L’agenda politique

Juil
15
jeu
Tour de France: Emmanuel Macron sur la 18ème étape du Tour de France @ Hautes-Pyrénées
Juil 15 – Juil 16 Jour entier

Après Jean Castex lors de la première étape pyrénéenne, Emmanuel Macron suivra ce jeudi 15 juillet une étape de montagne du Tour de France, entre Pau et Luz-Ardiden. Comme il l’a fait tous les ans depuis le début de son quinquennat, le président montera dans le véhicule du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre cette 18e étape, marquée par l’ascension du col du Tourmalet. Une ascension à laquelle il avait déjà assisté en 2019. Thibaut Pinot s’était alors imposé devant Julian Alaphilippe en jaune. Le chef de l’Etat assistera ensuite à la remise des prix à Luz-Ardiden.

C’est un de ces moments où vous pouvez embrasser le pays et ses paysages“, a confié Emmanuel Macron récemment au magazine Zadig, y témoignant aussi de son amour pour le Tour de France et ses “grands moments d’héroïsme sportif.“ “J’y vais à chaque fois, et j’adore“, a t-il indiqué en disant vivre ces moments “comme spectateur, pas comme président.“

Le président débutera jeudi son déplacement de deux jours dans les Hautes Pyrénées,  à Sainte-Marie-de-Campan,un village de montagne emblématique de cette terre du Tour de France“ selon l’Elysée. Il y rencontrera des habitants, des spectateurs et les élus locaux.
La visite présidentielle dans les Pyrénées se poursuivra vendredi avec d’abord une rencontre avec les salariés du constructeur espagnol de matériels roulants CAF, à Bagnères-de-Bigorre. France Relance y a investi 25 millions d’euros qui permettront, selon l’Elysée, la création sur place de 200 à 250 emplois.

Le séjour présidentiel dans les Pyrénées s’achèvera à Lourdes par un échange avec les acteurs du tourisme et une visite du sanctuaire qui se relève difficilement de plusieurs mois d’arrêt, pour cause de crise sanitaire.

 

Juil
17
sam
Nouveaux appels à manifester contre le pass sanitaire @ Conseil d'Etat
Juil 17 Jour entier

Après celles du mercredi 14 juillet, qui ont vu défiler 17000 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur, de nouvelles mobilisations sont prévues ce samedi 17 juillet dans de nombreuses villes de France, pour dénoncer les mesures jugées “liberticides“ du gouvernement.

 Depuis les récentes annonces d’Emmanuel Macron, des personnalités diverses s’entendent pour appeler les Français à agir contre l’extension du passe sanitaire.“Je vis ça comme une humiliation“, s’est indigné l’insoumis François Ruffin sur BFMTV, qui a martelé son intention de se “bagarrer“. “D’abord à l’Assemblée nationale“  et a invité à des manifestations.

Plusieurs personnalités politiques annoncées

Plusieurs personnalité ont déjà déclaré se joindre à la manifestation parisienne, notamment Nicolas Dupont-Aignan, candidat déclaré à la présidentielle de 2022. Sur les réseaux sociaux, le député de l’Essonne a lancé une pétition “contre l’extension du passe sanitaire“. Il appelle “les Français qui refusent la prise d’otage de 30 millions de nos concitoyens et dont la flamme de la résistance brûle encore, à battre le pavé pour faire reculer le gouvernement sur ce projet scélérat“. “L’assaut contre nos libertés a été lancé !“, déclare-t-il.

Le souverainiste sera rejoint par Florian Philippot, autre candidat à la Présidentielle. L’ancien numéro 2 du Front National (FN) promet un “défilé historique“ dans la capitale, organisé “pour la liberté“. “La fronde populaire face au passe de la honte est immense, puissante, impressionnante ! Je pense que le pouvoir l’a complètement minimisée ! On va les faire plier !“, déclare t-il. L’ancien bras droit de Marine Le Pen s’est dit très confiant sur une mobilisation qui pourrait être selon lui “historique“.

