L’agenda politique

Juin
26
sam
“Reviens la Nuit“ : une soirée test dans deux discothèques parisiennes @ Cabaret sauvage, la La Machine du Moulin Rouge
Juin 26 Jour entier

À l’instar du concert-test organisé à l’Accor Arena de Paris il y a quelques semaines, l’AP-HP et l’ANRS, une antenne de l’Inserm, vont piloter, le samedi 26 juin au soir, une expérimentation en conditions réelles dans deux boîtes parisiennes. La soirée se déroulera au Cabaret Sauvage et à La Machine du Moulin Rouge, de 23 heures à 6 heures. Neuf artistes français issus de la jeune génération sont programmés pour cette soirée expérimentale : Laurent Garnier, Étienne De Crécy, Pedro Winter, Kiddy Smile, Chloé, Bambounou, Mad Rey, Roni et Rag.

Une soirée dans la continuité du concert-test de Bercy

Ce projet “ITOC* – Reviens, la nuit“ vise à évaluer le risque de transmission du SARS-CoV-2 chez des personnes vaccinées participant à une soirée clubbing à jauge pleine, sans masque et en lieu clos. Il s’inscrit totalement dans la continuité du concert-test du groupe Indochine,“Ambition Live Again“ qui s’est tenu à Bercy, le 29 mai dernier. Ce sera la première étude à ne regrouper que des personnes vaccinées ne portant pas de masques et sans distanciation physique.

Quel protocole sanitaire ?

Le port du masque ne sera pas obligatoire en intérieur, et aucune notion de distanciation sociale ne sera appliquée lors de cette soirée. Mais, attention : tous les participants devront certifier avoir reçu un schéma complet de vaccination et réaliser un premier auto-prélèvement salivaire, trois jours avant la soirée et un second sept jours après celle ci. L’objectif étant d’évaluer l’absence ou non d’augmentation du risque d’infection par le virus lors de la soirée test. Le staff artistique et technique aura bénéficié quant à lui d’un dépistage dans les 48 heures précédant l’événement et devra porter le masque lors de ce dernier.

Comment sont sélectionnés les participants ?

Le projet doit recruter en tout 4 400 volontaires âgés de 18 à 49 ans, sans comorbidités et vivant en Île-de-France. Ils seront répartis en deux groupes : 2 200 d’entre eux assisteront à la soirée et 2 200 n’y participeront pas. La sélection des participants a lieu via le site www.revienslanuit.org. Un formulaire est disponible sur ce site afin de réunir toutes les demandes de personnes souhaitant participer à cette soirée. S’ils répondent aux critères d’inclusion de l’étude, les volontaires peuvent s’inscrire et constituer un groupe d’amis allant jusqu’à 10 participants.

Quels critères ?

Les volontaires doivent être âgés de 18 à 49 ans, habiter en Île-de-France et bien sur, être tous vaccinés. Un tirage au sort répartira ensuite les candidats dans un groupe d’affiliation, sans possibilité de choix. Trois options sont possibles : une participation à la soirée à la Machine du Moulin Rouge, au Cabaret Sauvage ou bien, une affectation dans le groupe contrôle. Les candidats affectés au groupe contrôle ne se rendront pas à la soirée et seront indemnisés.

Les résultats de cette étude seront disponibles courant juillet. Ils ne conditionneront pas l’ouverture des discothèques le 9 juillet, confirmée par le gouvernement.

Juin
28
lun
Conseil stratégique de LR : des annonces sur la “Primaire“ @ Siège Les Républicains
Juin 28 Jour entier

Les Républicains tenaient ce lundi midi un conseil stratégique où l’analyse des bons résultats aux Régionales était au programme. Mais revers de la médaille pour la droite, avec trois présidents de région présidentiables, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, tous trois largement réélus, chacun peut légitimement afficher ses ambitions. Chacun l’a d’ailleurs fait dimanche, quelques heures après l’annonce des résultats, dans des allocutions, plus tournées plus vers la France que leur région. Autrement dit, les régionales n’ont pas encore réglé le problème de leadership de la droite, même si Xavier Bertrand tente de s’imposer.

