, grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie, est lancé officiellement ce lundi 1er février. Le lancement de cette consultation annoncée par Emmanuel Macron en décembre, doit avoir lieu en présence du premier ministre Jean Castex, ont précisé les syndicats de police après leur entretien le 25 janvier, avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Ouverture par le Premier ministre Jean Castex – 01/02/2021

Cette consultation s’étalera sur quatre mois et concernera huit thèmes, dont les “sept péchés capitaux“ de la police déclinés par le ministre, fin novembre, devant l’Assemblée nationale. A savoir,  la formation, l’encadrement, les moyens humains et matériels, la captation de vidéos, la réforme de l’IGPN, le lien entre forces de l’ordre et population, ainsi qu’un huitième chantier consacré à “la relation à l’autorité judiciaire“.

Des syndicats de police et de gendarmerie, mais également des parlementaires et des représentants des maires de France seront invités à participer à des tables rondes, qui auront lieu tous les 15 jours, a détaillé M. Darmanin.

Les débats doivent débuter le 8 février sur les relations entre forces de l’ordre et population, puis, le 22 février, seront consacrés à la question de l’encadrement. Viendront ensuite la formation, puis la relation à l’autorité judiciaire en mars, en présence du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Seront enfin abordés en avril et mai les autres sujets, dont les moyens humains et matériels, les inspections, l’IGPN.

Ces débats s’accompagneront de “30 déplacements“ du ministre de l’Intérieur dans plusieurs villes de France, à la rencontre notamment des policiers et gendarmes locaux. L’objectif est “d’aboutir à sept ou huit propositions très fortes“ qui donneront lieu à “une grande loi de programmation du ministère de l’Intérieur qui soit prête avant l’élection présidentielle“, a précisé la place Beauvau.

Fév
2
mar
Trêve hivernale : présentation d’un plan pour prévenir un boom des expulsions locatives @ Ministère de la cohésion et des territoires
Fév 2 Jour entier

La ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, doit présenter mardi 2 février son plan pour anticiper la fin de la trêve hivernale, à l’occasion de la présentation du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre.

Chaque année, le 1er novembre marque l’entrée dans la période dite de “trêve hivernale“ pendant laquelle l’expulsion d’un locataire n’est pas possible. Jusqu’à la fin de cette période, l’exécution des procédures d’expulsion engagées à l’encontre des locataires qui n’ont pas payé leur loyer et/ou leurs charges en temps et en heure est suspendue.(art. L412-6 du Code des procédures civiles d’exécution)

Car il y a urgence.  Si le gouvernement a pu diviser par quatre le nombre d’expulsions dans le contexte de pandémie de coronavirus (3.500 en 2020, contre 16.700 en 2019), ces dernières risquent de grimper en flèche dès la fin de la trêve hivernale.

La pandémie a en effet non seulement créé de nouvelles situations de précarité mais aussi aggravé la situation des millions de personnes déjà pauvres et mal-logées en France, a alerté ce lundi la Fondation Abbé Pierre (FAP). Dans son rapport 2020, cette dernière rappelle que le Secours populaire a enregistré l’an dernier une hausse de 45% des demandes d’aide alimentaire par rapport à 2019, tandis que les Restos du Coeur prévoient d’accueillir plus d’un million de personnes pendant l’hiver, contre 875.000 en 2019-2020.

Emmanuelle Wargon, qui s’exprimera mardi à l’occasion de la présentation du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre, devrait s’en inspirer pour annoncer de nouvelles mesures. La ministre déléguée au Logement a indiqué dans un entretien publié lundi soir sur le site du Parisien que la fin de la trêve hivernale allait être repoussée de deux mois, décalée du 1er avril au 1er juin. “Cette décision de prolonger entraîne aussi une trêve sur les coupures d’énergie suite à des factures de chauffage impayées. Cet allongement est nécessaire compte tenu de la crise. De toute façon, la force publique ne pourrait pas gérer un si grand nombre d’expulsions et cela poserait un gros problème social“, a-t-elle précisé.

La ministre déléguée au Logement devrait également s’inspirer des 53 recommandations émises par le député de la République En Marche (LaREM), Nicolas Démoulin, dans un rapport sur la prévention des expulsions locatives, pour annoncer de nouvelles mesures à lors de la présentation ce mardi du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre. Devrait être ainsi annoncé, l’augmentation du fonds d’indemnisation des propriétaires-bailleurs victimes d’impayés, l’harmonisation des aides qui se ferait à l’échelon national plutôt que départemental. La ministre a également déclaré que le gouvernement étudiait l’idée de la Fondation Abbé-Pierre (FAP) de créer un Fonds national d’aide aux paiements des loyers et des charges de 200 millions d’euros…

Fév
4
jeu
Conférence de presse hebdomadaire sur la situation sanitaire @ Ministère de la Santé et des Solidarités
Fév 4 Jour entier

Le Premier ministre tient ce jeudi, à 18 heures une conférence de presse pour faire un point sur la situation sanitaire et les mesures de restriction déjà mises en place pour lutter contre le Covid-19. Jean Castex sera entouré du ministre de la Santé, Olivier Véran, du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et de la ministre chargée du dossier des vaccins au niveau européen, Agnès Pannier-Runacher.

Ce nouveau rendez-vous interviendra au lendemain du Conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce mercredi. Selon Matignon,  il permettra de faire un point d’étape sur la situation sanitaire et les mesures de restriction déjà mises en place pour lutter contre la Covid-19. De nouvelles mesures de freinage ne sont a priori pas attendues.

