Emmanuel Macron se rend ce mardi à Médan (Yvelines) pour inaugurer vers 15h30 le premier musée consacré à l’affaire Dreyfus, installé dans la demeure d’Emile Zola, défenseur du capitaine Dreyfus et père du célèbre J’accuse publié dans L’Aurore. Liés de leur vivant par une lutte sans concession pour la vérité et la justice, les deux hommes sont désormais célébrés, ensemble, dans ce lieu symbolique. L’écrivain et journaliste engagé, Emile Zola, avait acquis cette maison en bord de Seine grâce aux droits d’auteur de “L’Assommoir“, en mai 1878.
Le musée Dreyfus va ouvrir au public le 28 octobre à Médan dans les Yvelines. Ce site va perpétuer le souvenir d'Emile Zola et de l'affaire Dreyfus. Le capitaine Dreyfus avait été réhabilité en 1906, après une machination judici… via @atlantico_fr https://t.co/BecNQVAyec
— Atlantico (@atlantico_fr) October 25, 2021
Ce lieu de mémoire, qui ouvre ses portes au public jeudi présente plus de 500 documents (objets, manuscrits, photographies, chansons, projections lumineuses, brochures, affiches, tracts, etc.) destinés à perpétuer la mémoire de l’“ affaire Dreyfus“. La création de ce musée et la restauration de la villa ont été principalement financées par l’homme d’affaires Pierre Bergé, ainsi que par la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
Dans les Yvelines, la maison de Zola, histoire d’un sauvetage https://t.co/WjzqfPD7DY
— Le Figaro Culture (@Figaro_Culture) October 25, 2021
L’établissement recevra principalement des scolaires pour traiter des questions de “l’antisémitisme, du racisme et de l’exclusion, du fonctionnement de la justice, du rôle des médias et des réseaux sociaux, de la place des intellectuels en démocratie“, a expliqué au Parisien Louis Gautier, président de l’association Maison Zola-Musée Dreyfus.
Un peu d’histoire
Officier français d’origine alsacienne et de confession juive, Alfred Dreyfus (1859-1935) a été la principale victime de cette affaire judiciaire, scandale majeur de la troisième République entre 1894 et 1906, Alfred Dreyfus est accusé d’espionnage en faveur de l’Allemagne et donc de trahison.
Malgré son innocence, le conseil de guerre le condamne. Le 5 janvier 1895, Alfred Dreyfus perd son titre de capitaine dans la cour d’honneur de l’école militaire, à Paris, devant 4 000 soldats et 20 000 civils. Après un procès truqué, aux nombreuses pièces falsifiées dans le dossier d’accusation, l’officier est emprisonné à perpétuité dans un bagne de l’Ile du Diable, en Guyane. Il lui faudra attendre huit ans pour être finalement innocenté.
Le vrai coupable a fait une première apparition dans l’affaire Dreyfus en 1896. En mars de cette année-là, le colonel Picquart, membre des services de renseignement, découvre que l’auteur de la lettre de l’espion à destination des services allemands est en fait le commandant Esterhazy. Le colonel prévient alors son supérieur le général Gonse, qui refuse alors de déjuger l’armée française en rouvrant l’affaire.
La chronologie de l’Affaire
Visite de la Maison Zola – Musée Dreyfus
Le Musée Dreyfus et la Maison Zola sont ouverts du mercredi au dimanche. Le billet pour visiter l’un ou l’autre de ces lieux ou des deux, est proposé sur la plateforme Cultival, accessible via le lien ci-après.
✨ Visite de la Maison Zola – Musée Dreyfus ✨
À partir du 13 novembre 2021, visitez un nouveau lieu préservé et incontournable pour les férus de littérature et d'histoire, la Maison Zola – Musée Dreyfus !Réservations par ici 👉 https://t.co/42PmHYC5vX pic.twitter.com/D8KREqnK8N
— Cultival (@CultivalParis) October 21, 2021
A l’issue de débats souvent électriques, l’Assemblée nationale a donné, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, un premier feu vert au projet de loi “vigilance sanitaire“, avec la possibilité pour le gouvernement de de déclarer l’état d’urgence ou de recourir au passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. Le texte est examiné en séance au Sénat les 28 et 29 octobre, après son passage devant la commission des lois.
Symbole de la faible adhésion des députés au projet de loi : son adoption ne s’est faite qu’avec une marge de 10 voix. Pire, l’article 2 du projet de loi qui propose de proroger jusqu’au 31 juillet le régime de gestion de la crise sanitaire et donc, d’autoriser le recours au passe jusqu’à cette date, n’a été adopté qu’avec une voix de marge : 74 députés se prononçant en sa faveur, 73 s’y opposant.