Le calendrier fixé par le parti était déjà pour partie connu. Début juin, les Républicains ont arrêté le principe d’une grande étude d’opinion auprès de 15.000 personnes, qui en septembre et octobre sera censé aider à trouver le meilleur ou la meilleure candidate. En parallèle, Jean Leonetti planche sur le système de départage, si aucun candidat n’écrase naturellement le match. L’idée est de trouver un candidat à l’automne et être alors en ordre de bataille.

Des annonces sur le processus de désignation d’un candidat

A l’issue de la réunion du conseil stratégique du parti, lundi matin, le patron des Républicains Christian Jacob a fait quelques annonces techniques en point presse sur le déroulé de son processus de désignation d’un candidat pour la présidentielle.

La date du 30 septembre a notamment été fixée pour décider, si cela s’avère nécessaire, d’un futur “système de départage“ – le mot “primaire“ ayant été banni du vocabulaire du parti, histoire de ne pas réveiller les vieux démons. Le patron de LR a précisé que l’option choisie serait en tout état de cause soumise au vote du congrès du parti, autrement dit à ses militants. Le tout dans le but affiché d’“avoir un candidat dans la première quinzaine de novembre“. Des précisions qui ont été interprétées par plusieurs participants au bureau stratégique joints comme autant d’idées destinées à enterrer le principe de la primaire.

D’ici à la rentrée de septembre, le bureau politique se réunira le 6 juillet. Le maire d’Antibes, Jean Léonetti, chargé par Jacob de travailler sur la méthode de désignation, devrait y présenter ses propositions.

François Baroin, lui, s’est vu prier de clarifier ses intentions pour 2022. Il faut dire que le président de l’Association des maires de France, qui a donné une interview au Figaro dans l’entre-deux-tours, continue de ne pas dire clairement qu’il ne sera pas candidat, laissant planer le doute alors que rien n’indique qu’il s’y prépare. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, notamment, l’a interrogé. Sa réponse ne fut pas explicite, de l’avis général. “Je ne peux pas être plus clair“ aurait-il conclu malgré tout, comme rapporté par LCI.

Emmanuel Macron à Douai @ site Renault de Douai
Juin 28 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu lundi 28 juin, à Douai, dans les Hauts-de-France, pour illustrer l’impact de sa politique d’attractivité menée notamment via la baisse d’impôts de production. Rendez-vous est pris sur le site local de Renault qui doit héberger une usine de batteries de l’entreprise chinoise Envision, filiale dans laquelle Nissan a des participations. Le groupe fondé par Lei Zhang, est aujourd’hui le numéro cinq mondial des batteries statiques et pour véhicule.

Cette implantation industrielle à près de deux milliards d’euros sur la décennie pèse à elle seule plus de la moitié du montant prévu pour 25 projets – créateurs de 7.000 emplois au total – qui devraient être annoncés ce lundi à l’occasion du sommet Choose France. “Nous voyons cela comme une relation gagnant-gagnant entre Renault, Envision et le gouvernement français. Cela n’aurait pas été possible il y a deux ans. C’est désormais le bon moment grâce au plan de relance français“, a déclaré dimanche dans un entretien à l’AFP Lei Zhang, le PDG d’Envision. A la clé de ce projet, la création de quelque 1000 emplois au plan local.

 

Jean Castex auditionné avec Angela Merkel par l’Assemblée parlementaire franco-allemande @ Assemblée parlementaire franco-allemande
Juin 28 Jour entier

Lundi 28 juin 2021 à partir de 10h, l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA) se réunira pour la troisième fois de l’année, en séance plénière, sous la présidence de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et de Wolfgang Schäuble, président du Bundestag allemand. Cette réunion, par visioconférence, marquera la dernière séance de l’APFA avant le renouvellement du Bundestag allemand le 26 septembre 2021. A cette occasion, les membres de l’APFA recevront à 11h le Premier ministre de la République française, Jean Castex, et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, pour une séance de questions.

