L’agenda politique

Fév
25
mar
10ème débat de la primaire démocrate en Caroline du Sud @ Gaillard Center
Fév 25 Jour entier

Après le caucus du Nevada, les candidats à la présidentielle démocrate remontent sur scène, cette fois en Caroline du Sud. Le 10e débat de la primaire démocrate aura lieu le mardi 25 février, à 22h30 (4h30 heure de Paris), à Charleston (Gaillard Center). Ce débat sera la dernière occasion pour les candidats de débattre en direct avant les votes de la primaire de Caroline du Sud prévue le samedi 29 février et surtout le Super Tuesday, le 3 mars prochain.

Qui organise et anime le débat?

Cette fois, le débat sera organisé par CBS News et le Congressional Black Caucus Institute, avec Twitter en partenariat avec l’événement. Il sera diffusé en direct par CBS (et BET ), sur le site Web de la chaine , sur l’application CBS News  et sur Twitter à  @CBSNews . Le débat sera animé par :

  • Norah O’Donnell, présentatrice et rédactrice en chef de CBS Evening News
  • Gayle King, co-animatrice de CBS This Morning
  • Margaret Brennan, modératrice Face the Nation et correspondante principale des affaires étrangères
  • Major Garrett, correspondant en chef de Washington
  • Bill Whitaker, correspondant de 60 Minutes.

Qui sera sur scène?

Le Comité national démocrate (DNC) a fixé deux voies pour se qualifier pour le débat en Caroline du Sud. Pour être admissibles, les candidats doivent réunir un soutien de 10% dans quatre sondages nationaux ou de Caroline du Sud approuvés par le DNC, ou 12% dans deux sondages spécifiques approuvés en Caroline du Sud. Ils sont également qualifiés s’ils ont gagné au moins un délégué promis dans les caucus de l’Iowa du 3 février, la primaire du 11 février dans le New Hampshire ou les caucus du Nevada du 22 février.

Les six candidats présents sur la scène du débat au Nevada ainsi que le milliardaire Tom Steyer se sont qualifiés pour le débat du 25 février en Caroline du Sud, selon Politico :

Quels enjeux?

Dynamisé par sa victoire écrasante dans les caucus du Nevada, le sénateur Bernie Sanders sera sans doute « l’homme à abattre » ce mardi. Le débat en Caroline du Sud pourrait être la dernière chance de ses adversaires de le ralentir. Leurs chances de l’empêcher d’obtenir la nomination démocrate sont désormais minces. Faire trébucher le sénateur du Vermont sera particulièrement vital pour Pete Buttigieg, en Caroline du Sud, puis lors du Super Tuesday, s’il doit tenir jusque-là.

Le débat de mercredi au Nevada a été difficile pour Bloomberg, qui a été la cible de nombreuses attaques, en particulier de la part de la sénatrice Elisabeth Warren. Si l’ancien maire de New York apparaît à Charleston comme non préparé, comme il l’a fait au Nevada, cela pourrait être le début de la fin de son effort présidentiel, malgré les centaines de millions de dollars  investis dans sa campagne. Une victoire en Caroline du Sud est essentielle à sa survie. Pour plusieurs candidats qui se battent à un chiffre près à l’échelle nationale et qui n’ont pas encore réussi à gagner une primaire – Tom Steyer, le sénateur Amy Klobuchar et le sénateur Elizabeth Warren (D-Mass.) – ce débat pourrait être leur dernière chance de convaincre les électeurs de la pertinence de leur candidature.

