L’agenda politique

Sep
1
mer
Les partenaires sociaux reçus à Matignon @ Hôtel de Matignon
Sep 1 – Sep 2 Jour entier

 

Pour la troisième fois depuis son entrée en fonction, le Premier ministre, Jean Castex, rencontrera à tour de rôle les partenaires sociaux à Matignon, les mercredi 1er et jeudi 2 septembre. Selon le secrétaire général de la CFTC, Cyril Chabanier, qui sera reçu par le chef du gouvernement, le jeudi 2 septembre dans l’après-midi, ces entretiens auront pour objet “un tour complet“ de l’actualité sociale. “Il s’agira aussi pour le Premier ministre de prendre un peu la température“, déclare François Hommeril de la CFE-CGC.

Les entretiens

Le Premier ministre mènera ces entretiens avec le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire et la ministre du travail, Elisabeth Borne et Laurent Pietraszewski. Ils recevront à tour de rôle :

mercredi 1er septembre, à 16h00, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, à 17h15 Yves Veyrier, secrétaire général de FO, et à 18h30 François Hommeril, président de la CFE-CGC.

Jean Castex poursuivra les entretiens jeudi 2 septembre. Le chef du gouvernement recevra à 8 heures Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, à 10 heures Dominique Métayer, président de l’U2P, à 11h15 Hugues Vidor, président de l’UDES, à 14 heures Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (en présence aussi du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie), à 15h15 Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, à 16h30 Cyril Chabanier, président de la CFTC, à 17h45 Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, et à 19 heures François Asselin, président de la CPME.

L’ordre du jour

Réforme des retraites et du chômage

Ces tête à tête matérialiseront à n’en pas douter le coup d’envoi d’une rentrée sociale qui s’annonce chargée à moins d’un an de l’élection présidentielle. Même si l’ordre du jour de ces rencontres bilatérales n’est pas définitivement arrêté, pourraient être sur la table, la situation sanitaire, l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage et la réforme des retraites, et ce, alors que d’une seule voix,, les partenaires sociaux estiment que ce n’est pas le moment d’en parler. Reste que lors de son allocution télévisée du 12 juillet, le chef de l’Etat a demandé à Jean Castex d’ouvrir une concertation à la rentrée pour “engager la réforme“.

S’il y a une concertation, je ne dis pas que je n’irai pas mais je refuserai de m’inscrire dans une logique de recul de l’âge de départ“, prévient Yves Veyrier, secrétaire général de FO, pour qui Emmanuel Macron “doit trouver un moyen d’enjamber la présidentielle“, faute de quoi “il nous trouvera sur son chemin“.

Les syndicats restent également unanimement opposés à la réforme de l’assurance chômage, reportée plusieurs fois pour cause de crise sanitaire, puis d’une décision récente du Conseil d’Etat, mais qu’Emmanuel Macron souhaite voir “pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre“.

Or, pour Yves Veyrier, “plutôt que de taper sur les chômeurs, il faut résoudre la question de l’accès à l’emploi.“ Si la réforme des retraites est remise à l’agenda du gouvernement, le syndicaliste avertit que cela “donnerait lieu à un conflit important“.

Dépendance

La dépendance pourrait être être aussi à l’ordre du jour de ces rencontres. Le 12 juillet, Emmanuel Macron a donné son feu vert au projet de loi sur l’Autonomie porté par la ministre chargé du dossier, Brigitte Bourguignon.

 

Sep
2
jeu
Afghanistan : réunion des ministres des affaires étrangères des 27 @ Kongresni center Brdo
Sep 2 – Sep 3 Jour entier

Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se réunissent ce soir à Kranj, en Slovénie, pour évoquer la situation en Afghanistan, alors que les opérations d’évacuation de leur ressortissants et de civils afghans de Kaboul sont désormais terminées. Dans le prolongement du Conseil des affaires étrangères extraordinaire du 17 août dernier, les ministres feront un point sur la situation humanitaire, sécuritaire et politique en Afghanistan. Ce sera notamment le moment de débattre sur la méthode que l’UE choisira pour dialoguer avec les talibans sans pour autant les reconnaître diplomatiquement.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères français, participera à cette réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Kranj en Slovénie, les 2 et 3 septembre 2021. Le patron du quai d’Orsay rappellera selon France diplomatie les exigences de la France vis-à-vis des Talibans : “le respect du droit humanitaire et la protection de toutes celles et ceux qui ont le droit d’être protégés par l’asile, ainsi que la liberté pour ceux qui voudraient partir d’Afghanistan de le faire, le respect des droits de l’Homme.“ En particulier “le respect de la dignité des femmes afghanes, le renoncement au terrorisme, l’accès libre à l’aide humanitaire et la mise en place d’un gouvernement de transition dans le contexte des négociations qui se poursuivent à Doha“.

