L’agenda politique

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Jean Castex invité de BFMTV pour une soirée spéciale @ Studios BFMTV
Mar 16 Jour entier

En partenariat avec RMC, la chaine d’infos BFMTV propose mardi 16 mars 2021 dès 20h00, une “soirée évènement“ dédiée à la Covid. Jean Castex en sera l’invité spécial. Après son entretien sur Twitch  dimanche, le Premier ministre se prêtera ainsi une nouvelle fois au jeu de l’interview. Il répondra depuis Matignon, aux questions des journalistes de la chaîne, Apolline de Malherbe et Maxime Switek.

Cette soirée sera l’occasion pour le chef du gouvernement, d’évoquer l’évolution de l’épidémie de Covid-19 dans le pays, un an après son début et alors que la France vient de franchir le cap des 90.000 morts. L’Île-de-France peut-elle échapper à un reconfinement ? Où en est la campagne de vaccination en France ? Comment le gouvernement envisage-t-il l’après-Covid ?…  Autant de questions auxquelles le locataire de Matignon devra répondre.

Les auditeurs de RMC sont invités à voter dès à présent sur rmc.fr et l’application RMC, parmi 10 mesures prioritaires pour sortir de cette crise sanitaire : confinement, vaccination, fermetures des écoles, « pass vaccinal »… Les 3 mesures prioritaires les plus plébiscitées seront transmises au Premier ministre.

Quel déroulé?

L’émission spéciale proposée par BFMTV sera découpée en deux parties :

Dès 20h50, les journalistes Maxime Switek et Bruno Jeudy interrogeront Jean Castex afin de répondre en direct à toutes les questions que se posent les Français sur la crise et revenir sur les mesures prises par le gouvernement. Cet entretien exceptionnel sera réalisé depuis l’Hôtel de Matignon. La soirée se poursuivra ensuite en plateau à partir de 22 heures, par un débat animé par Aurélie Casse, accompagnée de Margaux de Frouville cheffe du service Santé BFMTV, de spécialistes de la chaîne et d’invités : médecins, personnels du monde enseignant, artiste, restaurateur, économiste…

Suspension de l’Astrazeneca : l’OMS et l’EMA se réunissent @ Europe
Mar 16 – Mar 18 Jour entier

Ce lundi 15 mars, sept Etats européens, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont suspendu par mesure de précaution l’administration du vaccin AstraZeneca. Ces pays ont emboîté le pas à plusieurs autres états comme le Danemark, l’Islande et la Norvège, inquiets de possibles effets secondaires, notamment la formation de caillots sanguins (thrombose).

Les Pays Bas avaient suspendu dimanche la vaccination avec AstraZeneca, tout comme l’Irlande, après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés. La Norvège avait fait de même la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.

Une réunion de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), en première ligne dans la lutte internationale contre la pandémie, va réunir ce mardi son groupe d’experts sur la vaccination, “Le Groupe consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination a examiné les données et est en contact étroit avec l’Agence européenne des médicaments. Et nous nous réunirons demain“, a annoncé en conférence de presse, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’agence onusienne.

Pour l’heure, les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé ont signalé qu’ils conservaient leur confiance au vaccin AstraZeneca. Soumya Swaminathan, la directrice générale adjointe chargée des programmes au sein de l’OMS, a recommandé de poursuivre son utilisation : “Nous ne voulons pas que les gens paniquent“, a-t-elle déclaré à Genève, avant d’ajouter que “jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé d’association entre ces événements et le vaccin“.

Un avis très attendu de l’EMA

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé lundi 15 mars qu’elle tiendrait une “réunion extraordinaire“ jeudi 18 mars, en raison de craintes liées à des caillots sanguins, ajoutant que les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques. “Le comité de sécurité de l’EMA examinera plus en détail les informations demain (mardi) et a convoqué une réunion extraordinaire le jeudi 18 mars pour conclure sur les informations recueillies et sur toute autre mesure qui pourrait être nécessaire“, a déclaré l’agence basée à Amsterdam dans un communiqué.