C’est dans ce contexte que le projet de loi arrive à partir de ce jeudi au Sénat. Il devrait sortir profondément modifié de son passage au Palais du Luxembourg. Déposés en séance lundi, une soixantaine d’amendements , dont 18 émanant du seul rapporteur du texte, Philippe Bas (Les Républicains), annoncent déjà la couleur.
Le sénateur de la Manche propose de modifier dès la première ligne le projet de loi, en limitant le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, qui prendrait fin au 28 février 2022, et non plus au 31 juillet. Et donc, la possibilité pour le gouvernement d’imposer jusqu’à l’été un passe sanitaire. Selon lui, la date du 31 juillet est “déraisonnable“ et “pas démocratique“.
Alors que le Sénat va examiner le PJL vigilance sanitaire à partir de jeudi, son rapporteur @BasPhilippe estime que la prolongation du #PasseSanitaire jusqu'au 31 juillet n'est pas démocratique et plaide pr 1 fin de l'état d'urgence sanitaire le 28 février https://t.co/gvRBBc6dFS pic.twitter.com/CGAWZchPSU
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 26, 2021
En Savoir plus
Le #PJLVigilanceSanitaire dont la prolongation du #PassSanitaire jusqu’au 31 juillet st examinés à partir de demain au Sénat. Le texte devrait sortir profondément modifié de son passage au palais du Luxembourg. Une 60e d'amendements annonce déjà la couleur https://t.co/Mvfikyu78v pic.twitter.com/X2p7YTQQBL
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 27, 2021
Le président américain Joe Biden rencontrera son homologue français Emmanuel Macron vendredi à Rome, en marge du sommet du G20, a annoncé ce mardi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. Ce dernier n’a pas donné davantage de détails sur cette entrevue, qui aura lieu avant que ne débute le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des plus grandes puissances mondiales, qui se tiendra les 30 et 31 octobre dans la capitale italienne.
Cette rencontre intervient alors que Washington tente de relancer les relations avec Paris, mises à mal par l’abandon par l’Australie d’un contrat de sous-marins français au profit de Washington. Ce partenariat baptisé AUKUS qui a a torpillé un très gros contrat de sous-marins français passé avec les Australiens, avait suscité une rare colère de la France.
"Vous dites camouflet, moi je dis trahison !", s’agace @JY_LeDrian qui évoque devant le Sénat "des mois de tromperies, de faux-semblants" de la part des Etats-Unis #SousMarinGate #SousMarins pic.twitter.com/7jzglILgt7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 29, 2021
Il s’agira de la première rencontre entre les deux présidents depuis cet incident diplomatique. Depuis que Washington tente d’arrondir les angles, Joe Biden et Emmanuel Macron ont déjà échangé par deux fois au téléphone. Un premier coup de fil entre les deux hommes le 22 septembre avait permis d’amorcer une détente. Le locataire de la Maison-Blanche avait alors publiquement fait amende honorable sur la méthode. Et les deux chefs d’État avaient annoncé dans un communiqué commun, le lancement d’un “processus de consultations approfondies, pour rétablir la confiance et proposer des mesures concrètes pour atteindre des objectifs communs.“
1/2 #SousMarinGate Joe Biden et Emmanuel Macron qui se rencontreront en oct. ont décidé hier de lancer 1 processus de consultations approfondies pr rétablir la confiance et à proposer des mesures concrètes pr atteindre des objectifs communs", indiquent-ils ds 1 communiqué commun pic.twitter.com/NfvUknu4V4
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 23, 2021
Le président américain et son homologue français se sont entretenus une seconde fois par téléphone le 22 octobre dernier, poursuivant leurs efforts afin d’aplanir leurs différends. Les deux dirigeants “ont discuté des efforts nécessaires pour renforcer l’Europe de la défense tout en garantissant une complémentarité avec l’Otan“, a indiqué un communiqué de l’exécutif américain. A la suite de cet entretien, la Maison-Blanche a par ailleurs confirmé la venue de la vice-présidente Kamala Harris à Paris, les 11 et 12 novembre prochains, qui rencontrera le président français.
Au cours de ces conversations, Paris a présenté comme une victoire diplomatique ou du moins une concession américaine majeure le fait que Washington reconnaisse et encourage la nécessité de développer une défense européenne commune. Les Américains s’empressent toutefois d’ajouter qu’elle serait fatalement complémentaire à la stratégie de l’alliance atlantique.
S’il y a une image attendu dans les jours qui viennent, c’est celle qui réunira le président 🇫🇷 Emmanuel Macron et son homologue 🇺🇸 Joe Biden en marge du G20 en Italie. Le monde observera avec attention la nature du dialogue entre les 2 leaders https://t.co/Q4e6IVjhI5 pic.twitter.com/hA9wSNuKwV
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 26, 2021
Les dirigeants des 20 principales économies du monde convergent ce week-end vers Rome, pour un sommet du G20 “ambitieux et sous haute sécurité“. Ils se retrouveront au nouveau centre de convention “Nuvola“, dans le quartier romain de l’Eur.