Ancienne gloire de la Présidentielle, l’eurosceptique François Asselineau sera lui aussi de la partie, mais à Lille. Sur son site internet, le fondateur de l’UPR qui Il a salué  les rassemblements qui se sont tenus mercredi, allant jusqu’à les qualifier de “manifestations anti-dictature“, invite les citoyens à la “mobilisation“, notamment en écrivant aux parlementaires.

La manifestation parisienne

Plusieurs manifestations contre les mesures sanitaires sont prévues ce samedi à Paris. Le principal cortège rejoindra le Palais royal au ministère de la Santé. Il partira du Conseil d’État  (2ème arrdt) à 15 heures, pour rejoindre l’avenue Duquesne (7ème arrdt). Rendez-vous est donné à 14h30 sur la place du Palais royal.

Une autre manifestation, cette fois appelée par des Gilets jaunes, doit partir à 14h30 à Paris de la station de métro Plaisance, dans le 14ème arrondissement, en direction de Jussieu (5ème arrdt). Le cortège doit emprunter les rues d’Alésia, de Tolbiac, Jeanne d’Arc, Geoffroy Saint-Hilaire et de Linné.

Des défilés dans de nombreuses villes de France

Des manifestations sont également organisées dans de nombreuses villes de France. La liste des cortèges en régions.

En Occitanie, Toulouse devraient à nouveau être témoins de rassemblements, même si la préfecture de Haute-Garonne a fait savoir hier que toutes les “manifestations et autres rassemblements revendicatifs non déclarés“ seraient interdits ce samedi dans le centre-ville toulousain, en raison des troubles à l’ordre public survenus dans la ville rose lors des rassemblements non déclarés du 14 juillet.

Deux rassemblements sont par ailleurs prévus à Marseille sur le Vieux Port. L’un à 14 heures à l’appel des infirmiers, qui outre le pass sanitaire, contestent l’obligation de vaccination imposée aux soignants. L’autre, à 17 heures qui regroupera l’ensemble des opposants aux mesures annoncées par Emmanuel Macron.

Juil
19
lun
L’avant-projet de loi sur l’obligation vaccinale et le pass sanitaire généralisé en Conseil des ministres @ Palais de l'Elysée
Juil 19 Jour entier

Déjà transmis au Conseil d’Etat, l’avant-projet de loi “relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire“ est présenté en Conseil des ministres ce lundi 19 juillet, à l’Assemblée nationale mardi après-midi, puis en plénière le lendemain. Le Sénat l’examinera dans la foulée, jeudi et vendredi et, éventuellement en commission mixte paritaire (CMP) samedi, si les deux assemblées votent le texte en des termes différents.

L’avis du Conseil d’Etat attendu dans l’après-midi, pourrait contraindre l’exécutif à certaines concessions. Au gouvernement, on s’attend notamment  à ce que les Sages retoquent notamment l’isolement obligatoire de dix jours sous contrôle des forces de l’ordre, pour les personnes positives au Covid. L’exécutif, en revanche, se laisse des marges de manœuvre sur l’extension du passe sanitaire : entre autres sur la date de son entrée en vigueur, qui pourrait être reportée au 15 septembre pour laisser plus de temps aux professionnels ; ou sur l’identité de la personne qui sera chargée de contrôler le passe, restaurateur ou autre.

La majorité de droite au Sénat pourrait-elle faire obstacle à l’adoption du texte? Les groupes LR et centriste, qui composent la majorité sénatoriale, ont annoncé jeudi 15 juillet qu’ils saisiraient le Conseil constitutionnel après l’adoption du projet de loi prévoyant l’extension du pass sanitaire. “Lors de son examen au Sénat, nous veillerons à trouver le meilleur équilibre entre la nécessité de combattre la propagation du virus et la protection de nos libertés publiques“, ont affirmé les présidents des groupes LR Bruno Retailleau et centriste Hervé Marseille dans un communiqué commun. “C’est ainsi que conscients de cette exigence, nous saisirons le Conseil constitutionnel pour avoir toutes les garanties possibles“, ont-ils ajouté.

Union contre nature, mais de circonstances : lundi, le groupe La France Insoumise à l’Assemblée a “adressé une proposition de principe“ aux parlementaires “pour atteindre le nombre nécessaire à cette saisine.