Anticiper des arrivées massives de réfugiés en Europe

Mais l’objectif est aussi d’anticiper d’éventuelles arrivées massives de réfugiés en Europe. Réunis mardi à Bruxelles, les ministres de l’Intérieur de l’UE se sont mis d’accord sur les grandes lignes d’un plan destiné à faire preuve de solidarité vis-à-vis des Afghans qui souhaitent quitter leur pays, tout en évitant de provoquer une nouvelle crise migratoire en Europe. Ce plan prévoit trois volets distincts et s’inspire beaucoup du pacte Asile et migration présenté il y a un bientôt un an.

La création d’une force de réaction rapide

Deux hauts responsables de l’Union européenne ont exhorté jeudi les gouvernements du bloc à mettre en place une force militaire rapidement déployable pour intervenir dans le monde, affirmant que la crise en Afghanistan offrait une chance de mettre fin à des années d’inaction. Le plus haut diplomate de l’UE et son chef militaire ont déclaré que le bloc devait réagir aux conflits au-delà de ses frontières et que la création d’une “première force d’entrée“ de 5 000 soldats était la voie à suivre, réduisant la dépendance vis-à-vis des États-Unis.

Sep
4
sam
Huitième semaine de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 4 Jour entier

Pour la huitième semaine consécutive, les opposants au pass sanitaire battront une nouvelle fois le pavé un peu partout en France ce samedi 4 septembre. Plus de 200 manifestations sont prévues demain sur tout le territoire, après une rentrée scolaire marquée par le lancement d’une campagne de vaccination ouverte aux plus de 12 ans. Les autorités attendent “entre 130 000 et 170 000“ manifestants, dont “17 000 à 27 000“ personnes à Paris, a précisé une source policière à l’AFP.

La mobilisation a faibli au cours des dernières semaines, avec 160 000 manifestants recensés samedi 28 août par le ministère de l’Intérieur, contre 175 000 la semaine précédente et 215 000 sept jours plus tôt. Le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie un décompte ville par ville, avait de son côté comptabilisé 323 294 manifestants “minimum“ samedi dernier, contre 361 818 la semaine précédente.

Ces nouvelles manifestations interviennent alors que 67% des Français approuvent l’instauration du pass sanitaire, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié ce vendredi. Cette étude révèle que 8 adultes sur 10 (79%) sont complètement vaccinés – 85% avec une dose- Elle précise que la moitié des récalcitrants refuse toujours de recevoir le sérum. D’“irréductibles antivax quoi qu’il arrive“, selon l’institut.

Cinq cortèges dans la capitale

Le nombre de manifestants pourrait augmenter ce samedi par rapport à la semaine passée, selon la police qui évoque un “probable effet du retour de nombreux vacanciers“. Cinq cortèges, dont trois à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront ce samedi dans les rues de la capitale.

Place du 18 juin 1940 – place de la Bastille (gilets jaunes)

Un premier rassemblement organisé par “Résistance Gilets Jaunes de France“ est organisé ce samedi sur la place du 18-Juin-1940 (6e). Rendez-vous est donné à 12h00 pour un départ du cortège à 14h00, en direction de la place de la Bastille (11e). Itinéraire : bd du Montparnasse > bd de Port-royal > bd saint Marcel > bd de l’hôpital > pl. Valhubert > Pont d’Austerlitz> pl. Mazas > quai de la Rapée > bd de la Bastille.

Deux autres cortèges (gilets jaunes)

Deux autres cortèges à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront dans la capitale ce samedi. Le premier partira à 14h00 de la place de la bourse (2e), en direction de la place du Palais royal (1er).  Il devrait emprunter le même itinéraire que la semaine dernière : Rue Réaumur > rue Beaubourg > rue du Renard > rue de Rivoli. L’autre partira de la porte de Montreuil (20e), vers le Quai de la Loire (19e) .