Les participants
Des représentants de 35 pays et organisations internationales sont attendus au Centre de congrès Nuvola de Rome : la Turquie, l’Italie, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, le Japon, le Canada, l’Allemagne, la France, l’Australie, le Brésil, l’Argentine, l’Inde, la Chine, l’Indonésie, le Mexique, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, l’Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Organisation mondiale du Commerce, l’Organisation mondiale du Travail, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et le Conseil de stabilité financière (CSF). L’Espagne participera comme “pays invité“, alors que l’Italie, pays hôte, a convié à ce sommet, l’Azerbaïdjan, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Philippines, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et Singapour.
Le président américain, Joe Biden, son homologue français, Emmanuel Macron, le président indien Narendra Modi, ou encore, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, ont été parmi les premiers à arriver ce vendredi, dans la capitale italienne. Sont notamment encore attendus, le sud-coréen, Moon Jae-in, le président brésilien Jair Bolsonaro et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan dont l’arrivée à Rome est prévue samedi soir après sa participation aux célébrations du 98ème anniversaire de la République de Turquie à Istanbul. Ce sera par ailleurs le dernier G20 de la chancelière allemande Angela Merkel, flanquée de son probable successeur, le social-démocrate Olaf Scholz, ministre des Finances du gouvernement sortant.
Deux grands absents
On s’attendait à ce que ce rendez-vous, comme la COP26 qui s’ouvre dimanche à Glasgow, soient l’occasion d’avancées décisives, que ce soit sur les tensions sino-américaines qui prennent un tour dangereux dans le détroit de Taiwan, sur la course aux armements, ou encore, sur le réchauffement climatique, six ans après les Accords de Paris. Mais pour que la diplomatie fonctionne, encore faut-il que tous les protagonistes soient présents. Or il y aura deux absents de taille à ces deux sommets : le numéro un chinois Xi Jinping, et son homologue russe, le président Vladimir Poutine. Le premier qui n’a pas quitté la Chine depuis bientôt deux ans, n’interviendra que par vidéo. Le deuxième “n’assistera pas au G20 en Italie“ et n’ira pas à Glasgow pour la conférence mondiale sur le climat, a annoncé le Kremlin. Aux prises avec une flambée de Covid, le président russe interviendra également par visioconférence.
Au G20 et à la COP26, des sommets mondiaux sans Xi Jinping, une absence qui pèsera sur ces grands rendez-vous internationaux. Ma chronique Géopolitique du 7/9 @franceinter https://t.co/9D7QfJHZ0z
— pierre haski (@pierrehaski) October 27, 2021
Une rencontre Macron-Biden et Johnson, en marge du sommet
Le sommet est l’occasion pour Paris et Washington, de rétablir le dialogue après la crise des sous-marins. Les présidents français et américain se sont ainsi réunis ce vendredi en fin de journée à l’ambassade de France, dans le prestigieux palais Farnèse. Cette rencontre intervient alors que Washington tente de relancer les relations avec Paris, mises à mal par l’abandon par l’Australie d’un contrat de sous-marins français au profit de Washington. Ce partenariat baptisé AUKUS qui a a torpillé un très gros contrat de sous-marins français passé avec les Australiens, avait suscité une rare colère de la France.
Mais l’enjeu de cette rencontre pour Paris, va bien au-delà d’une simple réconciliation. Emmanuel Macron cherche notamment à obtenir la bénédiction des Américains à la création d’une véritable défense européenne, un projet cher aux Français, mais qui peine à prendre forme. Outre la défiance de certains pays de l’UE, pays de l’UE, le projet suscite aussi de la défiance aux États-Unis, où l’industrie de la défense cherche à défendre ses parts de marché sur le “Vieux continent“.
Emmanuel Macron prévoit par ailleurs de rencontrer dimanche le premier ministre britannique, Boris Johnson, alors que les sujets de discorde s’accumulent entre Paris et Londres: immigration illégale par la Manche, pacte AUKUS et conséquences du Brexit en Irlande et à propos des licences de pêche. Après l’ultimatum lancé par le gouvernement français mercredi, les tensions entre Paris et Londres autour du sujet, sont exacerbées.