 

 

Fév
29
sam
Primaire démocrate : scrutin en Caroline du Sud @ Caroline du Sud
Fév 29 Jour entier

Depuis le 3 février et jusqu’au 6 juin, les démocrates américains votent pour choisir le candidat qui affrontera Donald Trump, lors de l’élection présidentielle de novembre 2020. Après les « caucus » de l’Iowa et du Nevada et la primaire du New Hampshire, la primaire de Caroline du Sud constitue la quatrième étape de ce processus de désignation. Elle a lieu lieu samedi 29 février, 4 jours avant le « Super Tuesday« . 54 délégués sont en jeu. Dans cet Etat, 60% des afro américains votent démocrate et leur soutien est crucial pour décider de l’adversaire  de Trump à la présidentielle de novembre. Historiquement, tous les vainqueurs de la primaire dans l’Etat ont emporté l’investiture, à une exception près en 2004.

Un nouvel outil de vote

Les électeurs de la Caroline du Sud seront les premiers à expérimenter samedi, un tout nouvel équipement de vote. C’est l’un des douze états qui remplacent la totalité ou la plupart de leurs machines à voter cette année, en partie en raison de problèmes de sécurité après l’ingérence russe lors des  élections de 2016 . Les anciennes machines à voter reposaient sur une technologie à écran tactile qui ne laissait pas de trace papier pouvant être vérifiée après les élections. Les nouvelles marqueront un bulletin de vote papier avec un code-barres et les noms des candidats sélectionnés. Les bulletins de vote seront ensuite insérés dans un scanner pour le  comptage. Les responsables démocrates de la Caroline du Sud ont souligné la fiabilité de l’équipement après la débâcle du caucus de l’Iowa, où une application défectueuse a retardé la communication des résultats précis pendant des  semaines.

Les tendances

Le résultat de la primaire de Caroline du Sud est crucial car il influencera de manière décisive l’élan des candidats juste avant le Super Tuesday, lorsque 14 États voteront le 3 mars.

Bernie Sanders

Grand favori des primaires démocrates, le sénateur du Vermont, est désormais en tête des intentions de vote de la primaire démocrate. Un sondage Fox News publié jeudi montre qu’environ les deux tiers des démocrates croient qu’il pourrait battre Donald Trump. Assailli de critiques par ses rivaux lors d’un nouveau débat mardi soir, Bernie Sanders a martelé que son programme très à gauche pouvait le porter vers une victoire face au président républicain. Mais il pourrait se heurter au même problème qu’en 2016 : l’électorat noir. Or, pour le moment, cet électorat préfère largement Joe Biden. L’ancien vice-président devance Bernie Sanders de 22 points en Caroline du Sud, selon un sondage Fox News publié la semaine dernière.

Joe Bidden

Après avoir longtemps endossé le costume de favori, l’ancien vice-président fait désormais pâle figure. Son avance de près de quinze points dans les sondages en Caroline du Sud a fondu en quelques semaines et il se retrouve aujourd’hui talonné par Bernie Sanders. Avec 28 % des intentions de votes d’après une récente enquête YouGov, il ne compte plus que cinq points d’avance sur le sénateur du Vermont. Même si le dernier sondage CBS News / YouGov a révélé que plus d’un tiers (35%) des électeurs noirs de la Caroline du Sud l’ont choisi comme premier choix, c’est une baisse importante chez ces électeurs.

Après deux déroutes, dans l’Iowa et le New Hampshire, et un sursaut dans le Nevada, il doit donc prouver samedi qu’il est encore une option crédible pour porter le flambeau des démocrates modérés et endiguer la vague Sanders. La Caroline du Sud, avec son électorat afro-américain, est pour lui la dernière carte. Tout au long de la campagne, Biden est resté le candidat préféré des Noirs. Parmi les facteurs de sa popularité auprès des afro américains : sa notoriété, son travail auprès de Obama et son expérience. Mais le temps lui est compté : il ne dispose en effet, ni des moyens financiers illimités de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, ni de l’armée de petits donateurs du sénateur du Vermont.

Les données de CBS News / YouGov montrent également que Tom Steyer (18%), la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren (12%) et l’ancien maire de South Bend Pete Buttigieg (10%) sont les seuls autres candidats à obtenir un soutien à deux chiffres parmi les probables de la Caroline du Sud.