Place du Châtelet-place Armand Carrel (Union citoyenne pour la Liberté)

Un quatrième cortège déclaré à l’initiative de l’“Union citoyenne pour la Liberté“ devrait partir à midi de la place du Châtelet (1er), en direction de la place Armand Carrel (20e). Le collectif a toutefois indiqué ce vendredi sur Facebook, avoir reçu un “arrêté d’interdiction partiel“ qui lui imposerait de partir de la place du 8 novembre 1942 (10e). Le collectif indique dans son communiqué avoir déposé un référé liberté en urgence pour contester cet arrêté.

Très vraisemblablement et comme l’indique l’“Union citoyenne pour la Liberté“, après un départ à 12h00 de la place du 8 novembre 1942 (angle rue Lafayette et faubourg Poissonnière), le cortège passera par l’hôpital Lariboisiere “pour saluer le courage des soignants qui travaillent dans des conditions toujours aussi déplorables et de pure en pure chaque année“, puis empruntera la rue Secretan avant de rejoindre la rue Manin, pour arriver place Armand Carrel, aux pieds du parc des Buttes Chaumont.

Place Jacques Rueff- Champs de Mars (Les Patriotes)

Pour la huitième semaine consécutive, Florian Philippot espère qui espère relancer la mobilisation à la faveur d’un “cortège historique“, lance un nouvel appel ce samedi. Le fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle donne rendez-vous à ses partisans place Jacques Rueff  (7e), pour un départ du cortège à 14h00 en direction des Invalides. L’itinéraire de la manifestation n’a pas été dévoilé dans la publication, faite mercredi 1er septembre, par le président des Patriotes.

Une centaine de rassemblements en régions

Des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans une centaine de villes françaises. Des mobilisations auxquelles les Gilets jaunes sont appelés à se joindre. Des rassemblements sont notamment prévus dans les principales grandes villes. C’est le cas notamment à :

  • Marseille (14h au Vieux Port) ;
  • Lyon (14h Place des 24 colonnes et à 14h Place Croix Rousse) ;
  • Toulouse (12h Allées Jean Jaurès et à 14h métro Jean Jaurès) ;
  • Nice (11h Place Massena en direction de la Pl. Garibaldi et 14h Place Garibaldi) ;
  • Nantes, (14h à la croisée des trams) ;
  • Rennes (14h Place de la République) ;
  • Montpellier (14h sur la Place de la Comédie) ;
  • Bordeaux (14h sur la Place de la Bourse) ;
  • Lille (14h sur la Place de la République- RDV dès 13h).

Des cortèges limités à un itinéraire défini à Toulouse et à Montpelier

À la veille de cette mobilisation, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé vendredi, l’interdiction d’accès à l’hypercentre de Toulouse, en dehors d’un itinéraire déterminé.

A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois d’interdire par arrêté  les manifestations dans le centre-ville ce samedi 4 septembre 2021, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé  : place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

Des rassemblements se tiendront également dans des villes de moindre importance : à Reims (13h45 Pl.Boulingrin), à Saint-Étienne (14h au départ de la Pl. du Bicentenaire), au Havre (14h à Hôtel de Ville), à Grenoble (14h30 devant la préfecture) ou encore à Versailles ( 11h30 Pl. d’Armes), pour n’en citer que quelques unes.

La liste des rassemblements samedi 14 septembre 2021

 

Le Premier ministre, Jean Castex, fait sa rentrée médiatique sur france 2 @ Studios France télévision
Sep 4 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex, est l’invité ce samedi 4 septembre à 23h30 de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Un joli coup pour le talk-show de deuxième partie de soirée qui change de formule cette année avec l’arrivée de Léa Salamé, co-présentatrice de l’émission avec Laurent Ruquier.  La journaliste de france 2 se chargera également d’une rubrique “Face à face“ avec des personnalités politiques.

Il y aura quelque chose de différent par rapport à une matinale où on interviewe un Premier ministre, je me refuse de poser des questions trop fermées, et il sait qu’il ne fera pas un entretien classique“, indique Léa Salamé à propos de la venue dans l’émission du chef du gouvernement. “C’est important d’écrire la politique différemment, et je suis intriguée de voir Castex réagir avec Laurent à côté“, ajoute t-elle.

A Suivre en Direct à partir de 23h30

 

Présidentielle 2022 : Arnaud Montebourg annonce sa candidature @ Clamecy
Sep 4 Jour entier

Remisés la marinière Armor Lux et la tenue d’apiculteur. C’est dans une mise en scène sobre qu’Arnaud Montebourg va se déclarer ce samedi, candidat à l’élection présidentielle de 2022. L’ancien ministre du redressement productif de François Hollande annoncera sa candidature à 16 heures, au cours d’un discours prononcé dans sa ville natale de Clamecy (Nièvre).