#peche Alors que les tensions se multiplient entre Londres et Paris, Emmanuel Macron et Boris Johnson devraient se rencontrer rapidement en marge du #G20 se tient se week-end à Rome, selon @10DowningStreet https://t.co/8uEQhICmne pic.twitter.com/hRWWRqIw0k
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 29, 2021
L’agenda du sommet
“Personnes, Planète et Prospérité“, sont les priorités de l’agenda du G20 cette année. Au programme de ce sommet, la pandémie de Covid-19 et la relance économique dans ce contexte, l’imposition de l’économie numérique et la situation en Afghanistan (bien que la question afghane ait fait l’objet d’un sommet à part, voici deux semaines). Le renforcement du soutien américain à la lutte antiterroriste au Sahel est également à l’ordre du jour. Mais le principal enjeu des discussions de ce sommet à la veille de la conférence mondiale sur le Climat de Glasgow, est à n’en pas douter, le changement climatique.
Une rampe de lancement pour la COP26
Le sommet est censé préparer les travaux de la COP26, organisée dans la foulée, dimanche, pendant deux semaines à Glasgow, sous l’égide du Royaume-Uni. Dans cette optique, chaque Etat doit préciser ses projets pour réduire les émissions polluantes, avec un objectif commun : aller vers la neutralité carbone en 2050. Or, dans ce domaine, la Chine, principal pollueur de la planète, est très attendue, pour préciser son programme de sortie du charbon, en plusieurs décennies. Tout comme l’Inde, qui n’a pas non plus remis son offre.
Champion du multilatéralisme, Mario Draghi, hôte de ce sommet, ne cache d’ailleurs pas vouloir une percée sur le plan des gaz à effet de serre. Le chef du gouvernement italien a plaidé début octobre pour “un engagement du G20 sur la nécessité de limiter la hausse des températures à 1,5 degré“, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris.Il espère que les dirigeants mondiaux fixeront une échéance commune pour atteindre le zéro émissions avant même la COP26 de Glasgow. L’absence des présidents chinois et russe risque toutefois de compliquer sérieusement la recherche de compromis sur cette question.
Le retour du multilatéralisme
Mario Draghi veut le croire: ce G20 marquera “le retour du multilatéralisme, après les années sombres d’isolationnisme et d’isolement liées à la crise sanitaire.“ Il s’agit en tout cas de la volonté affichée du chef du gouvernement italien qui a déclaré mercredi : “Nous discuterons des enjeux les plus complexes de notre temps, avec l’objectif de trouver des solutions ambitieuses et partagées“.
Le président Joe Biden s’efforcera certes de tourner la page de l’ère Trump et du repli américain dans la capitale italienne où il rencontrera dès vendredi le pape, puis M. Draghi, et enfin son homologue français, Emmanuel Macron. “Etats-Unis et Europe seront là, et seront enthousiastes et unis à la fois au G20 et à la COP26, menant l’ordre du jour“, a assuré, mercredi, Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, en prenant acte de l’absence des dirigeants russe et chinois
Du côté de Xi Jinping, on est guère pressé de se rallier au panache blanc de Biden. Du côté de Poutine c’est un peu plus subtil. Le président russe tout en montrant son mépris pour ce genre d’organisations (G20, COP26), tente de positionner son pays comme une alternative aux voies américaine et chinoise en jouant sur le multilatéralisme, la redéfinition d’un ordre international post-crise financière et la coopération économique accrue. La multiplication des initiatives russes en ce sens (renforcement de l’OCS, entrée à l’OMC, création du Forum des Pays Exportateurs de Gaz, renforcement de l’Organisation de Coopération Economique de la Mer Noire) montre cette volonté russe.
Ils sont six sur la ligne de départ à devoir justifier de 250 parrainages d’élus (maires, parlementaires, conseillers départementaux ou régionaux), pour se présenter au congrès des Républicains qui doit désigner le 4 décembre le champion de la droite pour 2022 . Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Philippe Juvin, Michel Barnier et Denis Payre ont ainsi jusqu’à ce mardi 2 novembre, 18 h, pour réunir ces précieux sésames.
Alors que Valérie Pécresse a déposé les siens le 13 octobre, dès l’ouverture de la procédure, les lieutenants de Xavier Bertrand en ont remis 427, mercredi au siège de LR. “En ajoutant les soutiens reçus depuis dimanche, nous dépassons largement les 500 signatures“, a notamment déclaré le député Pierre-Henri Dumont, proche soutien du président de la Région Hauts-de-France, ce qui représente le double du nombre exigé par le parti. L’équipe du candidat assure vouloir jouer “collectif“, en encourageant certains élus à parrainer d’autres candidats que le Nordiste. Une manière de démentir les accusations de démarche solitaire contre Bertrand et qui permet aussi, comme l’expliquait le JDD, de courtiser des possibles soutiens pour le deuxième tour. “
L’équipe de Michel Barnier va déposer 702 parrainages ce matin au siège des Républicains, bien plus que les 250 nécessaires pour participer au Congrès des Républicains. Une manière d’installer l’idée d’une dynamique autour de l’ex-commissaire européen, et de “confirmer l’engouement“ autour de Barnier, croit savoir l’un de ses conseillers. Engouement qui ne se traduit pas encore dans les intentions de vote à l’échelle nationale. “Les Français ne sont pas encore dans la présidentielle“, tempère son soutien et député François Cornut-Gentille, qui voit s’installer “progressivement une attente“ pour Michel Barnier, un candidat qui parait “neuf”“ tout en étant resté fidèle à sa famille politique.