Syndicats et politiques appellent la jeunesse à se mobiliser @ France
Mar 16 Jour entier

Une dizaine d’organisations syndicales et politiques de gauche (Unef, mouvements des jeunes communistes de France, jeunes insoumis, NPA jeunes, UNL, FIDL, MNL) appellent les jeunes à se mobiliser mardi 16 mars dans toute la France “pour leur avenir“, en réclamant notamment un plan d’urgence contre la précarité. Cette mobilisation prendra la forme de manifestations ou de rassemblements.

A Paris, un cortège doit partir à 14 h 00 du ministère du Travail, en direction du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est un point de départ “symbolique“, a expliqué la présidente de l’Unef Mélanie Luce, pour réclamer la création pour les jeunes d’emplois stables, en CDI, et l’accès au RSA pour les moins de 25 ans. Depuis le début de la crise sanitaire, “nous n’avons toujours aucun filet de sécurité, aucune protection sociale à la hauteur“, déplorent les organisations qui appellent à cette mobilisation. “Bon nombre d’entre nous vivent sous le seuil de pauvreté“, assurent-ils.

Des mesures “insuffisantes“

Depuis plusieurs mois, le gouvernement estime avoir entendu ce message et a annoncé une série de mesures de lutte contre la précarité : création de “chèques psy“ attribution de repas à un euro dans les restaus U, ou encore, gel des droits d’inscription à l’université. Des mesures jugées “insuffisantes“ par bon nombre d’organisations. “Ces aides sont un pansement sur une jambe de bois. Nous demandons un plan d’urgence d’1,5 milliard d’euros » en commençant par une augmentation immédiate des bourses et des APL“, rappelle Mélanie Luce.

Son syndicat demande aussi l’ouverture d’une concertation en vue de la création d’une allocation d’autonomie pour tous les étudiants. Les organisations de jeunesse réclament par ailleurs la réouverture à 50% des universités. Pour les lycéens, elles souhaitent l’abandon du processus de sélection de Parcoursup et un plan de recrutement massif d’enseignants pour rattraper les retards accumulés.

 

Mar
17
mer
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Mar 17 Jour entier

Comme chaque mercredi, se tient ce matin à l’Elysée, le traditionnel Conseil de défense sanitaire. A la veille de ce conseil décisif, notamment sur l’Ile-de-France, Emmanuel Macron a reçu mardi, une délégation du Conseil scientifique, pour faire le point sur la situation sanitaire. Ce dernier, dans un rapport remis jeudi dernier au gouvernement, défend à nouveau une réaction anticipée face à la reprise épidémique, plutôt qu’une stratégie attentiste. Mais il prône également des mesures mieux proportionnées et ciblées sur des populations spécifiques, dès que la tension retombera.

Deux “comités de liaison parlementaire“ sont aussi prévus en fin de journée, l’un avec les présidents de groupe de l’Assemblée, l’autre avec ceux du Sénat, en visio avec le Premier ministre et le ministre de la Santé. Ces comités ont généralement lieu à la veille de décisions importantes sur la situation sanitaire.

L’occasion pour l’exécutif de faire le point sur la situation épidémique, alors que les hôpitaux et cliniques franciliens sont dans le rouge et que de nombreux patients sont évacués en urgence vers des régions plus épargnées par la Covid. Au programme de ce conseil notamment, le cas de l’ile-de-France, pour laquelle le reconfinement le week-end apparaît comme une hypothèse de plus en plus crédible et le ralentissement de la campagne vaccinale, du fait de la décision des autorités de suspendre temporairement l’utilisation du vaccin AstraZeneca.”.

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La commission européenne présente son projet de “passeport vert“ @ Commission européenne
Mar 17 Jour entier

La commission européenne présentera ce mercredi 17 mars son projet de “passeport vert“ numérique, a annoncé sa présidente, Ursula von der Leyen. L’objectif de ce sésame est de “permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l’UE ou en-dehors, pour le travail ou du tourisme“, a-t-elle écrit sur Twitter. Ce passeport pourrait comprendre la vaccination et les tests négatifs mais pourrait également indiquer si une personne “peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire, de la présence d’anticorps“, a précisé un porte-parole de la Commission.