Et, sans passer cette fois par la case du Parti Socialiste. S’il a été par deux fois candidat dans le cadre d’une primaire socialiste, en 2012 et en 2017, ce ne sera en effet pas le cas pour 2022. “Je me présente devant les Français sans parti politique, parfaitement libre, armé de mes convictions, de mon expérience d’entrepreneur“, explique-t-il dans une interview au Journal du Centre. Et Arnaud Montebourg l’assure: “Je pars pour être au second tour.

L’ancien ministre du Redressement productif de François Hollande qui souhaite rassembler le “bloc populaire“ parmi les abstentionnistes, défendra la France des “sous-préfectures“ et présentera un programme de “remontada“ pour le pays.

Pour parler à cet électorat là, il ne faut pas y aller dans la dentelle“, explique Willy Bourgeois, vice-président du conseil régional de la Bourgogne Franche-Comté. “Le but c’est de casser la baraque“, poursuit le soutien de l’ancien ministre qui promet un temps de clarté centré autour de quatre axes : “l’emploi, le pouvoir d’achat, l’écologie et l’exercice du pouvoir“. Les propositions plus détaillées du programme seront débattues et présentées plus tard, d’ici à la prochaine échéance  fixée à la fête de la Rose de Frange-en-Bresse. Entre les deux événements, les équipes scrutent les mouvements d’Anne Hidalgo, censée se déclarer prochainement.

 

 

Sep
6
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Journées parlementaires LaREM @ Angers
Sep 6 – Sep 7 Jour entier

Les députés et sénateurs élus de La République En Marche (LaREM) ont rendez-vous ce lundi et mardi 7 septembre à Angers pour les journées parlementaires du parti présidentiel. La ville n’a pas été choisie au hasard : son maire de droite, Christophe Béchu, proche d’Edouard Philippe et, à l’origine en 2019 du collectif baptisé “La République des maires“, “soutient l’action” d’Emmanuel Macron.

Au moins 200 parlementaires de la majorité, dont le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, sont attendus dans la capitale de l’Anjou. Ils seront accompagnés de près d’une trentaine de ministres et secrétaires d’état. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ne fait pas partie des participants.Initialement inscrit, il a dû annuler sa visite.

Le président du groupe à l’Assemblée, Christophe Castaner, le patron du parti Stanislas Guérini et le ministre des Relations avec le parlement, Marc Fesneau, étaient déjà présents dimanche soir pour “un moment convivial” avec quelques militants locaux. Mais c’est ce soir qu’aura lieu la “sauterie“ la plus attendue. Pas moins d’une vingtaine de ministres sont en effet attendus pour un cocktail au Musée Jean Lurçat,  suivi d’un dîner auquel participera le Premier ministre en personne  “Il faut bien montrer son influence au sein de la majorité…“ sourit-on du côté de l’Assemblée, où l’on estime, Castex le premier,  que le groupe s’est pacifié et a gagné en poids politique, depuis un an.

Un rendez-vous stratégique à huit mois de la présidentielle

Ce rendez-vous stratégique à huit mois de l’élection présidentielle, est placé sous le signe de la mobilisation générale.  L’état-major du parti présidentiel n’en fait pas mystère : il faut dès maintenant “partir en campagne“, indique t-il.  Emmanuel Macron  a donné le là à Marseille et le parti présidentiel veut embrayer en défendant en cette rentrée le bilan du quinquennat. “Assumer“, “ne pas se planquer“, sont les mots d’ordre du patron de LaREM. Autrement dit, refaire de la politique. Stanislas Guérini va dévoiler, ce lundi, un tract qui sera imprimé à un million d’exemplaires.

Jean Castex quant à lui ira naturellement vers son message de “cohésion“ dans son discours de clôture, mardi matin. Rien que du “très classique“, de l’aveu même d’un proche : à huit mois de l’élection présidentielle, il enjoindra les parlementaires à “porter les messages que les Français n’ont pas entendus“.  Autrement dit, à vanter le bilan du quinquennat. Le plan de relance, dont le Premier ministre fête les un an aujourd’hui et qui dixit Matignon “n’a pas trouvé l’intérêt qu’il mérite dans la vie des Français“, devrait être l’un des axes forts du discours du chef du gouvernement.