Tom Steyer

Le milliardaire Tom Steyer, qui s’est illustré lors des récents débats, s’est concentré sur la communauté noire de l’État à coups de publicités et de réunions publiques. Une stratégie qui lui permet de se hisser en troisième position des intentions de vote, selon une moyenne réalisée par le site RealClearPolitics. Quasiment inconnu jusqu’à récemment, l’ancien gestionnaire de fonds d’investissement a dépensé des millions de dollars avant la primaire démocrate de samedi, ciblant l’électorat afro-américain en promettant notamment de dédommager les descendants d’esclaves.

Pete Buttigieg

La primaire de samedi en Caroline du Sud est également cruciale pour Pete Buttigieg. Après ses bons résultats dans l’Iowa et le New Hampshire, l’ex-maire de South Bend (Indiana), 38 ans, doit absolument démontrer en Caroline du Sud, s’il veut rester en lice, qu’il peut mieux faire auprès des minorités.

Amy Klobuchar

L’équation est la même pour une autre candidate modérée, la sénatrice Amy Klobuchar, 59 ans, qui arrive toutefois bien plus bas dans les sondages nationaux.

Elisabeth Warren

La pression sera grande samedi sur la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, 70 ans, qui avait un temps fait figure de favorite mais n’a pas percé lors des premiers scrutins. Elle table sur de bons résultats lors du « Super Tuesday » mais un nouveau petit score en Caroline du Sud pourrait l’affaiblir encore davantage.

Michael Bloomberg

Troisième des sondages nationaux, le multi milliardaire, Michael Bloomberg, passera encore une fois son tour en Caroline du Sud. L’ancien maire de New York, âgé de 78 ans, entrera dans la course lors du « Super Tuesday » après avoir puisé plus que n’importe quel autre candidat à une présidentielle américaine dans sa fortune personnelle pour faire campagne.

Mar
2
lun
Retraites : après le 49-3, l’intersyndicale se mobilise @ Paris
Mar 2 Jour entier

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a annoncé samedi 29 février, une mobilisation dès la semaine prochaine des syndicats, pour protester contre le recours par le Gouvernement, à l’article 49-3 de la Constitution, sur le projet de réforme des retraites.

« L’attitude du gouvernement est profondément scandaleuse, et donc il y aura une réaction à la hauteur« , a déclaré à l’AFP M. Martinez. Le dirigeant syndical a précisé que l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) opposée au système universel de retraites par points, se réunirait dès lundi matin, pour discuter d’une nouvelle mobilisation « dès la semaine prochaine ».  C’est-à-dire « à l’occasion du débat sur le 49-3 et l’éventuelle motion de censure », a-t-il précisé.

Après deux mois et demi de conflit et dix journées interprofessionnelles entre le 5 décembre et le 20 février, les syndicats opposés à la réforme des retraites avaient semblé temporiser en repoussant leur prochaine mobilisation au 31 mars, après les élections municipales. Le recours au 49-3 a changé la donne. « C’est pas nous qui avons modifié le calendrier, c’est le gouvernement », a relevé M. Martinez. « Quand on n’arrive pas à convaincre, on peut contraindre, c’est typiquement ce que fait le gouvernement », a déploré le numéro un de la CGT. M. Martinez a critiqué la méthode de l’exécutif, « qui a fait un Conseil des ministres extraordinaire ce (samedi) matin pour parler du problème sanitaire qui frappe notre pays et la planète (le coronavirus, NDLR), puis en est ressorti avec un 49-3. C’est pour le moins étrange ».

De son côté, le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, a dénoncé « l‘attitude incompréhensible et inacceptable » du gouvernement, qui a décidé samedi de recourir à l’article 49-3 de la Constitution. » FO « en appelle en conséquence à « stopper le processus parlementaire », « alors qu’après trois ans le gouvernement n’a su ni expliquer, ni convaincre, et présente un projet aux projections lacunaires, incertain tant juridiquement que constitutionnellement », a t-il  ajouté.

