L’agenda politique

Mar
11
jeu
Emmanuel Macron rend hommage aux victimes du terrorisme @ Hôtel des Invalides
Mar 11 Jour entier

Emmanuel Macron rend hommage ce jeudi aux victimes du terrorisme à partir de 9h30. C’est la deuxième fois que l’on célèbre cette journée du 11 mars, instituée au niveau européen en 2020 en mémoire des attentats de la gare d’Atocha en 2004 à Madrid.

Pour cause de restrictions sanitaires, elle se déroulera cette année dans un format restreint. Une trentaine de personnes seulement y ont été conviées. Parmi eux les anciens chefs de l’Etat Francois Hollande et Nicolas Sarkozy, les présidents des deux chambres, Gérard Larcher et Richard Ferrand, le Premier ministre Jean Castex, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly, la maire de Paris Anne Hidalgo et d’autres maires de villes meurtries par des attentats.

Une cérémonie aux Invalides

Deux séquences sont prévues lors de cette journée de commémoration. Le président déposera d’abord une gerbe aux Invalides, devant le monument “La parole portée“, qui avait été inauguré par Jacques Chirac en hommage aux victimes du terrorisme. Cette année, le président ne prendra pas la parole, le choix ayant été fait par l’Elysée de valoriser celle des victimes. Et de “faire un bilan, en quelque sorte, de tout ce qui a été fait depuis le début du quinquennat”.

Deux femmes seront mises à l’honneur. D’abord Chloé Bertolus, chirurgienne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, intervenue au Bataclan. En première ligne pour soigner des victimes, elle a notamment réparé les blessures du journaliste et écrivain Philippe Lançon, gravement défiguré au cours de l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015. Des extraits du livre de ce dernier, Le Lambeau, seront lus par elle.

La séquence sera suivie d’une interprétation de l’aria Lascia ch’io pianga, de Haendel, par la cantatrice Marie-Laure Garnier. Emmanuel Macron s’entretiendra aussi avec les treize présidents d’associations de victimes du terrorisme.

La cérémonie

Un déplacement à Dammartin-en-Goële

Après cette première séquence, le convoi du chef de l’État s’élancera en direction de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Emmanuel et Brigitte Macron se rendront à l’imprimerie de Michel Catalano  , à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Cet entrepreneur francilien avait été retenu en otage durant 90 minutes, le 9 janvier 2015, par les frères djihadistes Chérif Kouachi et Saïd Kouachi, et avait vu ses locaux être totalement détruits lors de l’assaut des forces de l’ordre.

 

Mar
12
ven
Emmanuel Macron au Centre national d’études spatiales @ Centre national d’études spatiales
Mar 12 Jour entier

Emmanuel Macron se rend ce vendredi 12 mars dans la matinée au Centre national d’études spatiales de Toulouse. Il sera accompagné de la ministre des Armées, Florence Parly. Le chef de l’état participera une réunion de travail en marge d’un exercice militaire au sein du Commandement de l’Espace, le service de l’armée tourné vers la défense spatiale. Il y rencontrera les opérateurs engagés sur la mission “AsterX 2021“.

Il s’agit du premier exercice de défense spatiale de ce genre en Europe, qui a eu lieu tout au long de la semaine et auquel sont associés l’Allemagne, l’Italie et les Etats-Unis. L’exercice porte sur un éventuel conflit entre pays ayant des répercussions dans l’espace, comme la découverte d’un nouvel objet en orbite, ou un rapprochement en orbite d’un satellite, ou encore une cascade de débris sur des satellites. Un des objectifs étant de tester les chaînes de commandement en situation de tension, mais aussi de faire dissuasion. “Si on s’y prépare, c’est qu’on estime que ce sont des choses qui sont possibles et probables“, a expliqué un conseiller élyséen.

Emmanuel Macron ne manquera pas également de saluer l’expertise du CNES. De source élyséenne,  il serait “très intéressé“ par la technologie toulousaine embarquée à bord du Rover de la Nasa Persévérance, notamment la Supercam développée par le CNES, qui permettra de choisir au mieux les échantillons de Mars à ramener sur terre.