Nul doute également que les conversations porteront sur ce que mijotent les caciques de la majorité présidentielle au sens large. Le président du MoDem, François Bayrou, qui lui ne réunira ses troupes que le 24 septembre, à Guidel, a en effet déjà fait sa rentrée dans les colonnes du Figaro, ce week-end. Il y propose rien de moins que de faire “un pas décisif vers l’unité“ entre des partis qui n’ont “pas de divergence idéologique“, mais “seulement une histoire différente”. Bref de créer un seul “grand mouvement politique central“, où les “sensibilités seraient préservées“, mais où il serait possible d’adhérer sans avoir à choisir une chapelle.

 

 

Sep
8
mer
Primaire écologiste : deux nouveaux débats @ France
Sep 8 – Sep 10 Jour entier

Les cinq candidats à la primaire écologiste se sont affrontés ce dimanche lors d’un premier débat, pour tenter de convaincre au-delà des militants Europe Écologie Les Verts (EELV).

Pour rappel cinq prétendants sont en lice pour cette primaire : Delphine Batho, députée et présidente du parti Génération Ecologie, qui revendique la décroissance. Jean-Marc Governatori, centriste et cofondateur de Cap 21, qui entend “sortir l’écologie politique de la gauche“. Yannick Jadot, eurodéputé et favori, sur une ligne très sociale-démocrate. Eric Piolle, maire de Grenoble qui défend une écologie de rupture mais pas punitive. Et Sandrine Rousseau, pionnière du mouvement #metoo qui porte l' »écoféminisme » comme étendard.

Pendant une heure trente, les cinq candidats à la primaire des Verts se sont expliqués sur la “décroissance« , la laïcité, le nucléaire. C’était la première fois que les cinq challengers débattaient ensemble dans le cadre de cette primaire. Diffusé sur France Inter et France info le canal 27, ce débat a permis aux cinq candidat d’exposer les lignes fortes de leurs programmes.

 

Mercredi 8 septembre, à 20h45, les cinq candidats croiseront de nouveau le fer, dans le cadre d’un débat organisé sur LCI, en partenariat avec Le Figaro et avec la participation du media en ligne Loopsider.

A Suivre en Direct

Dans le cadre de son émission “À l’air libre“, Mediapart organisera le vendredi 10 septembre, un troisième débat réunissant les 5 candidats. En accès libre et en direct à partir de 19H30, il sera diffusé sur Médiapart et ses réseaux sociaux, et sera simultanément retransmis sur les chaînes Twitch de ses chroniqueurs Usul et Ostpolitik, et ainsi “commenté en direct par les internautes“, souligne le communiqué publié. Présenté par Mathieu Magnaudeix et Valentine Oberti, il sera aussi ponctué “d’interventions thématiques de différents journalistes de la rédaction“, a précisé le premier .

Ce débat inaugure une série de “lives événements » mensuels destinés “à prendre le pouls du pays en cette année présidentielle“, en complément des quotidiennes d‘À l’air libre » au sein de la rédaction ou “hors les murs », selon le communiqué de Mediapart.

Séminaire gouvernemental de rentrée @ Palais de l'Elysée
Sep 8 Jour entier

Les ministres se retrouvent ce mercredi 8 septembre à l’Elysée pour un séminaire gouvernemental de rentrée, sous la houlette d’Emmanuel Macron. Une réunion consacrée aux “deux cents jours“ utiles qui restent d’ici à la fin de l’année et à la campagne présidentielle.

Chaque membre du gouvernement a été instamment prié d’arriver avec trois projets de réformes ou mesures susceptibles d’être rapidement mis en œuvre, en plus d’en évoquer trois déjà réalisée et qui pourront servir à valoriser le bilan.“Chaque ministre devra présenter trois propositions de politiques publiques à appliquer dans les 100 jours et trois réformes déjà votées à mieux valoriser avant la fin du quinquennat“, a indiqué une source gouvernementale. “Ce séminaire n’a pas vocation à définir le programme présidentiel pour 2022, mais ce qu’il faut faire de la fin du quinquennat“, ajoute cette même source.

Le but c’est de montrer qu’on reste soudés et énergiques, et de trouver des propositions concrètes et réalisables en peu de temps, sans sortir l’artillerie lourde d’un projet de loi“. “Ça peut être en passant par un décret ou en se greffant à un texte déjà dans les tuyaux“, résumait hier par téléphone un conseiller de l’exécutif joint par Playbook.  Au terme de la réunion, Jean Castex s’exprimera devant la presse.