 

 

Mar
3
mar
49. 3 : Les syndicats appellent à la mobilisation dans tout le pays @ France
Mar 3 Jour entier

Les organisations syndicales opposées à la réforme des retraites (CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU et Solidaires, les organisations de lycéens Fidl, MNL, UNL et d’étudiants Unef ) qui étaient réunie ce lundi matin, appellent à des mobilisations partout en France mardi 3 mars, pour protester contre le recours à l’article 49.3 de la Constitution, « nouvelle preuve » que le gouvernement veut « faire passer en force son projet de régression sociale ». Les syndicats prévoient de « multiplier partout localement des rassemblements dès  le lundi 2 mars et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le mardi 3 mars, y compris par le recours à la grève ».

Dans un communiqué commun, l’intersyndicale dénonce une procédure qui « démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif, aux multiples inconnues ». « C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que le gouvernement refuse le débat et veut faire passer en force ce projet de régression sociale minoritaire dans l’opinion publique », ajoutent les organisations syndicales.

La CFE-CGC, qui a participé à quelques-unes des journées interprofessionnelles organisées par l’intersyndicale depuis le 5 décembre, n’appelle pas cette fois à la mobilisation de mardi. Mais elle co-signe le communiqué commun et l’analyse sur l’utilisation du 49-3.

A Paris, après un rassemblement lundi, pour dénoncer le recours au 49.3, une manifestation et un rassemblement devant l’Assemblée nationale à l’heure du vote des  motions de censure, sont organisées ce mardi à l’appel de l’intersyndicale parisienne.

 

Examen de deux motions de censure @ Assemblée nationale
Mar 3 Jour entier

Après l’annonce, par le Premier ministre samedi, d’un recours au 49.3 pour adopter le projet de loi de réforme des retraites à l’Assemblée, les oppositions, de droite comme de gauche ont unanimement condamné cette méthode. Dès samedi, les députés LR d’un côté et les députés de gauche de l’autre (LFI, GDR et PS), ont déposé deux motions de censure. Elles seront débattues jusque tard dans la soirée après une séance de questions au gouvernement. Les motions feront l’objet d’une discussion commune lancée par Damien Abad (LR) et André Chassaigne (PCF). Suivront les autres chefs de file des groupes politiques. Avant les votes sur chacune dans la soirée, le Premier ministre donnera la réplique.

Une motion propre pour la droite

« Les députés Les Républicains ont déposé une motion de censure contre le gouvernement, qui a engagé sa responsabilité via le 49-3 pour faire passer sa réforme des retraites », a indiqué samedi leur chef de file, Damien Abad. Cette motion, « au nom du groupe LR« , « vient d’être déposée« , a déclaré le patron du premier groupe d’opposition. « Nous avons refusé tout velléité de motion commune » avec la gauche, a-t-il ajouté.

Trois groupes de gauche derrière la motion de gauche

L’épisode aura eu l’avantage de ressouder, au moins temporairement, la gauche. Les groupes LFI, PS et PC se sont mis d’accord dès samedi soir pour déposer ensemble leur propre motion de censure.  « Il a été extrêmement facile de trouver une stratégie commune entre-nous », s’est félicité le socialiste David Habib. Les trois groupes de gauche à l’Assemblée ainsi que la députée Jennifer de Temmerman (non-inscrite, ex-LaREM), soit 63 députés, dénoncent dans cette dernière, « un gouvernement qui piétine la procédure parlementaire ». « L’héritage du Conseil national de la résistance ne peut ainsi être remis en question » par cette réforme prévoyant un système universel de retraite par points », proclament-ils aussi.