L’APFA est composée de 50 députés français et de 50 députés allemands et présidée par le Président de l’Assemblée nationale et par le Président du Bundestag allemand. Instituée par l’Accord parlementaire franco-allemand du 11 mars 2019, l’APFA a tenu sa réunion constitutive le 25 mars 2019 à Paris. L’Assemblée veille à l’application des traités de l’Élysée et d’Aix-la-Chapelle et à la mise en œuvre et à l’évaluation des projets qui en découlent. Elle suit les Conseils des ministres franco-allemands et invite les gouvernements français et allemand à en rendre compte. Elle assure le suivi des affaires internationales et européennes présentant un intérêt commun. Elle est force de proposition afin de faire converger les droits français et allemand et afin d’identifier des positions communes.

La réunion sera également l’occasion de clôturer quatre groupes de travail. Les groupes “Pacte vert pour l’Europe“ et “Harmonisation des droits français et allemand des affaires et des faillites“ présenteront deux propositions de résolution commune dressant un état des lieux et recommandant des positions ou actions communes. Les groupes de travail “Politique étrangère et de défense“ et “Migration, asile et intégration“ feront quant à eux le bilan de leurs travaux au cours de l’année écoulée. Ces sujets témoignent d’une assemblée inédite, directement au contact des préoccupations des citoyens.

Enfin, l’ordre du jour comprend le vote des deux propositions de résolution commune présentées lors de la 5ème séance de l’APFA le 22 janvier 2021, du rapport sur la coopération parlementaire franco-allemande pour l’année 2020 et d’une réforme du règlement.

Le fil des déclarations

Relations franco-allemande

Crise sanitaire

Plan de relance européen

Nucléaire

Climat

Relations internationales

Sommet avec la Russie

Kosovo

Biélorussie

Loi hongroise anti-LGBT

 

 

 

 

PJL confortant le respect des principes de la République : nouvelle examen à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Juin 28 – Juil 2 Jour entier

À partir du lundi 28 juin à 16 heures, l’Assemblée nationale examine en nouvelle lecture, le projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme. Après avoir été voté en première lecture le 16 février dernier (par 347 voix contre 151), le texte est ensuite parti au Sénat ou la droite majoritaire l’a considérablement durci, y ajoutant toute une série de mesures coercitives. Lors de son passage devant la chambre haute, la loi avait plus que doublé de volume, passant de 54 à 129 articles.

Après l’absence d’accord en en commission mixte paritaire le 12 mai dernier, les députés ont détricoté les dispositions que le Sénat avait tenu à intégrer au texte. Lors de son examen en commission en nouvelle lecture, l’Assemblée nationale a notamment rétabli la réforme de l’instruction en famille (IEF) voulu par le gouvernement et supprimé par les sénateurs. La commission spéciale est également revenue sur nombre mesures portant sur des sujets divers du projet de loi, que le Sénat, à majorité à droite, avait durci. C’est le cas, de la possibilité de dissoudre une association qui organise des réunions non-mixtes, de l’interdiction des “listes communautaires“ lors des élections, ou encore de l’interdiction de faire figurer des emblèmes confessionnaux ou nationaux sur les bulletins de vote et sur les affiches électorales.

Même chose pour le nouveau délit de “séparatisme“, qui consiste à faire pression ou menacer un agent public pour obtenir un traitement particulier. Le Sénat avait doublé les peines encourues ; la commission spéciale a rétabli celles retenues dans l’hémicycle : 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Sommet “Choose France“ @ Chateau de Versailles
Juin 28 Jour entier

Au lendemain d’une déroute électorale, Emmanuel Macron reçoit ce lundi à Versailles de grands patrons étrangers, pour une quatrième édition du sommet “Choose France“. Un forum pour attirer les investisseurs mondiaux, destiné à promouvoir l’attractivité de l’économie tricolore, accompagné de l’annonce de 3,5 milliards d’euros d’investissements tournés cette année en large part vers l’innovation. “La France organise et accueille le premier sommet d’affaires international d’envergure depuis 18 mois : il y a de quoi être fiers, c’est le signe de la confiance des participants dans l’avenir de notre pays“, s’est félicité Franck Riester, ministre du Commerce extérieur et de l’attractivité.

Les trois premières éditions annuelles de ce rendez-vous avaient donné lieu à l’annonce de 35 projets pour 6,5 milliards d’euros au total, dont 20 se sont “entièrement concrétisés“ pour un total de 2,3 milliards d’euros, a indiqué l’Elysée. La présidence précise que 14 autres projets pour 4,2 milliards d’euros étaient encore en cours, seule une implantation à 9 millions d’euros a été abandonnée.