Ce projet présenté le 17 mars sera soumis au 27 chefs d’état et de gouvernement le 25 mars, lors prochain sommet Européen. Il ne devrait toutefois pas entrer en vigueur avant l’été, le temps nécessaire pour mettre en place un système commun et lever toutes les questions techniques et juridiques.

De quoi s’agit-il?

Passeport vaccinal, passeport sanitaire, pass sanitaire… Quel que soit son nom, et son niveau de contrainte, c’est la solution anti-Covid qui s’impose aux États pour rouvrir les lieux de loisirs et relancer les voyages. Sa forme, application ou certificat électronique, aussi bien que ses critères d’attribution – personnes vaccinées, présentant un test négatif ou un certificat sérologique (présence d’anticorps) – sont en discussion. Ce précieux sésame permettrait notamment à ceux qui l’obtiennent de voyager plus facilement, d’aller au cinéma, au théâtre, de manger au restaurant ou encore, de faire du sport.

L’Islande est le premier pays à avoir sauté le pas, fin janvier. En Israël, où plus de 40 % des Israéliens ont reçu leur seconde dose de vaccin, un “passeport vert“ a également été mis en place. Il est octroyé aux personnes ayant reçu deux doses du vaccin ou guéri du Covid-19. Courrier International rapporte que la Grèce, le Danemark, l’Italie et l’Espagne sont prêts à instaurer ce procédé dès que possible, afin de préparer les vacances d’été et de permettre le retour des touristes rapidement.

La Chine quant à elle vient de lancer ce dispositif numérique sous le nom de “passeport santé“, un certificat sanitaire disponible via WeChat, un géant de la messagerie comparable à WhatsApp. L’application est réservée aux citoyens chinois et doit leur permettre, grâce à un QR code, de justifier de tests PCR et sérologiques à jour, ou même de leur statut vaccinal, afin de voyager vers l’étranger ou de rentrer en Chine. Des discussions sont également en cours entre les pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), a indiqué dimanche la ministre canadienne de la Santé.

Une réflexion à 27

Après s’être entendus en janvier sur le principe de normes partagées pour ce certificat, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’union Européenne ont prôné “une approche commune“. “Nous nous proposons d’assurer la coordination sur les critères (…) et de créer une plateforme qui connecterait les différentes solutions nationales“, avait indiqué à l’époque Ursula von der Leyen, estimant que ce travail préparatif avec les Etats prendrait “au moins trois mois“. Certains Etats, dont la France, avaient alors jugé prématurée la question des droits attachés à un “passeport vaccinal“, redoutant de profondes inégalités quand moins de 5% des Européens avaient été vaccinés à l’époque. D’autres pays , parmi lesquels l’Autriche ou la Grèce, avaient souhaité une adoption rapide de la mesure.

Et la France ?

Le 25 février dernier, lors d’un sommet européen, Emmanuel Macron avait évoqué la mise en place d’un “pass sanitaire“ numérique, indiquant qu’il pourrait être octroyé aux personnes possédant un certificat de vaccination mais aussi à celles présentant un test négatif récent. Le chef de l’état refuse l’idée d’un passeport vaccinal, qui créerait selon lui une injustice, puisque tout le monde n’a pas encore accès au vaccin. “La vaccination ne peut pas être le sésame unique de réouverture des activités sinon on crée une société à deux vitesses, très injuste“avait confirmé quatre jours plus tard le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune.

Une réunion début mars entre les membres du gouvernement, avait permis de préciser les contours de ce passeport. “Il y a différentes formes possibles. C’est un outil possible, rien n’a été acté, rien n’est décidé, qui permettrait d’attester que, pour accéder à un certain nombre de lieux, vous êtes protégés : soit que vous avez réalisé un test négatif très récemment, soit que vous avez été vacciné, soit d’autres éléments qui permettraient de tracer vos contacts si jamais on identifiait une contamination dans le lieu où vous étiez“, avait déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ajoutant : “Pour le moment, il n’y a pas de pistes privilégiées ».