Ces deux motions de censure, auxquelles Edouard Philippe devra répondre mardi, ne menacent en rien son gouvernement. Compte tenu du poids de la majorité, elles n’ont en effet pas de chance d’aboutir. Et ce, même si le Rassemblement National (RN) a affiché son intention de les voter. « Il faut déposer une motion de censure, nous n’avons pas la capacité car nous n’avons pas de groupe, mais nous voterons toutes les motions de censure qui seront présentées, quelle que soit leur origine », a annoncé samedi sur franceinfo, la présidente du RN, Marine Le Pen, après l’annonce du Premier ministre de recourir à l’article 49.3.

Un débat qui s’annonce animé

Les débats à l’Assemblée s’annoncent pour le moins animés. À droite comme à gauche, les députés de l’opposition ne décolèrent pas. « Il était inimaginable – et pourtant ils l’ont fait – de faire voter un texte comme celui-là sans le volet financier », s’étouffe le député LR, Éric Woerth. Damien Abad, le président du groupe LR qui défendra la motion de censure de droite, est tout aussi remonté : «  dégainer le 49.3 un samedi après un conseil des ministres extraordinaire qui devait être consacré à l’épidémie c’est se moquer du monde ». « Edouard Philippe a fait voler en éclat le consensus national » a lancé le parlementaire samedi, à l’annonce du recours au 49.3. Coup de colère également du chef de file des Insoumis, sur le passage en force du gouvernement « C’est un procédé particulièrement fourbe […] » a indiqué M. Mélenchon.

Motion de censure : comment ça marche ?

Prévue à l’article 49-2 de la Constitution, la motion de censure permet à l’Assemblée nationale de « mettre en cause la responsabilité du gouvernement« . Elle doit être signée par au moins un dixième des députés (soit 58).  Ce qui a été une formalité pour le groupe LR (104 membres),  mais a nécessité, pour les Insoumis, socialistes et communistes, d’unir leurs forces. Pour être adoptée, la motion de censure doit recueillir la majorité absolue des membres de l’Assemblée, soit au moins 289 suffrages favorables. Car seules ces voix « pour » sont comptabilisées. On considère en effet que même les députés qui s’abstiennent soutiennent le gouvernement.

Reste qu’aucune de ces motions n’a quasiment aucune chance d’être adoptée. Le pouvoir constitutionnel de renverser un gouvernement se heurte en effet à une réalité arithmétique. La majorité LaREM-Modem truste 345 sièges (299 + 46) de l’hémicycle, tandis que l’opposition ne rassemble que 214 députés. Et encore, si l’on compte le groupe UDI -Agir (27 membres), qui n’est pas parti pour voter « pour ». L’Assemblée n’est d’ailleurs parvenue qu’une fois, sous la Ve république, à renverser le gouvernement. C’était en 1962, contre le gouvernement de Georges Pompidou.

Primaire américaine : « Super Tuesday » @ Etats Unis
Mar 3 Jour entier

Ce mardi 3 mars est une étape clé dans le processus de désignation des candidats à la présidentielle américaine du 3 novembre prochain. Ce jour là, plus d’une dizaine d’états dont les Samoa américaines organisent conjointement des primaires. Un jour appelé « Super Tuesday« , le Super mardi. Si en 2016, douze états représentants 18% des déléguées étaient en jeu lors du Super Tuesday, cette édition 2020 s’annonce encore plus importante. Pas moins de 15 états  (Alabama, Colorado, Minnesota, Utah, Massachussetts, Virginia…) totalisant plus de 30% des suffrages, voteront. A titre de comparaison, les quatre premiers scrutins n’ont déterminé que 155 délégués.

Ces états désigneront un tiers des délégués promis : 1 344 sur les 1 991 nécessaires pour gagner à la Convention nationale démocratique de Milwaukee. Certains états ont plus de poids. C’est le cas de la Californie (415 délégués), nouvelle venue du « Super Tuesday « cette année. Mais aussi du Texas (228 délégués) et  de la Caroline du Nord (110 délégués). Si l’on ajoute les 155 délégués désignés par les premiers États votants – Iowa, New Hampshire, Nevada et Caroline du Sud, près de 40% du nombre total de délégués seront désignés au lendemain du « Super Tuesday ».