Une situation qui reste “fragile“

Le porte-parole du gouvernement a décrit mercredi à l’issue du conseil des ministres, une situation qui “reste fragile“. “La période de vacances qui s’ouvre doit faire l’objet d’une vigilance accrue et renforcée de chacune et de chacun d’entre nous“ a indiqué Gabriel Attal, insistant sur la nécessité d’une “mobilisation nationale pour éviter un reconfinement“.

L’épidémie continue de gagner du terrain en France, avec plus de 26.000 nouveaux cas en 24 heures, selon les données publiées mercredi 3 février par Santé publique France. Ce chiffre est le deuxième plus élevé sur le mois écoulé. Le taux de positivité sur la semaine écoulée est lui quasi-stable, à 6,7%. Les chiffres d’hospitalisations restent élevés, avec près de 28.000 personnes (27 953), dont 3 267 en réanimation (-3).

Les variants quant à eux continuent de se propager : Gabriel Attal a rapporté mercredi 3 février “une augmentation importante des variants sur (le) territoire qui est estimée (à) +50 % chaque semaine“, mais qui reste “moins importante“ que dans les autres pays.

Suivre en direct la conférence de presse

Comme toutes les allocutions officielles, celle-ci sera retransmise en direct sur les chaînes d’information en continu. Elle peut être suivie sur FranceInfo, en édition spéciale dès 17h30, sur BFMTV, et LCI, à partir de 18h00. Cette conférence de presse est aussi retransmise en direct sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Facebook du ministère des solidarités et de la Santé.

 

Emmanuel Macron présente sa stratégie décennale pour le cancer @ Institut Gustave-Roussy
Fév 4 Jour entier

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le Président de la République Emmanuel Macron doit présenter ce jeudi, à l’occasion des rencontres de l’Institut national du cancer (Inca), la nouvelle stratégie décennale de lutte contre le cancer, ainsi qu’une feuille de route sur cinq ans.

1,7 milliard d’euros seront consacrés à ce plan, tandis que la Commission européenne a annoncé un ambitieux “plan pour vaincre le cancer“, doté de 4 milliards.

Le chef de l’Etat se rendra également à l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, un fleuron de la recherche et du soin en oncologie, pour porter en personne l’engagement à “aller plus vite, plus loin, plus fort sur la lancée des progrès acquis par les plans précédents“, explique-t-on à l’Elysée.

Fév
8
lun
Covid-19 : Roselyne Bachelot reçoit des directeurs de musées @ Ministère de la Culture
Fév 8 Jour entier

Une réunion de travail en visioconférence sur une éventuelle réouverture des établissements artistiques réunit ce lundi 8 février, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, et une trentaine de dirigeants d’établissements culturels circulant. C’est-à-dire, des lieux culturels qui accueillent un public non statique : musées, centres d’art et monuments nationaux. Toutes les options sont sur la table pour une éventuelle réouverture des ces « ERP circulant », selon le jargon administratif.

Ceux qui sont sur le haut de la pile pour une possible réouverture, ce sont les musées“, a assuré Jean Castex le 14 janvier, lors d’un déplacement en Moselle. “C’est la différence entre les ERP (établissements recevant du public, NDLR) circulant et les cinémas et les théâtres qui sont des lieux clos, où les gens restent immobiles“, a expliqué le Premier ministre.

Une position nuancée par le chef du gouvernement ce jeudi, lors de sa conférence hebdomadaire sur la situation sanitaire. Tout en indiquant qu’une  ouverture anticipée des “établissements recevant du public culturel circulant“ est à l’étude, Jean Castex a précisé : « On y travaille et on va essayer de donner de la visibilité. Il ne serait pas raisonnable de ma part de parler de réouverture. Oui à des travaux pour donner des perspectives, non pour annoncer ce soir des dates précises.“

La fronde des musées s’intensifie

La fronde des musées s’amplifie contre une fermeture liée à la pandémie de Covid-19, qu’ils estiment ne pas mériter. “Pour une heure, un jour, une semaine ou un mois, laissez-nous entrouvrir nos portes, même si nous devions les refermer en cas de nouveau confinement“. Telle est la supplique formulée la semaine passée dans une pétition, par une centaine de directeurs et présidents de centres d’art, emmenés par Emma Lavigne, du Palais de Tokyo, à Paris.  Leurs responsables se disent prêts à rouvrir “aussi vite qu’on nous a demandé de fermer il y a trois mois“ et espèrent pouvoir le faire à l’occasion des vacances scolaires. “On est prêt à faire du stop and go s’il le faut pour s’adapter à l’évolution des vagues de la pandémie“, a indiqué Emma Lavigne.

Autre initiative : celle du président du Fonds de dotation ArtNova, Frédéric Jousset, et de la journaliste Florence Belkacem, qui ont soumis vendredi dix propositions à la ministre de la Culture, afin de rouvrir ces établissements.

Une possible réouverture dans les prochaines semaines

Invitée lundi matin sur BFMTV, Roselyne Bachelot a assuré qu’une réouverture des musées et des monuments pouvait être “possible“ dans les prochaines semaines. “Il faut que le nombre de contaminations et la pression sur le système hospitalier soient dans un mouvement de décru. Ça peut arriver assez vite“, a expliqué la ministre de la Culture. Elle a toutefois refusé de donner une date précise puisqu’un calendrier pourrait à “tout moment être remis en cause par la situation sanitaire extrêmement instable“.