 

Sommet France-Océanie @ Palais de l'Elysée
Juil 19 Jour entier

Avant un Conseil des ministres décalé dans l’après-midi, Emmanuel Macron, participe en visioconférence, depuis l’Elysée, au 5ème Sommet France-Océanie. Ce sommet a lieu en amont du déplacement du président de la République en Polynésie française ce samedi, après sa participation au lancement des Jeux Olympiques au Japon.

Instauré par Jacques Chirac en 2002, le dernier Sommet France-Océanie avait eu lieu les 27 et 28 novembre 2015, peu de jours avant la COP 21 de Paris.

Autour de la table se trouveront des représentants de 16 pays et territoires en Océanie, dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Au menu : la gestion, l’usage et la conservation des océans, le changement climatique et les réponses aux catastrophes naturelles, la reprise économique post-COVID et les infrastructures. “Ce Sommet sera l’occasion de donner une nouvelle impulsion à la coopération avec les États et les territoires du Pacifique, en lien avec nos collectivités d’outre-mer, afin de surmonter les grands enjeux mondiaux au premier rang desquels l’épidémie de COVID-19 et ses conséquences, y compris économiques, le changement climatique, la protection de la biodiversité, la gestion des océans et le développement durable du Pacifique“, a indiqué l’Elysée.

Conclusion du sommet France-Océanie

 

Juil
20
mar
Primaire à droite : les 5 prétendants à la présidentielle se retrouvent @ Paris
Juil 20 Jour entier

Les cinq candidats putatifs à la primaire de la droite se retrouvent ce mardi 20 juillet à 15h30 autour du “Monsieur Primaire“ des Républicains, Jean Leonetti, ainsi que du patron du parti, Christophe Jacob, et du président de la chambre haute,  Gérard Larcher, a révélé Le Figaro. Parce qu’il leur fallait un lieu neutre, cette rencontre se tiendra non pas au siège de LR, ni au Sénat, mais dans un hôtel parisien.

L’objectif de la réunion? Que tous “se parlent“, pour ne pas arriver désunis à la présidentielle indique Jean Leonetti. Ce n’est pas un débat sur l’organisation de la primaire, assure-t-il, mais un dialogue collectif“, assure le maire d’Antibes. Et c’est mal parti : Xavier Bertrand, candidat déclaré, ne devrait pas participer à la réunion. Malgré les nombreuses sollicitations, le président de la Région Hauts-de-France a en effet décliné l’invitation.

Reste que les deux présidents de Région, Pécresse et Wauquiez, comme le chef des sénateurs LR, Retailleau, et le maire de La ­Garenne-Colombes, Juvin, ont déjà pris position en faveur d’un système de départage, quand l’ex négociateur européen du Brexit, Barnier, y est réticent. Seule participante à ne pas être membre des Républicains, Valérie Pécresse devrait de nouveau plaider pour une primaire le plus ouverte possible, et insister sur la nécessité d’associer l’ensemble des mouvements de la droite et du centre à ce processus.

Le parti s’est donné jusqu’au 25 septembre pour trancher sur le mode de désignation de son candidat. Les prétendants devront s’être manifestés avant le lancement, fin août, d’une vaste enquête qualitative de l’Ifop auprès de 15.000 sympathisants de la droite et du centre.

Projet de loi relatif à la crise sanitaire: audition d’Olivier Véran @ Assemblée nationale
Juil 20 Jour entier

Mardi 20 juillet à 14 heures, le ministre de la Santé, Olivier Véran, est auditionné par la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République de l’Assemblée nationale, sur le projet de loi relatif aux outils de gestion de la crise sanitaire. Le texte qui contient les nouvelles mesures anti-Covid, a été adopté lundi en Conseil des ministres, après avis du Conseil d’État. Il arrive en commission à l’Assemblée nationale ce mardi après-midi, puis dans l’hémicycle, mercredi. Le Sénat l’examinera dans la foulée, jeudi et vendredi prochains. S’il n’est pas voté dans les mêmes termes par les sénateurs, une commission mixte paritaire réglera les derniers détails samedi 24.