Deux facteurs rendent l’événement de cette année différent de ceux du passé. La première est que le Super Tuesday tombe trois jours seulement après la primaire de Caroline du Sud, plutôt que 10 jours comme en 2008. Cela laisse peu de temps aux candidats pour mener une campagne sérieuse dans la plupart des États et soulève la question de l’impact de la victoire de Biden dans le Sud. L’autre différence est que le champ des candidats en compétition ce mardi est plus grand que lors des précédents « Super Tuesday ».

Mar
4
mer
Municipales à Paris : débat du premier tour sur LCI @ Studios LCI
Mar 4 Jour entier

LCI organise à onze jours du premier tour des municipales, le premier grand débat entre les sept principaux candidats à la mairie de Paris. Animé par David Pujadas, sous le titre « La Grande Confrontation. L’heure des choix » ce débat a lieu le mercredi 4 mars à 20H45 en partenariat avec RTL et 20 Minutes. Il opposera les sept candidats crédités d’au moins 5% des intentions de vote dans les sondages : la maire sortante Anne Hidalgo (PS), la maire du 7ème arrondissement, Rachida Dati (LR), l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn (LaREM), le mathématicien Cédric Villani (ex-LaREM), David Belliard (EELV), Danielle Simonnet (LFI) et Serge Federbusch (RN).

Entre les deux tours, la semaine du 16 mars, un deuxième débat opposera les candidats qualifiés sur BFMTV et BFM Paris. Il aura lieu en milieu de semaine, à une date qui reste à confirmer. Ruth Elkrief sera l’une des journalistes qui interrogera les candidats toujours en course pour l’Hôtel de Ville.

Le choix des deux chaînes a suscité un « grand étonnement » chez France Télévisions, qui s’était aussi proposée d’accueillir le débat. « Cela n’est pas compréhensible sur le fond et contrevient aux engagements pris ces derniers jours par plusieurs candidats et directeurs de campagne, dont tous nous ont dit leur attachement au Service public »,  ont réagi les directeurs du groupe, incluant aussi Radio France, dans une lettre destinée aux candidats.

Quelles modalités ?

La première partie de l’émission, jusqu’à 21H30, prendra la forme d’un grand oral des candidats. Elle sera suivie d’un débat qui s’articulera autour de thématiques regroupées en trois grands ensembles :  propreté-aménagement-sécurité, écologie-mobilité-santé et économie-logement-budget-solidarité-social.

Ordre de passage, placement… Deux tirages au sort ont départagé les candidats sur la prise de parole et le placement. Cédric Villani a hérité du dossard numéro 1 et Anne Hidalgo s’exprimera dans la foulée. Agnès Buzyn lui succédera, puis David Belliard, avant Rachida Dati et Serge Federbusch (RN). Danielle Simonnet (LFI) fermera le ban. Quant à la disposition des candidats en plateau, le hasard a voulu qu’Anne Hidalgo soit placée entre David Belliard et Rachida Dati, à la gauche du pupitre de David Pujadas qui préside la soirée. À sa droite, seront installés Danielle Simonnet, Serge Federbusch, Agnès Buzin et… Cédric Villani.

 

Mar
9
lun
Municipales à Paris : Nicolas Sarkozy au meeting de Rachida Dati @ Salle Gaveau
Mar 9 Jour entier

A six jours du premier tour des municipales, Rachida Dati, candidate Les Républicains (LR) à la mairie de Paris, donne un meeting ce lundi 9 mars à la salle Gaveau (8ème arrondissement). Ce devrait être la seule réunion publique de la campagne parisienne de la maire du 7ème, qui a jusqu’à présent préféré multiplier les petits déplacements et les rencontres dans des cafés.

Coronavirus oblige, il y aura moins de monde que prévu pour applaudir Rachida Dati. Après l’interdiction de rassemblements de plus de 1000 personnes émise dimanche, l’équipe de campagne de la candidate LR a été obligée de modifier ses plans,  en limitant le nombre de personnes à 900 alors que la salle Gaveau où doit se dérouler l’évènement a une capacité légèrement supérieure à 1000.