Autour d’Eric Ciotti, on affirmé avoir réuni plus que les 250 nécessaires. Le médecin et maire de la Garenne-Colombes, Philippe Juvin a quant à lui annoncé son dépôt des parrainages sur Twitter.
Le défi paraissait hors de portée pour Denis Payre, candidat surprise de cette primaire, qui a fait part ce mardi de son échec à récolter les signatures. Invité au micro de Sud Radio, l’entrepreneur a assuré que le parti empêché de faire campagne. “Je me suis engagé le 30 août. Ma candidature n’a pas été retenue par la direction des Républicains jusqu’au 13 octobre, et elle n’a même été officialisée à la presse que le 19 octobre, a-t-il indiqué. Pendant près de sept semaines, je n’ai pas pu faire campagne.“ Décidé à ne pas s’arrêter là, l’ancien candidat a fait savoir qu’il déposerait un recours dans la journée.
Congrès LR : l'aventure s'arrête là pr l'entrepreneur @DenisPayre qui n'a pas réussi à réunir les 250 parrainages exigés d'ici ce soir 18h. Invité de #SudRadio l'ancien candidat assure que le parti l'a empêché de faire campagne et entend déposer 1 recours https://t.co/dBdK6SgUKn pic.twitter.com/METMFdhdAm
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 2, 2021
Le jeu se durcit en coulisses
Derrière les sourires de façade entre les candidats le jeu, en coulisses, se durcit. Et chacun dans la dernière ligne droite tient à montrer ses muscles. “Nous avons décidé dès le départ que nous ne nous lancerions pas dans un concours de chiffres“, revendique, au nom de Valérie Pécresse, l’eurodéputé Geoffroy Didier. “Tout ça, c’est du bluff : l’instance de contrôle de LR cessera de toute façon de compter dès qu’elle en aura 250 valides“, indique par ailleurs un proche de la candidate. De fait, après examen de la validité des parrainages, la commission de contrôle présidée par le sénateur Philippe Bas dévoilera la liste définitive des candidats le jeudi, 4 novembre. Mais, sans les noms des parrains ni leur nombre. Uniquement la liste des candidatures validées.
Présidentielle 2022 : ce que cache la chasse aux parrains à droite avant le congrès LR https://t.co/pJ86HMbu3q pic.twitter.com/eDdcTswX3G
— Le JDD (@leJDD) October 31, 2021
Ce dimanche, s’est ouvert officiellement à Glasgow, la 26e conférence des parties sur le changement climatique, sous présidence britannique, la COP 26. Un rendez-vous crucial, plus de deux mois après la publication du dernier rapport alarmiste du GIEC, et quelques jours après le rapport sur les émissions de gaz à effet de serre du Programme des Nations unies pour l’environnement qui dresse lui aussi un constat est sans appel sur l’urgence climatique. Une situation d’autant plus critique, qu’au terme de deux jours de discussion dans la capitale italienne, les dirigeants du G20 sont parvenus à un minimum de consensus pour lutter contre le réchauffement climatique.
Ce dimanche s'ouvre à #Glasgow la #COP26 : une 26e conférence sur le Climat cruciale pr répondre à l'urgence climatique. Programme, participants, grands absents, négociations, temps forts, enjeux, avancées : ce qu'il faut savoir sur la #COP26Glasgow https://t.co/KIFYynZcrR pic.twitter.com/VXOOPzkXt5
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 31, 2021
Deux temps forts sont attendus durant les deux semaines de la conférence. Le premier cette semaine. Ce lundi 1er novembre et le mardi 2, les chefs d’État et de gouvernement évoqueront les nouveaux engagements de leur pays respectif, pour limiter à 1,5 degré le réchauffement climatique. Un engagement pris il y a six ans lors de l‘accord de Paris.