Le Président de la République se rendra ensuite au Centre d’entrainement et de formation du 4ème Régiment de la Légion Etrangère à Saint-Gaudéric, dans l’Aude. Après la visite d’un atelier de combat tactique, il remettra à cinq légionnaires – un Polonais, Brésilien, Roumain, Népalais et un Algérien – leur décret de naturalisation, que l’Elysée décrit comme un symbole de leur parcours d’intégration au sein de la Légion, de l’Armée de terre et de la nation.

 

Mar
14
dim
Jean Castex, invité de Samuel Etienne sur Twitch @ Twitch
Mar 14 Jour entier

Dimanche 14 mars, à 18h00, Jean Castex, est l’invité du journaliste Samuel Etienne sur sa chaîne Twitch. Après l’ancien président, François Hollande, et le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le Premier ministre va faire ses premiers pas sur la plate-forme de streaming, longtemps prisé par les seuls amateurs de jeux vidéo.

 Une interview sans filtre et “en live“. Mais aussi avec “bienveillance“, selon le credo revendiqué par Samuel Etienne à travers le hashtag #FCBienveillance. “Je ne vais pas inviter 1.000 personnes sur ma chaîne, mais je crois qu’il peut être intéressant de créer un espace de dialogue direct entre les citoyens et certaines personnalités“ , a annoncé mardi soir le journaliste via son compte Twitter.

Un message auquel a répondu dans la foulée Jean Castex, qui a confirmé sa venue via ce même media. “L’Olympique de Matignon donne rendez-vous au FC Bienveillance ce dimanche à 18h00″, a t-il posté. Le Premier ministre répondra aux questions envoyées en direct par les internautes et relayées relayées par Samuel Etienne, sans filtre et en live. Il répondra “sur tous les sujets, de manière cash, authentique et sans tabou“, promet l’entourage de Jean Castex, avec un certain sens du teasing.

Pourquoi se risquer sur Twitch ?

Pourquoi se rendre sur ce terrain périlleux, longtemps prisé par les seuls amateurs de jeux vidéo? Essentiellement pour l’interaction qu’elle permet, sur un large panel de sujets. Créée il y a 10 ans pour permettre la diffusion de vidéos en direct, essentiellement de parties de jeux vidéo, la plateforme détenue par Amazon s’est depuis diversifiée dans ses contenus et peut accueillir tout “streamer“ à même de lancer une émission sur le sujet de son choix. En 2019 déjà, dix ministres dont Edouard Philippe, Jean-Michel Blanquer et François de Rugy avaient déjà participé sur Twitch à un débat diffusé en direct.

L’ouverture de la plateforme vers le politique n’est toutefois pas du goût de tous. Cette nouvelle invitation suscitant de la défiance parmi une partie de la communauté virtuelle de Samuel Etienne. Le journaliste a ainsi reçu mercredi, une volée de critiques émanent de ses membres, certains parlant de “mauvais choix“, d’autres redoutant une discussion avec Jean Castex, “tout sauf anodine, une opération politique à peu de frais pour le gouvernement“.

Des critiques qui ont conduit le célébre animateur de “Questions pour un champion“à s’expliquer sur Twitter : “Mon pari, c’est que Twitch peut être un outil de dialogue, d’échanges, de débats“, a t-il indiqué, avant d’ajouter : “J’entends la colère d’une partie de la communauté Twitch, pour qui cet espace devrait être préservé de la politique, et plus encore de la parole gouvernementale. J’entends cette opinion, mais ce n’est pas la mienne.“

Une opération politique à peu de frais ?

Le Premier ministre semble lui, se frotter déjà les mains à l’idée de ce rendez-vous médiatiquement iconoclaste auprès d’un public jeune avec lequel il compte aborder tous les sujets. Une opération de communication réussie pour celui qui, depuis des semaines, travaille à dépoussiérer son image en allant dans des médias moins conventionnels. “Il y a une part de risque, c’est vrai. Mais il a raison de le faire. Et quitte à le faire, il faut qu’il joue le jeu en étant naturel, spontané. Sinon, ça ne servira à rien et l’exercice sera raté“, déclare le communicant Gaspard Gantzer, autrefois responsable de la presse élyséenne de François Hollande.