Le soutien de Nicolas Sarkozy

Déjà soutenue publiquement par plusieurs ténors de la droite nationale, à l’instar de François Baroin (président de l’Association des Maires de France), Hervé Morin (président du conseil régional de Normandie) ou encore Xavier Bertrand, Rachida Dati sera entourée ce soir de Nicolas Sarkozy. L’ ancien président de la République a qui a décidé d’aller officialiser son soutien à la tête de liste Les Républicains, sera présent ce lundi au meeting de campagne de son ancienne garde des sceaux. « Il est au côté de Rachida Dati depuis le début. C’est un ami avec qui elle échange et parle régulièrement, et ce, avant même son entrée en campagne », explique Nelly Garnier, sa directrice de campagne et candidate tête de liste LR dans le 11e arrondissement. « On a voulu un grand meeting, qui soit un lieu de cohésion et de rassemblement autour de la famille politique », ajoute t-elle.

Pour autant, même si l’ancien président dira quelques mots lors de cette grande réunion, « la prise de parole » sera bien « centrée sur Rachida Dati ». Pas question en effet « de faire de l’interprétation sur la politique nationale », mais uniquement ce que Les Républicains « vont porter pour Paris », indique Nelly Garnier.

Mar
10
mar
Conférence de financement des retraites : nouvelles réunions @ Ministère des solidarités
Mar 10 – Mar 12 Jour entier

Nouveaux rendez-vous cette semaine pour les partenaires sociaux et l’exécutif , qui se réuniront mardi 10 et jeudi 12 mars, dans le cadre de la conférence de financement. Il  s’agit des deuxièmes rencontres depuis le lancement de de cette instance fin janvier.

Une instance fragilisée par les départs mardi 3 mars, de la CGT et de Force Ouvrière (FO), en réaction au recours du 49.3 à l’Assemblée, par le gouvernement.

L’objectif de la première réunion le 10 mars, est de mettre sur la table l’ensemble des mesures proposées par les syndicats pour ramener le système de retraite à l’équilibre en 2027.  Elles seront débattues à l’occasion de la multilatérale et feront aussi l’objet d’une étude pour savoir dans quelle mesure elles pourraient réduire le déficit. Ces mesures concernent pour l’essentiel, les mesures d’âge et l’utilisation de certains leviers financiers. La marge des partenaires sociaux est toutefois étroite. Dans une lettre, envoyée le 11 janvier dernier aux partenaires sociaux, le Premier ministre, Edouard Philippe, a bien spécifié que les mesures destinées à rétablir l’équilibre ne devront entraîner ni baisse des pensions ni hausse du coût du travail.

La deuxième réunion fixée au 12 mars, aura elle clairement pour but de « cadrer » de manière claire, ce qui appartient aux dispositifs de solidarité de la retraite, soit ce que l’on appelle les droits non-contributifs. Il s’agit par exemple de répondre à la question : est-ce que la pension de réversion est considérée comme de la solidarité. Ce classement doit ensuite permettre de définir les modalités de leur financement selon une distinction précise : les droits contributifs sont financés par les cotisations et les non-contributifs par l’impôt.

 

Municipales à Paris : dernier débat de l’avant 1er tour @ Studio le Franay
Mar 10 Jour entier

Après avoir été « éjecté du jeu », France Télévisions opère un retour en force dans la couverture des municipales. France 3 Paris-Ile de France, France Bleu Paris et Franceinfo proposent mardi 10 mars à partir de 21h05 un débat de deux heures trente avec les principaux candidats à la mairie de Paris. Sept d’entre eux participeront à ce dernier débat de l’avant premier tour :