Les nouveaux objectifs des pays, déposés avant la COP26 de Glasgow, ne sont toutefois guère encourageants, réduisant “les projections d’émissions pour 2030 de 7,5%, alors que 30% seraient nécessaires pour [ne pas dépasser un réchauffement de la planète de] +2°C et 55% pour 1,5 °C“, selon le rapport, réalisé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE)
Le président français Emmanuel Macron s’exprimera à 15h15. Prendront également la parole ce lundi (13h45-17h00), la chancelière allemande, Angela Merkel, Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg, son homologue canadien Justin Trudeau, ou encore le très controversé président polonais, Matuesz Morawiecki… pour n’en citer que quelques uns. De nombreux chefs d’état sont également attendus à la tribune de la COP 26, mardi 2 novembre. Notamment : Najib Makati, Premier ministre du Liban, son homologue irlandais, Micheál Martin, Alexander F. H. De Croo, chef du gouvernement luxembourgeois, ainsi que des chefs d’état africains : Carlos Agostinho do Rosário, ainsi que les Premiers ministres du Mozambique, Édouard Ngirente, et du Rwanda, Édouard Ngirente …
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Via un message sur Facebook, Emmanuel Macron annonce ce mardi 2 novembre, la création au 1er mars 2022 d’un “Contrat engagement jeune“, a destination des moins de 26 ans. Le principe : allouer une aide aux 16-25 ans, sans formation ou emploi, en échange de 15 à 20 heures de formation ou d’accompagnement par semaine . “Il s’agit d’une mesure simple : de l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui vous accompagne“ déclare le chef de l’État sur le réseau social.
Emmanuel Macron dévoile ce mardi les contours du nouveau “contrat engagement jeune“promis cet été. La mesure prévoit de proposer aux jeunes sans emploi une allocation de 500 euros par mois, en échange de 15 à 20 h de formation hebdomadaire. Détails https://t.co/frerT1LHdt pic.twitter.com/DrkDdtbR0A
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 2, 2021
Le Premier ministre, Jean Castex, doit préciser les détails de ce dispositif, ce mardi matin, lors d’un déplacement, en compagnie de plusieurs de ses ministres, dans les locaux de la mission locale de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Après le vote en première lecture par l’Assemblée et le Sénat, du projet de loi de vigilance sanitaire, députés et sénateurs se retrouvent ce mardi 2 novembre en début d’après-midi, en commission mixte paritaire (CMP) pour tenter de trouver un compromis sur ce texte. Un compromis pour le moins illusoire, tant les versions du texte adopté, sont dissemblables. La querelle politique se cristallise d’abord sur la date de l’extension de l’utilisation du pass sanitaire. La version des sénateurs ramène celle-ci au 28 février, contre celle du 31 juillet voulue par le gouvernement.
Les Parlementaires s'écharpent sur la prolongation du passe sanitaire https://t.co/tXqBjfjrYA via @Le_Figaro
— annepoisson (@acpoisson) November 2, 2021
Les sénateurs ont par ailleurs choisi de rétablir la territorialisation de la mesure. Selon la version du texte adoptée par le Sénat, le passe sanitaire ne pourrait être utilisé que dans les seuls départements où le taux de vaccination est “inférieur à 80% de la population éligible“ et où le taux d’incidence du Covid-19 est “élevé“. Une territorialisation dont ne veut ni le gouvernement, ni la majorité de l’Assemblée.
Le Sénat souhaite enfin revenir sur la mesure qui donne aux directeurs d’établissement scolaires l’accès au statut vaccinal des élèves. Bruno Retailleau, le patron des Républicains au Sénat, revient à la charge dans Le Parisien ce matin pour défendre ces modifications.
Passe sanitaire : «On ne peut pas s’habituer à une société du contrôle permanent», prévient Bruno Retailleau
➡️ https://t.co/vnx0J4Kpy8 pic.twitter.com/bXkX5MY4pj— Le Parisien | politique (@leparisien_pol) November 1, 2021
Le franchissement par la haute assemblée de trois des lignes rouges voulues par l’exécutif, ne devrait pas permettre un consensus. L’échec programmé de la commission mixte paritaire, ouvrira la voie à un nouvel examen du texte, mercredi par l’Assemblée puis jeudi au Sénat, avant un ultime vote vendredi, au Palais Bourbon.
Projet de loi de "vigilance sanitaire" : députés et sénateurs se réunissent en commission mixte paritaire pour tenter de trouver un accord. Majorité et opposition se préparent à un échec. Dans ce cas, le dernier mot reviendra à l'Assemblée. #DirectAN https://t.co/eLGR39jivE
— LCP (@LCP) November 2, 2021
Qui pour devenir le prochain maire de New York ? Les new-yorkais vont choisir ce mardi un nouveau maire pour la première fois en huit ans, alors que la ville fait face à des inquiétudes concernant une augmentation des crimes violents et une reprise économique après la pandémie de Covid-19. Après une longue et controversée course à la mairie de la plus grande ville du pays, les électeurs vont devoir trancher entre deux candidats offrant une vision très différente sur la façon de gouverner la ville, après huit années de l’administration de Blasio.