Thierry Breton, a renchéri ce dimanche 14 mars. Invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1, le commissaire européen au Marché intérieur a annoncé que les autorités européennes veulent lancer ce pass sanitaire, avant les vacances d’été. “ On travaille pour que ce soit fait avant juin“, a t-il précisé. Il contiendra des informations “qui vont indiquer qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, ou qu’elle a guéri, ou qu’elle a reçu un résultat négatif au test“, a t-il ajouté. Selon Thierry Breton ce pass sanitaire gratuit se présentera “soit sous forme électronique, soit papier“, pour respecter ceux qui n’ont “pas envie de mettre ça sur leur smartphone, et c’est leur droit“. Il sera également doté d’un code QR, lisible dans la langue du citoyen possédant ce passeport et traduit en anglais, et, “sera valable dans tous les pays de l’Union européenne“ a-t-il détaillé.

 

 

Mar
18
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COVID- 19 : conférence de presse de Jean Castex @ Ministère de la Santé et des Solidarités
Mar 18 Jour entier

Le moment est venu : le  Premier ministre, Jean Castex, doit dévoiler ce  jeudi soir à 19 heures le sort réservé à la région Ile-de-France, mais aussi, aux Hauts-de-France.

Un durcissement des contraintes sanitaires semble inévitable comme l’a indiqué hier le porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres. “ Il a été décidé que des mesures supplémentaires allaient être prises“, a indiqué Gabriel Attal. “Pour ce qui est des mesures qui peuvent être prises, c’est tout l’objet des concertations qui sont menées au niveau local“ a-il ajouté.

Le confinement pour les deux régions de France les plus touchées par l’épidémie est donc imminent, reste à en définir les modalités. La région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ne devrait en revanche pas faire l’objet de nouvelles restrictions, malgré des difficultés dans les services de réanimation locaux.

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Mar
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Emmanuel Macron à Valenciennes sur le thème de la vaccination @ Centre de vaccination Covid
Mar 23 Jour entier

Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra mardi 23 mars dans un centre de vaccination à Valenciennes (Nord), à la rencontre des professionnels mobilisés dans la campagne anti Covid. Il sera accompagné par Olivier Véran. Le chef de l’état et son ministre de la santé sont attendus vers 10 heures dans une pharmacie de la ville, avant de se rendre au centre Jean Mineur, à deux pas de l’hôpital de Valenciennes, pour une visite d’une heure environ.

Il s’agit du plus gros centre de vaccination de l’arrondissement. A la date de vendredi, pas moins de 8 000 primo-vaccinations y ont été réalisées depuis le début de la campagne, auxquelles s’ajoutent 4 000 secondes doses. Un établissement inauguré mi-janvier qui n’a pas été choisi au hasard car il a déjà été visité il y a 15 jours par le rapporteur général de la commission des affaires sociales, le député marcheur Thomas Mesnier qui avait jugé  “remarquable et exemplaire“ son organisation.

Ce centre qui fait figure de bon élève selon Jacques Franzoni, met en avant une organisation inter-professionnelle avec la Croix Rouge, la ville, les médecins, pharmaciens, infirmiers libéraux, mais aussi des médecins retraités, des hospitaliers, et les pompiers. Cent cinquante personnes mobilisées pour injecter plus de 1000 doses par jour dans une “vraie harmonie, un vrai travail d’équipe“ selon le médecin coordinateur.

Dans un tweet, Xavier Bertrand a interpellé le chef de l’état à l’occasion de cette visite, pour réclamer  “un maximum de vaccins et au plus vite“.

Le président de région lui demande par ailleurs d’aller également à la rencontre du monde économique et notamment des responsables des commerçants des Hauts-de-France “pour entendre leur détresse économique et psychologique“.