Doit-on s’attendre à un lâcher-prise de la part de Jean Castex, connu pour son parler cru, son sens de la formule et son humour. “Ça peut nous réserver quelques surprises“, indique, amusé, un poids lourd du gouvernement. Dans les couloirs ministériels, d’autres sont cependant plus circonspects : “Il est Premier ministre, il est en responsabilité et ne peut pas dire n’importe quoi“. Mais pas d’inquiétudes, à entendre les proches du Premier ministre  qui mettent en avant le professionnalisme de Samuel Etienne sur lequel compter “pour réaliser une interview sans complaisance.“

 

Mar
15
lun
26e sommet franco-espagnol @ Préfecture du Tarn et Garonne
Mar 15 Jour entier

Emmanuel Macron accueille ce lundi 15 mars le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, à Montauban (Tarn-et-Garonne) pour le 26e sommet franco-espagnol consacré notamment à la lutte antiterroriste et à la relance économique. Un premier sommet entre les deux pays depuis 2017, puisque le précédent s’était tenu à Malaga le 20 février 2017, soit avant l’élection du président français.

La symbolique du lieu choisi est forte : Montauban est la ville où est décédé et a été inhumé Manuel Azaña, grande figure du républicanisme en Espagne, qui y a vécu en exil après avoir présidé la Seconde République de 1936 à 1939, en pleine guerre civile.

José Gonzalez, conseiller départemental (PRG) de Montauban, et ancien président du conseil général, se réjouit du symbole de la présence, côte à côte, lundi, du président de la République Française et du président du gouvernement espagnol au-dessus de la tombe de Manuel Azaña : “Pour tous les descendant des réfugiés espagnols, les enfants des Républicains, cet hommage à Montauban constitue une reconnaissance, un grand moment“, déclare t-il. “C’est une reconnaissance de l’action de tous ceux qui ont entretenu cette magnifique mémoire. Ils sont sortis de l’oubli“. Les Républicains des deux pays se souviendront à jamais de ce 15 mars 2021. Cette date entre dans l’Histoire“.

Au programme, la lutte antiterroriste et à la relance économique

Ce 26e sommet entre les deux pays sera consacré à la lutte antiterroriste et à la relance économique. La réunion permettra “d’avancer sur plusieurs initiatives bilatérales majeures, notamment en matière de binationalité“, avec la signature de “la convention relative à la nationalité entre la République française et le Royaume d’Espagne“, ainsi que “de sécurité et de lutte contre le terrorisme, de défense, de relance des économies européennes et d’écologie“, a précisé la présidence.

Cet accord de double nationalité entre les deux pays, que l’Espagne n’a qu’avec le Portugal et certains pays d’Amérique latine, est très attendu. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont en effet potentiellement concernées au regard des liens historiques étroits entre les deux pays.

De nombreux autres sujets seront également sur la table, a indiqué l’Elysée. Les deux pays vont notamment discuter d’une meilleure coordination sur les frontières intérieures et extérieures. Une dizaine d’accords seront conclus, notamment dans les domaines de l’éducation, l’économie et la lutte contre le terrorisme.

Le programme

La journée sera studieuse. Elle commencera par un tête à tête d’environ une demi-heure, suivi d’un déjeuner de travail entre les deux chefs d’Etat, tandis que leurs ministres, treize de chaque côté, tiendront leurs propres réunions bilatérales. En raison de la crise du Covid-19, une partie de cette rencontre se tiendra en effet en visioconférence avec, à distance, les ministres concernés par les dossiers bilatéraux. Tous seront ensuite virtuellement réunis en session plénière.  A 17h15,  Emmanuel Macron et Pedro Sánchez participeront à une cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat du 15 mars 2012 à Montauban, perpétré par Mohammed Merah.

Nouvelle conférence sociale en vue d’une sortie de crise @ Internet
Mar 15 Jour entier

Jean Castex organise ce lundi 15 mars sa troisième conférence sociale. Le Premier ministre échangera avec les partenaires sociaux en visioconférence, aux côtés du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. La ministre du Travail, Elisabeth Borne, participera elle aussi à distance, ayant été diagnostiquée positive au COVID ce week-end. C’est le Premier ministre qui s’exprimera à sa place, à l’issue des concertations, a indiqué l’un de ses conseillers.

Objectif : sortie de crise

Au menu de cette conférence, la définition d’une méthode pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et des mesures de soutien à l’économie, dans un contexte toujours très incertain. Plus généralement, le but de ce sommet est pour Matignon “d’enclencher une concertation serrée“ avec les partenaires sociaux sur la sortie de crise“, dixit une conseillère du Premier ministre dans un brief préparatoire pour la presse, vendredi.