Après seize mois chamboulés par la pandémie liée au Covid-19, le chef de l’Etat réunit donc en grande pompe ce lundi les patrons du monde entier dans l’enceinte prestigieuse du château de Versailles. Environ 110 dirigeants étrangers et 40 français ont été conviés à la quatrième édition du sommet. Ont été annoncés cette année, pour la Tech, les PDG d’Intel, HP, Qualcomm, Snapchat, mais aussi mais aussi des patrons des secteurs de la santé (Moderna), de la finance (JP Morgan), du retail (Inditex, la maison de Zara), ou encore de l’industrie avec Siemens, etc. Côté politique, on y retrouvera notamment outre le Président et ses ministres, le commissaire européen Thierry Breton ou encore la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.

“L’objectif est de dresser le bilan de ces quatre années“ de présidence Macron et de faire le “portrait d’une France plus compétitive et innovatrice que jamais“, argue-t-on au ministère de l’Économie, en rappelant que le pays est resté en 2020 pour la deuxième année consécutive le plus attractif pour les investisseurs étrangers en Europe, selon le baromètre du cabinet EY publié début juin.

Le programme

Entre 110 et 120 dirigeants étrangers de multinationales seront accueillis sous les ors de Versailles, pour un déjeuner, par Bruno Le Maire. Dans l’après-midi, le ministre de l’Economie s’entretiendra avec les PDG de l’équipementier de télécoms suédois Ericsson, de l’américain General Electric et du sidérurgiste ArcelorMittal, ou encore avec le gouverneur du fonds souverain saoudien Yasir Al-Rumayyan.

En fin d’après-midi, Emmanuel Macron aura, lui, des entretiens bilatéraux avec quatre dirigeants d’entreprises des nouvelles technologies : Intel, qui cherche une implantation européenne pour une fonderie de micro-processeurs, HP (Hewlett-Packard), Qualcomm, et Snapchat. Il verra aussi celui d’ArcelorMittal. La finance sera également à l’honneur, le président inaugurera mardi les nouveaux locaux parisiens de la banque JP Morgan, qui a fait de la place de Paris la plaque tournante de ses activités de marché en Europe après le Brexit. Les participants se retrouveront dans la soirée au château de Versailles, autour d’un dîner de près de 200 convives.

Les principales annonces attendues

Vingt-deux nouveaux projets vont être annoncés lors de cette édition 2021. Elles représentent 3,5 milliards d’euros d’investissements et près de 7.000 nouveaux emplois créés. Elles concernent les secteurs de la transition écologique, de la Santé, mais aussi l’Industrie, le commerce alimentaire, ainsi que les services.

 

Juin
29
mar
Emmanuel Macron inaugure les nouveaux locaux de la banque JP Morgan @ Siège commercial de la banque JP Morgan
Juin 29 Jour entier

C’est un lancement très symbolique. Au lendemain de la quatrième édition du sommet Choose France Emmanuel Macron marquera, mardi 29 juin, le retour de Paris dans le club des grandes capitales de la finance mondiale à l’occasion de l’inauguration d’un nouveau siège commercial de JP Morgan à même, espère le président français, d’attirer des banquiers chassés de la Grande-Bretagne par le Brexit.

Le directeur général de la banque américaine, Jamie Dimon, figure au nombre des quelque 120 patrons du monde entier, invités lundi au château de Versailles pour l’édition 2021 du sommet annuel Choose France

Mardi matin, Jamie Dimon et Emmanuel Macron visiteront ensemble le nouveau hub de JP Morgan installé en plein coeur de Paris, près du musée du Louvre, où seront basés environ 440 salariés, dont beaucoup arrivent tout droit de Londres. Le déménagement de JP Morgan témoigne concrètement des bouleversements du paysage financier européen engendré depuis janvier par la sortie du royaume de l’Union européenne.