  • David Belliard – L’Écologie pour Paris (EELV)
  • Agnès Buzyn – Ensemble pour Paris (LREM)
  • Rachida Dati – Engagés pour Paris (LR)
  • Serge Federbusch – (DVEXTD)
  • Anne Hidalgo – Paris en Commun (PS)
  • Danielle Simonnet – Décidons Paris ! (LFI)
  • Cédric Villani – Le nouveau Paris (DVC)

Le débat sera animé par la journaliste Carole Gaessler (France 3), Marc Fauvelle (franceinfo), avec la participation de Noé Da Silva (France Bleu Paris) sur les thématiques du quotidien à Paris et du logement et Bertrand Lambert (France 3 Paris Île-de-France), pour les thématiques des mobilités et des transports.

Ce débat sera suivi d’un debrief. Pendant une trentaine de minutes, Carole Gaessler et Marc Fauvelle reviendront sur les temps forts de cette confrontation avec plusieurs intervenants : Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions ; Jean-Jérôme Bertolus, chef du service politique de franceinfo ; Gilles Bornstein, éditorialiste politique à franceinfo ; Florent Carrière, journaliste politique à France 3 Paris Ile-de-France et Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos France.

Trois grandes thématiques

Le débat sera divisé en trois parties au cours desquelles trois thématiques seront abordées. La première, intitulée « Vivre à Paris », abordera les thèmes du logement, de la famille, de la solidarité, de la santé et de l’Education. La deuxième partie centrée sur « L’espace public parisien » permettra de questionner les candidats sur la sécurité, la propreté, la lutte contre la pollution et les mobilités. La troisième partie, « Votre Paris demain », sera consacrée aux questions économiques : budget de la ville, fiscalité, attractivité de la capitale, tourisme, JO, grands projets, Grand Paris, etc.).

Les candidats auront d’abord 50 secondes pour répondre à une première question : « Si vous êtes élu(e) maire, quelle sera votre première décision ? ». Ensuite, les trois thèmes choisis seront abordées. En fin de débat, les participants seront amenés à citer une ville qui serait, selon eux, un exemple à suivre, puis auront une minute chacun pour conclure.

L’émission sera ponctuée par des reportages (comment est élu le maire de Paris par exemple) mais aussi par la parole de Parisiens et leurs attentes. Avant le débat, un module vidéo détaillant le mode d’élection du maire de Paris sera ainsi diffusé. « Ce sera un débat avec des images, des infographies », résume le directeur général de France 3 Paris Ile-de-France, Fabrice Goll, qui promet un débat « plus didactique » que celui organisé la semaine dernière sur LCI.

David Billiard « ouvre le bal »

Un tirage au sort a déterminé l’ordre de passage des candidats pour l’introduction et la conclusion. C’est l’écologiste David Belliard (EELV) qui ouvrira le débat, suivie de la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), de la maire du 7ème arrondissement, Rachida Dati (LR) de l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn (La REM), de Danielle Simonnet (LFI), du mathématicien dissident, Cédric Villani et de Serge Federbush, le candidat soutenu par le Rassemblement national. Cet ordre sera inversé pour la conclusion.

Agnès Buyzin face à Anne Hidalgo

Un autre tirage au sort a été effectué, pour déterminer la place de chaque candidat sur le plateau. Sur la gauche de l’écran figureront Anne Hidalgo, Serger Federbusch, Rachida Dati et Cédric Villani. Sur la droite, Agnès Buzyn prendra place face à la maire sortante. A côté de la candidate LaREM s’installeront Danielle Simonnet et David Belliard.

Une stricte égalité de temps de parole

Les candidats auront le droit d’interrompre leurs adversaires, mais leurs temps de parole seront précisément décomptés. Le compteur apparaîtra de temps en temps à l’antenne. Chaque candidat pourra venir accompagné de six personnes de son choix qui prendront place dans le public. Au total, 42 personnes assisteront donc aux échanges. La présence d’un public extérieur, initialement prévue, a dû être annulée en raison de l’épidémie de coronavirus.