Les sujets sur la table

Plusieurs points seront également tranchés, notamment les contours de la loi Griset “pour soutenir les indépendants et les auto-entrepreneurs affectés par la crise“, le plan d’investissement pour bâtir la France de 2030 qui doit être présenté début octobre.

Mais c’est surtout le dossier de la réforme des retraites qui occupera une place centrale lors de ce séminaire. Stoppé par la crise sanitaire depuis des mois, la promesse de campagne d’Emmanuel Macron n’est pas enterré, même si lors de son son allocution du 12 juillet dernier, le président de la République avait déclaré qu’il ne lancerait pas cette réforme “tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise assurée“.

Le sujet, que l’on pensait aux oubliettes, est en effet de nouveau sur la table. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a d’ailleurs confirmé dans un entretien au Monde paru mardi, qu’une réforme des retraites n’était pas exclue, à ce stade. Une hypothèse qui avait été révélée dans la soirée de dimanche par le site du quotidien économique Les Echos, selon lequel le chef de l’État souhaiterait mettre en œuvre au moins en partie la réforme dès cette année, afin de supprimer les régimes spéciaux de retraite et instaurer le minimum de pension à 1 000 euros.

Sep
9
jeu
Avant congrès du Parti Socialiste @ France
Sep 9 Jour entier

Ce jeudi 9 septembre, de 17 à 22 heures, quelques 12.000 adhérents au Parti socialiste, à jour de cotisation, sont invités à voter dans leur section ou en ligne en faveur d’un des deux “textes d’orientation“ qui leur sont proposés par les deux candidats au poste de premier secrétaire du PS, dont l’élection se tiendra le week-end du 18 septembre au congrès de Villeurbanne. Deux candidats sont en lice, le sortant Olivier Faure, opposé à la maire de Vaulx-en-Velin et ex-secrétaire d’Etat, Hélène Geoffroy.

Derrière ce vote d’avant congrès, se joue officieusement l’adoubement d’Anne Hidalgo, comme candidate du PS à la présidentielle de 2022. Car le texte d’Olivier Faure mentionne explicitement son intention de soutenir la maire de Paris en 2022 “avec l’ambition qu’elle devienne la candidature de la gauche et de l’écologie“. L’approbation se ferait via un vote militant et non pas une “primaire citoyenne ouverte“, comme le prévoyait les statuts du parti. Ses modalités exactes— date, nombre de parrainages requis, et ainsi de suite — seront tranchées à Villeurbanne. Ce qui fait dire à l’entourage du premier secrétaire sortant : “Si le texte est largement majoritaire, ça signifiera aussi qu’Anne Hidalgo a un appui très important dans le parti“.

Des modalités qui ne font pas l’unanimité. L’ancien grognard de la Hollandie, Stéphane Le Foll, conteste le procédé et réclame la tenue d’une véritable primaire — c’est-à-dire un vote qui ne soit pas réservé aux encartés — à laquelle il souhaite participer. Il soutient la candidature d’Hélène Geoffroy. Le score de cette dernière sera donc lu par certains, notamment du côté de la direction du PS, comme un indicateur du niveau d’acceptation de la solution d’Olivier Faure.

Hommage national à Jean Paul Belmondo, aux Invalides @ Hôtel des Invalides
Sep 9 Jour entier

Figure mythique du cinéma français, Jean-Paul Belmondo est décédé lundi 6 septembre, à l’âge de 88 ans. La France lui rend hommage ce jeudi, lors d’une cérémonie aux Invalides organisée à partir de 16h30. Un “hommage populaire“. “Un hommage où les Français se sentiront associés“, a mis en avant l’Elysée.

Le président de la République, Emmanuel Macron a salué sur les réseaux sociaux, la mémoire d’“un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots“.

L’hommage national est une cérémonie officielle historiquement et traditionnellement destinée aux militaires morts pour la France, ce qui explique le choix des Invalides, institution qui accueille notamment le musée de l’Armée. Mais en 1997, Jacques Chirac a décidé d’ouvrir cet honneur aux personnalités civiles : le commandant Cousteau a ainsi été le premier à en bénéficier.