Un investissement social de 4,3 millions d’euros

J.P. Morgan a annoncé avoir déployé plus de 4,3 millions d’euros pour impartir aux jeunes et aux chômeurs de longue durée, les compétences nécessaires pour des carrières stables et bien rémunérées. S’appuyant sur l’investissement existant de la société dans l’avenir du travail et dans le cadre de son engagement de 30 millions de dollars pour le Grand Paris, la banque américaine offrira à ces communautés des opportunités d’acquérir des compétences qui les prépareront mieux aux emplois de l’économie actuelle, en voie de changement important. Le nouvel investissement se concentrera sur les apprentissages; l’amélioration des compétences numériques et l’amélioration des compétences des chômeurs de longue durée.

JP Morgan double ses transferts à Paris

D’ici à la fin de l’année 2021, ce sont au total 440 personnes qui auront rejoint le bureau de Paris“, a précisé la banque. Des salariés de quelque 32 nationalités ont fait le déplacement, “à tous les niveaux de la hiérarchie, et qui travaillent principalement dans la vente et le trading“, précise JP Morgan.

Examen au Sénat du projet de loi sur la prévention d’actes de terrorisme et le renseignement @ Sénat
Juin 29 – Juil 1 Jour entier

Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, s’empare à partir de ce mardi 29 juin, du projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, adopté  en première lecture par l’Assemblée nationale, dans la nuit du 2 au 3 juin.

Annoncé dans la foulée de l’attentat contre une fonctionnaire de police à Rambouillet (Yvelines) en avril, ce texte comporte deux grands volets distincts.  Il vise d’une part à faire entrer définitivement dans le droit commun quatre mesures emblématiques mais expérimentales de la loi “sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme“ (Silt) de 2017 : périmètres de sécurité, fermeture de lieux de culte, visites domiciliaires et mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas). Sur ce dernier point, les sénateurs ont refusé en commission l’allongement à deux ans de leur durée pour les personnes condamnées pour “terrorisme“ sortant de prison, arguant d’un risque constitutionnel.

D’autre part, il porte création d’une mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste et de réinsertion. Il s’agit là de tirer les conséquences de la large censure de la loi du 10 août 2020 par le Conseil constitutionnel.  Une mesure destinée à renforcer le suivi des sortants de prison qui présentent encore un niveau de dangerosité élevé, qui pourront être assujetties à des obligations destinées à faciliter leur réinsertion et à prévenir une quelconque récidive.

Le texte devrait se heurter à une forte opposition à gauche, avec en particulier deux motions de rejet qui seront défendues par le groupe CRCE à majorité communiste et par le groupe écologiste.

Vote au Sénat du projet de loi “Climat“ @ Sénat
Juin 29 Jour entier

Au terme de plus de deux semaines de débats intenses, le Sénat s’apprête à adopter ce mardi 29 juin en première lecture, le projet de loi climat. Un texte revu et corrigé, avec une ambition “rehaussée“  selon la majorité sénatoriale de droite. Le gouvernement déplorant au contraire de nombreux “reculs“.

Porté par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili, le projet de loi “climat et résilience“ traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat retenues Emmanuel Macron. Allant de la suppression de certaines lignes aériennes intérieures en cas d’alternatives de moins de 2h30 en train à l’interdiction de la mise en location des logements passoires thermiques en 2028. “Le Sénat a pas mal enrichi le texte“, a affirmé lundi Marta de Cidrac (LR) une des rapporteure de la commission de l’aménagement du territoire. “On était attendus au tournant, on a montré qu’on pouvait être force de proposition“ sur l’écologie“, a renchéri son collègue Philippe Tabarot (LR). Pour le rapporteur, “le Sénat a montré son envie de protéger l’environnement, tout en ayant conscience des enjeux économiques et des questions de justice sociale“.

Les sénateurs ont en effet revu la copie issue de l’Assemblée nationale sur de nombreux points forts qui pourraient être autant de points de blocage lors de la recherche d’un texte de compromis, en commission mixte paritaire (CMP). Même si chacun affiche sa volonté de parvenir à un accord, chacun a aussi défini ses “lignes rouges“. La réunion de la CMP a été fixée au 12 juillet laissant du temps pour un travail en amont. En cas d’accord, le texte pourrait être validé avant la fin du mois. En cas d’échec, le texte repartirait en nouvelle lecture en commission à l’Assemblée dès le 19 juillet, a indiqué à l’AFP le rapporteur général LaREM Jean-René Cazeneuve. Le nouvel examen dans l’hémicycle devrait alors attendre la rentrée de septembre.