Interview d’Emmanuel Macron dans C dans l’air, sur France 5 @ France télévision
Mar 23 Jour entier

Une interview du chef d’Etat français Emmanuel Macron sera diffusée mardi 23 mars sur France 5 lors d’une soirée spéciale “C dans l’air“ consacrée au président turc Recep Tayyip Erdogan.

L’émission de débat de France 5 animée par Caroline Roux, proposera dès 20h50 un documentaire réalisé par Marie Lorand intitulé “Erdogan: le sultan qui défie l’Europe“.  Ce documentaire qui s’intéresse aux ambitions et aux actions du président turc, intègre une interview du président Macron par la journaliste, de France 5. D’une durée de 90 minutes, cet entretien a été enregistré le 2 mars dernier à l’Elysée “à l’issue d’un appel téléphonique entre le président français et son homologue turc“, rapporte l’AFP. Des interventions d’experts et de personnalités politiques ponctueront ce reportage, avec notamment le point de vue de l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy ou encore de l’ancien ministre de François Hollande, Manuel Valls,  qui apporteront leur vision sur la géopolitique turque.

Dès 22h20, Caroline Roux prendra le relais en plateau dans sa quotidienne C dans l’air pour débattre sur le cas de Recep Tayyip Erdogan.

 

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Première conférence de presse du président Biden @ Maison Blanche
Mar 25 Jour entier

A quelque 64 jours du début de son mandat, “Joe Biden tiendra sa première conférence de presse officielle,  jeudi 25 mars, dans l’après-midi“, a annoncé mardi sa porte-parole, Jen Psaki. Depuis sa prestation de serment, le 20 janvier dernier, le président américain ne s’était jamais plié à cet exercice potentiellement périlleux, contrairement à Donald Trump et Barack Obama au même stade de leur mandat.

L’ancien président Trump a attendu 27 jours après le début de sa présidence pour tenir une conférence de presse, l’ancien président Obama n’a attendu que 20 jours avant d’en tenir une, et l’ancien président George W. Bush a attendu 33 jours avant de répondre aux questions de la presse dans un cadre formel.

Sa réticence à répondre aux questions des journalistes dans ce cadre, faisait l’objet de critiques croissantes. Alimentant même les attaques de certains de ses opposants qui tentent de dépeindre un président surprotégé par ses équipes, de peur qu’il ne multiplie les gaffes. Les républicains et certains critiques des médias ont ainsi appelé Joe Biden à comparaître lors d’une véritable conférence de presse, soulignant que la période de près de deux mois depuis le 20 janvier est la plus longue période qu’un nouveau président récent ait passé sans tenir un point presse officiel.

La pression s’était intensifiée ces dernières semaines pour que le nouveau locataire de la Maison Blanche offre un accès direct aux journalistes. Le comité de rédaction du Washington Post a ainsi écrit la semaine dernière: “Il est plus que temps pour Biden de tenir une conférence de presse“, et le président de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, Zeke Miller, a déclaré à Vanity Fair que de telles conférences étaient “essentielles pour informer le peuple américain.“

Interrogée à de nombreuses reprises ces derniers jours sur la raison pour laquelle il refusait de s’y plier, Jen Psaki avait laissé poindre son agacement.“Il a participé à environ 40 questions/réponses depuis son arrivée“, avait-elle répondu, évoquant les échanges informels et rapides entre le président et les journalistes dans le bureau Ovale ou, lors de ses rares déplacements.

Dans une interview avec CNN plus tôt ce mois-ci , la porte-parole avait également fait valoir que le nouveau président concentre actuellement son énergie “jour après jour“, sur l’adoption du plan de sauvetage américain et la distribution de vaccins. “Il s’agit de maîtriser la pandémie et de remettre les gens au travail“, avait-elle ajouté.

Sommet européen les 25 et 26 mars @ Viruel
Mar 25 – Mar 26 Jour entier

En raison d’une accélération de la pandémie de Covid-19, le sommet européen prévu les 25 et 26 mars à Bruxelles aura finalement lieu par vidéoconférence, a indiqué ce week-end, le porte-parole, Barend Leyts. Selon des diplomates européens, certains dirigeants parmi les vingt-sept ont appelé la semaine dernière Charles Michel, à annuler la tenue physique du sommet, alors que le président du Conseil européen espérait pouvoir éviter un nouveau recours à la vidéoconférence en renforçant les mesures sanitaires.