Les sujets qui fâchent ont été mis de côté. On n’échangera donc ce lundi, ni sur la réforme de l’assurance chômage présentée le 2 mars, et unanimement décriée par les partenaires sociaux, ni sur la réforme des retraites, ni les déficits sociaux. Le gouvernement souhaite élaborer avec les partenaires sociaux une “méthode pour à la fois travailler sur les scénarios de levée de restrictions sanitaires“ et “trouver le bon calendrier, le bon dosage“, pour “travailler au débranchement progressif des aides“, a expliqué Matignon vendredi.

Un geste en faveur des travailleurs de la “deuxième ligne“

Au menu de cette troisième conférence sociale, la question des travailleurs de la “deuxième ligne“. Le gouvernement veut faire un geste en faveur de ces employés, particulièrement exposés à la pandémie pendant les confinements, notamment dans le commerce de détail, la propreté, le bâtiment, le transport routier, et dont l’activité ne s’est pas interrompue. Des salariés qui touchent en moyenne 11.950 euros nets par an soit moins qu’un smic à temps plein, selon le ministère du Travail. Dans les faits, la définition exacte de cette catégorie de salariés a été très délicate à trancher. La mesure touchera donc vraisemblablement un public plus large.

Selon le président de la CFTC, Cyril Chabanier, “le principe de la prime est acté“, mais ses modalités exactes restent à définir. Selon la piste évoquée ces derniers jours, il pourrait s’agir d’un coup de pouce exonéré de charges et d’impôts, calqué sur le modèle de la prime Macron. Le gouvernement pourrait demander à quinze branches professionnelles regroupant ces salariés restés au contact du public et exposés pendant les deux confinements, de négocier les conditions de versement de ce coup de pouce financier.

Si Matignon a martelé que “rien n’est arrêté“ et que la décision, “une prime ou autre chose“, sera prise en concertation ce lundi, l’annonce a créé une panique dans les rangs du Patronat . “On n’est même pas sorti de la crise, certaines entreprises sont à genoux, et d’autres, qui ont donné une prime en 2020, se croyaient quittes“ réagit un poids lourd patronal.

Baisser la voilure des dispositifs d’urgence

Bruno Le Maire qui participera lui aussi aux discussions, “pour faire un point sur la situation économique et la mise en œuvre des mesures de soutien aux entreprises“. Autrement dit, comment retirer la perfusion ? Comment sortir du “quoiqu’il en coûte”, débrancher les aides sans faire trop de dégâts ?

Le sujet peut sembler anachronique, alors que la tension sanitaire monte en Ile-de-France. Mais pour le patron de la CFDT Laurent Berger, il est important d“anticiper“ et d’éviter un arrêt “brutal“ des aides aux ménages et aux entreprises.“Nos concitoyens ont besoin d’entendre aussi un discours positif et le discours positif, c’est de commencer à dire comment on sort de cette crise, comment on accompagne le rebond“, indique pour sa part le président de la CFTC Cyril Chabanier.

Une autre annonce touchera à la prolongation des aides exceptionnelles à l’embauche des jeunes et au recrutement d’alternants, qui devaient s’arrêter fin mars et seront au minimum prolongées jusque fin mai. Plusieurs scénarios sont envisagés pour baisser la voilure en douceur de ces dispositifs d’urgence.

Le premier concerne la prime allant jusqu’à 4 000 euros pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans à temps plein. Essentiellement réclamée par des TPE et PME, elle a fait l’objet de 338 027 demandes et 210 000 ont été validées. Soit un impact deux fois plus faible qu’une mesure similaire de 2008. Soit le dispositif est prolongé jusqu’à fin mai, en limitant son champ à 1,6 smic contre 2 smic actuellement ; soit il passerait à 1,6 smic à compter du 1er juin mais en ciblant certains secteurs malmenés par la crise, avec une prolongation jusqu’à fin octobre voir décembre.