Les sept modifications à retenir

Le Sénat, à majorité de droite, a réécrit et modifié plusieurs dispositions du texte, pour les rendre “plus lisibles“ ou “plus réalistes“. A titre principal, les modifications suivantes ont été ainsi ajoutés par les sénateurs :

Vote définitif du projet de loi bioéthique à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Juin 29 Jour entier

Après un marathon législatif de deux années, le projet de loi relatif à la bioéthique revient ce mardi 29 juin devant les députés. Après avoir été voté en troisième lecture par les députés, puis rejeté par le Sénat, le texte est en effet examiné en lecture définitive par l’Assemblée dans l’après-midi. La chambre basse qui a le dernier mot, se prononcera lors d’un ultime vote en fin de journée.

Ce jeudi 24 juin, à l’occasion du troisième passage du projet de loi devant leur assemblée, les sénateurs ont rejeté le texte sans même examiner les articles. “En dépit d’apports ponctuels du Sénat intégrés au texte, le dialogue entre nos deux assemblées n’a jamais eu lieu, a constaté la rapporteuse Muriel Jourda, sénatrice LR du Morbihan. Conséquence : l’Assemblée nationale aura le dernier mot ce mardi 29 juin.

https://twitter.com/EchiquierSocial/status/1407999926496333825?s=20

Que contient désormais le texte ?

Parmi les mesures phares de ce texte, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux célibataires ; l’accès, pour les personnes nées d’un don de gamètes qui le souhaiteraient, à l’identité du donneur ou de la donneuse ; l’autorisation de l’autoconservation des ovocytes.

PMA pour toutes

Sans surprise l’article 1er ouvrant la Procréation Médicalement Assistée (PMA) à toutes les femmes fait partie du texte qui sera voté ce mardi. Le recours à cette technique sera remboursé par l’Assurance maladie.

GPA

Les députés ont adopté l’article 4 bis du texte relatif à la reconnaissance des enfants nés de Gestation Pour Autrui (GPA) à l’étranger : “Vous ne pouvez pas interdire à des couples d’y avoir recours“, s’est élevé le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui a prôné un “contrôle“ lors de l’arrivée de l’enfant sur le territoire national. C’est la raison pour laquelle le projet de loi prévoit que celui-ci s’effectuera « au regard de la loi française« .

Accès aux origines

Concernant l’accès aux origines, les députés ont voté une disposition permettant aux enfants nés de PMA d’avoir accès à des données non identifiantes (âge, caractéristiques physiques, etc.) du donneur et, s’ils le souhaitent, à son identité. Cela implique que les donneurs de gamètes devront désormais accepter que leur identité puisse un jour être révélée à l’enfant né de ce don. Face au recul de l’âge de la maternité et au risque consécutif d’infertilité, ils ont également approuvé l’autoconservation de gamètes pour des grossesses futures.

Filiation

Avant de pouvoir recourir à la PMA, les deux femmes devront préalablement y consentir devant notaire : la filiation des enfants nés de PMA dans un couple de femmes se fera de manière automatique à l’égard de la mère qui accouche. L’autre femme verra sa filiation établie via une “reconnaissance anticipée conjointe“.

Recherche sur l’embryon humain

La recherche sur l’embryon humain peut désormais aller jusqu’à 14 jours contre 7 jusqu’à présent. Les protocoles de recherche conduits sur les cellules souches embryonnaires vont être par ailleurs soumis à une simple déclaration auprès de l’Agence de la biomédecine préalablement à leur mise en œuvre (et non une autorisation de cette dernière).

Don du sang

Les députés ont adopté un amendement déposé tardivement par le gouvernement qui vise à réformer les règles en vigueur vis-à-vis du don du sang. Le but : éviter “toute forme de discrimination fondée sur le sexe ou la nature des relations sexuelles“ et permettre aux personnes homosexuelles de procéder au don de la même manière que les personnes hétérosexuelles.