Audition du ministre de la Santé, Olivier Véran

Juil
21
mer
Étape 1 de l’entrée en vigueur du pass sanitaire @ France
Juil 21 Jour entier

Déjà exigé pour voyager ou pour participer à des événements de plus de 1 000 personnes, le pass sanitaire devient obligatoire à partir de ce mercredi 21 juillet dans tous les lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes.

Les lieux concernés

Concrètement, ce laissez-passer sera exigé pour aller, au théâtre, au cinéma, assister à un concert, pratiquer un sport ou aller nager en piscine, mais aussi, fréquenter les chapiteaux, salles de jeux, parcs d’attraction, expositions, foires ou salons…. Cette obligation vaut tant pour les clients de ces lieux et évènements, que pour les salariés des établissements publics qui les proposent.

Le port du masque sera t-il exigé dans ces lieux ?

C’est une information importante, que l’on retrouve dans le décret du 19 juillet 2021 publié au JO du 20 juillet. Ce texte indique : “Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne sont pas applicables aux personnes ayant accédé aux établissements, lieux et événements dans les conditions prévues au présent article.“ Ce qui signifie que dans ces lieux, même clos, le masque n’est plus censé être obligatoire si les participants ont présenté un des documents du pass sanitaire. “Le port du masque peut toutefois être rendu obligatoire par le préfet de département lorsque les circonstances locales le justifient, ainsi que par l’exploitant ou l’organisateur“, précise le décret.

Certains lieux publics ont en outre décidé de maintenir en intérieur le port du masque. C’est le cas notamment des cinémas Mk2 qui l’indiquent sur Twitter.

A partir du 1er août, et après promulgation de la loi en ce sens, ce laissez-passer sera exigé dans les cafés, restaurants, bars, centres commerciaux, hôpitaux et maisons de retraite (pour les visites)  ainsi que pour les transports de longue distance.

En Savoir Plus

Les exemptions

Adolescents de 12 à 17 ans

Seront dispensés jusqu’au 30 août de présenter un pass sanitaire, les adolescents âgés de 12 à 17 ans, comme l’a confirmé le 3 juillet, le ministre de la Santé, Olivier Véran . Cette tranche d’âge n’est en effet éligible à la vaccination que depuis le 15 juin. Beaucoup de jeunes n’ont donc pas encore eu le temps d’obtenir un schéma vaccinal complet. Un peu plus tôt dans la journée, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement avait lui aussi convenu qu’il était “hors de question d’imposer un été infernal aux moins de 18 ans et à leurs parents“.

Salariés des entreprises privées

Les salariés concernés par l’obligation du pass sanitaire sont ceux des établissements recevant du public (ERP). N’étant donc pas considérées comme des ERP, les entreprises ou usines du secteur privé dans lesquelles travaillent plus de 50 personnes ne seront pas tenues d’exiger le pass sanitaire de leurs salariés à l’entrée de leurs établissements, a précise vendredi 16 juillet le ministère du Travail. Dans la même logique, ce dernier ne sera pas exigé pour accéder aux cantines et autres restaurants d’entreprise, selon toujours le ministère du travail.

Les sanctions

Les sanctions prévues s’appliquent à la fois aux établissements publics tenus de contrôler le pass sanitaire, et aux salariés et clients de ces établissements.

Etablissements publics

Dans la version initiale du projet de loi,  les sanctions prévues pour les établissements publics qui ne contrôleraient pas le pass sanitaire étaient particulièrement lourdes : un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Bruno Le Maire avait insisté pour que soient appliquées des sanctions “dissuasives“ mais avait jugé celles fixées par le projet de loi, disproportionnées.

Après l’avis du Conseil d’Etat ce lundi, le non-contrôle du pass sanitaire donnera lieu à une amende de 1.500 euros. Un montant relevé à 9000 euros, assorti d’une peine qui peut aller jusqu’à un an de prison, au bout de la “troisième réitération“. Pour une personne morale, ce sera 7500 euros d’amende pour les premières transgressions, 45.000 euros et un an d’emprisonnement ensuite.