 

Mar
16
mar
Jean Castex invité de BFMTV pour une soirée spéciale @ Studios BFMTV
Mar 16 Jour entier

En partenariat avec RMC, la chaine d’infos BFMTV propose mardi 16 mars 2021 dès 20h00, une “soirée évènement“ dédiée à la Covid. Jean Castex en sera l’invité spécial. Après son entretien sur Twitch  dimanche, le Premier ministre se prêtera ainsi une nouvelle fois au jeu de l’interview. Il répondra depuis Matignon, aux questions des journalistes de la chaîne, Apolline de Malherbe et Maxime Switek.

Cette soirée sera l’occasion pour le chef du gouvernement, d’évoquer l’évolution de l’épidémie de Covid-19 dans le pays, un an après son début et alors que la France vient de franchir le cap des 90.000 morts. L’Île-de-France peut-elle échapper à un reconfinement ? Où en est la campagne de vaccination en France ? Comment le gouvernement envisage-t-il l’après-Covid ?…  Autant de questions auxquelles le locataire de Matignon devra répondre.

Les auditeurs de RMC sont invités à voter dès à présent sur rmc.fr et l’application RMC, parmi 10 mesures prioritaires pour sortir de cette crise sanitaire : confinement, vaccination, fermetures des écoles, « pass vaccinal »… Les 3 mesures prioritaires les plus plébiscitées seront transmises au Premier ministre.

Quel déroulé?

L’émission spéciale proposée par BFMTV sera découpée en deux parties :

Dès 20h50, les journalistes Maxime Switek et Bruno Jeudy interrogeront Jean Castex afin de répondre en direct à toutes les questions que se posent les Français sur la crise et revenir sur les mesures prises par le gouvernement. Cet entretien exceptionnel sera réalisé depuis l’Hôtel de Matignon. La soirée se poursuivra ensuite en plateau à partir de 22 heures, par un débat animé par Aurélie Casse, accompagnée de Margaux de Frouville cheffe du service Santé BFMTV, de spécialistes de la chaîne et d’invités : médecins, personnels du monde enseignant, artiste, restaurateur, économiste…

Suspension de l’Astrazeneca : l’OMS et l’EMA se réunissent @ Europe
Mar 16 – Mar 18 Jour entier

Ce lundi 15 mars, sept Etats européens, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne, ont suspendu par mesure de précaution l’administration du vaccin AstraZeneca. Ces pays ont emboîté le pas à plusieurs autres états comme le Danemark, l’Islande et la Norvège, inquiets de possibles effets secondaires, notamment la formation de caillots sanguins (thrombose).

Les Pays Bas avaient suspendu dimanche la vaccination avec AstraZeneca, tout comme l’Irlande, après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés. La Norvège avait fait de même la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.

Une réunion de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), en première ligne dans la lutte internationale contre la pandémie, va réunir ce mardi son groupe d’experts sur la vaccination, “Le Groupe consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination a examiné les données et est en contact étroit avec l’Agence européenne des médicaments. Et nous nous réunirons demain“, a annoncé en conférence de presse, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’agence onusienne.

Pour l’heure, les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé ont signalé qu’ils conservaient leur confiance au vaccin AstraZeneca. Soumya Swaminathan, la directrice générale adjointe chargée des programmes au sein de l’OMS, a recommandé de poursuivre son utilisation : “Nous ne voulons pas que les gens paniquent“, a-t-elle déclaré à Genève, avant d’ajouter que “jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé d’association entre ces événements et le vaccin“.

Un avis très attendu de l’EMA

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé lundi 15 mars qu’elle tiendrait une “réunion extraordinaire“ jeudi 18 mars, en raison de craintes liées à des caillots sanguins, ajoutant que les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques. “Le comité de sécurité de l’EMA examinera plus en détail les informations demain (mardi) et a convoqué une réunion extraordinaire le jeudi 18 mars pour conclure sur les informations recueillies et sur toute autre mesure qui pourrait être nécessaire“, a déclaré l’agence basée à Amsterdam dans un communiqué.

Syndicats et politiques appellent la jeunesse à se mobiliser @ France
Mar 16 Jour entier

Une dizaine d’organisations syndicales et politiques de gauche (Unef, mouvements des jeunes communistes de France, jeunes insoumis, NPA jeunes, UNL, FIDL, MNL) appellent les jeunes à se mobiliser mardi 16 mars dans toute la France “pour leur avenir“, en réclamant notamment un plan d’urgence contre la précarité. Cette mobilisation prendra la forme de manifestations ou de rassemblements.