Les candidats
Le grand favori : le démocrate Eric Adams
Donné grand favori dans une ville où les Républicains sont minoritaires, Eric Adams , vainqueur de la primaire démocrate le 22 juin dernier, devrait être en toute logique élu ce soir, maire de la mégapole américaine. Cet Afro-Américain et ancien capitaine à la retraite du département de police de New York, est un col bleu new-yorkais avec des liens étroits avec la ville. Un incontournable de la scène politique new-yorkaise depuis des décennies, se faisant de nombreux amis et ennemis en cours de route. Faisant pression pour des réformes à l’intérieur du système, il a mené une campagne étroitement axée sur les questions de sécurité publique.
Eric Adams plaît aux quartiers populaires, rassure les milieux d’affaires. Il est vegan et claironne qu’il serait capable de porter une arme de poing à l’église. Il jongle en permanence entre glorification de sa personne et autocritique.https://t.co/cSbFg3IXbo via @le_Parisien
— Florian Niget (@nigetflorian) November 2, 2021
“J’ai grandi pauvre à Brooklyn & Queens. Je portais un gilet pare-balles pour protéger mes voisins. J’ai servi ma communauté en tant que sénateur de l’État et président de l’arrondissement de Brooklyn. Et je suis honoré d’être le candidat démocrate au poste de maire de la ville que j’ai toujours appelée chez moi“, indique le candidat sur son compte Twitter.
Démocrate “modéré“, le profil de l’ancien policier séduit jusqu’au New York Post, journal classé à droite, selon le New York Times. Il plaît aussi aux quartiers populaires et aux électeurs de couleur des classes moyennes en dehors de Manhattan, qui lui ont apporté leur soutien lors de la primaire démocrate. Pour autant Eric Adams rassure les milieux d’affaires en direction desquels le candidat a fait des ouvertures explicites, affirmant aux dirigeants de grandes entreprises, qu’ils ont eux aussi un rôle important à jouer dans la relance économique de la ville. S’il est élu, Eric Adams deviendra le deuxième maire noir de l’histoire de New York, après David Dinkins (1990-1993). Une consécration pour cet enfant des quartiers pauvres, entraîné dans des histoires de gang à 14 ans, passé par la prison pour mineurs avant de sortir de la délinquance.
Le challenger : le Républicain Curtis Sliwa
Face à Eric Adams, Curtis Sliwa. À 67 ans, l’homme est loin d’être un inconnu dans la ville où il a fondé en 1979 les Guardian Angels, ce groupe de citoyens justiciers reconnaissables par leur béret rouge, et qui, dans une mégapole alors balafrée par la violence et la petite criminalité, s’étaient imposés comme les défenseurs de la sécurité pour les New-Yorkais du métro-boulot-dodo. Sa première surprise, il l’a d’ailleurs créée en juin dernier en remportant la primaire républicaine contre l’homme d’affaires et défenseur des chauffeurs de taxi Fernando Mateo, qui avait pourtant investi deux millions de dollars dans sa campagne.
Mais le candidat est également connu pour ses excentricités. Son histoire est une chronologie émaillée d’histoires incroyables que le candidat a pour la plupart fabriquées pour son propre profit – comme lorsqu’il a simulé son propre enlèvement par la police des transports en commun, ou inventé un viol dans un train à Brooklyn. Et puis, il y a des épisodes qui ressemblent à de la fiction mais qui sont réels, comme lorsqu’il a été abattu et presque tué par des associés réputés du chef de la mafia John Gotti Jr. Le fondateur et leader des Guardian Angels, a également reconnu que six des premiers exploits de son groupe dans la lutte contre le crime étaient en fait falsifiés et que des activités du groupe étaient des coups publicitaires.
Who Is Curtis Sliwa? A Look at the GOP Mayoral Candidate’s Wild Ride in New York https://t.co/SQKvPdncvu via @THECITYNY
— NYC TAXI NEWS (@nyctaxinews) October 11, 2021
Leurs programmes
L’Afro-Américain Eric Adams, centriste du parti démocrate, se place comme un défenseur des classes moyennes et populaires, en pointe contre les discriminations raciales. L’ex-policier a aussi promis d’être intraitable contre la criminalité, dont les indicateurs sont passés au rouge en 2020, avant une accalmie cette année. Curtis Sliwa s’est également fortement concentré sur la sécurité publique et la lutte contre l’itinérance, alors que le nombre de fusillades a bondi de plus de 70 % en un an, selon le New York Police department (NYPD). Il dit aussi vouloir venir en aide aux plus démunis et rompre le développement de la ville dictée par les grosses fortunes.