Clients et salariés des établissements

Les clients des établissements soumis au pass sanitaire qui ne justifieront pas de ce dernier, s’exposent selon le projet de loi à une sanction pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 10.000 euros d’amende. Quant aux salariés de ces établissements, l’obligation du pass sanitaire entrera en vigueur au 30 août. À cette date, chaque employé d’un bar ou d’un cinéma, par exemple, devra avoir été complètement vacciné ou bien disposer d’un test négatif de moins de 48 heures ou bien encore d’un test positif attestant du rétablissement du Covid-19 datant d’au moins onze jours et de moins de six mois. Si le salarié ne respecte pas ce dispositif, un délai pouvant atteindre huit semaines lui sera accordé afin de se mettre en conformité. Pendant cette période, son contrat sera suspendu et il ne sera pas rémunéré. À l’issue de ce délai, le licenciement sera possible.

Jean Castex invité du JT de 13 H de TF1 @ TF1
Juil 21 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex, est l’invité du 13 heures de TF1 ce mercredi 21 juillet. Il prendra la parole à l’issue du Conseil de défense sanitaire qui se tiendra dans la matinée, alors que l’on observe en France “une augmentation de la circulation du virus de l’ordre 150% sur une semaine“, comme l’a indiqué mardi à l’Assemblée nationale, Olivier Véran. Un tiers des département est en effet passé au-dessus du seuil d’alerte (50 cas pour 100.000 habitants) et le nombre de contaminations a bondi à 18.000 nouveaux cas ces dernières 24 heures, contre moins de 7.000 une semaine auparavant, s’est alarmé hier le ministre de la santé. Une hausse jamais vue, selon ce dernier.

Le chef du gouvernement devrait détailler le dispositif de pass sanitaire, dont la première étape de mise en oeuvre s’ouvre ce mercredi et, présenter les mesures contenues dans le projet de loi qui pourra être définitivement adopté vendredi.  Il devrait commenter la décision de l’exécutif de soumettre l’ensemble du texte au Conseil constitutionnel, comme il l’a indiqué mardi devant les députés.

Jean Castex devrait notamment revenir sur les modalités du contrôle du pass sanitaire dans les centres commerciaux et apporter des précisions sur la mise en oeuvre de ce dernier, notamment pour les personnes chez lesquelles la vaccination est déconseillée (personnes allergiques aux substances contenues dans le vaccin).

 

Juil
22
jeu
Affaire Pegasus : Macron convoque un conseil de défense « exceptionnel » @ Palais de l'Elysée
Juil 22 Jour entier

Face aux révélations en cascade concernant Pegasus , la France réagit : le président Emmanuel Macron réunit ce jeudi matin à l’Elysée, un conseil de défense “exceptionnel dédié à l’affaire Pegasus et à la question de la cybersécurité“, a annoncé le porte-parole du gouvernement. “Le président de la République suit au plus près ce dossier et prend cette affaire très au sérieux“, a souligné Gabriel Attal sur France Inter, en rappelant que la France poursuivait ses investigations après les révélations sur la présence des téléphones d’Emmanuel Macron parmi les cibles potentielles du logiciel espion.

Nous allons regarder ça de très près, compte-tenu de la gravité potentielle“, a pour sa part assuré le Premier ministre, Jean Castex,  mercredi au 13H de TF1, indiquant que le président de la République avait déjà “ordonné toute une série d’investigations“.

L’Affaire

Depuis dimanche 18 juillet, le “Projet Pegasus“ derrière lequel se cache un consortium international de journalistes- dévoile la liste de personnalités publiques -politiques, militants ou journalistes- potentiellement visées par des attaques informatiques du logiciel espion Pegasus, du géant israélien de cybersécurité NSO.

Le président français Emmanuel Macron figure sur la liste des cibles potentielles de Pegasus, tout comme plus de 180 journalistes à travers le monde qui auraient été espionnés par différents Etats ayant eu accès au logiciel de la société NSO, selon les éléments apportés par Le Monde et Radio France, qui ont eu accès à la liste obtenu par Forbidden Stories. Outre le président de la république, du côté des responsables politiques, les téléphones de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et de 14 membres du gouvernement, figurent également “dans la liste des numéros sélectionnés par un service de sécurité de l’Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage“.