A Paris, un cortège doit partir à 14 h 00 du ministère du Travail, en direction du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est un point de départ “symbolique“, a expliqué la présidente de l’Unef Mélanie Luce, pour réclamer la création pour les jeunes d’emplois stables, en CDI, et l’accès au RSA pour les moins de 25 ans. Depuis le début de la crise sanitaire, “nous n’avons toujours aucun filet de sécurité, aucune protection sociale à la hauteur“, déplorent les organisations qui appellent à cette mobilisation. “Bon nombre d’entre nous vivent sous le seuil de pauvreté“, assurent-ils.

Des mesures “insuffisantes“

Depuis plusieurs mois, le gouvernement estime avoir entendu ce message et a annoncé une série de mesures de lutte contre la précarité : création de “chèques psy“ attribution de repas à un euro dans les restaus U, ou encore, gel des droits d’inscription à l’université. Des mesures jugées “insuffisantes“ par bon nombre d’organisations. “Ces aides sont un pansement sur une jambe de bois. Nous demandons un plan d’urgence d’1,5 milliard d’euros » en commençant par une augmentation immédiate des bourses et des APL“, rappelle Mélanie Luce.

Son syndicat demande aussi l’ouverture d’une concertation en vue de la création d’une allocation d’autonomie pour tous les étudiants. Les organisations de jeunesse réclament par ailleurs la réouverture à 50% des universités. Pour les lycéens, elles souhaitent l’abandon du processus de sélection de Parcoursup et un plan de recrutement massif d’enseignants pour rattraper les retards accumulés.

 

Mar
17
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Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Mar 17 Jour entier

Comme chaque mercredi, se tient ce matin à l’Elysée, le traditionnel Conseil de défense sanitaire. A la veille de ce conseil décisif, notamment sur l’Ile-de-France, Emmanuel Macron a reçu mardi, une délégation du Conseil scientifique, pour faire le point sur la situation sanitaire. Ce dernier, dans un rapport remis jeudi dernier au gouvernement, défend à nouveau une réaction anticipée face à la reprise épidémique, plutôt qu’une stratégie attentiste. Mais il prône également des mesures mieux proportionnées et ciblées sur des populations spécifiques, dès que la tension retombera.

Deux “comités de liaison parlementaire“ sont aussi prévus en fin de journée, l’un avec les présidents de groupe de l’Assemblée, l’autre avec ceux du Sénat, en visio avec le Premier ministre et le ministre de la Santé. Ces comités ont généralement lieu à la veille de décisions importantes sur la situation sanitaire.

L’occasion pour l’exécutif de faire le point sur la situation épidémique, alors que les hôpitaux et cliniques franciliens sont dans le rouge et que de nombreux patients sont évacués en urgence vers des régions plus épargnées par la Covid. Au programme de ce conseil notamment, le cas de l’ile-de-France, pour laquelle le reconfinement le week-end apparaît comme une hypothèse de plus en plus crédible et le ralentissement de la campagne vaccinale, du fait de la décision des autorités de suspendre temporairement l’utilisation du vaccin AstraZeneca.”.

La Suite… ICI

La commission européenne présente son projet de “passeport vert“ @ Commission européenne
Mar 17 Jour entier

La commission européenne présentera ce mercredi 17 mars son projet de “passeport vert“ numérique, a annoncé sa présidente, Ursula von der Leyen. L’objectif de ce sésame est de “permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l’UE ou en-dehors, pour le travail ou du tourisme“, a-t-elle écrit sur Twitter. Ce passeport pourrait comprendre la vaccination et les tests négatifs mais pourrait également indiquer si une personne “peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire, de la présence d’anticorps“, a précisé un porte-parole de la Commission.

Ce projet présenté le 17 mars sera soumis au 27 chefs d’état et de gouvernement le 25 mars, lors prochain sommet Européen. Il ne devrait toutefois pas entrer en vigueur avant l’été, le temps nécessaire pour mettre en place un système commun et lever toutes les questions techniques et juridiques.

De quoi s’agit-il?