Les modalités du vote
Les bureaux de vote à New York sont ouverts aujourd’hui dans les cinq arrondissements de New York, de 6 heures à 21 heures. Quelque 5,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, alors que 0près de 170 000 personnes ont déjà voté de manière anticipée, du 23 au 31 octobre. Outre la désignation de leur maire, les électeurs new-yorkais voteront également sur cinq amendements potentiels à la Constitution de l’État .Ces derniers portent sur des mesures mesures visant à faciliter le vote. Elles portent sur un redécoupage législatif, des modifications des lois électorales, la politique environnementale et les tribunaux civils de la ville de New York.
Auf wiedersehen La chancelière allemande, Angela Merkel, clôt sa tournée d’adieu par la France. Pour cette dernière visite officielle dans l’hexagone, Emmanuel Macron a mis les petits plats dans les grands. L’Elysée veut offrir à la chancelière un moment “agréable“ dans une ville “très belle avec une profondeur historique“. C’est à Beaune (Côte-d’Or), haut lieu viticole de Bourgogne, que sera reçue Me Merkel pour sa dernière visite protocolaire. Un lieu important pour la relation franco-allemande, puisque François Mitterrand y avait rencontré Helmut Kohl en 1993. Emmanuel Macron lui remettra les insignes de la grand-croix de la Légion d’honneur, signe de la solidité de l’amitié franco-allemande.
Dans l’entourage du président français, on explique s’être inspiré des goûts de la chancelière pour monter le programme “sur mesure“. “Angela Merkel adore le vin, le chocolat et le fromage“, assure sa biographe française Marion Van Renterghem dans l’Opinion. Ce n’est pas très original, mais plutôt pratique pour organiser des visites. Au programme de la visite, un concert de piano d’Alexandre Kantorow pour la chancelière, réputée très mélomane. Les deux couples visiteront les hospices de Beaune, et rencontreront des acteurs locaux. Direction ensuite le château du Clos de Vougeot, classé au patrimoine de l’UNESCO.
Ce qui est prévu par les services de l’Elysée
Dans le détail, Angela Merkel et son époux Joachim Sauer sont attendus vers 17h15 à Beaune, où ils seront accueillis par le président de la République Emmanuel Macron et son épouse Brigitte. Après avoir découvert le centre historique, ils visiteront les célèbres hospices de Beaune, joyau architectural du XVème siècle, dont le château du clos de Vougeot, bâtiment construit par les moines de Cîteaux en 1098. Cette visite sera suivie à 18h50, par un récital du pianiste Alexandre Kantorow. Se tiendra ensuite vers 20h30, le diner officiel offert par le Président de la République et Brigitte Macron en l’honneur de la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne.
Côte-d'Or : le château du Clos de Vougeot se prépare à recevoir Angela Merkel et Emmanuel Macron https://t.co/81CupqNk2U pic.twitter.com/ePfMngnI2i
— France Bleu Bourgogne (@bleubourgogne) November 1, 2021
Une relation pas toujours facile
Selon un conseiller de l’exécutif, si Merkel et Macron n’ont pas toujours eu “les mêmes intérêts“, ni “la même approche“. Le discours très ambitieux du président français sur l’Europe pendant des élections outre-Rhin en 2017 avait notamment été accueilli un peu froidement par la chancelière allemande. Depuis lors, les deux dirigeants ont “trouvé des convergences“, notamment sur la mutualisation des dettes dans le plan de relance européenne. Et ce même s’il s’agissait a priori d’un “one shot” pour Merkel, indique Paul Maurice, chercheur spécialisé sur les relations franco-allemande à lInstitut Français des Relations Internationales (IFRI).
En mai 2020, Emmanuel Macron a ainsi convaincu la chancelière de la nécessité d’un plan de relance européen de 750 milliards d’euros, largement financé par des emprunts européens mutualisés, tout ce que Berlin refusait jusqu’ici. Les deux ont ensuite œuvré ensemble pour arracher un accord historique sur ce plan. Face au Covid, les deux dirigeants ont su également resserrer leurs liens pour conclure une alliance capable d’entraîner le reste de l’Europe.
A chaque désaccord, “ils se sont toujours soutenus l’un l’autre et n’ont jamais profité de leurs difficultés respectives. Quand nous avons fait une tribune en mars 2020 appelant à des emprunts mutualisés avec huit autres pays, nous l’avions prévenue et nous avons veillé à ne pas employer les mots qui fâchent en Allemagne, comme coronabonds ou eurobonds. Sur le fond, je crois qu’elle partage le diagnostic français sur la nécessité d’une souveraineté européenne“ rapporte Clément Beaune, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.
Goodbye "Mutti"! Today Angela Merkel will meet @EmmanuelMacron in #Beaune (Burgundy) for her farewell visit to 🇫🇷 after 16 years in power in 🇩🇪.
Exchanges will focus on current international and 🇪🇺 #policy issues.
More info @Le_Figaro 👉 https://t.co/xvoO2HrNQg
— B2P Communications (@B2PComm) November 3, 2021