Depuis, plusieurs personnalités civiles ont reçu un hommage dans ce lieu, comme l’Abbé Pierre (2007), ou plus récemment Jean d’Ormesson (2017) et Charles Aznavour (2018). Plusieurs personnalités politiques, dont Jacques Jacques Chaban-Delmas (2000), Pierre Mauroy (2013) ou encore Simone Veil (2017), y ont également eu le droit. En 2015, le président François Hollande a innové en décidant d’organiser aux Invalides une cérémonie pour les victimes attentats du 13-novembre, premières personnalités civiles anonymes à en bénéficier.

La cérémonie

700 invités et 1000 places ouvertes au public

La cérémonie organisée par l’Elysée se déroulera à partir de 16h30 en présence de la famille et des proches de l’acteur, des membres du gouvernement et de personnalités du monde de la culture et du sport. 700 invités seront présents dans la cour d’Honneur des Invalides. Les acteurs, Patrick Bruel, Jean Dujardin, Albert Dupontel, Richard Anconina, Michel Boujenah, Guillaume Canet ou encore Philippe Lellouche sont notamment attendus.

Les français ne seront pas oubliés et pourront rendre un dernier hommage à leur comédien fétiche. Depuis lundi, plusieurs personnalités du monde du cinéma avaient déclaré souhaiter que l’hommage national à Jean-Paul Monde soit ouvert au public. “C’est à la dimension du personnage et j’espère surtout que ce sera ouvert en partie au public. Parce que Jean-Paul Belmondo avait un respect sacré du public“, avait notamment estimé le producteur Alain Terzian sur LCI. Un millier de places seront ainsi disponibles pour le public qui pourra se présenter (sans inscription) aux Invalides, sous réserve de présenter un pass sanitaire valide. Ceux qui ne pourront pas rentrer pourront suivre la cérémonie. Installé sur le parvis, et visible depuis l’esplanade, un grand écran retransmettra les discours, ainsi que des extraits de répliques cultes du comédien.

Un éloge funèbre

Etant organisée dans un lieu militaire, la cérémonie est codifiée et s’articule autour de l’éloge funèbre prononcé par le chef de l’État devant le cercueil du défunt, après avoir passé les troupes en revue. Comme le veut la tradition, la cérémonie s’ouvrira donc avec l’entrée dans la cour des Invalides du cercueil de l’acteur recouvert du drapeau français, voire d’un signe distinctif. L’éloge funèbre prononcé par Emmanuel Macron sera suivi d’une minute de silence et de la Marseillaise.

Editions spéciales

Les grandes chaînes nationales ont bouleversé leur programme ce jeudi et proposeront des éditions spéciales;  Sur TF1, Gilles Bouleau présentera à partir de 16h05 une édition spéciale en direct, retransmise simultanément sur LCI. En plateau, le journaliste sera entouré de plusieurs invités, de spécialistes de la rédaction de la Une. Plusieurs reporters seront présents aux Invalides pour faire vivre cette cérémonie aux téléspectateurs. France 2 proposera elle aussi une édition spéciale à partir de 16h05 pilotée par Julian Bugier. Il sera accompagné de Nathalie Saint-Cricq qui sera, elle, en direct depuis l’hôtel des Invalides.

Les chaînes d’infos ne seront pas en reste. Sur la chaîne du service public, Franceinfo TV (canal 27), Naoufel El Kaouafi et Madrid Khiat recueilleront à partir de 14 heures les réactions des Français sur place ou dans les rues. BFMTV et CNews mettent également en place un dispositif à partir de 14h30 : couverture en direct avec des envoyés spéciaux aux Invalides et invités pour analyser, commenter l’événement.  Candice Mahout, cheffe du service culture de BFMTV officiera en plateau tandis qu’Olivier Benkemoun, spécialiste culture de CNews, sera en direct de la cour des Invalides.

Suivi d’un moment de recueillement

A l’issue de l’hommage national, le public pourra se recueillir devant le cercueil de Jean Paul Belmondo dans la cour des Invalides, a annoncé ce mercredi l’Elysée. L’immense cour, au centre de laquelle sera posé le cercueil, sera ouverte à partir de 19h30 à toutes les personnes qui voudront saluer l’acteur.

Les obsèques du comédien auront lieu vendredi 10 septembre, dès 11 heures en l’église de Saint-Germain-des-Prés. Elles seront suivis par une cérémonie de crémation, qui se tiendra dans la plus stricte intimité, en présence de la famille et des proches du comédien