Passeport vaccinal, passeport sanitaire, pass sanitaire… Quel que soit son nom, et son niveau de contrainte, c’est la solution anti-Covid qui s’impose aux États pour rouvrir les lieux de loisirs et relancer les voyages. Sa forme, application ou certificat électronique, aussi bien que ses critères d’attribution – personnes vaccinées, présentant un test négatif ou un certificat sérologique (présence d’anticorps) – sont en discussion. Ce précieux sésame permettrait notamment à ceux qui l’obtiennent de voyager plus facilement, d’aller au cinéma, au théâtre, de manger au restaurant ou encore, de faire du sport.

L’Islande est le premier pays à avoir sauté le pas, fin janvier. En Israël, où plus de 40 % des Israéliens ont reçu leur seconde dose de vaccin, un “passeport vert“ a également été mis en place. Il est octroyé aux personnes ayant reçu deux doses du vaccin ou guéri du Covid-19. Courrier International rapporte que la Grèce, le Danemark, l’Italie et l’Espagne sont prêts à instaurer ce procédé dès que possible, afin de préparer les vacances d’été et de permettre le retour des touristes rapidement.

La Chine quant à elle vient de lancer ce dispositif numérique sous le nom de “passeport santé“, un certificat sanitaire disponible via WeChat, un géant de la messagerie comparable à WhatsApp. L’application est réservée aux citoyens chinois et doit leur permettre, grâce à un QR code, de justifier de tests PCR et sérologiques à jour, ou même de leur statut vaccinal, afin de voyager vers l’étranger ou de rentrer en Chine. Des discussions sont également en cours entre les pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), a indiqué dimanche la ministre canadienne de la Santé.

Une réflexion à 27

Après s’être entendus en janvier sur le principe de normes partagées pour ce certificat, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’union Européenne ont prôné “une approche commune“. “Nous nous proposons d’assurer la coordination sur les critères (…) et de créer une plateforme qui connecterait les différentes solutions nationales“, avait indiqué à l’époque Ursula von der Leyen, estimant que ce travail préparatif avec les Etats prendrait “au moins trois mois“. Certains Etats, dont la France, avaient alors jugé prématurée la question des droits attachés à un “passeport vaccinal“, redoutant de profondes inégalités quand moins de 5% des Européens avaient été vaccinés à l’époque. D’autres pays , parmi lesquels l’Autriche ou la Grèce, avaient souhaité une adoption rapide de la mesure.

Et la France ?

Le 25 février dernier, lors d’un sommet européen, Emmanuel Macron avait évoqué la mise en place d’un “pass sanitaire“ numérique, indiquant qu’il pourrait être octroyé aux personnes possédant un certificat de vaccination mais aussi à celles présentant un test négatif récent. Le chef de l’état refuse l’idée d’un passeport vaccinal, qui créerait selon lui une injustice, puisque tout le monde n’a pas encore accès au vaccin. “La vaccination ne peut pas être le sésame unique de réouverture des activités sinon on crée une société à deux vitesses, très injuste“avait confirmé quatre jours plus tard le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune.

Une réunion début mars entre les membres du gouvernement, avait permis de préciser les contours de ce passeport. “Il y a différentes formes possibles. C’est un outil possible, rien n’a été acté, rien n’est décidé, qui permettrait d’attester que, pour accéder à un certain nombre de lieux, vous êtes protégés : soit que vous avez réalisé un test négatif très récemment, soit que vous avez été vacciné, soit d’autres éléments qui permettraient de tracer vos contacts si jamais on identifiait une contamination dans le lieu où vous étiez“, avait déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ajoutant : “Pour le moment, il n’y a pas de pistes privilégiées ».

Thierry Breton, a renchéri ce dimanche 14 mars. Invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1, le commissaire européen au Marché intérieur a annoncé que les autorités européennes veulent lancer ce pass sanitaire, avant les vacances d’été. “ On travaille pour que ce soit fait avant juin“, a t-il précisé. Il contiendra des informations “qui vont indiquer qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, ou qu’elle a guéri, ou qu’elle a reçu un résultat négatif au test“, a t-il ajouté. Selon Thierry Breton ce pass sanitaire gratuit se présentera “soit sous forme électronique, soit papier“, pour respecter ceux qui n’ont “pas envie de mettre ça sur leur smartphone, et c’est leur droit“. Il sera également doté d’un code QR, lisible dans la langue du citoyen possédant ce passeport et traduit en anglais, et, “sera valable dans tous les pays de l’Union européenne“ a-t-il détaillé.