Les dirigeants européens ne se sont rencontrés face à face que rarement depuis le début de la pandémie, notamment lors d’un sommet-marathon de quatre jours en juillet pour acter un plan de relance économique pour  l’Union Européenne, de 750 milliards d’euros.

Au programme de ce sommet, notamment, la dégradation de la situation sanitaire dans l’UE, la désorganisation de la réponse des Etats-membres face à la pandémie ainsi que les relations UE-Turquie et donc les questions migratoires.

Le “feuilleton“ AstraZeneca

L’Elysée a indiqué à la presse que la révision du mécanisme d’autorisation des exportations, face aux manquements contractuels supposés de l’entreprise AstraZeneca, devrait être sur la table de ce sommet, ainsi que les questions de solidarité à l’échelle internationale et le certificat vert numérique présenté par la Commission la semaine dernière.

Le feuilleton AstraZeneca pourrait ainsi se dénouer lors de cette réunion, où les vingt-sept vont devoir trancher sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni.  Latente depuis ce week-end, la menace est désormais claire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a décidé de proposer mercredi de durcir les restrictions à l’exportation de vaccins de l’UE afin de donner à Bruxelles plus de pouvoir pour bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni et d’autres pays producteurs de vaccins qui n’autorisent pas les expéditions internationales de doses, ont déclaré des responsables et des diplomates.

Le ton était monté dimanche, en réaction à l’ultimatum de l’union européenne. Le secrétaire d’Etat britannique à la Défense, Ben Wallace avait alors indiqué que bloquer les exportations serait “contre-productif”, demandant aux européens de se comporter comme des “adultes“.

A quelques jours du sommet européen, Boris Johnson se disait toutefois prêt selon le “Times , à ouvrir des négociations avec l’UE pour partager les stocks de d’une usine d’AstraZeneca, à Leiden, aux Pays-Bas. Le Premier ministre serait également prêt à travailler avec Bruxelles à renforcer la production de cette usine.

Joe Biden, invité du Conseil

Joe Biden sera l’invité surprise du Conseil européen ce soir, pour tourner la page Trump, et mobiliser un front occidental face à la Chine, en pleine tension avec Pékin.Une vidéo-conférence entre le nouveau président des Etats-Unis et les 27 chefs d’Etats et gouvernants européens se tiendra ce soir à 20h45, dans le cadre du Conseil de l’UE.

Cette toute première conversation du mandat de Joe Biden aura pour thème “les relations transatlantiques.“ La Maison Blanche a publié un communiqué cadrant les sujets qui seront abordés : “à l’invitation du président du Conseil européen, Charles Michel, le président Biden participera à une session de la réunion au sommet prévue des dirigeants de l’UE. Il s’entretiendra avec les dirigeants de l’Union européenne de son désir de revitaliser les relations entre les États-Unis et l’UE, de travailler ensemble pour lutter contre la pandémie et faire face au changement climatique, et d’approfondir la plus grande relation du monde en matière de commerce et d’investissement. Il discutera également des intérêts communs en matière de politique étrangère, notamment la Chine et la Russie.“

L’un des thèmes discutés sera vraisemblablement la taxe sur les multinationales, en cours de négociation à l’OCDE et sur laquelle l’UE a prévu de prendre des mesures si les négociations internationales devaient échouer. Problème, le projet de l’UE est de taxer uniquement les multinationales du numérique, dont la plupart son américaines.

La question migratoire

Au programme également de ce sommet, les relations UE-Turquie. Les pays en première ligne, Chypre, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et Malte se sont réunis vendredi soir et samedi à Athènes pour demander une nouvelle fois plus de solidarité en matière migratoire. Ils demandent notamment une meilleure répartition des migrants arrivés en Europe.