Une information démentie mercredi 21 juillet par NSO. Le président français Emmanuel Macron ne ferait pas partie des 50.000 numéros de téléphone surveillés par le logiciel israélien Pegasus a soutenu un haut responsable du groupe israélienChaïm Gelfand, qui a déclaré à la chaîne I24 news, basée à Tel-Aviv: “Je peux vous affirmer avec certitude que le président Macron n’était pas une cible […] Il y a certains cas qui ont été révélés, qui nous gênent.“

 

Juil
23
ven
Emmanuel Macron à la cérémonie d’ouverture des JO @ Tokyo
Juil 23 Jour entier

Première étape de son séjour dans le Pacifique, avant une tournée en Polynésie française,  Emmanuel Macron est attendu à Tokyo vendredi 23 juillet, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques  (JO) d’été.

Le chef de l’état sera accompagné lors de ce déplacement de Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports et de Tony Estanguet, Président du Comité d’Organisation des Jeux de Paris 2024 (COJO) et membre du Comité International Olympique (CIO) pour encore quelques semaines. Pour sa part, l’ancienne nageuse, actuelle ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, devrait faire le déplacement un peu plus tard, afin d’encourager les athlètes de la délégation tricolore d’une part, et assister à la Cérémonie de clôture, en présence sans doute, du Premier Ministre et ex-Délégué Interministériel en charge des Jeux de 2024 (DIJOP), Jean Castex.

Ces Jeux Olympiques se dérouleront sous haute surveillance : public restreint et masqué notamment. Les organisateurs des JO  ont limité le nombre de spectateurs à 50 % de la capacité d’accueil de chaque site. Ils respecteront par ailleurs un plafond maximal de 10.000 personnes dans les plus grandes enceintes. Des restrictions sanitaires qui n’ont pas empêché la formation d’un cluster“ au village olympique, confronté dimanche à un premier foyer de contamination.

Cet événement sera surtout l’occasion pour la Maire de Paris, Anne Hidalgo, de recevoir le drapeau olympique des mains de la Gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, et ce, à l’issue d’un spectacle d’une quinzaine de minutes symbolisant la transmission entre la Ville Hôte des Jeux de 2020 et la cité organisatrice des JO 2024.

Le programme

Vendredi 23 juillet, le président français se rend à 14h30 (7h30, heure française) à une réception donnée par l’Empereur du Japon Naruhito, puis à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (13 heures, heure française). Samedi 24, le chef de l’état s’entretiendra avec le Premier ministre japonais Yoshihide Suga puis, avec des dirigeants de grandes entreprises japonaises. Il assistera également aux compétitions de judo et de basket-ball, avant de s’envoler pour la Polynésie française.

La présence de dignitaires étrangers

Le président français  assistera à la cérémonie d’ouverture des JO, vendredi 23 juillet en compagnie de plusieurs autres responsables étrangers et dirigeants de fédérations sportives. Pour l’occasion, plusieurs dignitaires étrangers ont annoncé leur venue, même si les mesures sanitaires adoptées par les autorités nippones pourraient freiner certaines délégations. Côté Union Européenne, le président polonais Andrzej Duda sera seul à faire le déplacement.

Pour ce qui est de la représentation américaine, la Maison Blanche et les autorités tokyoïtes ont annoncé la venue de Jill Biden, épouse du président américain, pour la Cérémonie d’ouverture. Au-delà de la soirée inaugurale, la “First Lady“ devrait par ailleurs s’entretenir avec les officiels nippons, à commencer par le Premier Ministre, Yoshihide Suga.

Une tradition : en 2012, la Première Dame d’alors, Michelle Obama, avait conduit la délégation américaine et représenté son époux pour la Cérémonie d’ouverture des JO de Londres en 2012. L’absence du Président des États-Unis ne constitue pas en soit une réelle surprise, lorsque l’on connaît l’importance des moyens logistiques entourant chaque déplacement international du leader de la première puissance mondiale.